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Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata)

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MessageSujet: Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) EmptyMar 9 Juil - 9:30

Mon regard se porte sur l'intérieur du Blue. Aujourd'hui, c'est une journée plutôt calme et tranquille et mes habitués sont là pour s'essayer à ma nouvelle idée : le testeur de barista. Le but ? Tout simplement testé différent café de ma composition et en retrouver les types de grains ainsi que les petites particularités que je mets dedans. Autant dire que celui que j'ai créer tout spécialement pour Mark risque fort de lui rester en travers de la gorge, mais il ne fallait pas me chercher non plus. Alors que tout le monde est avec son papier et goûte minitieusement les différentes cafés en s'esclaffant, les clients vont et viennent, souriant de toute cette animation et finisse parfois par s'arrêter pour me demander s'ils peuvent s'y essayer. Qui serais-je pour refuser ça à quelqu'un ? Un sourire sur les lèvres, je regarde tout le monde s'y essayer et les rires qui fusent quand certains font la grimace me montrent clairement que j'ai bien fait de me tourner vers cette activité plutôt que vers autre chose de plus destructeur. Je me souviens encore de ce moment, ma mémoire impeccable ne me permet aucun répit et la nuit, je revis chaque instant de ces moments. Cet état catatonique, cette envie d'exploser le monde, de leur faire vivre ce que j'ai vécu, je me souviens clairement de la haine qui prenait une place prépondérante dans mon cœur, pour tous ceux qui m'approchaient, qu'ils soient aberrations ou non. Je me souviens encore de ce goût amer dans ma bouche, celui qui promettait mille souffrances et le regard de ma mère qui venait de se faire arrêté et qui regrettait très clairement que je n'y sois pas passé cette fois. Je me suis demandé pourquoi elle avait insisté pour avoir la garde d'un de nous au final et j'ai compris avec les années, quand j'ai réussi à réfléchir. La seule chose qui l'avait poussé, c'était l'envie de faire mal à notre père... pathétique.

Un léger soupir s'échappe de mes lèvres alors qu'un client entre dans le Blue et commande un café avant de demander une feuille pour jouer lui aussi. Après tout, il y a toujours des prix intéressant. Je me dirige vers mon bureau pour lui apporter tout ça alors que le téléphone se met à sonner. Tient donc, on m'a bien signifier que pour l'instant il n'y avait pas d'interrogatoire en cours et je n'ai aucune commande pour le Blue. Intrigué malgré moi, je décroche et la voix à moitié paniqué d'un de mes collègues spectre du CAA résonne dans le combiné. « Faut que tu viennes, rapidement. Elle est complètement déchaîné, grouille-toi ! » Elle... ça ne peut être qu'une seule et unique personne et si elle est déchaîné, c'est que ça ne sent pas bon pour les autres. Je l'ai déjà vu se battre, à défaut de le faire avec sa tête comme il serait conseillé pour elle, elle se bat avec ses sentiments. Sa colère, sa haine, elle semble mettre tous ses sentiments négatifs dans son art. Ce n'est pas une mauvaise chose, le seul problème c'est qu'elle ne met que cela et il va falloir que je lui apprenne sérieusement à mettre autre chose sinon elle va finir par se faire tuer. Un autre soupir je dépose rapidement un paquet de feuille et de stylo et demande à mes habitués de prendre la suite, problème à régler rapidement. Aucun d'eux ne sait que je suis spectre, mais je leur ai dis que je m'occupais de jeune en difficulté, ça m'autorise quelques écarts de conduite ! Je me dirige donc en courant vers le quartier général du CAA histoire d'arriver avant qu'elle n'ait massacrer son adversaire, mais j'arrive finalement bien trop avant à ce que je vois.

Je regarde la scène avec une certaine distance. Je vois bien que Kata n'est pas dans son état normal, il lui arrive d'être ne mode bête sauvage, mais visiblement là, y'a eu quelque chose en trop. On a pas réellement discuter de nos expériences communes, il faut dire que je parle très peu et c'est bien la première fois qu'on me colle une recrue, je suis pas certain de savoir bien m'y prendre avec les gens, malgré mon sourire et mes bonnes intentions, il y a parfois des moments ou mon franc parler et mon côté brut de pomme ne plaît pas réellement. Après tout, je suis un détecteur de mensonge sur patte et je ne supporte pas réellement qui tente de me mener en bateau. Pourtant, elle a été étonnamment honnête et c'est ce qui me pousse à me demande pourquoi diable elle semble si déchaînée actuellement. Je commence à poser des questions, on me parle d'un entraînement basique... mouais un entraînement basique ne l'aurait probablement pas rendu comme ça. Elle est impulsive et branchée sur secteur avec une batterie qui ne se décharge jamais, mais elle n'a rien de la personne qui s'en prend au premier venu juste comme ça. Un soupir passe mes lèvres alors qu'on me supplie presque d'intervenir... très bien, je vais intervenir. « KATA ! » Je la sens s'arrêter et se figer. Ce n'est pas qu'elle m'écoute réellement, mais disons qu'une certaine confiance s'est installé entre nous, même si tout est encore relatif. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé mais peut-être qu'il serait temps d'en discuter tous les deux. « Ça suffit ! Tu viens avec moi. » Pas besoin d'en dire plus, elle comprend parfaitement que l'entraînement est terminé et que la suite va commencer. Je m'éloigne alors que j'en sens certains trembler derrière moi... sérieusement ? Un soupir passe mes lèvres, ils ne peuvent pas comprendre, ça, j'en suis certains. Je me pose dans un coin tranquille en attendant qu'elle me rejoigne et ensuite... ensuite on verra, tout dépendra de ce qu'elle va me dire.
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MessageSujet: Re: Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) EmptyMer 17 Juil - 1:14


Katarina & Judd


Tu es en train d'exploser, Katarina. Tu es en train d'exploser parce que ce type, c'est un pur connard en son genre. Ce supposé collègue. Ce supposé allié, celui avec qui tu iras sans doute éventuellement sur le champ de bataille. Tu n'as qu'une envie à l'immédiat et c'est de lui démonter la figure. Et peut-être lui briser une côte ou deux, aussi. Ça ne lui ferait pas de mal, ça lui servirait de leçon. Tu ne sais pas si c'est parce qu'il pensait réellement ses paroles, ses gestes ou si c'est simplement pour te provoquer, mais dans tout les cas, tu éclates.

C'était tout simple, à la base. Un entraînement au corps à corps, pour apprendre à bien porter les coups, bien se protéger. Un adversaire, rien de plus banal. Un parmi tant d'autres parce que tu n'as pas froid aux yeux, parce que tu es prête à encaisser ce qu'ils ont à te balancer dessus, ce conseil. Tu as encore la mort de ton colocataire, de ton meilleur ami, sur le coeur, malgré le temps qui passe au fur et à mesure. Tu as encore toute cette rage, cette impulsivité, tapie au fond de toi. Parce que ta voix aura été coupée trop longtemps alors tu auras appris que pour te faire entendre, les poings doivent se former et taper. Se débattre, utiliser de violence afin de parvenir à ses fins, de mener ta loi comme tu l'entends. C'est devenu un mode de vie et comme tu as de l'énergie en banque, ce n'est jamais une réelle bonne idée de chercher à faire combinaison de violence et d'hyperactivité. Pourtant le voilà. Le voilà en train de te pousser à bout. C'est d'abord des commentaires tandis que tu tentes de te déprendre d'une prise. Des commentaires d'abord calmes, au sous-entendu peu clair. Puis ça empire, toujours et un peu plus. Le sous-entendu vole en éclat et c'est carrément des phrases lancées tout bas, résultant en apparence d'un ouragan qui s'emporte tout seul, qui se fâche face à un combat. Puis, c'est le moment de trop. C'est le geste de travers. Si d'abord il y avait une main qui "s'accroche" accidentellement à ton postérieur ou qui se glisse involontairement à ton ventre sous ton débardeur, c'est la main à ta poitrine tandis que tu te débats, ton dos pressé à son torse parce qu'il te tient captive. Prise simple dont tu te dois te déprendre. Prise simple dont tu t'es défaite plus d'une fois au courant des entraînements. Le coup de coude, tu empoignes son bras pour lui faire une prise qui le lui tourne juste assez pour le bloquer et te décoller de son corps. « Lâche-moi, sale pervers ! » Les paroles sont lâchées avec venin et dégoût, le repoussant au même moment pour tenter d'établir une distance entre vous deux. Les paroles sont fortes et ça attire automatiquement les regards. Mais les choses persistent et tu t'enflammes, toujours un peu plus.

Il bloque l'un de tes coups de justesse et tu as le coeur qui se débat dans ta poitrine. Ce dégoût pour sa personne, cette colère qui t'anime, elles sont toutes fautes de ton passé. De ce souvenir qui ne s'avale pas encore entièrement de ces années de prostitution. D'avoir été vendue, de n'avoir été qu'un corps, qu'un bout de chair pour satisfaire homme comme femme. Qu'un objet de désir plutôt qu'une réelle personne avec des sentiments. Et c'est la même sensation qu'il te porte, là, à ainsi insister, à te dire de te laisser faire, de le rejoindre chez lui, qu'il t'accueillerait comme il se doit comme nouvelle dans le groupe. Il te porte la même sensation à ne pas prendre en considération ton refus, tes paroles. Il n'en veut qu'à ton corps, comme les autres, et ça te laisse une amertume prononcée en bouche, sur la langue. Tu ne vois plus autour de toi. Il n'y a que lui, au travers d'une masse sombre que représente désormais la pièce. Il n'y a que lui et ses mots qui résonnent dans ton esprit, la sensation de ses mains sur ton corps qui te font sentir si sale.

L'entraînement persiste dans cette méthode endiablée, où tu te fais toujours plus agressive, plus violente, quasi dans le but de le blesser à ce point-ci. Dans le but de réellement lui coller un poing sur sa mâchoire. Les coups sont plus vifs, un peu moins réfléchis, et tu t'essouffles lentement. Tu bouilles tellement à l'intérieur que ta peau en est chaude, bien que ce soit en réalité le simple effort de l'entraînement physique à répétition où tu donnes tout, où tu te déchaînes. Tu serres les dents. C'est ça ou tu lui craches au visage, alors tu t'abstiens. Mais c'est une voix qui se porte, soudainement, derrière toi, qui te fait arrêter. Tu te figes et heureusement, ton adversaire cesse de chercher à te provoquer, cesse d'esquiver tes coups avec ses phrases d'agacement. Tu la reconnais, cette voix. Pas même besoin de le voir pour le reconnaître. Judd. Ce type qu'on t'a mis entre les pattes afin de t'assurer que tu te portes bien. Afin d'éviter les débordements tels que celui-ci. Afin de... Oh va savoir, t'en sais rien pourquoi on t'a balancé un mentor. Mais t'es pris avec lui, un point c'est tout. Et cette fois, il est là pour te réprimander, visiblement.

Un soupire d'agacement te quitte, tandis que tu foudroies un instant le type du regard. Parce que si t'es dans cette position, c'est de sa faute après tout. Et tu n'as pas envie de te faire virer parce que tu as subit ses attouchements. Tu le fixes, encore un bref instant, le temps de te forcer à décoller tes prunelles de sur lui et faire bouger tes pieds du plancher pour te retourner et partir vers ce coin tranquille où Judd se sera installé. La température du corps descend, lentement, qu'un peu. C'est pas encore ça, mais ça s'en vient. « Quoi, qu'est-ce que tu veux? » C'est sec, c'est direct, c'est quasi froid comme paroles, alors que tu croises les bras et que tu attends. Que tu attends qu'il te réprimande ou t'offre des explications sur sa demande soudaine à te voir, même si tu en sais déjà le sujet. Au final, tu prends même soin de t'assoir, parce que tu as l'impression que ça sera tout de même long, comme discussion, ton regard dérivant un instant vers l'adversaire au loin. Qu'un instant, avant de revenir vers ton mentor lorsque sa voix te distrait de la fusillade tirée de tes billes claires.
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MessageSujet: Re: Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) EmptyMar 23 Juil - 11:42

Impulsive. S'il y a bien un terme que j'emploierais pour la décrire, c'est bien celui-là. Je ne sais pas si dire que je comprends est quelque chose de vraiment réaliste, après tout, nos blessures nous sont propres, elles sont le fondement même de notre âme et elles ne sont certainement pas semblable à celle de quelqu'un d'autre. Je comprends mieux que je n'aimerais le comprendre. Ce que je comprends aussi, c'est ce besoin, oppressant de recourir à la violence, comme s'il s'agissait d'une éventualité. Il y a tellement de facilité à céder à la violence, tellement de simplicité dans le seul geste de frapper que ça en devient une seconde nature. Comment je le sais ? Tout simplement parce que j'étais pareil. J'ai eu ces moments de flottements après ma délivrance, ces mois où je n'ai rien fait d'autre que d'être dans le coton. Je me suis pris à espéré durant ces mois que tout se terminerait, que je sombrerais dans un puits sans fond et que personne, jamais, je viendrais me repécher. Mais c'était sans compter ceux qui m'ont trouver, qui ont voulu que ça change. Après l'abattement et l'hébétement est venu la douleur. Chaque geste fait à mon encontre était vu comme un geste de violence, peu importe la nature même de ce geste et la meilleure façon de répondre à ce genre de geste était la violence. Je me suis mis à frapper, comme un con. Frapper des gens qui ne voulaient que m'aider, frapper des personnes qui n'avaient que mon rétablissement à l'esprit. Je n'étais plus qu'une bête sauvage qu'on ne devait pas approcher, sous peine de finir rouée de coup, en sang, ou alors plein de bleu.

Combien de temps tout cela à duré ? Une éternité, alors en un sens, je la comprends. Je peux comprendre la violence qu'elle met dans chaque coup. Je peux sentir le besoin profond d'exutoire dans sa manière de faire. C'est pour ça que je la regarde avec compassion alors que d'autres ne voient là qu'un problème. Ceux qui n'ont pas souffert ne peuvent pas comprendre. Les beaux discours ne sont que cela. On promet... On promet un rétablissement complet, mais rien ne cicatrise jamais. Ceux qui n'ont jamais été blessé ne peuvent pas comprendre. C'est une plaie dans votre subconscient, toujours à vif, jamais réellement refermé et suppure à chaque rappel. C'est pour cela que c'est la compassion qui est dans mon regard plutôt que l'énervement ou la peur comme la plupart des autres. Je les comprends aussi d'un autre côté. Faire face à ce genre d'événement n'est pas donné à tout le monde. On essai, mais ça ne marche pas toujours. Je comprends qu'ils ne comprennent pas, ça ne m'aide pas forcément à accepter la situation. J'ai bien envie de leur tarter la gueule et pourtant c'est le calme et placide Judd qui interpelle la jeune femme. Je suis étonné qu'elle s'arrête aussi facilement, ou peut-être pas. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais elle semble me faire un peu confiance et m'écouter un minimum. Est-ce pour cela qu'ils ont décidé de la mettre avec moi alors que je ne suis pas réellement un chasseur ? Après tout, je ne suis qu'un interrogateur et s'il m'arrive de me retrouver sur le terrain, c'est tout de même mon don de détecteur de mensonge sur patte qui fait que je suis utile au CAA.

Un soupir s'échappe de mes lèvres alors que je m'éloigne et l'attend. Que va t-il se passer quand les choses dégénèreront réellement ? Je ne sais pas, honnêtement, ce n'est pas le genre de chose qui me vient à l'esprit, je saurais réagir à ce moment-là, j'en suis certains. Je la regarde arriver, énervé, agacé ou tout un tas d'autres mots en é qui pourrait faire l'affaire. Son ton sec par contre me fait un instant froncé les sourcils et je ne peux m'empêcher de m'exprimer durement, comme d'habitude. "Je te conseille vivement de baisser d'un ton si tu veux pas te retrouver la gueule en sang sur ce tapis." Calme ? Ce n'est qu'une de mes nombreuses apparences, si je ne montre que mon côté calme, froid et réservé, c'est juste pour éviter qu'on vienne m'emmerder. Je n'ai rien d'un type réellement calme, je mesure ma façon de faire c'est différent. Elle sait pourtant que je ne suis du genre conciliant, sauf quand on m'aboie dessus. "Tu la mets en veilleuse, tu récupères tes affaires, t'as dix minutes, pas une de plus pour me rejoindre dehors. Passées ces dix minutes je te traîne par la peau du cul. T'as besoin d'autres explications ?" Je sais parfaitement qu'elle est capable de me dire oui, mais je la sais aussi assez intelligente pour se rendre compte que maintenant, ce serait une vraie mauvaise idée de me défier. "Faut qu'on discute, rapidement, avant que ça ne te cause d'autres problèmes." Je pointe du menton tous ceux qui nous regarde aini que le pauvre type qui a probablement fait un truc de trop et qui se retrouve une moitié du visage en sang.

"Magne-toi !" Un ordre, qui va probablement lui hérissé le poil, mais je m'en fou totalement. Je me détourne déjà, prenant la sortie. Je sens que derrière moi, tout le monde retient son souffle. J'ai l'impression que personne encore ne s'est encore fait à mon côté brut de décoffrage, pourtant, ce n'est pas faute de parler comme ça à tout le monde. Il n'y a qu'au Blue que je me sens différent, moins sur la défensive, plus calme. Enfin bref. J'attends tranquillement, laissant passer les minutes et la voit arriver bien avant l'heure. Brave petite. Je sais parfaitement qu'elle n'a pas peur qu'on s'affronte... ou peut-être que si au fond, je n'ai jamais vraiment posé la question, je ne suis qu'un mec après tout. On a toujours l'habitude de supposer plus qu'on ne devrait ou moins qu'il ne le faudrait, c'est à voir. Et puis on ne fait pas réellement attention à ce que les autres pensent de nous, sauf pour les superficiels, ce que je ne suis pas. Je la regarde arriver et sans un mot prend la route. Je pense que ça aussi, ça risque fort de l'agacer. Faut bien que je m'amuse un peu. Après quelques minutes je reprends la parole. "On a jamais réellement parlé de nos passé respectif, mais je pense qu'il est temps." Je sens déjà la remarque cinglante arrivée, mais peu importe, j'ai l'habitude, après tout, je suis comme ça aussi non ?
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MessageSujet: Re: Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) Il y a plein de chose qu'on ne se dit pas et qui pourtant nous permettrait de nous comprendre (Pv Kata) EmptySam 10 Aoû - 2:24


Katarina & Judd


Tu aurais pu continuer. Ne pas écouter les paroles de Judd et simplement persister sur ta lancée et lui donner ce qu'il mérite, ce connard: une bonne raclée dans les règles de l'art. Tes règles, même. Tu aurais pu et sans doute aurais-tu dû parce qu'il n'avait pas assez subit, malgré son visage en sang. Il n'était pas encore au sol, évanoui. Il n'avait pas subi pour tout ces enfoirés qui t'auront fait du mal, par le passé. Il n'avait pas encore pris assez cher, tout simplement. Alors oui, sans doute aurais-tu dû terminer de te défouler envers ses gestes déplacés, envers ses remarques murmurées à l'oreille qui te font frissonner de dégoût. Le remettre à sa place et ignorer la voix au loin, te laisser emporter dans cette colère qui te prend peu à peu. Pourtant, tu t'arrêtes. Sans doute parce que tu sais les conséquences de tes gestes. Sans doute parce que tu sais que de persister ainsi, tu pourrais te faire virer à grand coup du CAA et ainsi te retrouver dans leur mire. Tu n'as pas envie de te les mettre à dos, après tout. Ce serais la pire des idées, tout ça. Alors tu te fais sage, pour une fois, et tu écoutes. Tu t'arrêtes et tu le laisses avoir ton attention, bien que ce ne soit pas pour autant avec le plus grand calme que tu le rejoins, telle une gamine qui se fait réprimander.

Tu te laisses tomber à ses côtés pour t'assoir, avec tout ton attitude et ton caractère qui ressort. Sauf que Judd, il en a tout autant, du caractère. C'est peut-être pour cette raison qu'on vous a mis ensemble: parce qu'il saura te contrôler, éventuellement. Parce qu'il a du répondant et ne se mettra pas à pleurer si tu lèves le ton contre lui. Il ne va pas te frapper non plus dès le premier mot de travers. Il sait encaisser ton caractère, au final, et te maîtrise peu à peu. Pour preuve, tu t'es arrêtée. Pour preuve, tu l'as écouté au lieu de ramener ce type au sol en te laissant aveugler par ta colère. Il répond avec son caractère et tu pestes un rire. Parce qu'il ne te fait pas peur avec ses menaces, et ce, qu'importe à quel point tu le sais apte à les mettre à exécution. Allons, ils n'allaient pas te coller un mec sans défense non plus, n'est-ce pas? Qu'arriverait-il si tu venais à réellement exploser et te retourner contre lui? Il fallait bien quelqu'un pour lever le poing en retour. « Mouais c'est ça. » C'est marmonné plutôt que réellement parlé sur ce coup-ci, croisant les bras dans l'attente qu'il ne t'engueule devant probablement tout le monde. Après les attouchements déplacés de ce type sur les airs de combat, il ne manquerait plus qu'une humiliation publique pour combler le tout et rendre ta journée encore plus exécrable. Peut-être histoire de démontrer que tu étais maitrisée par Judd, aussi, et que tu n'allais pas tout détruire sur ton passage comme ce que les autres semblent croire à la suite de ta démonstration. Parce que tu les ressens contre toi, ces regards, sans même les regarder. Ces regards apeurés, curieux, inquiets. Tes lèvres s'étirent, pourtant. Elles s'étirent alors qu'il te demande si tu as besoin de d'autres explications. Si tu ne dis rien, ce sourire moqueur n'est qu'une réponse à sa menace, de nouveau, mais aussi pour lui laisser sous-entendre que tu rêverais de lui en demander d'autres, des explications. Seulement, tu sais que le moment est mal choisi, alors tu t'en abstiens. Tu ne fais que le piquer un peu par ce sourire, plutôt que de risquer le gouffre par les paroles prononcées de trop. Son menton pointe les gens, les regards que tu ressentais sur toi, sur vous deux, et tu ramènes tes iris vers ceux-ci, les parcourant rapidement. « Ils vont avoir peur moindrement que je vais lever le ton ou le poing? » Tu soupires un peu. Ça te déplait de savoir une telle chose. De les savoir si ignorants. Ça te fâche, aussi, en partie. N'y a-t-il pas une seule personne parmi ces regards qui auront vu ses gestes? Qui auront vu ces lèvres s'articuler afin de te lancer ces commentaires? Personne n'a réagis, ils t'ont laisser exploser, ils t'ont laisser à ton sort, et désormais ils ont peur de toi. Toi, qui au fond, a mal réagis, peut-être, mais qui se veut celle qui a subit entre l'homme et toi et que c'est lui qui mérite ce qui lui arrive. Vous étiez en publique et personne n'a réagis, ce qui t'amène à te demander: Et si vous aviez été seuls? Est-ce que quelqu'un aurait réagi, s'ils avaient entendus? S'il avait fait pire?

C'est la voix de Judd qui te sort de ta réflexion spontanée sur un timbre de voix qui intime l'ordre. Ton regard se braque sur lui aussitôt, incapable d'en apprécier le ton utilisé, incapable d'en réagir, également, tandis qu'il décide de partir déjà. Tu laisses un râle soupiré te quitter, sous l'agacement de son comportement, afin de te dépêcher ensuite pour ramasser tes affaires, non sans bousculer de l'épaule l'inconnu à la gueule à moitié en sang. Tu fais vite, tu ne perds pas de temps, présumant Judd bien capable de se mettre à exécution dans ses menaces, pour finalement arriver quelques minutes d'avance sur ce dix minutes réclamé. Tu le rejoins à l'extérieur, poussant la porte d'un grand coup et finalement ressentir l'oxygène enfin pénétrer tes poumons. Un soulagement quelconque parmi tout le reste, contrairement à l'air étouffant des regards dans la pièce. Tu n'as pas le temps d'ouvrir la bouche afin de demander la suite, afin de t'informer sur ce qu'il allait te faire comme sermon, cette fois, que déjà il se met en marche. Tu restes là, un instant, à le regarder, dans l'attente qu'il se retourne pour constater que tu refuses de suivre sauf que pourtant, il persiste. Il continue d'avancer dans sa marche et tu l'observes encore un peu, rien que pour soupirer, lever les yeux au ciel et rattraper la distance avant de délaisser un rire lorsqu'il te parle enfin. Le passé, vraiment? « Quoi, t'es sérieux là? » Tu rigoles encore un peu pour secouer la tête. « Non, j'propose plutôt la scène où toi tu m'engueules pour avoir battu un type et que moi, j'fais semblant de t'écouter. Allez, c'est largement mieux. »

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