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i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra)

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MessageSujet: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptyMer 27 Déc - 21:10

Oui, j’étais du genre à m’emporter. Oui, j’étais aussi du genre à taper sur les nerfs des gens. Honnêtement, je m’en foutais comme de ma dernière chemise. La vision qu’avaient les autres de moi m’importait peu et j’avais tendance à adapter au mieux mon comportement pour m’éviter de trop en chier. Mon opportunisme n’avait aucune limite même si très clairement, j’étais capable de m’écraser un peu lorsqu’il le fallait. Ce soir était pourtant l’une de ces rares occasions où je me fichais totalement des conséquences de mes actes. Que le CODECS me tombe dessus, que l’on me coffre mais personne, et je dis bien personne, n’avait le droit d’empiéter sur mes plates bandes ou pire, de me voler.

Le gars avait été contrarié, je refusais de bosser pour lui, de lui faire des papiers. Visiblement, il n’avait pas compris que non seulement le CODECS ou le CAA lui tomberaient dessus mais qu’ils tomberaient sur moi aussi. S’il évaluait si peu sa vie, c’était son problème, je n’allais pas en faire le mien. Ça aurait pu s’arrêter là sauf qu’il s’était vengé en volant et ça, ça ne passait pas. Pour qui se prenait-il cet immonde cafard ? Comme de coutume, je n’en avais fait qu’à ma tête et j’avais traqué le type jusqu’à le pousser dans ses retranchements. J’avais même été plus loin que ça en glissant son nom dans une conversation avec un spectre. Je voulais la peau de ce type. J’espérais juste le coincer avant que le gouvernement lui tombe dessus. Bien entendu, ma petite vendetta était discrète, je n’étais pas con. J’en étais loin même. Mais j’avais pourtant bien cru qu’il m’avait filé entre les doigts. Jusqu’à ce soir. Ce soir où j’étais en train de le traquer dans ce coin de verdure pas loin du Ribcage. J’étais mal à l’aise d’être si proche de ce qui pourrait être ma prison mais j’en faisais abstraction. J’étais dehors et lui... il allait le payer.

Vêtu en fonction du temps mais de sorte à ce que je sois totalement libre de mes mouvements, je me rapprochais. Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’il soit un peu moins idiot que je ne l’avais cru et surtout, qu’il y ait une putain d’habitation dans le coin. J’admettais volontiers que je n’étais pas un as en géographie mais je connaissais mal le coin. Sans doute que sa proximité avec le Ribcage avait suffit à me dissuader de pousser mes investigations dans le coin mais bordel de Dieu, qui était assez dingue pour crécher si près de ce maudit ghetto ?

Laissant de côté ma surprise et surtout ma stupeur, je jurais quand je le vis rentrer dans la maison en question.

« Bordel de nom de Dieu de merde. »

Bon, je ne l’avais pas vraiment vu clairement, j’avais vu sa silhouette mais quand à nouveau, j’entendis un cri, mes jurons redoublèrent.

« Putain fais chier. »


Je n’étais pas du genre à aller secourir la veuve et l’orphelin mais je voulais de toute façon sa peau. Qu’à cela ne tienne. Je ne savais pas qui vivait là mais ce quelqu’un avait du bol. Je suis donc le même chemin que ma proie du jour et je déboule à l’intérieur. Ce que je vois, je m’en doutais vaguement. Le type a choppé l’habitante des lieux mais pour une raison qui me fait allègrement juré intérieurement, la situation me déplait. Si j’avais déjà envie de dégommer l’imbécile, j’ai à présent envie d’en faire un exemple. Il faut que je me ressaisisse. C’est pas le moment de tuer quelqu’un même si l’envie de base ne manque pas. Je profite de ma présence impromptue et de l’effet de surprise pour décocher un coup de poing bien mérité à ma cible, qui lâche la demoiselle. Bien. Il ne m’en faut pas plus pour littéralement lui refaire le portrait. Je prends rarement plaisir à ce genre d’exercice mais j’éprouve un besoin vicieux et viscérale de lui faire payer sa présence ici. Il fallait que ça me tombe dessus à moi... ce soir. J’pouvais pas être l’exception. Bien sûr que non !
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MessageSujet: Re: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptyDim 7 Jan - 21:05

Je m’occupe de Gaspard, un bel étalon qui s’est cassé une patte. Je pense qu’il y a de grandes chances pour que son maitre le laisse ici, pour qu’il puisse paître dans le champ réservé aux chevaux malades. Popy et moi aménagé les lieux à cet effet. Je le remercierai jamais assez de m’avoir recueilli, appris les bases de sa culture et donné un lieu de vie et d’exercice pour mon métier de palefrenière. Ma réputation s’est assez vite faite car je suis la seule dans le coin à pouvoir m’occuper des chevaux et d’autant plus avec mon don. Mais ça, personne ne le sait. L’avantage avec les animaux c’est que lorsqu’ils nous passionnent toute forme de communication avec eux peut passer par une parfaite connaissance de leurs manières d’agir et réagir. Me concernant, il s’agit d’un combiné de théorie, d’observation et de mon don.

Ici, je me sens bien. Il n’y a personne pour me toucher, il n’y a pas de foule pour m’oppresser. Juste Poppy, moi et nos animaux. Parfois un visiteur, parfois les maîtres de mes patients mais rien de plus. Et malgré la proximité du Ribcage nous sommes réellement tranquilles. Il n’y a rien qui ne nous fasse sentir en danger. De toute manière Popy m’a appris à me battre. Le problème avec cela c’est que j’arrive à riposter avec Popy qui est le seul à pouvoir me toucher mais qu’en serait-il avec un assaillant ?

Et en parlant de ça… Je suis en train de préparer un onguent pour Gaspar quand j’entends la porte qui s’ouvre dans un grand fracas. Cela ne peut pas être Popy il est parti en vile pour le ravitaillement il y a à peine trente minutes. Lorsque je me retourne, je me retrouve nez à nez avec un homme que je ne connais pas et complètement paniqué qui m’attrape et bloque tous mes mouvements. Par pure automatisme je hurle : j’ai peur et il me touche, le combiné fatal pour ses tympans. Et soudain il me lâche, je le vois alors tomber sous les coups d’un autre intrus qui s’est glissé dans la maison. Je me cache alors dans le coin de la cuisine entre le frigo et le mur, recroquevillée sur moi-même, les larmes aux yeux. Il y a du sang qui gicle et l’autre ne s’arrête plus de frapper. Je le reconnais, je crois qu’il a fait mes faux papiers mais je ne comprends pas pourquoi il tabasse ce type. Au sang… à mort ?

« Stop ! Arrête s’il te plaît » je crie alors pour l’électriser et le réveiller. Je vois la tête de l’intrus bouger de gauche à droite sans aucune résistance. J’ai même l’impression que son arcade est complètement enfoncée… la vision est horrible. « S’il te plaît arrête… » je répète alors, les sanglots hachant mes mots.
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MessageSujet: Re: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptyMer 10 Jan - 22:02

Je déteste être le dindon de la farce, alors me faire voler... Non, je ne l’avais pas bien pris du tout. Je ne comptais pas le tuer mais je comptais en tout cas lui faire entrer dans le crâne que je n’étais pas de ceux qui se laissait avoir. J’étais maître de ma propre vie et mon refus était sans appel. De fait, je comptais l’utiliser pour envoyer un message. Manque de bol, il fallait que cet abruti entre chez elle. Elle dont je me serais bien passé de l’existence. Elle qui était mon opposée, ce que je comprenais à cause de ma réaction, à cause de ces sentiments... envenimés. Appelons ça comme ça. Son visage ne m’était pas inconnu. Pas vraiment. Pour le moment, je dois dire que je prends plaisir à démolir ce gars. J’en ai mal aux phalanges, je me les abîme même probablement sur son visage mais ça m’est égal. Et tout ça, c’est de sa faute à elle. Quelle belle et foutue grande ironie. La pire blague de l’univers.

Son cri m’alerte, sa demande me freine et puis me stoppe. Elle est même polie bon Dieu. J’arrête donc. Pas que le type soit encore conscient pour la remercier. Pas sûr qu’il le ferait de toute façon et quand bien même, mieux valait que cette raclure soit inconsciente. Ça m’éviterait de vouloir l’achever. J’en profite pour la détailler, ignorant mes poings maculés de sang. Son visage ne m’est vraiment pas inconnu mais qui... quand ? Et pourquoi je n’ai rien compris à ce moment-là ?

« Hey... Il ne mérite en aucun cas votre pitié. Ni même vos larmes. »

Non, je ne dis pas ça pour faire bien, ou être agréable. C’est la vérité. Ce n’est même pas cette fichue... sensation qui me fait parler. Puis franchement, je ne sais absolument pas comment me comporter quand quelqu’un se met à chialer devant moi. Autrement dit, je ne sais pas du tout si je dois l’approcher, lui parler, la prendre dans mes bras, la laisser là en train de chialer et me tirer avec mon voleur.

« J’vais le sortir d’ici, ok ? Il n’a pas eu le temps de vous blesser, pas vrai ? » Pour ce que j’en vois, elle n’a pas l’air blessée du tout sauf que je ne suis pas arrivé tout de suite. « Vous voulez que j’appelle quelqu’un ? Les secours ? »

Pitié, qu’elle dise non. En tout cas pour les secours. À tous les coups, je serais dans une merde sans nom pour avoir passé un type à tabac et j’apprécierais pas mal que n’importe quel membre du gouvernement ou affilié reste loin, très loin de ce qui ressemble de plus en plus à mon opposée. Diable que je voulais la détester pour sa simple existence. Sur ce coup-là, je pouvais aussi détester copieusement ma génétique.

Mais où est-ce que je l’avais vu bon sang ?
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MessageSujet: Re: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptyMer 10 Jan - 23:05

Je ne supporte pas la violence elle me rappelle que ce ma famille, les miens et moi avons vécu et tout ce que j’imagine que les détenus du Ribcage subissent également. De plus le choc a brisé toutes mes forces, c’est pourquoi je suis recroquevillée dans le coin de cette pièce en train de supplier l’homme pour qu’il arrête d’asséner des coups à l’autre. Mon cœur bat à cent à l’heure, à la fois de peur mais aussi d’une envie terrible de plonger mon regard dans le regard pair de l’homme qui exécute sa proie à petit feu.

« Je n’ai pas pitié pour lui mais j’ai de la compassion pour vous. »

Qu’est-ce que je raconte ? Je ne comprends pas pourquoi j’ai prononcé ces mots mais ils sont vrais. Je me fiche complètement de celui qui a voulu m’enfermer et me prendre comme otage. Par contre, celui qui me fait face, les phalanges recouvertes de sang, je ne peux pas en dire autant. Il a quelque chose qui ne me laisse pas indifférente, qui me fascine même.

« Non non non… » je réponds à toutes ses remarques et propositions. Je me redresse alors et je prends un rilsan sur le plan de travail. Il est assez grand pour lier les mains de l’homme. Je me penche sur le corps inerte… » Aidez-moi à la tourner on va lui attacher les mains dans le dos. » je lui lance alors en tentant de reprendre contenance. Oui, il n’hallucine pas, je l’aide. Pourquoi ? Aucune idée. C’est un fait. « Pas besoin d’appeler qui que ce soit. J’essaye de passer inaperçue dans ma campagne, ce n’est pas pour attirer l’attention. Vous n’avez pas l’intention de me tuer de toute manière n’est-ce pas ? » Je parle beaucoup quand je suis angoissée, et je dois bien dire que la situation me met dans un état nerveux assez particulier. « On va l’enfermer là » je lui dis alors en ouvrant le cagibi.

Puis une fois le type inconscient maîtrisé, je referme la porte et d’un signe de main j’invite l’inconnu à me suivre. « On va soigner vos mains, ça fait désordre. » j’ajoute. J’ai pris parti de prendre sur moi et de faire comme si de rien était. Tout est parfaitement normal… excepté ses phalanges abimées par son exploit. Dans la salle de bain, j’ouvre l’armoire à pharmacie et en sort du désinfectant et des bandes avec quelques compresses. Je ne sais pas si nous en aurons besoin mais au moins, nous sommes parés.

Face à lui, alors que je ne touche personne, jamais… je prends sa main droite. La plus abimée. Alors que nos doigts se frôlent mon regard se baisse, figé sur mon travail. Soigner les plaies. Mon cœur bat encore plus vite. Mes joues rougissent également. D’habitude toucher me fait peur, là, j’ai envie de conserver ce contact. C’est étrange n’est-ce pas ? « Vous ne me reconnaissez pas n’est-ce pas ? » je demande alors sincère.
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MessageSujet: Re: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptyMer 10 Jan - 23:41

Dès que quelqu’un se met à pleurer, c’est plus fort que moi, je flippe. Niveau émotion, je ne peux pas dire que je sois très au point, c’est vrai. Je l’assume parfaitement et je fais avec et plutôt bien. Là, je suis forcé d’assister à quelque chose que je ne peux pas gérer et en plus, venant de quelqu’un qui me met mal à l’aise. Moi, mal à l’aise. Complètement absurde. Alors forcément, je suis soulagé quand ses larmes se calment mais totalement abasourdi par ce qu’elle me sort. De la compassion ? Mais pourquoi diable ? Putain... Je viens de massacrer ce type sous ses yeux et elle a de la compassion pour moi ? Sur quelle planète j’étais au juste ?

« Compassion ? En quel honneur ? »


Il fallait m’excuser mais j’avais besoin de comprendre cet élan de compassion. Pas que j’y croyais mais j’avais du mal avec le concept même d’entendre ça sortir de la bouche d’une parfaite inconnue, aussi charmante soit-elle, même si hystérique. Bon, j’y allais fort, moins hystérique maintenant que j’avais arrêté de cogner et elle me devenait tout de suite plus sympathique en ne demandant pas que j’appelle quelqu’un ou les secours. Je n’irais pas jusqu’à dire que Dieu existe mais j’avais un peu de chance sur ce coup-là. Et juste quand je croyais que ça ne pouvait pas être plus dingue, elle m’aide. Je fais donc le gros du boulot en tenant le type pour qu’elle l’attache et je vais le coller dans le placard. Je lui ai sûrement cassé la mâchoire, il ne risque pas de hurler. S’il se réveille.

« Non, je ne compte pas vous tuer. Lui, ça m’est passé par la tête, vous... non. »

Autant être franc. Elle avait de la compassion. Quelle connerie.

Je hausse un sourcil quand elle me parle de soigner mes mains. C’est dingue. Je tabasse un gars chez elle et elle veut me soigner. Est-ce que c’est ce que les gens ressentent quand je les balade ? Est-ce qu’elle me balade ? Mais je pose mes fesses parce que j’y comprends rien. Sur ce coup-là, j’suis largué. Même la famille numéro trois m’avait pas fait cet effet. Ou alors j’étais trop jeune pour réaliser. Aucune idée. Je la laisse triturer les mains. Je ne l’ai pas raté mais je ne me suis pas raté non plus. Ça fera mal demain, c’est certain. Pendant qu’elle me soigne, je l’observe, ses réactions m’échappent totalement et pourtant, j’ai juste l’impression que c’est pas vraiment moi le souci. Connerie de sensations de merde.

« Si. Enfin pas tout à fait. Je vous ai déjà vu mais je n’arrive pas à me souvenir où ni quand. »

La plupart des faux papiers que je faisais n’étaient que ça. Juste des faux. Si en plus, le cas avait été facile, ça me prenait peu de temps. Son cas avait dû se faire facilement. J’avais dû avoir les bonnes données ou alors juste un bidouillage partiel. Ça arrivait aussi. Si son visage me disait quelque chose, c’était que j’avais dû la rencontrer comme ça. Une forme de... protection pour moi. Pas que je gardais les anciennes identités au cas où, on en avait fait tomber pour moins que ça. C’était juste que j’avais au moins un vague souvenir de ce que j’avais fait.
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MessageSujet: Re: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptyJeu 11 Jan - 22:50

Je souris alors qu’il semble surpris par ma compassion. Cela me semble évident. « Pour en arriver à tabasser quelqu’un presqu’à mort, vous n’avez pas dû vivre des choses très sympatiques, alors je compati. » Etre positive, toujours voir le bon côté chez les autres, toujours croire en l’être vivant, car tout le monde mérite d’avoir une chance. Voilà ma philosophie. Je préfère croire qu’il en est arrivé là à cause d’événements négatifs plutôt que de croire qu’il s’agisse de sa nature profonde. Alors, il ne me reste plus qu’à l’aider. D’abord à mettre le corps de la victime dans le cagibi puis à soigner mon interlocuteur avant de soigner l’autre homme désormais ligoté.

En effet, nous l’avons ligoté et enfermé. C’est passible de plusieurs peines mais je sais parfaitement que je ne dirai rien et lui non plus puisqu’il a l’air terriblement soulagé par mon intervention, lui affirmant qu’il n’est pas nécessaire d’appeler qui que ce soit. Le tout étant de prier pour que Poppy ne rentre pas précipitamment.

Je souris alors qu’il me confirme ne pas vouloir me tuer. Me voilà rassurée et je sèche les larmes qui coulaient à flot alors que je l’intimais d’en finir avec ses coups sauvages. « Bon alors nous pouvons faire connaissance. Je suis Cassandra. » Naturellement, il devrait me donner son prénom. Au fond, nous nous connaissons de vue mais il n’a pas l’air de s’en souvenir. Après tout, je ne dois pas être la seule. N’est-ce pas ?

Rapidement nous atteignons la salle de bain où je prends le nécessaire pour le soigner. Ses phalanges ont souffert. Il risque d’avoir mal le lendemain, mais il a de la chance je sais soigner les chevaux, je saurais lui faire un pansement. Je souris à cette idée mais mon toucher lui, se fait hésitant. Je n’ose pas, cela me procure quelques frissons également. Quelque chose chez lui me fascine alors, je relève la tête et plonge mon regard dans le sien sans pouvoir en décrocher. Je lui demande alors, s’il me reconnait. Car, au premier coup d’œil, j’ai su qui il était. « Vous avez fait mes papiers… » je lui réponds alors, toujours subjuguée par son regard. Je vois rarement du onde alors je n’ai pas trop de mal à photographier mentalement les visages que je croise. Mais celui-ci, il a quelque chose de particulier. On cœur bat la chamade, c’est indéniable et mes mains tremblent, je ne peux même pas le cacher.

« Vous allez m’expliquer, sinon, pourquoi vous tapiez ce pauvre homme à l’en assommer. » En fait j’aurais bien pu dire à mort, mais je suis intervenue et j’aime à croire que je l’ai empêché de commettre le pire. Et d’ailleurs, maintenant que j’en ai fini avec lui, je vais m’occuper de l’inconnu complètement défiguré dans mon cagibi. Je prends alors le paquet de coton, le désinfectant, les pansements, les strips et je me mets en chemin. « Je vais m’occuper de votre Némésis. » j’annonce alors.
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MessageSujet: Re: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptySam 13 Jan - 22:14

Pour moi, la compassion était de la pitié. Ni plus, ni moins. Pourtant, ses propos ne ressemblaient pas le moins du monde à ça. On m’avait déjà sorti un tas de trucs sur des tons plus ou moins aimables quant à mon attitude mais, ça, c’était une première. Une vraie première. Elle compatissait parce qu’elle supposait que je n’avais pas vécu des choses pas très sympathiques. C’était qui cette fille ? Une sainte ? Sans déconner. Je suis à deux doigts de descendre un type avec mes poings dans son salon et elle me plaint pour un hypothétique chemin de vie pourri ? Je me répétais mais... c’était dingue. Certes, elle m’avait aidé à ligoter le type, elle me l’avait même proposé sauf qu’elle avait juste l’air... Je ne sais pas. Ouais. D’une sainte.

Je la laisse me soigner après lui avoir assurer que je ne la tuerai pas. Pas très difficile étant donné que ce n’est pas vraiment mon genre d’en arriver à des extrémités pareilles. J’imagine qu’à force de frustration en prime du reste, ça m’avait conduit à ça. Ce n’était pas très surprenant, je dois l’admettre. Je sais que j’ai ça en moi, je ne savais juste pas que ça sortirait un jour. Paraît que ça arrive avec les gamins maltraités par le passé. J’imagine que j’avais toujours trouvé le moyen d’assouvir ça d’une façon ou d’une autre. En tout cas, je ne regrettais pas, ça m’avait fait du bien.

Cassandra... ça me dit quelque chose. Sa tête me dit quelque chose. Et elle me fixe pendant qu’elle me soigne. C’est tout juste si je bronche quand elle désinfecte mes mains. Pas que j’ai l’habitude d’avoir mal mais mon attention est détournée. Elle a de jolis yeux, ça c’est sûr mais elle a le regard d’un animal blessé, traqué presque. Pas que j’en sache grand-chose. C’est juste l’effet que ça me fait. Elle m’annonce que je lui ai fait des papiers alors que j’analyse son comportement autant que je peux. Son cas a vraiment dû être facile pour que ça me marque pas plus que ça. Pourtant, ça me parle quand même un peu. Ma mémoire ne me lâche donc pas, c’est bien.

« J’ai un vague souvenir de vos papiers. Un cas facile, vite fait bien fait. J’avais pas eu grand-chose à changer ni à retravailler. »

J’arrive pas à saisir pourquoi ses mains tremblent. Bon, ok, j’viens de tabasser un gars devant elle et même si j’ai dit ne pas vouloir la tuer, ça n’empêche que j’ai fait ce que j’ai fait. En attendant, je ne lui avais pas encore donné mon nom.

« Il m’a volé après un refus de ma part de m’occuper de son dossier. Un exemple de temps en temps ne fait pas de mal. »

Je ne voyais absolument pas l’intérêt de lui mentir. Ce qui me contrariait. Mentir ou en tout cas déformer la vérité était une habitude de vie bien ancrée chez moi. Dire la vérité, beaucoup moins. Bref, cette situation allait au-delà de la contrariété et la frustration que j’avais évacuée en tabassant mon voleur était en train de faire son grand retour. Plus ça avançait et plus j’me disais que ma première idée était la bonne. L’opposition était vraiment une belle connerie. Je ne pouvais pas être certain que c’était bien ça avant un moment mais ça y ressemblait vachement si j’me fiais à tout ce que j’avais entendu sur le sujet.

Mes mains soignées et bandées, je fronce les sourcils en l’entendant dire qu’elle va aller rafistoler mon cafard. Une... putain... de... sainte.

« Moi, c’est Jarod. J’vais garder un œil sur lui pendant que vous le patchez. »

Manquerez plus qu’il se réveille et nous fasse son cirque.

« Vous devriez le laisser comme ça. Ça lui rappellerait mon bon souvenir. »
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MessageSujet: Re: i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) i get lost in the nothingness inside of me (Cassandra) EmptyMar 13 Fév - 21:43

Malgré mon passé et la forêt où je vivais complètement brûlée pour une raison obscure, je reste positive. Parce que j’ai la sensation que tout n’est pas négatif, peut-être même que tout arrive pour une raison. J’ai perdu beaucoup, beaucoup trop, mais j’ai gagné derrière des relations fortes et uniques. J’ai la chance aussi de pouvoir faire changer les choses peut-être. Il suffit de faire les bonnes rencontres. C’est pourquoi je pars du principe que tout le monde part avec la même chance. Ce sont les actes de chacun qui définissent la relation que l’on aura alors. En l’occurrence, dans le cas présent,  l’homme paraît juste ébahi par ma réaction et mes propos et je perçois avec facilité la sincérité de son étonnement, alors je suis contente et rassurée et je me permets de l’aider à ligoter et mettre l’autre type ensanglanté dans le cagibi pour ensuite lui soigner la main.

Pendant les sois, une fascination née et pire comme un désir de le garder près de moi et de le découvrir alors qu’il vient de tabasser un homme sous mes yeux provoquant plus qu’une peur, une terreur incontrôlable.  C’est assez paradoxal comme sentiment en réalité. Mais je l’accueille. C’est ma nouvelle façon de vivre. Laisser les émotions faire leur petit bonhomme de chemin. Et en même temps, je suis aussi ainsi faite.

Cela dit, je le soigne, osant le toucher, ce qui est assez rare même si lui ne le sait pas encore, et je me présente, l’informant également que l’on s’est déjà croisés, qu’il a fait mes papiers d’humains. Je souris alors qu’il m’avoue avoir été un cas facile.

« En effet, il s’agissait juste de faire de moi une simple humaine. » je rétorque d’une voix douce.

Je remarque alors que ses mains tremblent aussi. Peut-être a-t-il mal autre part.

« Vos mains… » je lui fais remarquer alors sans en dire plus pour laisser place à une réponse ouverte avant d’ajouter une question. Pourquoi donc a-t-il tabasser ce pauvre homme ? Je lève alors un sourcil quand il me répond, car je n’aimais pas la violence surtout pas lorsque l’explication était de donner un exemple. Il y a des moyens plus légaux pour faire comprendre aux gens qu’ils ont merdés, ou du moins beaucoup moins violents. « Et bien évidemment, il n’y a que les poings pour donner une leçon… pourquoi n’y ai-je pas pensé avant !? » je rétorque sur le ton du reproche. Je ne comprendrai jamais la violence. Tout comme je ne la cautionnerai jamais, même si j’ai parfois moi-même des envies de violences, comme tout être vivant à un moment donné de sa vie, j’en suis convaincue.

J’annonce alors que je vais m’occuper de sa victime. Parce que je suis comme ça et parce que lui montrer de la sympathie évitera surement qu’il envisage des représailles envers Jarod. Jarod dont je n’espérais plus recevoir l’information concernant son identité.

« Enchantée Jarod. »je lui dis alors avec légèreté. Quelque part, je suis rassurée qu’il veuille rester non loin de moi pendant que je répare le type. Quand j’ouvre le cagibi, il est toujours dans les vapes. Quelque part, cela ne m’étonne même pas.

« Montre de la compassion à tes ennemis la culpabilité de te faire du mal les rongera alors. » je rétorque en réponse à son idée de le laisser pourrir dans son sang. Car même s’il ne l’avait pas dit j’étais persuadée que Jarod le pensai très fort au fond de lui.  Je souris et m’accroupi alors près de l’homme endormi.

« Les deux arcades pétées, le nez également… je pense qu’il aura un assez bon souvenir rien qu’avec ça. » j’ajoute en haussant un sourcil. « On ne vous a jamais appris que le dialogue ou alors même des actes plus doux peuvent tout aussi bien venger ? »

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