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Eternal | Blerim & Cassandra

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MessageSujet: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyMer 29 Aoû - 23:04

Eternal

Cassandra & Blerim



Le retour au Ribcage avait été difficile à vivre. Retourner dans cet enfer, perdre sa liberté, être loin de Cassandra alors que quelque chose de spécial était en train de prendre forme entre eux... C'était dur, c'était frustrant. Néanmoins, il connaissait déjà plutôt bien le Ribcage depuis la dernière fois, c'était un avantage, il se sentait moins perdu. Autre grande différence par rapport à son premier séjour forcé ici, c'était qu'on ne lui avait pas encore obligé à subir des expériences dans ces foutus labos. Il espérait vraiment que cela ne changerait pas, qu'on l'épargnerait cette fois-ci. Le lycan avait promis à Perséphone, quelques mois auparavant, qu'il serait sage et ne se débattrait pas s'ils lui foutaient la paix. Pour le moment, c'était ce qu'il avait fait. Pourtant, ce n'était pas la colère qui lui manquait. Parfois, il avait tout simplement envie de tout détruire, de mettre le feu au Ribcage, de le détruire une bonne fois pour toutes. Mais ce n'était pas la solution, cela ne ferait qu'empirer son cas, et le Balkanique le savait pertinemment.

Par contre, il savait bien aussi comment améliorer sa situation également. Quelques semaines auparavant, alors qu'une bagarre avait éclaté entre un lycan et l'un des militaires qui les surveillaient, le jeune homme avait décidé d'intervenir, d'aider le militaire qui était clairement dominé par la force du jeune loup enragé. C'était un signe de bonne volonté, voire de respect vis-à-vis de ces types, et sans doute que cela serait apprécié, puisque ce n'était pas si courant que ça. Ou du moins, l'avait-il espéré très fort, ces derniers temps. Et apparemment, il avait bien fait de croiser les doigts : finalement, il y a deux jours, on lui avait dit que sa petite amie allait venir lui rendre visite. Un sourire franc s'était affiché sur son visage, plein d'espoir, de bonheur. Oh, il avait craint aussi que ce ne soit qu'une mauvaise blague, un faux espoir qu'ils leurs fileraient cruellement pour ensuite le lui enlever... Mais la joie était là, au fond de lui, rafraichissante. Endormie, cachée, pour ne pas que ça se voie trop, mais belle et bien réelle.

Et à présent, elle était encore plus forte. Ses yeux brillaient, ses lèvres ne pouvaient retenir un large sourire, alors qu'il la revoyait enfin. Cassandra. Dans cette salle surveillée, située au Centre des Rituels, où se déroulaient toutes les visites, l'elfe l'attendait. Ils allaient enfin pouvoir parler... Confirmer si ce qu'il avait cru comprendre dans cette lettre qu'elle avait reçue quelques mois auparavant était bel et bien vrai.

« Vous avez dix minutes. »

Le lycan ouvrit la bouche, avec une forte envie d'envoyer chier le militaire qui l'avait accompagné jusqu'à cette salle et qui allait désormais attendre de l'autre côté de la porte. Un privilège que beaucoup n'avaient pas. Alors bon, autant ne pas se plaindre du peu de temps seul avec Cassy qu'on lui concédait... Non, autant en profiter. L'Albanais hocha la tête sans même regarder l'autre homme. Il ne voyait qu'elle. Il ne voulait qu'elle. La brunette lui manquait tellement qu'il en avait le souffle coupé. Dès que la porte se referma, l'ancien trafiquant se précipita vers la jeune femme, la prenant dans ses bras, de toutes ses forces. Un rire joyeux s'échappa de sa gorge, avant qu'il ne l'embrasse vivement et qu'il ne la prenne dans ses bras à nouveau.

« J'suis si content de te voir ! »

Le jeune homme se détacha de la palefrenière, puis il plongea ses prunelles cristallines dans les siennes, une main caressant doucement sa joue.

« Euh... Comment tu vas ? Et Poppy ? »

Demanda-t-il d'une voix basse, rauque, sans pour autant se départir de son sourire. Il hésita à l'inviter à s'asseoir. La vérité était qu'ils n'avaient pas beaucoup de temps et il fallait qu'ils en parlent. Et puis, il n'avait envie que d'une chose : la serrer dans ses bras et ne plus jamais la lâcher. Alors c'est ce qu'il fit.

« Cassy... Est-ce que tu parles un peu d'albanais maintenant ? »

Dit-il, les sourcils légèrement froncés. Il ne l'avait pas remarqué tout de suite en lisant sa lettre signée Poppy, mais à force de la relire encore et encore, il avait remarqué ces majuscules en gras tout au long du texte. Comme un code, un message. Un message qui ne voulait rien dire en anglais, mais qui, en albanais, voulait dire qu'elle était... enceinte. Une perspective qui l'effrayait autant qu'elle le remplissait de joie.

« Est-ce que c'est vrai ? Tu... »

Il regarda son ventre, sans rien dire de plus. Anxieux, le lycan clignait à peine. Il fallait qu'il sache enfin si c'était lui qui se faisait des films ou si c'était bel et bien vrai. Devenir père... Il ne l'aurait jamais imaginé. Il ne l'avait jamais voulu, en réalité. Mais avec Cassandra, c'était différent. Il l'aimait, plus qu'il ne s'en rendait compte. Et c'était pour cela que les larmes lui montaient aux yeux rien qu'en y pensant.

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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyJeu 30 Aoû - 10:26

Je n’en reviens toujours pas. Cette lettre, cet espoir. Hier, nous avons reçu une lettre venant des autorités du Ribcage. Blérim ayant eu un comportement exemplaire durant un problème au Ribcage, une visite lui est accordée. Le seul point négatif c’est qu’une seule personne peut aller le voir et Poppy m’a laissé cette chance. Je crois que je ne saurais jamais assez le remercier pour tout ce qu’il a fait et fait encore pour moi. Il sait désormais que je suis enceinte de Blérim. C’est le seul au courant avec Risa. Pour tous les autres, on a réussi à faire en sorte que le programme d’insémination artificiel a bien fonctionné.

Je me suis donc rendue au Ribcage pour cette visite. Voir ce lieu m’a tordu l’estomac en deux. Non seulement il est bâtit sur l’ancienne Réversa, mon lieu de naissance mais en plus ils en ont fait un camp de concentration. Vraiment, cela ne m’aide pas à me sentir à l’aise ici. Sans compter que je suis moi-même une altération. Mais restons concentrés. Je fais tout ça pour Blérim, pour quelques minutes avec lui. S’il savait comme je m’en veux. Je lui ai demandé de ne pas partir trop loin, pas tout de suite et voilà qu’il s’est retrouvé à nouveau entre ces murs de l’enfer… Tout ça c’est de ma faute. Et je retiens des larmes. Une profonde tristesse m’envahie.

Lorsque je l’attends dans la salle des visites, je suis stressée. Instinctivement je me frotte doucement le ventre. J’espère de tout cœur que l’avenir sera bien meilleur pour cet enfant. Quand la porte finit par s’ouvrir, je me redresse, et mon cœur se serre un peu plus alors que le garde nous accorde dix minutes. Seulement dix minutes. C’est trop peu, c’est… j’allais protester mais Blérim me tient déjà dans ses bras et m’embrasse. Tous mes muscles, tendus depuis des jours, des semaines peut être se relâchent alors. Mes bras encercles sa taille, mon visage s’enfoui dans son cou, mes larmes coulent sur son épaule. Je suis à la fois si contente et si triste.  Je m’abandonne complètement à son étreinte avant qu’il ne la rompe.

« Moi aussi Blérim. Je n’en croyais pas mes yeux quand nous avons reçu la lettre du Ribcage. »

Je lui offre mon plus beau sourire et essuie mes larmes.  Son regard me coupe toujours autant le souffle, et désormais que nous nous revoyons mes sentiments à son égard sont plus que jamais réels.

« Nous allons très bien, ne t’inquiètes pas. Tiens nous t’avons fait ça avec Poppy. J’ai conçu le bracelet, il a choisi les plantes. » Et je donne le bracelet à Blérim.

Et voilà que je me retrouve dans ses bras à nouveau. Je le serre si fort que mes bras me font mal. Je n’ai plus envie de le lâcher. Je serai presque prête à venir ici pour être à ses côtés. Mais je ne veux pas qu’ils fassent de tests sur le bébé. Cependant, il arrive à nouveau à me faire sourire. « Disons que j’ai appris quelques mots essentiels » dis-je en rigolant doucement.

Je vois alors son regard anxieux alors qu’il me pose la question fatidique. Je m’assoie et prend sa main dans les deux miennes, paume vers le haut. « Oui c’est vrai » acquiesce-je en souriant « L’insémination a fonctionné du premier coup je n’ai pas eu le temps de te prévenir… j’ai fait tous les examens avec mon médecin et il semblerait que tout se déroule normalement. J’ai d’ailleurs fait la première échographie et il semblerait que ce soit une petite fille » Et pendant que je parle et le regarde dans les yeux, dans sa main j’ai dessiné des lettres, des lettres qui assemblées disent « bébé de toi – ne pas dire »…En espérant qu’il comprenne, car vu que nous sommes surveillés ce n’est pas évident de parler à cœur ouvert. Même si je meurs d’envie de crier mon amour pour lui et la joie que nous ayons un enfant ensemble même si c’est beaucoup trop prématuré et que la situation est plus que compliquée. Malgré tout ma couverture pour cette grossesse doit rester intacte.

Enfin je caresse alors sa joue et lui souris amoureusement. « J’aimerais tellement que tu sois là et Poppy aussi.»Je soupire alors et me rapproche pour à nouveau l’enlacer.


Tirage dès :
Pile : Garçon
Face : Fille


Dernière édition par Cassandra Cicéron le Jeu 30 Aoû - 10:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyJeu 30 Aoû - 10:26

Le membre 'Cassandra Cicéron' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyDim 2 Sep - 16:11

Eternal

Cassandra & Blerim



Le lycan était heureux de voir Cassandra, de pouvoir l’embrasser, la prendre dans ses bras. La jeune femme lui manquait, leur complicité lui manquait. L’elfe avait toujours su l’accepter, l’écouter, sans jamais le juger, elle l’avait énormément aidé à se reconstruire. Et alors qu’ils étaient en train de se lancer dans une histoire d’amour inespérée, voilà que ces foutus agents de la CAA avaient débarqué soudainement pour le capturer et ramener de force au Ribcage. S’il avait encore des doutes à l’époque, celles-ci avaient été complètement brisées : on lui avait non seulement installé une puce pendant son premier séjour au Ribcage, mais celle-ci était également activée, lui envoyant une décharge électrique qui l’avait complètement immobilisée. Néanmoins, maintenant qu’il était ici avec Cassandra, l’Albanais préférait ne pas y penser et profiter de ces quelques minutes qu’on leur avait concédés. Le blond étira un sourire en coin lorsque l’Anglaise lui tendit un bracelet qu’elle lui avait fait avec Poppy. Avec des plantes ? Ça lui ressemblait bien, tiens.

« Merci, c’est très joli. »

Certains pourraient voir ça comme un truc insignifiant, mais pour Blerim, cela représentait bien plus que ça. Cela représentait ce qu’ils avaient, l’amour qui les unissait et les espoirs qu’ils nourrissaient de pouvoir un jour être ensemble, en paix. Une douce utopie, probablement... Et même s’il en était conscient, le Balkanique préférait continuer à rêver, ne serait-ce qu’un petit peu. C’était un privilège auquel il n’avait pas eu droit depuis de longues années. L’ancien trafiquant déposa alors un baiser sur les lèvres de Cassandra, avant de l’enlacer à nouveau, inspirant son doux parfum et ressentant sa chaleur rassurante. Avec elle, tout était tellement plus simple, tellement moins moche et effrayant. Depuis qu’il avait débarqué en Angleterre en 2016, à la recherche de sa petite sœur, les moments de paix et de bonheur avaient été rares... Vivre chez Poppy et elle en faisait sans doute partie. Retrouver Drita également. En fin de comptes, il pouvait tout de même dire qu’il allait mieux aujourd’hui que la première fois où l’on l’avait envoyé ici. Sa liberté perdue lui manquait, évidemment, mais Blerim était en quelque sorte plus apaisé, par rapport à un passé assez récent.

En tout cas, puisqu’ils parlaient de lettres... Le jeune homme se souvenait de celle qu’il avait reçue quelques semaines auparavant et dans laquelle il avait découvert, contre toute attente, un message secret... en albanais. Et pas des moindres, en plus : elle était enceinte ! Entre le choc, la joie, la peur, Blerim avait vraiment été secoué par cette révélation. Cependant, il avait quand même besoin de l’entendre lui dire ça maintenant, lui confirmer cela en le regardant dans les yeux. Etre sûr qu’il n’avait pas mal compris, qu’il ne se faisait pas de films. Le sourire du lycan s’agrandit lorsque Cassandra lui confirma qu’elle avait appris quelques mots essentiels. Retenant difficilement sa joie, le blond posa une main sur sa bouche, tandis qu’elle confirmait, même si c’était avec des mots un peu bizarres pour lui, qu’elle était enceinte. Le plus important, c’était que tout se déroulait normalement et... que c’était une petite fille. Baissant ses prunelles vers sa main, où la brune venait de dessiner des lettres, confirmant que le bébé était bel et bien de lui, le jeune homme éclata de rire. Où étaient-ce des larmes ? Peut-être les deux.

« J’sais pas quoi dire... C’est... super ! Incroyable ! »

L’étranger était partagé entre la joie sincère de savoir qu’il allait être papa et la tristesse et la colère de se voir enfermé ici. Une lueur mordorée flotta dans ses yeux pendant quelques secondes, alors que le loup en lui se rapprochait de la surface, heureux de savoir qu’il allait avoir une descendance.

« Félicitations ! »

Il fallait jouer le jeu, après tout. Le lycan sourit alors que Cassandra caressait sa joue, tandis que sa main alla se poser sur la sienne.

« J’aimerais aussi. »

Impossible de nier qu’il y avait une pointe de tristesse dans sa voix et dans son regard. Mais, d’un autre côté, cette bonne nouvelle, tout comme le fait de revoir Cassandra, lui donnaient envie d’être fort, de se battre, d’être patient. Il allait être papa maintenant, il n’avait pas le choix. Il voulait être un homme meilleur, différent de son oncle, et cela commençait par éviter de faire couler le sang autour de lui. Il voulait se rattraper pour toutes les erreurs qu’il avait pu faire par le passé.

« Une fille, hein... Elle va être jolie et forte, comme toi. Tu penses à un prénom ? »

Demanda-t-il en souriant, avant de poursuivre.

« Ça va aller, Cassy. Reste forte. Je suis toujours avec toi. Ici et ici. Toujours. »

Dit-il en pointant d’abord sa tête, puis son cœur.

« Ici, ça va mieux que la dernière fois. On me laisse tranquille, pas de labo pour moi. Je suis sage, alors j’espère que ça dure… Je vis avec un vampire dans un appartement… Gros vampire, longs cheveux… Toi, c’est mieux ! »

Blerim pousse un léger rire. Sans doute. Ces quelques minutes avec elle, c’était mieux qu’un an avec qui que ce soit d’autre, alliés ou pas.

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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyDim 2 Sep - 22:08

Avant Blérim, je ne savais pas ce que c’était. Je veux dire être amoureuse de quelqu’un. Je n’ai jamais connu ce sentiment aussi profond et intense ou du moins je n’y ai jamais prêté attention si cela m’est un jour arrivé. Quoi qu’il en soit, il est face à moi, tout mon être réclame la proximité de son corps et pourtant, surveillée, nous ne pouvons faire plus que quelques câlins et dire plus que quelques banalités ou bien coder nos paroles. Cette situation aussi bienvenue soit elle est plus que frustrante. Je suis réellement heureuse de le voir et surtout en si bonne santé, sans stigmate d’une quelconque expérience. Mais à côté de ça, je ne peux être totalement honnête avec lui, m’enthousiasmer réellement de la nouvelle, je suis obligée de coder les choses pour nous éviter, au bébé et à moi, un séjour au Ribcage et surtout des expériences. De plus j’aimerais tellement pouvoir sortir le père de mon enfant de cet enfer…

Tout ce que je peux faire, à cet instant, c’est lui offrir le cadeau que nous avons conjointement fabriqué Poppy et moi-même. Le bracelet semble lui plaire et j’en suis ravie. « Les plantes sont censées t’apporter protection et apaisement. » j’ajoute pour information.

N’est ce qu’une douce illusion que d’espérer un jour revoir l’homme que j’aime vivre à mes côtés et que de vouloir faire en sorte qu’il puisse voir grandir son enfant, sa petite fille ? je sais très bien que la situation géopolitique est plus que tendue, au fond nous sommes très peu a être pro-aberrations ou du moins contre le régime en place si peu que je ne suis pas convaincue de notre marge de manœuvre. Alors comment faire ? Comment survivre ? Comment avancer ? Cette entrevue m’aide, certes, mais pendant combien de temps ? Jusqu’à quand je vais pouvoir faire illusion ? Quand est-ce que la prochaine catastrophe aura lieu ?

Il ne faut pas y penser, je le sais. Et Blérim est très doué pour me faire oublier ce genre de pensée négative rien que par un toucher. Il m’enlace, murmure des mots à mon oreille puis finalement, je lui avoue tout, donnant à l’oral la version officielle et utilisant le toucher pour lui donner la vérité. En revanche je lève un sourcil alors qu’il éclate de rire. J’avoue que je ne sais pas comment je dois le prendre. Est-ce que c’est trop pour lui ? Est-ce qu’il ne veut pas que je garde son enfant ? Je baisse la tête, réfléchissant quand enfin il reprend la parole et me félicite. La déception s’échappe alors au profit de la joie. Visiblement la nouvelle le ravie et je me sens soulagée.

Toutefois, je comprends la tristesse que je perçois dans voix. Après qu’il m’ait félicitée et avoué vouloir être également avec nous, je le sers dans mes bras. Fort. Je l’embrasse dans le cou et dos à la camera je lui murmure à l’oreille « Tu veux qu’on essaye de te sortir de là ? ». C’est dangereux, je sais, mais je ne peux pas rester là à rien faire. Cela m’est insupportable.

« Hum belle et forte comme moi ? Pourquoi pas Luana la petite tigresse ? » je propose alors qu’il me demande si j’ai une idée de prénom. J’ai regardé sur internet pour un prénom Albanais et c’est celui qui m’a le plus plut. Il est assez peu connoté pour bien passé ici, en Angleterre et en même temps il a une signification profonde. « Qu’est-ce que tu en penses ? »

Mais il faut qu’il change de sujet après cette discussion pour me demander d’être forte et les larmes tombent. Les hormones ne m’aident pas à rester sereine mais avec ce regard perçant, ce regard plein de confiance qui foudroie mon cœur, je ne peux rester impassible. Je ferme alors les yeux en prenant ses mains avant de me laisser littéralement tomber dans ses bras. « Je t’aime tellement Blérim…Tu es dans mon cœur chaque seconde. Mais le plus dur c’est lorsque je suis seule et que je te sais ici, privé de ta liberté. »

Mais il me rassure. Je souris face à sa réflexion sur son colocataire. « Mes cheveux sont plus soyeux ? » j’ajoute pour renforcer le brin d’humour. Je l’embrasse. « Et lui ne t’aime pas autant que moi j’en suis certaine. »

Je l’observe, ses boucles blondes appellent mes mains et je ne m’empêche pas ce geste tendre agrémenté d’un sourire doux. « Si j’avais pu faire cet enfant avec toi au lieu de choisir un inconnu dans une banque froide et impersonnelle je l’aurais fait. Sache-le. Mais je chérie cette enfant et je suis prête à tout pour elle. » je soupire alors « Enfin, et toi, tu as besoin de quelque chose ?»

J'ai envie de suggérer à Blérim de proposer un contrat pour bonne conduite au CAA mais peut être a-t-il déjà essayé et peut-être que je ne devrais pas évoquer ça ici? Je n'en sais rien et m'en mord la lèvre, hésitante.
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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyMar 18 Sep - 16:40

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Cassandra & Blerim



Un sourire doux se dessina sur les lèvres de l’Albanais, content d’avoir reçu ce petit cadeau. Peut-être que Cassandra avait raison, que ces plantes lui apporteraient protection et apaisement... Mais ce n’était rien comparé à sa présence, à ses bras accueillants, à son parfum délicat et rassurant qui le caressait alors qu’il la serrait dans ses bras. La visite risquait d’être courte aujourd’hui, il savait comment fonctionnaient les choses ici... Mais c’était déjà ça. Après tout ce temps, le lycan avait pu voir l’elfe, lui parler, la toucher... Avoir la confirmation qu’il allait effectivement être père, père d’une petite fille. Le blond laissa la joie le déborder, sans chercher à la masquer. Il était sincèrement heureux d’apprendre cette nouvelle, même si la situation était particulièrement compliquée et qu’ils étaient séparés à cause du Ribcage et de la politique intolérante de la Couronne.

Les paroles que lui murmura Cassandra à l’oreille le firent hésiter. Une partie de lui voulait désespérément dire oui. Qu’elle l’aide à s’échapper d’ici, coûte que coûte. Qu’elle l’aide à trouver le plan parfait pour fuir cet enfer et, par la suite, la ville, voire même le pays. Mais l’autre partie refusait. C’était trop risqué, ils risquaient d’empirer encore plus leur situation. Et puis, la brune était enceinte... Non, il ne voulait pas la mettre en danger, loin de là. La seule solution, c’était d’attendre. Prendre son mal en patience, se tenir à carreau et prier pour que l’accord que Persé avait dû passer avec ses supérieurs pour qu’on ne fasse pas d’expériences louches sur lui à nouveau tienne encore longtemps.

« Trop risqué. Je veux pas de danger pour toi et bébé. Je reste. »

Ces paroles furent murmurées avec douceur, mais ses yeux montraient bien que sa décision était prise. Il refusait de prendre de risque, du moins pour l’instant. L’important, c’était que Cassandra et la petite soient en sécurité. Lui, il s’en sortirait, comme toujours. Et en parlant de bébé, Blerim finit par demander à la palefrenière si elle avait déjà des prénoms en tête. La jeune femme lui proposa Luana, un prénom qui lui sonnait parfaitement albanais, mais suffisamment anglais aussi à la fois. C’était parfait. L’étranger sourit.

« J’aime beaucoup ! C’est le prénom parfait. Elle sera forte et courageuse... Comme sa maman. »

Dit-il, tout en caressant la joue de Cassandra du bout des doigts. Il fallait qu’elle soit forte, plus que jamais. Même s’il n’était pas avec elle physiquement, ses pensées seraient toujours avec elle. L’enlaçant silencieusement, Blerim resta immobile, humant son odeur si douce et rassurante, prenant sur lui pour ne pas pleurer à son tour. Il ne pouvait pas le faire, pas devant elle. Il ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour lui. Se voulant rassurant, le Balkanique lui dit que tout se passait plutôt bien au Ribcage pour le moment, avant d’évoquer son coloc. Visiblement, sa description intrigua Cassandra. Amusé, Blerim étira un sourire.

« Plus soyeux, ouais... » Son sourire s’agrandit alors qu’elle l’embrassait. « Et je l’aime pas autant que toi. »

Il n’avait jamais réellement cru à l’amour, complètement désabusé qu’il était par toutes ces années au service de son oncle monstrueux. Il s’était laissé envahir par ses ténèbres, il était devenu comme lui. Il s’était interdit de ressentir quoi que ce soit. Juste de la haine, de la colère, de la méfiance. L’amour, ça avait toujours été hors de question. Même l’amitié, c’était trop risqué pour quelqu’un dans sa position. Puis il l’avait rencontrée. Une amie au départ, une confidente... Puis quelque chose de bien plus fort avait pris forme entre eux. Il s’était surpris à aimer quelqu’un et à être aimé en retour. Et bon sang, que cela faisait du bien.

Alors que Cassandra parlait, évoquant une insémination artificielle, les sourcils du loup se froncèrent. Il ne comprit pas tout de suite, mais il suffit de quelques secondes pour que son cerveau fasse le lien. C’était la version officielle. Evidemment. Officiellement, cet enfant n’était pas le sien. Probablement, il ne pourrait jamais le reconnaître. Cela lui faisait mal au cœur, mais dans le fond, ils n’avaient pas le choix. Peu importe, cette petite fille serait toujours la sienne à ses yeux. Qu’il soit dans les parages ou non, que son séjour au Ribcage soit long ou non. Aucun document ne pourrait jamais changer cela.

« Je sais... Tu fais ce qu’il faut. Tu vas être bonne maman. Luana va avoir de la chance. »

Dit-il en hochant lentement la tête, la caressant du regard. Il lui faisait totalement confiance, quoi qu’il arrive. Elle avait trouvé cette histoire cohérente et convaincante, c’était bien. Cassandra était intelligente et courageuse, bien plus courageuse qu’elle-même ne le pensait. Elle allait très bien s’en sortir, avec ou sans lui. Cette pensée le rassura, l’apaisa. Tout irait bien pour elle, du moment qu’elle ne prenait pas de risque inutile le concernant. Lorsque l’elfe lui demanda s’il avait besoin de quelque chose, le loup prit quelques secondes avant de prendre la parole.

« De rien. J’ai juste besoin que tu sois prudente. Que tu te reposes aussi, pour l’enfant. Et que tu t’inquiètes pas trop pour moi, d’accord ? Ça va aller pour moi. Je suis un survivant. »

Dit-il en haussant les épaules, avant de se rapprocher à nouveau de Cassandra.

« N’aie pas peur. »

Puisqu’elle venait de lui offrir ce bracelet, il allait lui offrir quelque chose en retour. L’homme retira le pendentif qu’il portait autour du coup, une petite croix en or que lui avait offert sa mère, et le lui tendit.

« On sera toujours ensemble. Toujours. »

Toujours.

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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyVen 21 Sep - 23:30

J’ai terriblement envie de toucher sa peau de coller mon corps nu au sien, mais ici c’est impossible et c’est frustrant. Il y a quelques mois encore, je n’aurais jamais imaginé devenir dépendante du toucher de quelqu’un étant donné ma phobie de cette proximité, mais Blérim a fait changer les choses.il m’a permis de redécouvrir des sensations que j’avais oublié et de voir que tout le monde ne me veut pas du mal. Qu’il est possible d’être touché et aimée par un homme. De ressentir du plaisir à être effleurée, caressée et embrassée. Il me sert fort dans ses bras et mes mains passent sous son t-shirt, ne pouvant me restreindre à un contact rapide. Je respire son odeur à pleins poumons, comme pour la graver à nouveau dans mon esprit, dans mon cœur. Un cœur qui bat la chamade alors que nous discutons de ma grossesse, à demi-mots pour ne pas que les agents comprennent qu’il est le père. Et même s’ils doutent et qu’ils fouillent, grâce à Risa, ils trouveront un dossier gynécologique complet ainsi que les traces d’une insémination artificielle suite à l’achat du sperme d’un donneur.

Enfin, toute cette joie mêlée à la tristesse d’être séparée de lui me pousse à lui demander s’il veut qu’on trouve un moyen de le sortir de là. Je serais bien capable de tout faire péter pour le récupérer. Mais je veux son accord et plus encore, je veux qu’il me dise oui. Malgré tout, je crois déjà connaître la réponse, parce qu’avec moi il est attentionné et qu’il va s’inquiéter plus pour moi que de sa liberté. Malgré tout, quand il dit ce exactement à quoi je m’attendais, je me recule la tête baissée, les larmes au bord des yeux. Je me laisse alors tomber , la tête contre son torse : « Je ne veux pas te perdre Blérim… pas maintenant, pas après m’être enfin ouverte et … non…. » je relève la tête « promets-moi de faire attention alors ! »

Mais pour éviter de défaillir, nous parlons du bébé, de son sexe de son prénom éventuel. De toute manière je ne choisirai rien qui ne plaira pas à Blérim. C’est sa fille après tout. J’espère réellement qu’elle aura la chance de connaître son père et qu’il pourra la porter dans ses bras, lui changer ses couches, lui apprendre à marcher et même jouer au foot avec elle ou même lui apprendre l’albanais. Je sais que je ne suis une grande rêveuse, mais j’ai toujours été ainsi et je crois qu’être enceinte n’arrange rien du tout.

« C’est bien alors si ça te plaît…. Courageuse ? Moi ? Je te rappelle que je suis agoraphobe … » finis-je alors en souriant timidement avant de finir à nouveau dans les bras de l’homme qui fait tressaillir tous les centimètres de ma peau à son toucher. J’ai l’impression que nous ne faisons que ça depuis que nous sommes ensemble dans cette pièce. Nous embrasser, nous enlacer, nous toucher… mais c’est si bon. Si doux. Si rassurant. Au moins, il est encore vivant. Il respire, me parle, m’effleure, tout me prouve que sa présence est bien réelle. Je ferme les yeux quelques secondes, uniquement pour graver des images, des sensations, des odeurs, des touchers… Avant qu’il ne me parle de son coloc ; Je souris, intriguée et fait de même. Cela détend l’atmosphère et me permet de lui avouer à quel point je l’aime. Je me surprends moi-même mais son départ m’a fait réaliser que chaque construction personnelle reste bancale à jamais. Tout peut arriver.

Je me contente alors de l’embrasser. Il a dit qu’il m’aimait. J’ai envie de sauter en l’air et de faire le kangourou tellement mon cœur est en joie. Mais je me décide alors de lui exprimer de manière détournée que je suis contente qu’il soit le père de mon enfant tout en lui faisant comprendre que j’ai trouvé un mensonge qui nous protège tous. Car une humaine ayant u enfant d’un lycan, autant dire que je vais finir aussi enfermée et surement étudiée. Je sais qu’il risque de ne pas tout comprendre, alors je scrute ses réactions.

« Merci Blérim, merci de me soutenir même en étant ici… » je lui dis avec une émotion dans ma voix parfaitement palpable. Mes yeux sont toujours rougis des larmes qui ont roulé sur mes joues plus tôt mais surtout elles menacent à nouveau. Foutues hormones ! Je ne contrôle plus rien !
En revanche, une chose est sûre je veux pouvoir être présente pour lui, autant que faire se peut, par conséquent je lui demande s’il a besoin de quelque chose. Je ne sais pas si je pourrai lui donner mais j’essayerai, quitte à demander une faveur à Risa. « Je m’inquièterai toujours pour tout, tant que je te saurais ici du moins. Mais je vais essayer de prendre soin du bébé, je te le promets. » les larmes se remettent à couler parce que j’ai cette mauvaise impression que Blérim me dit au revoir… adieu même. Mon cœur se sert alors un peu plus. Pourvu que je ne tombe pas dans les pommes !

« Je suis terrifiée. Tu n’imagines même pas. Je t’ai ouvert mon cœur et j’ai l’impression que tu me dis Adieu… s’il te plaît promets-moi qu’on se reverra. »

C’est alors qu’il sort son collier, une croix, qu’il me donne. J’observe le pendentif au creux de ma main tout en écoutant la promesse qu’il lui fait. Je le sers à nouveau dans mes bras et l’embrasse. « Tu le mets autour de mon cou ? » je lui demande alors en lui tendant le pendentif avant de me retourner pour qu’il passe le collier autour de mon cou. « Tu crois qu’il nous reste combien de temps ? J’aimerais pouvoir te parler de quelque chose encore ? » je demande alors finalement.
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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyLun 24 Sep - 23:16

Eternal

Cassandra & Blerim



La main du lycan se posa sur l’épaule de Cassandra. Ce contact physique lui faisait du bien, lui rappelait une époque plus paisible de sa vie, où il avait pu rêver parfois et vivre des moments heureux. Les mains de la brune touchèrent passèrent sous son t-shirt, réveillant ses sens. Il aurait tellement aimé être seul ici avec elle... Mais ce n’était pas le cas, et l’étranger ne l’oubliait pas. Il fallait rester prudent car on les surveillait, sans aucun doute. En tout cas, la conversation se poursuivit. L’elfe lui demanda même s’il voulait qu’elle l’aide à s’échapper d’ici. Autant l’offre était tentante, autant le lycan ne voulait pas la mettre en danger alors qu’elle portait son enfant. Non, qu’elle ne s’inquiète pas pour lui, ça irait. Et puis, la situation était bien moins désespérée que lors de son dernier séjour au Ribcage, où il avait subi des expériences douteuses dans des labos, un véritable enfer. Là, on lui foutait la paix et c’était tout ce qu’il demandait. Il n’allait pas lancer de rébellion maintenant, il ne tenait pas à ce que sa situation ou celle de la jeune femme se complique.

La future maman lui avoue alors sa peur de le perdre, ses mots sont chargés de désespoir. Blerim fait un effort pour rester de marbre, garder un air calme.

« Je promets. »

Il allait faire attention, dans la mesure du possible. Puis, histoire de ne pas donner libre cours aux larmes, les deux jeunes gens changèrent de sujet, parlant cette fois-ci du bébé et de son futur prénom. Visiblement, la Britannique y avait déjà pensé et lui proposa donc un prénom, qui lui plut immédiatement : Luana. Petite lionne qui serait forte et courageuse comme sa mère, il n’en doutait pas. Cassandra ne semblait pas le croire totalement, mais le Balkanique la voyait effectivement comme quelqu’un de fort et de courageux.

« Si, t’es courageuse. Tu te bats pour vaincre ta phobie. Tu fais des progrès. Pour ça, faut avoir beaucoup de courage. »

Alors il fallait qu’elle ne l’oublie jamais : elle était courageuse. Et ce courage, il fallait qu’elle le garde, avec ou sans lui à ses côtés, car ce courage était en elle. Encore une fois, ils se retrouvèrent dans les bras l’un de l’autre, tandis qu’elle le remerciait pour son soutien. L’Albanais passa une main dans les cheveux de la jeune femme, tendrement. C’était normal qu’il la soutienne, elle était la mère de son enfant à naître. Cassandra lui confessa alors qu’elle s’inquiéterait toujours pour lui tant qu’il serait au Ribcage, mais lui promit tout de même de prendre soin du bébé. L’ancien trafiquant sourit.

« Le bébé, c’est le plus important. J’suis grand garçon, ça va aller. »

Dit-il avec un sourire en coin, se voulant rassurant. Cassandra pleurait à nouveau et cela lui serrait le cœur. Il ne voulait pas la voir dans cet état. Déglutissant difficilement, Blerim prit quelques secondes avant de hocher la tête, lentement.

« On se reverra. Promis. »

Restait à savoir quand... Mais oui, il y croyait. Ils se reviendraient. Et en attendant, elle pouvait garder son pendentif. Comme ça, il serait toujours avec elle-même quand il serait loin. Serrant la jeune femme dans les bras, il caressa doucement son dos, cherchant à lui apporter un peu de réconfort. Puis il acquiesça, lui mettant le collier autour de son cou. Cela lui allait à merveille.

« Tu est trop belle. »

Dit-il en plongeant son regard dans celui de l’elfe, dans ces grands yeux bleus où il se perdrait volontiers. Puis elle lui demanda combien de temps il leur restait encore. Blerim ne savait pas trop, mais s’ils avaient dit dix minutes, cela ne devrait pas durer plus très longtemps. D’ailleurs, il était presque étonné qu’on ne les ait pas interrompus. Pour une fois, ils tenaient leur parole, pas moins de dix minutes à eux seuls. Néanmoins, alors qu’il s’apprêtait à reprendre la parole, la porte s’ouvrit. L’un des gardes venaient les prévenir que leur temps s’était écoulé. Pas plus de dix minutes non plus, hein... Le lycan poussa un soupir contrarié, mais il n’allait pas chercher la bagarre alors qu’on lui avait rendu une faveur aujourd’hui. Il n’avait pas le droit, même si, tout au fond de lui, il bouillonnait de colère. Instinctivement, le jeune homme prit Cassandra dans les bras, enfouissant son visage dans son cou, comme pour garder son parfum dans sa mémoire. Sa main se posa sur la joue de la palefrenière.

« Prends soin de toi et du bébé. Moi ça va aller, okay ? »

Son front collé contre celui de la brunette, Blerim murmura :

« Tu es forte et courageuse. Survivante. »

Puis il déposa un doux baiser sur ses lèvres. La visite était terminée, c’était comme ça, il fallait s’y plier. Il espérait que Cassandra ne chercherait pas à se débattre, c’était inutile d’empirer sa situation. Non, il fallait juste qu’elle lui fasse confiance. Ils se reverraient un jour, tôt ou tard. Il comptait bien tenir sa promesse.

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MessageSujet: Re: Eternal | Blerim & Cassandra Eternal | Blerim & Cassandra EmptyJeu 27 Sep - 21:48

Cette rencontre est une aubaine. Je n’aurais jamais cru avoir la possibilité de voir Blérim, ici au Ribcage, sans être moi-même prisonnière.  Je suis heureuse de pouvoir voir à nouveau son sourire, son regard à la fois si mystérieux et si profond, de pouvoir toucher son visage et le serrer dans mes bras. Il me rappelle sa présence au quotidien, dans mon cœur. Il me rappelle que je ne suis pas seule, même si nos corps eux sont séparés. Il  est mon tout. Jamais, oh oui jamais je n’aurais imaginé ressentir de sentiments si authentiques et profonds pour quelqu’un et pourtant, il est devenu, au fil des mois une partie de mon âme. Une âme qui se sent complète à ses côtés et finalement bien plus que ça avec l’enfant que nous avons conçu, maladroitement, tous les deux.

Il me promet alors de faire attention et j’espère franchement qu’il tiendra cette promesse car j’ai besoin de lui, j’ai besoin de savoir qu’il va bien, enfin aussi bien que possible, pour tenir le coup et surtout être la mère qu’il faut pour Luana. Ce prénom semble lui plaire et j’en suis également contente. Pourquoi ? Parce que l’origine du prénom est albanais et c’est pour lui que je l’ai choisi. D’autant qu’il ne fait pas trop étranger.  Parfait pour passer inaperçu.

En revanche, je ne suis pas convaincue d’être courageuse. On peut lire mon désespoir de voir celui que j’aime enfermé sur tous les traits de mon visage autant que dans mes yeux larmoyants. Mon cœur est brisé depuis le jour où je suis rentrée et qu’ils l’avaient emmené, sans préavis, sans prévenir auparavant. Quelle bande de ! La rage m’envahie alors que je repense à ce jour mais encore une fois, la vision de l’albanais m’adoucit et m’embellit. Je lui souris alors, avec douceur.

« Je ne l’oublierai pas. Je suis forte pour ceux que j’aime, tu le sais. » j’ajoute alors tout en lui caressant la joue.  Il passe alors une main dans mes cheveux et tout mon corps frissonne, répond à ce toucher si apaisant.  Il y a quelques mois encore, j’aurais fui… Comme quoi tout change un jour !

Blérim veut que je prenne soin de moi, il essaye de me persuader qu’il ne craint rien mais je n’ai aucune confiance en ce lieu et en ses gardiens.  Je n’ai pas envie qu’il me rassure tout en me disant Adieu. Car c’est la sensation qui s’insinue en moi tel un serpent qui me dévorerait de l’intérieur. Néanmoins, je sais que je ne l’aide pas entre mes larmes et mes inquiétudes alors j’essaye de me ressaisir et je lui souris.  « Ne t’inquiètes pas je prends soin du bébé mais je veux également être là pour toi, d’accord ? » Qu’il le veuille ou non, il est désormais une partie de moi et tout en moi se battra pour qu’il puisse voir sa fille le plus rapidement possible.

Ses câlins, ses baisers, ses regards, ses sourires, ses touchers se gravent en moi tel un souvenir indélébile, immortel et transcendant.  Et comme pour sceller une promesse murmurée, blérim m’offre son pendentif. Je souris, touchée. Je lui demande de le passer à mon cou tout en le questionnant sur le temps restant. J’ai à la fois l’impression d’être là depuis quelques secondes seulement mais que le temps c’est également arrêté…. Et pourtant.

« Toi aussi tu es magnifique Blérim. » je réponds, les joues un peu rougies par le compliment qu’il m’a fait. « Je voulais te dire aussi… » mais je suis coupée par le garde qui vient interrompre notre entrevue.  Mon cœur se met alors à battre à mille à l’heure. Ce n’est pas possible, pas maintenant, pas tout de suite, je ne lui ai pas tout dit ! Je ne lui ai pas passé le message… Une étreinte, une main sur la joue deux fronts collés… tout s’enchaîna très rapidement, trop rapidement…

« Oui mais je trouverai un moyen d’avoir plus de tes nouvelles… »

Je souris à nouveau quand il me qualifie de forte courageuse et survivante. Il m’embrasse et je réponds à cee baiser avec passion. Avant de partir, ma main a du mal à le lâcher, une larme roule à nouveau sur ma joue. Lorsque j’arrive presque à la porte je me stop, je murmure au garde « deux secondes s'il vous plaît » il semble conciliant et me dit de faire vite. Je me retourne alors, cours dans les bras de Blérim, le serre à nouveau et lui murmure à l’oreille.

« Pense aux pactes avec eux pour ta liberté. Je t’aime de tout mon cœur. » Je l’embrasse à nouveau et je m’en vais, le cœur lourd mais la joie de l’avoir vu et de l’avoir touché. D’avoir pu graver à nouveau son odeur, lui parler de notre fille et lui montrer que je suis forte pour lui, pour nous, même si de mon côté j’ai l’impression d’être une vieille loque meurtrie par le chagrin.

Je me rappelle alors une phrase que mon père me disait souvent lorsqu’il parlait de lui et de maman : l’amour nous a sauvé et même dans l’au-delà il nous permettra de nous retrouver. Nos âmes sont connectées quoi qu’il arrive. Je ne comprenais pas l’amour passionné qu’ils se vouaient à l’époque mais désormais que je le ressens, je comprends et je souris.  L’amour doit être un moteur.

FIN

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