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« Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören

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MessageSujet: « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören EmptyVen 1 Nov - 17:46

« Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". »
Sören
Ethel

Des jours puis des semaines ont passé depuis que je suis arrivée ici. Depuis que j’ai subi la transformation en Spectre. La première semaine a été compliquée à gérer mais aujourd’hui, ça va nettement mieux. Je m’entraîne quotidiennement et pendant des heures, souvent jusqu’à ce qu’il n’y ai plus personne dans la salle avec qui travailler. Je n’aime pas vraiment rester seule dans cette si grande pièce. Je ne m’y sens pas encore tout à fait à l’aise, même si ce n’est pas faute d’y passer le plus clair de mon temps.

En passant devant mon miroir, je remarque déjà les changements sur mon corps. J’ai pris pas mal de muscle depuis ma transformation, ce qui est une bonne chose. Ce que je fais porte ces fruits, même si ce n’est que de l’entraînement. J’observe parfois d’autres Spectres, plus anciens, se confronter à une Aberration ou deux. C’est tout simplement impressionnant comme ils parviennent à leur tenir tête. Je les envie. J’aimerai, moi aussi, pouvoir faire la même chose. Mais je ne suis pas encore entièrement guérie par ma peur des Lycans et ça risque d’être un réel problème pour que l’on accepte que je me rende sur le terrain. Ce n’est pas pour tout de suite, je le sais bien, mais il ne faut pas que ça dure malgré tout. J’inspire profondément et m’attache les cheveux en une queue de cheval haute. J’attrape ma serviette et une bouteille d’eau. Après ma journée de “repos” hier, qui a consisté à apprendre certaines techniques utilisées sur le terrain, mon corps s’est assez reposé pour qu’il en bave aujourd’hui.

Je jette un coup d’oeil à mon portable. Je ne l’utilise pas depuis que je suis ici, j’en ai l’interdiction, mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Est-ce que Anthea et Baxter m’en veulent beaucoup ? Et que diront-ils lorsqu’ils sauront ce que j’ai fait ? Sûrement me détesteront-ils, eux qui sont contre le gouvernement et toutes ses lois anti-Aberrations qu’il y a pu avoir. Je secoue la tête en quittant ma chambre. J’ai encore quelques mois avant de les revoir et d’appréhender ces retrouvailles. En ce moment, je dois uniquement me concentrer sur ce qui m’amène à avoir fait ce choix. Et je compte bien parvenir à mes fins.

Quand j’entre dans la salle d’entraînement, certains sont déjà en combat. Je ne peux m’empêcher de les regarder pendant de longues minutes. Je sais que je n’ai pas encore leur souplesse et leur réactivité de mouvement. Certains disent qu’avec le temps, mon corps bougera un peu de lui-même. Que tout le monde possède une mémoire de combat et que ça devrait m’aider dans le futur. Je suppose que je verrais ça en temps voulu ? Je salue quelques têtes qui commencent à m’être familières avant d’aller dans un coin pour m’échauffer. C’est étrange mais savoir que nous sommes tous ici dans un même but : combattre la menace Aberrations et Altérations (trop dangereuses) a quelque chose de positif.

« C’est pas en faisant quelques étirements que tu vas t’améliorer Blackrain. » Je reconnais cette voix. Rhys Logwar, un Spectre arrivé peu avant moi. On a pris l’habitude de s’entraîner.

« Quoi. Tu veux déjà ta raclée ? » Je fais ma fière mais on sait tous les deux que ça n’a pas beaucoup d’impact, on a quasi le même niveau en combat, c’est-à-dire assez ridicule. Mon jeu de jambe est plutôt catastrophique il paraît. Bref, je commence à avoir les muscles mais pour ce qui est du reste, il me faut encore travailler, je le sais.

On se dirige donc vers un tatami et on commence. Je me mets en garde, lui aussi. J’ai fini par remarquer, au fil des jours sa jambe d’appui, qui lui permet très souvent d’attaquer avec une meilleure efficacité. Je parviens à esquiver à ces moments mais pas à contre attaquer.

« On fait une pause. » Le fait qu’il soit le premier à le demander me fait sourire et je le charis sur son endurance, ce qui me vaut un magnifique doigt. Et au même moment, son mentor arrive. La suite sera pour une prochaine fois.

« A plus tard Rhys. »

Je vais m'asseoir quelques instants face aux groupes qui s’entraînent, c’est plus facile à regarder qu’à mettre en pratique. Et je ne peux pas compter sur Judd aujourd'hui, de ce que j'ai compris, il est occupé à l'extérieur. Et c'est peut-être aussi bien, histoire de lui laisser le temps de souffler...




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MessageSujet: Re: « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören EmptyMar 5 Nov - 19:53




Sören x Ethel


Sören jette un coup d’œil en direction des barbelés avant de pénétrer dans le poste militaire. Derrière cette muraille sous haute surveillance se trouvaient les quartiers des aberrations, autrement dit, derrière cette muraille sous haute surveillance se trouvaient de nombreux captifs dont son travail et celui de ses hommes avaient permis l’incarcération. Une pensée réconfortante pour le traqueur ; tant de monstres amputés de leur principale dangerosité : leur liberté. Ils pouvaient bien s’entretuer derrière leurs barreaux si ça les chantait, il ne lèverait pas le petit doigt pour les en empêcher.

Ses pas le portent à l’intérieur, dans le hall, où il est accueilli par un vieil ami. Owen Wick est un ancien parmi les anciens. Il est à la tête d’une équipe de chasseurs avec laquelle Sören et les siens ont souvent collaboré, et si l’efficacité du jeune Mikkelsen n’était plus à encenser, ses sempiternels débordements étaient régulièrement la source de disputes entre les deux hommes. Ce matin en revanche, c’est Owen qui a demandé à son collègue de le rejoindre ; et cette requête a suscité assez d’intérêt pour amener le traqueur jusqu’au Ribcage. Ils échangent une poignée de main appuyée en guise de salutation sans se formaliser de plus d’amabilité. Ils ne passent pas par quatre chemins, comme à leur habitude et Wick se lance : « Ça me tue de l’admettre, Mikkelsen, mais j’ai foi en ton jugement. » Un rictus étire les lèvres de Sören, que le chasseur ignore. « J’aimerais ton avis sur un de mes gars. » Alors ça c’était une première. L’ex membre des forces spéciales hausse les épaules. « Owen Wick a besoin de mon aide. Même si le pays était à feu et à sang, je ne manquerai ça pour rien au monde. » ironise-t-il. « Présente-moi ton gars. »

Sören suit son ami jusqu’à la salle d’entraînement à l’intérieur de laquelle les spectres s’exercent, affinent leurs talents et se préparent au terrain. Lorsqu’ils pénètrent dans les lieux, plusieurs combattants sont déjà en action, le traqueur observe d’un œil distrait leurs échanges tout en accompagnant son homologue chasseur jusqu’à un recoin de la pièce. Le jeune père retire sa veste en cuir qu’il dépose sur une pile de tapis, cette même pile sur laquelle il se hisse pour s’installer les jambes ballantes dans le vide. Owen s’approche et s’adosse aux tapis à côté de lui. « C’est lui, là-bas. » lui indique-t-il en désignant un blondinet de la mi-trentaine en plein affrontement. « C’est le meilleur postulant, tout le monde s’accorde à dire qu’il est prêt, lui le premier. Qu’en dis-tu ? »

Le militaire se lance dans son inspection. Quelques minutes de combat lui suffisent pour cerner le type d’adversaire que représente le spectre. Il voit un jeune surdoué, une condition physique hors norme et une aisance naturelle dans les déplacements et l’anticipation. Il voit un combattant vif et intelligent, précis et puissant, mais ce qu’il voit avant tout et pour tout, c’est un génie naturel et des acquis innés ; les atouts de l’éternel gagnant. Sören complimente les initiatives du blondinet à grand renfort de : « joli coup », « belle esquive », « bonne parade », puis termine par un inéluctable : « Oublie le terrain. » Owen arque un sourcil dans sa direction. « Ce n’est qu’un gamin. Il n’est pas prêt. » Les conseils avisés de Sören Mikkelsen. « Mais encore… ? » s’impatiente Wick. « Apprends-lui à perdre. » Quoi de mieux que d’apprendre à se relever par soi-même pour s’endurcir et savoir s’adapter ? Sören n’avait aucun doute que le blondinet saurait gérer neuf situations sur dix. Mais que se passerait-il la dixième ? Ceux qui n’étaient jamais tombés n’avaient jamais appris à se dépasser. « Comme à Notting Hill ? » s’exclame le chasseur, un sourire barrant son visage jusqu’alors maussade. « Comme à Notting Hill. » confirme le vétéran, approuvant ce souvenir commun de bizutage et de mission complètement foirée. Faire dans la dentelle n’était pas dans ses habitudes ; ce n’était pas l’école Mikkelsen. « Je te dois une bière. » lui lance Owen en serrant à nouveau sa main. Le traqueur la retient. « Au moins deux j’espère. » Il observe sans un mot de plus son vieil ami rejoindre son protégé.

Il aurait pu en rester là, reprendre ses affaires et retourner à ses occupations mais ce serait mal connaître Sören. Après ce déplacement, il comptait bien rentabiliser son voyage jusqu’ici, qui plus est il se trouvait dans l’un de ses lieux favoris : une salle d’entrainement. Son regard vogue de duo en duo, jugeant silencieusement les échanges et les techniques de chacun. Tout ça lui rappelle de belles années. Il tombe alors sur l’une de ses connaissances ; une demoiselle qui prenait ses marques dans cette salle et parmi tous ces combattants et ne détourna plus le regard de la dénommée Ethel, curieux d’observer ses progrès après le revirement qu’avait pris sa vie. La jeune Blackrain avait pris un engagement lourd de conséquences qui attisait sa curiosité. Il passe les minutes qui suivent à tout détailler, de sa posture au moindre de ses mouvements, l’œil avisé. Lorsqu’enfin elle fait une pause et s’installe non loin, il l’interpelle, d’une voix faussement outrée : « C’est toute l’attention que je mérite ? » Il lève les sourcils, un air provocateur gravé sur le visage. « Ton travail a payé… » concède-t-il sobrement. Direct et honnête comme à son habitude ; il ne prend jamais de détour. « … mais sérieusement... qui t’a appris à te déplacer ? » conclut-il avec une lueur taquine dans le regard, d’humeur espiègle mais sans une once de méchanceté.    


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MessageSujet: Re: « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören EmptyMer 6 Nov - 23:40

« Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". »
Sören
Ethel
Le plus agréable dans cette salle, c’est observer ceux qui sont là depuis des mois. Ce sont les plus performants et j’apprends beaucoup en les regardant se battre. Certains ont des techniques bien à eux, ce qui rend difficile toutes anticipations, d’autres, plus mécaniques se font régulièrement avoir sur un même mouvement. Mais ils se savent et essayent tous de remédier à les lacunes. Il vaut mieux ici qu’une fois sur le terrain…

Je sors de mes pensées lorsqu’une fois que j’ai appris à reconnaître me parvient. Je tourne mon regard dans sa direction, légèrement surprise de le voir ici. Je me lève pour venir à sa rencontre, m’étirant légèrement pour défroisser mes muscles. Je souris vaguement, je dois dire que voir une personne que j’apprécie dans ce lieu est plus que bienvenue, surtout quand je ne peux pas voir ma famille.

« Si tu ne restais pas dans ton coin, ce serait plus facile pour te prêter attention ~ »

Parce que clairement, mon attention est davantage portée sur les personnes en mouvement de la pièce que celles qui restent statiques. J’ai plus à apprendre avec les premières. Mais c’est dit sur un ton léger, Sören a souvent une bonne raison pour faire ce qu’il fait et je doute que ça ne soit que dans son travail.

Je hausse légèrement les épaules tout en le remerciant de son compliment. Venant du traqueur, je sais qu’il le pense, il est bien assez direct pour dire les choses telles qu'elles sont. Et si j’étais nulle il me le dirait également… Tiens. Qu’est-ce que je disais ? Je fais une légère grimace suivit d’une moue avant que je ne vienne prendre place à côté de lui. Il fallait bien qu’il trouve quelque chose à redire. Mais dans le fond, je ne le prends pas mal. Au contraire, avoir un oeil extérieur, qui me voit peu est un bonus.

« Je m’entraîne avec Judd. Il a été désigné comme mon mentor… »


Non pas que je remette de nouveau en doute cette décision mais je continue à penser que les choses auraient sûrement été plus simple pour lui si nos supérieurs ne lui avaient pas ordonné une telle tâche. Il le cache bien mais j’ai été spy pendant des années, je sais reconnaître certains signes chez mes interlocuteurs.

« Dis-moi tout. C’est si moche que ça ? »
Je marque une légère pause et avant qu’il ne réponde, je poursuis. « Je crois que je réfléchis trop à mon placement. Je sais ce que je devrais faire mais… Ca ne se passe pas toujours comme prévu. »

Au moins, je ne finis pas par me prendre dans mes pieds comme à mes débuts. Je me souviens encore du rire de Jacob lorsque j’ai atterris sur les fesses la première fois. Une vraie honte… J’ai évolué depuis, j’ai fait des progrès mais je sais que j’ai encore pas mal de lacunes, ce qui est normal, je crois. Et c’est bien pour cela que je pose la question à Sören, entre son expérience de traqueur, de meneur d’homme et son tact légendaire, je sais qu’il me dira ce qui doit être dit. Qu’il y mette les formes ou non n’est pas un problème, je sais que j’ai pas mal de chose à apprendre alors les critiques, je les accepte. Je les attends même, surtout si elles sont constructives. C’est pas ça que l’on progresse dans la vie.





Dernière édition par Ethel L. Blackrain le Mer 13 Nov - 20:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören EmptyJeu 7 Nov - 15:19




Sören x Ethel


Suite à son appel à la Mikkelsen, Ethel vient dans sa direction, lui faisait remarquer qu’il n’avait pas choisi la meilleure place de la grande salle pour attirer l’attention de ses pairs. Il rétorque avec un brin de malice : « Si je ne restais pas dans mon coin, je n’aurais pas le loisir d’observer tes progrès en toute impunité. » Il préférait généralement le devant de la scène. Il aimait se donner en spectacle, Sören, fort de son allure toujours soignée et du charisme entremêlé d’arrogance qu’il se connaît. Il a conscience de son aisance face au regards des autres et en sur-joue régulièrement… mais en bon soldat avisé il sait reconnaître les moments lors desquels s’effacer.

La toute jeune spectre le remercie de son compliment qu’il appuie d’un léger hochement de tête. Il l’avait su dès la découverte de sa candidature, qu’elle ferait une bonne recrue. Il avait foi en sa détermination et son instinct ne l’avait pas trompé. Ethel s’investissait pour s’améliorer et elle s’en trouvait transformée ; sa silhouette s’était affinée, son corps endurci, ses mouvements perfectionnés. Il lui restait du travail mais il reconnaissait volontiers le fruit d’un dur labeur. Un compliment qui se voulait encourageant, parce qu’il venait d’un meneur sévère et exigeant, mais toujours juste et spontané. D’où la critique qui fuse presque immédiatement, qui tire une grimace à la jeune femme mais – il le sait – qui n’écorchera en rien sa motivation. Son interlocutrice s’installe à ses côtés ; le regard de Sören se promène des combattants toujours en action à celui d’Ethel auquel il se raccroche au moindre échange de paroles. « C’est un bon spectre. » se contente-t-il de commenter lorsqu’elle lui apprend que Judd est son mentor. Pragmatique, il ne considère que l’expertise de son collègue ; le reste ne le regarde pas.  

Il ne se permettrait pas de remettre en question la formation reçue par la spectre, non, Sören pense plutôt que les progrès des uns et des autres sont plus ou moins rapides selon les domaines et qu’il se trouve simplement au bon endroit, au bon moment. « Dis-moi tout. C’est si moche que ça ? » Le temps qu’il réfléchisse à sa réponse, elle ajoute : « Je crois que je réfléchis trop à mon placement. Je sais ce que je devrais faire mais… Ça ne se passe pas toujours comme prévu. » Il acquiesce et tourne la tête dans sa direction, toujours sur son perchoir. « Habitue-toi à ça, ça se passe rarement comme prévu en condition réelle. » Il voit parfaitement ce qu’elle veut dire. Il est passé par là, lui aussi, de longues années auparavant lorsqu’il n’était qu’un aspirant militaire parmi tant d’autres forgé par d’éternelles répétitions d’enchaînements et de mouvements à n’en plus finir. Il fallait d’abord s’endurcir et faire mûrir la mémoire musculaire naturelle avant d’apporter toutes les subtilités des arts martiaux à un corps affûté. C’était une question d’étapes ; du temps et du travail acharné. Il hausse les épaules. « Ce n’est pas si moche, Ethel. Poussif et trop mécanique, oui… moche, non. » Vous connaissez l’expression « une main de fer dans un gant de velours » ? Sören a oublié le gant à la maison… dans la cheminée… une soirée d’hiver particulièrement froide et gelée. Il était plutôt d’accord avec l’auto-analyse qu’elle avait pratiquée. « Ton jeu de jambe manque de vivacité et de spontanéité. »

Il dévisage sa collègue de tout son art de briser les barrières à grand coups de massue, guettant la moindre réaction et recherchant la moindre trace de fatigue. Un sourire énigmatique sur les lèvres, il se laisse tomber du haut de sa pile de tapis et se réceptionne au sol. Il s’étire de tout son long, bras au sommet de la tête, poussant un profond bâillement qui chasse quelques fourmillements dans les extrémités. Le traqueur se retourne vers la psychiatre reconvertie. « Je peux peut-être te montrer deux-trois trucs… Si tu n’es pas trop rincée… » Il fait quelques pas en arrière, sans la quitter des yeux. Tout son corps est relâché, volontairement décontracté. Chaque fibre de son corps lance une taquine provocation à la spectre, jusqu’à son regard illuminé d’impertinence qui accompagne sa dernière invitation : « A moins que tu ne préfères te reposer… » Il écarte les bras, articulant un silencieux « c’est toi qui vois. » en souriant.


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MessageSujet: Re: « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören « Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". » | Sören EmptyMer 13 Nov - 20:16

« Tiens bon quand il ne reste rien d’autre que la volonté qui dit "Tiens bon". »
Sören
Ethel
Mes progrès… Il paraît que j’en ai fait depuis mon arrivée. Et heureusement. Sinon je n’aurais pas ma place ici et je pense que Judd ne serait plus mon instructeur. Disons que cela fait plaisir d’entendre que, même s’il me reste encore beaucoup à apprendre, j’ai réussi à progresser en quelques semaines. A la fin de ma période d’acclimatation, j’espère bien pouvoir botter les fesses de Judd et pourquoi pas de Sören également. Même si je ne me fais pas trop d’illusions, pour l’un comme pour l’autre. Mais je vais faire tout mon possible pour y parvenir.

Je prends ses paroles pour ce qu’elles sont : un jugement qui n’a rien de subjectif. Je connais Sören depuis quelques temps et il n’est pas du genre à dire ce qu’il ne pense pas. C’est ce qu’il me faut en ce moment. Je ne suis pas ici pour que l’on me mente sur mon niveau. En cela, je sais que mon mentor et mon interlocuteur actuel sont les personnes idéales pour ça. Ils ne sont pas réputés pour faire des compliments et être gentils pour le plaisir. Non pas qu’ils ne le soient pas, disons seulement qu’ils disent les choses telles qu'elles sont.

J’hoche la tête quand le traqueur qualifie Judd de “bon Spectre”. Je ne sais pas ce qu’il donne sur le terrain -comme tous les autres Spectres- mais pour passer des heures en sa compagnie, à peaufiner les entraînements qu’il me donne et les mouvements qu’il m’enseigne; je peux dire qu’il est impliqué dans ce qu’il fait. Je doute qu’il se donnerait autant de mal dans le cas contraire.

La réponse de Sören, pourtant anodine, sonne d’une certaine façon à mes oreilles. Rarement comme prévu hein… Vu que ce dit-terrain m’a enlevé une partie de moi, je ne le sais que trop bien, sans même avoir besoin d’y aller. Je serre les poings discrètement pour laisser couler ma colère et l’évacuer. J’inspire profondément et hoche de nouveau la tête avec un simple « Je me doute oui. » un peu plus sec que je ne l’aurais souhaité.

Au moins ne m’en tient-il pas trop rigueur puisqu’il continue sur sa lancée. M’expliquant ce qu’il a vu dans mes mouvements. J’en prends note dans un coin de mon esprit. Il reste à savoir comment réparer ça. Mais je doute qu’il me laisse sur ma fin, n’y connaissant pas grand chose. Et le regarde avec la suite de ses propos. Je crois que Judd a déjà dû me faire une remarque sur mes jambes aussi. Au moins le haut de mon corps semble opérationnel pour mon niveau. J’essaye de me remémorer mes entraînements, de revisualiser les combats; c’est encore bien compliqué à vrai dire.

« Ca doit être pour ça que j’ai l’impression d’être en “retard” parfois… » Et ainsi de m’emmêler les pieds parce que mon esprit veut bouger mes jambes plus vite qu’elles ne le font.

Je le regarde faire, légèrement intriguée notamment par son sourire. Sören ne sourit pas pour rien en général et je m’y connais assez en personnalité pour presque redouter le pire. Et le voir se diriger vers le tatami me donne un petit aperçu de la suite. Je prends ses “deux-trois trucs”, même si Judd est un bon entraîneur, je ne dis pas non à d’autres conseils. Je fronce les sourcils, presque piquée au vif par sa provocation, heureusement, je ne suis pas quelqu’un d'impulsif.

« Fatiguée ? Moi ? Certainement pas M. le traqueur expérimenté. » J’affiche un petit sourire arrogant sur les lèvres, bien que je sache que je n’ai aucune chance.

Et pour accompagner les paroles à mes actes, je m’avance dans sa direction, m’étirant à mon tour pour relâcher mes muscles. Et ce n’est pas parce que j’ai une dizaine d’années de plus que je vais me laisser intimider par son endurance. Je me mets en position, comme me l’a appris.

« Ne me ménage pas. »

J’imagine qu’il n’en avait pas l’attention mais autant le lui dire, comme pour confirmer la chose. Judd ne le fait jamais, j’ai apprit à m’endormir aussitôt échouée sur mon lit tellement il me fatigue et à avoir mal partout est devenu presque normal maintenant. Je suis prête à esquiver ou bloquer sa première attaque, s’il décide de commencer rapidement. Je commence à garder à l’esprit de toujours être sur mes gardes, même s’il faut encore que ça devienne un automatisme et non plus une pensée à mettre en pratique.




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