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Need some help, please ! feat. Ellis

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MessageSujet: Need some help, please ! feat. Ellis Need some help, please ! feat. Ellis EmptySam 24 Juin - 9:03




Sofia & Ellis
Need some help please !


Voilà quelques mois maintenant que j’avais posé mes valises à Bristol, laissant derrière moi ma vie parisienne, mes amis, mon travail bien payé. J’avais tout abandonné, pour comprendre l’origine des choses, trouver les miens, qui visiblement n’existaient plus. J’avais tout quitté pour cette vie qui n’avait rien de glorieuse. Mais je trouvais du bon dans tout, partout. J’avais pu, grâce à mon don et mes capacités professionnelles, obtenir une place d’infirmière au sein du Ribcage. Ma première fois, là-bas, me donna la nausée. Ils étaient là, parqués comme des bêtes, ces Aberrations, ces Altérations. Parqués comme des animaux sauvages et dangereux. Certains devaient certainement l’être. D’autres non. Certains étaient là par obligation, d’autre par refus de changer. Mais ils étaient là. Et je trouvais ça horrible. Cet endroit me donnait encore plus envie de pratiquer ma profession, d’aider, soigner, guérir. Certains n’avaient rien à faire là. Alors si je pouvais les aider, je comptais le faire. C’était ma voie, depuis tant d’années. C’était ce que j’avais entrepris et que je comptais continuer jusqu’à ma mort. Aider.

Ce jour-là, j’avais quitté mon petit appartement pour prendre la direction de Ribcage. Le même rituel. Encore et encore. Montre son badge au premier poste de contrôle. Passer le couloir de transfert, jamais seule, toujours accompagnée. Prendre service au poste de médecine. Je préférais fermer les yeux sur ce qui se passait là. Les rites, les tortures. Mais en moi, c’était l’apocalypse. Et la mienne était pire qu’une apocalypse zombie. J’avais envie de hurler, de frapper, de crier à l’injustice face à ces personnes qui détestaient les différences. J’étais moi-même l’une d’elles. J’étais une Altération. J’avais un don. Et j’étais regardée, observée, jugée, méprisée. Si j’avais su … Je regrette parfois d’être ici, d’avoir tout plaqué pour ça. C’est honteux. Inhumain. Je m’étais souvent sentie différente. Mais ici c’était pire. À croire que cette différence était inscrite sur mon front au feutre indélébile. Et que cette bande de débiles m’observait en me pointant du doigt et en ricanant. Heureusement pour eux, mes défunts parents m’avaient donné une bonne éducation. J’évitais donc de cogner et de répondre aux idiots.

« Alden, tu viens avec moi, je dois aller voir quelqu’un dans la zone des Aberrations. Prépare du matériel et une poche de sang.
- Très bien Monsieur. »

Obéir. Ne rien dire, ne pas poser de questions. Après tout, je n’étais qu’une infirmière. Et même si j’avais été Infirmière en bloc opératoire de l’un des plus grands hôpitaux de Paris, ici je n’étais pas grand-chose. Je préparais donc une sacoche pour le Médecin que je devais suivre. Comme convenu, j’enfermais une poche de sang dans une petite glacière. J’imaginais que nous allions voir un Vampire. Une de ces créatures de la nuit, potentiellement dangereuse. Prête, je suivis mon supérieur. Comme toujours, nous devions passer par le poste de garde afin de montrer patte blanche. Ici, si vous perdiez votre badge, vous risquiez gros, surtout les gens comme moi. J’avais donc intérêt à m’accrocher à mon précieux sésame qui était principalement ma porte de sortie de cet Enfer sur Terre. Après un bref contrôle de nos identités -surtout la mienne, pas encore assez connue ici-, et de ce que nous trimballions, nous prîmes le chemin vers la zone où nous devions nous rendre. La nuit était tombée depuis une bonne heure maintenant. Toujours escortés de militaires, nous nous rendions vers les dortoirs.

« Un Vampire qui refuse de se nourrir ces derniers temps. Il faut l’évaluer, lui faire quelques prélèvements et le forcer à boire un peu. Sinon … Sinon on verra bien. »

Le médecin semblait tellement blasé. Je l’écoutais, hochais la tête et suivais. J’avais envie de lui dire qu’il n’était qu’un con qui ne cherchait certainement pas à comprendre le fond des choses. Mais après tout je n’y connaissais rien. Je découvrais ce monde, chaque jour un peu plus. Je me contentais donc de suivre, sous les regards des Créatures qui étaient là. Une sorte de malaise m’habitait. Que pensaient-ils de moi ? Savaient-ils que j’étais moi aussi différente, que j’étais une Altération ? S’ils savaient, qu’en pensaient-ils réellement ? Étais-je une traîtresse à leurs yeux ? Sans m’en rendre compte, je m’étais arrêtée dans ma marche, observant ces êtres qui me scrutaient.

« Alden ! Ne traîne pas, t'as pas envie de rester ici crois moi.
- Oui pardon … j’arrive. »

Je rattrapais mon retard, accompagné d’un long soupire du médecin. Finalement, notre patient fut rejoint et il semblait réellement mal en point. Un homme, d’apparence la quarantaine, mais selon le dossier, il avait plus de cent ans. Impressionnant, vraiment. Le Vampire en question refusait de passer le rituel et se rebellait contre le mode de vie des Aberrations, retenues là comme des bêtes en cages. Ses hurlements résonnaient certainement aux oreilles de toutes les Créatures du bâtiment. Et tous devaient certainement penser comme lui.

(…)

Une demie-heure plus tard, nous quittions la chambre. Le patient s’était calmé et avait finalement -sous la menace- accepté de prendre la poche de sang et de s’abreuver. Nous en avions terminé avec lui et pouvions reprendre le chemin vers la sortie de la zone. Les militaires qui nous avaient accompagnés patientaient sagement un peu plus loin.

« Moi aussi j’en veux ! »

La voix s’était élevée derrière moi. Une main froide m’agrippa le bras avec une violence certaine. Et tout se passa très vite. Du sang. Des cris. Un coup de feu. Trop tard. Le médecin que j’accompagnais était allongé au sol, blessé, gravement. Le Vampire avait été abattu, du moins c’était ce que je pensais. Les militaires étaient sur lui, et j’étais là, seule, face au corps sanguinolent de mon collègue. C’était la première fois que j’étais confrontée par une telle attaque. C’était la première fois que je perdais mes moyens, choquée par ce qui venait de se passer. J’avais vu des gens mourir. Hommes, femmes, enfants. J’avais sauvé du monde aussi, grâce à la médecine ou grâce à mes dons. J’étais compétente, douée, je le savais. Mais là, j’étais choquée. Et, l’espace d’un instant, j’en vain à me dire que cet endroit était plein de Vampire … qui buvaient du sang.

« Appelez du renfort ! » Hurlais-je aux militaires.

Oui, c’était ça. J’avais besoin de renfort. Des militaires. Des médecins. De l’aide. J’avais besoin d’aide. Sans attendre plus longtemps, je me jetais à genoux aux côtés du corps blessé. Le bras avait était presque entièrement arraché et la blouse du médecin, déchirée en partie, était imbibée de sang, laissant apparaître une blessure profonde au thorax. Et j’étais seule. Pour soigner ça.

« Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider ??? »

L’adrénaline me frappait. Me boostait. Me motivait. Mais si je voulais le sauver, j’allais avoir besoin d’aide. Parce que même les cons méritaient d’être soignés.

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MessageSujet: Re: Need some help, please ! feat. Ellis Need some help, please ! feat. Ellis EmptySam 24 Juin - 13:52

Les journées se bousculaient avec dans une froideur presque mécanique. Je refusais d'être à nouveau un humain, tout était bien trop douloureux. Fade. L'on ne voyait rien, l'on ne ressentait rien. Aujourd'hui comme bien des jours j'étais assis sur une chaise, à l'opposé de la sortie, le regard braqué sur les militaires qui avaient bien souvent menacé de me tuer si je ne rentrais pas dans les clous. Je n'avais jamais été un tueur, car l'on m'avait correctement élevé, car l'on m'avait donné des raisons de croire que l'immortalité ne serait pas un fardeau. Ici, tout semblait différent, et ce n'était certainement pas l'envie de les tuer qui me manquait. J'avais envie d'effacer leurs sourire. La nuit était tombé lorsque les choses avaient prit une tournure intéressante. Nous étions nombreux à vouloir partir, à le signaler, l'un d'entre nous avait fini par céder à une grève de la faim qui ne rendrait que son séjour plus difficile à mon sens. Mais il avait réussi à attirer du monde. Des militaires, un médecin, et une infirmière, qui après un moment, avaient fini par se diriger vers la sortie. Tout sembla aller vite pour eux, et terriblement lentement pour nous. Un vampire abattue, un homme se vidant à terre et des militaires en panique. Le moindre mouvement serait soldé par une nouvelle mort. Tournant la tête pour ne pas perdre plus de temps avec cette scène, je n'allais nullement intervenir, du moins jusqu'à ce que l'infirmière finisse par hurler, visiblement paniqué. On dira ce que l'on veux, mais le serment passé à la fin de mes études restait si ancré en moi qu'inconsciemment il m'influença dans ma décision de l'aider. Ce médecin avait surement de la chance dans son malheur, je n'avais pas envie de détruire l'humanité aujourd'hui. Me levant alors, je m'avançais, bras levé en signe de capitulation vers les hommes armés. Arrivé à trois ou quatre mètres d'eux, j'avais un canon sur la tempe, un sourire sarcastique étirant déjà mes lèvres.

« Encore un pas et je te bute. »
« Si j'avais voulu te tuer, je n'aurais pas spécialement laissé ton arme se poser sur moi. »
« Joues pas au plus malin. »
« Si tu réfléchissais un minimum, tu te rappellerais que j'étais médecin, et légiste, tu veux que j'aide ce futur macabé avec lequel de mes métiers ? »

Un regard plus tard, son bras se posa sur mes épaules, les agrippants avant de me faire avancer vers la victime, canon toujours sur la tempe. Arrivé au niveau du médecin, il donna un coup à l'arrière de mon genoux pour me forcer à me baisser, ce qui ne fut pas spécialement bien accueilli par moi, mais passons. Je n'allais pas m'amuser à tenir tête à quelqu'un qui pense que sa vie est si glorieuse. Me libérant alors, je sentais toujours l'arme non loin de moi alors que j'avançais mes mains vers l'homme. Le bras n'allait pas pouvoir être sauvé, on pouvait juste limiter l'hémorragie. Levant les yeux vers l'infirmière je finis par lui demander.

« Vous avez quoi sur vous ? J'aurais besoin de quoi clamper l'artère et la veine touché dans son bras pour me concentrer sur ce qui peut être encore sauvé. »

Avais-je dis avec une froideur et détachement dans la voix. Elle aurait sans doute voulu que je la rassure, que je lui passe de la pommade pour lui dire que tout allait bien, mais ce n'était pas le cas. J'avais des armes pointés sur moi, les mains couvertes de sang et je commençais légèrement à trembler. J'avais beau toujours avoir été raisonnable en tant que vampire, j'étais bien trop jeune pour ne pas sentir l'acide monter dans ma gorge. Reposant le regard sur l'homme, la blessure au thorax m'inquiétait fortement, chose que je ne pus que confirmer en glissant les doigts dans la plaie, sentant une autre hémorragie que l'on ne pouvait pas réglé par un clampe, on allait devoir recoudre, du moins elle. Je ne pouvais faire rien de précis dans cet état.

« Va falloir se reprendre, si vous avez de quoi suturé, sortez le. Vous avez déjà suturé une aorte dans votre vie ? Car je ne pourrais rien faire. »

Déclarais-je en levant légèrement ma main pour lui faire comprendre que pour ce genre de précision, je pouvais avoir tout le calme au monde, j'étais dépendant au sang et en manque face à tant de quantité. Je pouvais la guider, mais elle devait essayer de le faire. De toute façon si on ne faisait rien, il serait mort d'ici peu. C'était à elle de voir. Le savoir mort ici, vidé de son sang n'étant pas une options si désagréable que ça.
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MessageSujet: Re: Need some help, please ! feat. Ellis Need some help, please ! feat. Ellis EmptyLun 26 Juin - 11:04




Sofia & Ellis
Need some help please !


L’action ne me faisait pas peur. Ni le sang d’ailleurs. Lorsque l’on est infirmière, qu’on travaille en bloc opérateur, on en voit des choses, beaucoup. Des belles et des moins belles. Ce n’était pas un problème, loin de là. C’était pour ça que j’avais décidé de me lancer dans cette profession. Pour la diversité des choses. Pour sentir l’adrénaline, la satisfaction d’avoir aidé à sauver une vie et parfois l’énorme déception de voir la mort prendre le dessus. Mais ici, là, dans ce lieu, ce qui m’effrayait n’avait rien de médical. Même si je n’étais pas certaine de pouvoir sauver ce médecin, je me devais d’essayer. Mais c’était ces hommes et femmes, assoiffés de sang, qui me faisaient peur. Les militaires appelés en renfort commençaient déjà à rapatrier les Vampires dans leurs chambres, pour éviter des débordements qui auraient très vite pu devenir ingérables. Et mes mains déjà pleines de sang me rappelaient l’urgence de la situation. Une situation pour laquelle je semblais avoir été entendue.

Je relevais le regard sur cet homme braqué par l’arme d’un des militaires. Forcé à se mettre à genoux près du corps ensanglanté du médecin. Je l’observais, plissant les yeux. C’était un Vampire. Chose évidente. Mais un médecin avant tout, d’après ce que j’avais vaguement pu entendre. Alors Vampire ou pas, tant qu’il ne bouffait pas le médecin, ça m’allait. Je le laissais donc faire sa petite auscultation. Sa froideur aurait pu effrayer ou agacer, mais pas moi. J’avais l’habitude des gens froids, des médecins qui se la pétaient plus qu’autre chose, des gens égocentriques, des gens bizarres. Et puis nous n’étions pas là pour nous conter de belles histoires qui finissaient bien, ni pour faire connaissance. Nous étions là pour sauver un blessé.

« Vous avez quoi sur vous ? J'aurais besoin de quoi clamper l'artère et la veine touché dans son bras pour me concentrer sur ce qui peut être encore sauvé. »
« Je dois avoir deux ou trois pinces hémostatiques… » dis-je en m’emparant déjà de la mallette de soins, fouillant à l’intérieur comme si ma vie en dépendait.

J’écoutais, fouillant toujours et fini par relever les yeux vers le médecin. J’eus presque envie de rire, mais ce n’était pas de circonstance n’est-ce pas ?

« J’ai fait des sutures dans ma vie … mais au bloc opératoire, on ne laisse pas une infirmière suturer une aorte … c’est l’honneur des médecins. »

Tout en parlant, je donnais au Vampire le nécessaire pour clamper et limiter l’hémorragie. Ses mains tremblaient, l’appel du sang devait être terrible pour lui.

« Merci de m’aider ... moi c’est Sofia ... »

Je fouillais à nouveau le sac, cherchant de quoi suturer. Au fond de moi, je savais que je pouvais aider autrement. Mais j’avais besoin d’être autorisée à le faire. Mon don était connu, stipulé dans mon dossier. Il était précisé que je pouvais en faire usage sous l’autorité et surveillance d’un supérieur hiérarchique. Un médecin faisait l’affaire. Mais mon supérieur était en train de se vider de son sang sur le sol à côté de moi. Je savais ce que j’avais à faire. Même si cela allait très certainement m’épuiser, me faire saigner du nez ou bien d’autres choses. Mais cela n’était pas important. Nous devions aider le médecin. Mais les militaires étaient fortement… chiants !


« Dépêchez-vous ! »
« Sérieusement ? Il est en train de se vider de son sang et vous voulez qu’on se dépêche ? Appelez des renforts bordel si déjà vous voulez vous rendre utile ! »
« Du calme Mademoiselle. »
« Là je suis encore très calme croyez-moi. Foutez nous la paix et laissez nous travailler ! »

La petite voix de ma conscience me disait de me calmer, mais c’était difficile. Je posais mon regard sur le Vampire, un sourire presque amusé aux coins des lèvres. Je voulais qu’on nous foute la paix. Vraiment. Je me concentrais donc à nouveau. Fil. Aiguille. J’étais prête. Je pouvais recoudre tout en essayant de stopper l’hémorragie. Cela pourrait peut-être passer inaperçu aux yeux des militaires qui ne devaient pas connaître grand-chose en matière de médecine. Par contre, l’homme à mes côtés s’en rendrait compte, c’était évident.

« Guidez-moi. »

J’étais prête. J’écoutais. Consciencieuse et appliquée. Obéissant aux conseils de cet homme bien plus qualifié que moi. Une main tenant l’aiguille, l’autre posé à un endroit stratégique. Je laissais mon don agir, lentement, doucement. Pour ne pas me fatiguer. Pour ne pas le soigner trop vite et éveiller trop de soupçons. Mais bon sang, j’avais beau essayer de recoudre, l’aorte semblait ne pas vouloir être coopérative.

« Merde ! » Marmonnais-je « L’aorte est hyper fragile, elle se déchire. »

Dites-moi quoi faire. Dites-moi que vous avez remarqué qu’il saigne moins grâce à moi. Dites quoi d’utiliser mon don réellement. Dites-moi un truc parce que bordel, il va crever !

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MessageSujet: Re: Need some help, please ! feat. Ellis Need some help, please ! feat. Ellis EmptyLun 26 Juin - 20:40

Je pris les pinces presque aussitôt qu'elle les sortie, positionnant ces dernière sur les veines touchés, je limitais une première fois la perte de sang. Mais il fallait agir plus vite et plus loin. Après un rapide examen, je trouvais d'ou venait une autre hémorragie, celle là étant trop importante pour être ignoré. Il fallait faire une suture de fortune et je n'allais pas pouvoir la faire, faute à un manque de stabilité de mes mains au vue de ma récente transformation. Elle avait déjà suturé, mais pas en bloc opératoire, l'orgueil des médecins, ou l'augmentation des internes, le choix étaient assez large pour justifier tout ça. J'essayais de lui donner du sens à mon incapacité à pouvoir l'aider, mais au lieu de ça elle me remercia, se présentant par la même occasion. Je l'avouais volontiers, faire des rencontres ici me semblait un peu illogique, mais je n'allais pas rajouter un stresse, l'humanité nous rendait déjà suffisamment faible comme ça.

« Ellis. »

Soufflais-je avant qu'elle ne se lance, un militaire lui mettant bien rapidement la pression au point qu'elle lui répond. Elle n'allait pas se laisser marcher dessus, j'aimais l'idée. Mais elle n'avait pas torts, nous avions besoin d'aide, surtout si quelqu'un voulait sauver son bras. Une fois remit à sa place, elle reprit le travail, me demandant de la guider, ce que j'aurais pu faire si quelque chose d'étrange ne venait pas de se passer. J'avais une main dans le corps de l'homme afin de stabiliser l'aorte, et j'avais pu sentir très clairement la déchirure commencer à disparaître puis revenir un peu plus large. Je ne savais pas ce qu'elle faisait, mais il y avait de l'idée. Mais quoi qu'elle fasse, elle allait avoir besoin de suture, son rythme cardiaque avait beaucoup trop varié pour supporter ça à long terme.

« Oui, c'est pour ça que vous allez devoir suturer chaque extrémité pour limiter les risques de déchirure et ensuite un point centrale, le reste devant être moins épuisant. »

Déclarais-je simplement. Saisissant ce qui semblait-être un scalpel dans le sac, je me retrouvais avec un canon sur la nuque. Prévisiblement, à croire qu'ils ne pouvaient pas rester à leurs place.

« J'ai des crocs bien plus aiguisé que ça, on se détends, c'est pour lui apprendre. »

M'entaillant largement le bras, je m'assurais qu'une veine soit endommagé avant de lui dire.

« Faites une suture latérale, à l'entrée et à la sortie de la blessure, puis un points centrale, ma capacité de régénération fera le reste, comme le patch que l'on posera sur lui. Allez y. »

Nous n'allions pas avoir besoin de patch, clairement pas, elle avait quelque chose semblable à ma propre régénération et j'espérais qu'elle comprenne ou je voulais en venir. Elle avait la possibilité d'essayer avant de le faire sur un collègue. Et ce même si j'allais être loin d'être agréable après ça. Perdre autant de sang à mon âge était particulièrement désagréable. Mais pas le choix. J'avais glissé à nouveau une main dans le corps de l'homme, faisant un pansement avec mes doigts le temps qu'elle s'expérimente sur mon bras. Il fallait qu'elle y arrive, j'avais un doute sur ses capacités à faire une réparation uniquement avec sa capacité. Je me trompais peut-être après, mais dans le doute.

« Vous avez encore cinq bonne minutes devant vous avant que l'hémorragie ne devienne critique. Soyez précise, n'ayez pas peur de prendre large, il faut la faire tenir, les chirurgiens s'occuperont du reste si on le stabilise. »

Froid, comme toujours, mais encourageant.

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