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Assume your Nemesis | Eris [Violence]

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MessageSujet: Assume your Nemesis | Eris [Violence] Assume your Nemesis | Eris  [Violence] EmptyDim 14 Oct - 21:19





You are defeated, forbidden
A name at the top of the list
Never related or stricken
I wouldn't change a fucking thing about this


Dernière édition par Perséphone L. Carlton le Lun 15 Juil - 18:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Assume your Nemesis | Eris [Violence] Assume your Nemesis | Eris  [Violence] EmptyVen 2 Nov - 21:29

     

Won't you cast yourself on me



❝What you got going on Behind those, eyes closed, holding on And I don't want another, day to break Take our, steal our, night away Warm shadow Won't you cast yourself on me What you got in store for me? Keep those, eyes closed, next to me Take our, steal our, night away Won't you stop breaking in Red sky, red light, awakening I don't want another, day to break ❞


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MessageSujet: Re: Assume your Nemesis | Eris [Violence] Assume your Nemesis | Eris  [Violence] EmptyDim 9 Déc - 23:11



Dernière édition par Perséphone L. Carlton le Lun 15 Juil - 18:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Assume your Nemesis | Eris [Violence] Assume your Nemesis | Eris  [Violence] EmptyMar 2 Avr - 23:11

     

Won't you cast yourself on me



❝What you got going on Behind those, eyes closed, holding on And I don't want another, day to break Take our, steal our, night away Warm shadow Won't you cast yourself on me What you got in store for me? Keep those, eyes closed, next to me Take our, steal our, night away Won't you stop breaking in Red sky, red light, awakening I don't want another, day to break ❞


Tu peux fuir, tu peux mentir, tu peux t'évanouir, supplier pour enfin périr mais entre mes mains, je ne te ferais ni saint ni martyr, seulement épave de chair à peine bonne à suinter le mal des plaies de mon bon plaisir. Créature de la nuit que même la mort ne veut de son souffle titanide investir, regret et larme sont les maux qu'avec allégresse en un cri je te ferais vomir. Et tu t'obstines à lutter, à jurer et avec obscénité nous défier, je te souris, catin insolente qui commence à peine à sentir monter en ses veines le désir ardent et insatiable de te nuire. Je vais te pourrir. Les yeux rivés sur ton immondice, je me penche légèrement sur ma droite afin de murmurer à mon autre de cet air taquin qui me sied si bien :

- Je crois que notre petit singe n'a pas bien compris ta question. Tu devrais reformuler.

Et pendant qu'elle reprend la main, je me détourne de vous afin d'aller m'emparer d'une des poche de sang que j'avais ramené avant d'utiliser une tubulure que je raccourcis et bricole rapidement afin d'en améliorer le débit. Je fais alors machine arrière, m'empare de la télécommande qui gouverne à ta prison de verre et te fait redescendre pour que tu puisses être à ma hauteur. Je disperse alors ici et là quelques gouttes de sang qui viennent en de minces traînées dévaler le long de la paroi maculée du tien dont les effluves rappellent le fer rouillé. Je t'observe récupérer tes sens de chasseur tandis que la douleur te broie de l'intérieur. Perséphone avait réussi son coup, car voilà que doucement, mais surement, sous ses yeux misérablement tu te meurs. Et plus tu sembles lutter et plus ton calvaire vient à s'accentuer. C'est tout ce qu'elle voulait, que tu rampes à ses pieds. L'odeur du sang frais que je viens coller juste sous ton nez ravive en toi la flamme oubliée et accentue par la même, cette irrépressible envie de nous massacrer. Mes iris de jades plongent en les tiennes tandis que je me rapproche, aussi vénéneuse que somptueuse, avant de te demander en dévoilant la veine dissimulée sous le derme de mon cou qu'une légère inclinaison rend plus apparente :

- C'est ça que tu veux hein… Et plus que de sentir la vie nous échapper, ou même simplement nous égorger, ce que tu veux, c'est nous faire payer toute cette douleur que ta nature ratée n'est plus à même te de faire endurer. Tu veux nous déchiqueter tout comme le poison est en train d'actuellement de l'intérieur te déchirer.

Les mains plaquées contre la cage, je t'invite à te rapprocher, tandis que du bout de mes doigts, je viens effleurer les tiens qui transpercent légèrement des fentes ridicules qui nous séparent, goûtant à la froideur de ta peau gercée :

- Sauf que je ne suis pas Perséphone et que je ne veux pas d'une victoire simple et bâclée, ce que je veux, c'est voir la mort qui se niche en tes yeux tomber à genoux et me supplier.

Cognant contre les parois translucides, d'un mouvement de rage je fais tanguer ton réceptacle avant de faire passer la tubulure jusqu'à tes lèvres :

- Bois, qu'on puisse voir finalement, qui en cette nuit maudite est véritablement le roi des rois.

Hésitant, tu me dis d'aller me faire foutre avant que mon poing autour de la poche ne se resserre et fasse gicler à tes lèvres le fameux liquide vermeil :

- BOIS !!!

Et plus tu résisteras, plus la douleur infligée par mon opposée s'accentuera, tu es en train de mourir, seule cette porte salvatrice que je suis en train de t'offrir te permettras, peut être, de t'en sortir. Et il te brûle les lèvres, ce sang qui t'appelle comme il te crève, tel un junkie en manque face à sa dose, je vois tes yeux éclatés se dilater et davantage rougir, là où les gouttes de sueurs ne cessent de perler à la surface de ta peau déjà bien balafrée et qui s'assèche tandis que tes spasmes musculaires trahissent ton désir de succomber, là où ta fierté te pousse à encore un peu plus lutter. Tic, Toc. Une poignée de seconde et voilà que ta faim gronde.  Tic, Toc. Tic, Toc! Voilà que tu halètes tel un clébard que l'on bat mais qui refuse de crever tandis qu'elle grogne davantage et gangrène la moindre cellule de ton système, t'empêchant de penser et même de respirer. Tic, toc, tic, toc, tic toc !!! Tes poumons nécrosés que tu avais jusqu'alors oublié te brûlent, tel l'acide corrosif se déversant en la moindre de tes cellules. Tic!!! Tu te débats à t'en faire éclater les tendons sur ces liens qui depuis le départ te lacèrent. Toc!!!! Fracasse ton front contre la paroi de verre tandis que ta salive mêlée à l'hémoglobine souillée vient s'écraser dessus en une coulée poisseuse et suintante du calvaire que tu es, pour le moment, le seul à t'infliger tandis que tu hurles comme un damné. Tic. Toc. Ta bouche, résignée, se pose sur la tubulure tandis que d'une pression, d'un sourire satisfait je t'aide en faisant remonter le précieux nectar à tes lèvres si finement éclatées. Je me retourne vers mon opposée qui me dévisage mi contrarié mi intriguée là où je me contente seulement de sourire, la malveillance gravée en mes traits de poupée d'albâtre.

- Prépare-toi.

Que je souffle à l'encontre de la blonde avant de reculer, le regard toujours ancré en la cage pendant que je me rapproche d'elle, les mains jointes et ramenées face à moi. Alors que je fais mine de venir ouvrir ta geôle, je compte à rebours en ma tête tout en laissant le décompte devenir, à chaque pas qui me rapproche de toi, de plus en plus audible jusqu'à ce que mes mains, s'agrippant à ton réceptacle ne viennent balayer ta dernière seconde de liberté :

- Zéro.

Et la folie maladive que tu lui inspires m'enivre tandis que sa haine en mon cœur grandit et me pousse à la dérive. Un battement de cil plus tard, voilà que tu craches du sang et que tes veines s'embrasent, devenant plus apparente que jamais là où ce dernier afflux jusqu'en tes entrailles malades qui l'en expulse aussi tôt. Hémorragie.

- Ouvre les yeux, charmant petit singe, le voyage ne fait que commencer, et je peux recommencer autant de fois qu'il me le plaira…

Je souris à pleine dent, mes sentinelles pers ardemment fixées en tes deux puits de ténèbres, avant que d'un mouvement de paupière étrangement lascif, ces dernières ne viennent avec langueur se déposer sur tes doigts toujours accrochés aux misérables trous de ta prison de verre, là où les miens brûlant de cette vie qui ne sera jamais plus tienne, continuent à faire frémir ton derme.

- Tu comprends maintenant? Illusion ou réalité? Folie ou pure éclat de lucidité? Tic, toc, tic toc, tic, toc! En quel gouffre sinueux ton cœur va-t-il encore te faire chuter?

Je te relâche un moment, le coin gauche de mes lèvres venant accentuer ce sourire mutin qui te nargue depuis notre premier échange, là où mes sourcils se haussent brièvement afin d'appuyer mon air aussi assuré que mesquin, soutenue de cette voix suave qui de ton propre esprit te fait irrémédiable esclave :

- Ah moins que, ce ne soit ici: l'illusion, et que tout ne se soit une fois encore mis à recommencer? Tu sais, la fameuse boucle sans fin…

En la présence de mon autre, mon don se veut plus pernicieux encore que l'horreur qui peut se cacher en vos cœurs, exacerbé par cette puissance que seuls de véritables opposés peuvent générer, car il est de ceux qui noie avant même que tu n'aies pu voir la vague arriver, et tout ce que tu pourras faire est violemment sombrer, oui, sombrer, droit en cet enfer que ta hantise et tes remords auront ériger à la gloire de ta triste et morne déchéance à peine nommée.

- Alors, charmant petit singe... Et si tu répondais à la question maintenant hun?

Réponds par la négative, je t'en prie, que Perséphone me donne l'ordre d'enfoncer cette poche de sang arrangée à ma façon droit en ta gorge purulente, que je puisse avoir ce plaisir si délicat de te voir agonir une nouvelle fois. Parce que tu ne peux ni fuir, ni mentir, ni t'évanouir. Écho à ta plus grande peur, je fais de cette réalité un tombeau en lequel toi et tout ce que tu es, êtes voué à partir, car tu le sais, le sens, entre mes mains qui ne te feront ni saint ni martyr, voilà que tu es déjà en train de lamentablement dépérir. Misérable épave de chair à peine bonne à suinter le mal des plaies formées par mon bon plaisir, c'est avec allégresse que je te ferais vomir cette vie que ton existence ne fait que ternir. Car ta souffrance est le prix risible dont je dois m'acquitter pour apaiser ses nuits qui, par ton souvenir, se veulent inlassablement défigurées. C'est aussi pour ça que, juré, avec un malin plaisir, au centuple je te ferais payer.


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MessageSujet: Re: Assume your Nemesis | Eris [Violence] Assume your Nemesis | Eris  [Violence] EmptyLun 15 Juil - 18:45

Tic toc tic toc. Le temps s’égrainait bruyamment à travers le silence que gardait le prisonnier. Chaque grain résonnait comme un appel. Un appel à la confrontation, au combat. Un appel au meurtre. Elle le savait, le ressentait son envie de mettre fin à ses jours – la sienne comme celle du vampire. Les désirs s'entremêlaient dans une vague pourpre inondant son âme. Premier tsunami de cette envergure, car la proximité d'Eris exacerbait ses sentiments, les leurs allant dans le même sens.   Face à lui, Perséphone se souvenait exactement des émotions qui l'asphyxiaient alors qu'il rêvait d'elle, comme de chaque coup qu'il lui avait assené. Cette pure violence qu'il avait évacuée soufflait sur les braises haineuse de la Spectre.

Tic. Chaque seconde clamait son défi. Blessé dans son ego, le prisonnier cherchait à retrouver de la dignité, du pouvoir à travers son silence fracassant. Il ne collaborera pas, il ne se trahira pas en plus d'avoir failli. Eris avait pris le relais, lui susurrant des promesses, lui offrant un espoir en démontrant une soi-disante mésentente entre ses bourreaux. Se fiant au jeu de sa moitié, elle s'éloigna d'un pas, croisa les bras et observa la scène d'un œil à la fois contrarié et perplexe.

Toc. Le temps qu'il croyait gagner donnait au contraire l'opportunité de lui infliger de nouveaux tourments. Preuve de sa dépendance à cette bête cachée en lui, il plongea dans le piège pourtant si facile à percer pour qui avait toute sa conscience. Elle ne ferait pas l'erreur, elle, de le sous-estimer. Il n'aurait pas accepté ce cadeau de son plein gré, dans cette situation. Il était trop fier. Et maintenant, il crachait tout ce sang qui lui était si cher.

Tic toc. Allait-il briser son silence qui frappait chaque seconde son espérance de vie ? Inutile de croire qu'il serait gardé tant qu'il n'avait rien dit. Leur entretien avait une date de fin. Elle ne lui permettrait pas de s'évader, comme elle l'avait eu. Au fond, elle se fichait des informations qu'il pouvait leur donner. Ils les trouveraient avec ou sans lui. Si elle devait annoncer à la CAA qu'il n'avait rien lâché, elle le ferait sans amertume. Ce n'était pas le but de ces rendez-vous secrets. Elle refusait de lui octroyer ce pouvoir. Elle aurait d'autres contacts chez les rebelles, son statut installé grâce à ce même homme crachant ce sang qui lui était si cher. Le silence, toujours. Il avait pourtant, brièvement, ouvert la bouche, mais l'avait aussitôt remise à son état entrouvert qu'il gardait jusque là. Ne le quittant pas des yeux, elle avait vu son expression et sa main venir faiblement frôler sa mâchoire. A cette image s'était superposée une autre : la sienne, silhouette tombée sur le bitume, recevant un coup de pied dans le maxillaire inférieur.

La Spectre rejoignit la cage et enfonça le scalpel dans son épaule droite. Un gargouillis s'échappa de la gorge de sa cible, rien qu'un gargouillis sans qu'un réel cri ne lui arrache les cordes vocales alors même que des larmes perlaient au coin de ses yeux. Elle poussa ensuite sur la mandibule de l'envers de la lame. Elle l'observa un instant, puis alla déposer le scalpel et fit signe à Eris de la suivre à l'extérieur de la salle.

Derrière la porte fermée, Perséphone avait l'air soudain plus perdue. Elle gardait néanmoins la tête froide, déterminée à élucider cet inattendu qui venait de la saisir.

« Je crois qu'il ne peut pas parler. Tu as vu comment il se tient et comment il réagit ? Et comment il a réagi à la plaie dans l'épaule ? Ça n'aurait pas dû lui faire aussi mal. J'ai vu son rêve cette nuit. Il m'arrachait le bras, disloquait ma mâchoire... C'est pas une coïncidence. Je ne sais pas comment c'est possible mais on dirait qu'il subit ces douleurs à ma place. »

Elle se tut, considérant à nouveau ses paroles, analysant les faits. Elle était surprise mais ne voyait pas d'autre explication.

« Tu crois que mon don a pu évoluer, comme pour toi ? Qu'il ait maintenant d'autres effets ? En tout cas, je pense qu'on aura aucune info de sa part. »
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MessageSujet: Re: Assume your Nemesis | Eris [Violence] Assume your Nemesis | Eris  [Violence] EmptyMar 30 Juil - 19:28

     

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❝What you got going on Behind those, eyes closed, holding on And I don't want another, day to break Take our, steal our, night away Warm shadow Won't you cast yourself on me What you got in store for me? Keep those, eyes closed, next to me Take our, steal our, night away Won't you stop breaking in Red sky, red light, awakening I don't want another, day to break ❞


Je crois que je me perds, entre la noirceur d'aujourd'hui et la lueur d'hier. Ni ici ni là-bas, je ne fais que suivre ces diktats que ton cœur susurre à mon âme devenue son sombre repaire. Chut. Ne rallume pas la lumière. Je t'observe évoluer en l'ombre et ses pernicieux travers. Oublier le seigneur qu'implorait ta mère lorsqu'en la noirceur l'accueillait à bras grand ouvert l'illustre Lucifer. Morte. Voilà que tu ne ressens déjà plus rien. Machine muée par la vengeance qui te tenaille, tu te transformes en cet autre qui depuis tes tripes à la fois t'angoisse et te tiraille. Tel un démon qui réclame sa valse aux représailles, tu te délectes de tout ce mal que tu infliges lorsque tu plonges ton regard en les miroirs de son âme devenu alors pour toi morne soupirail. La lame cisaille la chair et c'est ici que notre malédiction opère. Filtre à ton rougeoyant univers, je me fais l'étrange gardienne de ton impérissable haine qui flétrit tout ce que tu aimes à mesure que tu la libères. Je crois que tu te perds, entre la noirceur d'aujourd'hui et la lueur d'hier. Ni ici ni là-bas, tu ne fais que suivre les diktats de ton cœur qui en le vide de mon âme vient établir son sombre repaire. Chut. Ne rallume pas la lumière. Je te suis sans un mot, t'écoute m'expliquer les doutes qui torpillent ton cœur que je sens courir au galop. Aucune expression n'étire mes traits de poupée désabusée, je n'ai pas confiance en ces murs qui sont censés nous protéger. J'hausse des épaules, le regard rivé par-dessus la tienne. Mais il y a ce quelque chose dans l'air, cette douleur en ton sein qui nous rend bien plus malsaine. Doucement, mes sentinelles de jades s'ancrant en tes jardins d'hiver, plongent droit en ton âme qui est la seule à reconnaître lorsque je suis sincère. Sois donc attentive à mes paroles et comprends que j'en pense tout leur contraire :

- Il n'y a aucune raison à ça, le timing serait plus qu'inapproprié, puis c'était plus un petit bug qu'une véritable évolution pour moi. Je devais être trop défoncée. Bien que, ça aurait pu être marrant. Tant pis ! Détends-toi deux secondes et prends les choses un peu plus à la légère.

Je me tourne légèrement et jette un coup d'œil à la poignée de la porte que tu avais préalablement refermée :

- Par contre, s'il est incapable de parler, je pense qu'il est temps de lui soutirer des informations à ma manière... Puis, j'ai envie d'un café.

Je te souris, vide et éteinte. Je ne suis qu'une imposture. Ouvre avec fracas la porte qui s'encastre contre le mur :

- Bien, bien, bien… Je crois qu'il est temps d'en finir.

Pas rapide, j'avale la distance qui nous sépare en un rien de temps du vampire. Quarante mètre. Je me saisis de mon revolver plaqué en mon hoslter. Trente cinq mètre. Ouvre le feu sans sommation à mesure que je m'engouffre en ton antre de l'horreur. Les six premiers coups sont tirés de façon précise et d'affilé : artère rénale gauche, artère subclavière droite. Trente mètre, artère mésentrique inférieure, artère iliaque commune, artère tibiale postérieure, veine pulmonaire. Continuant toujours à marcher, j'ouvre le barillet, balance d'un mouvement de poignet les douilles mortes qui retombent en cet instant funèbre telle une pluie de cadavre métallique rebondissant contre le sol, recharge le pack de douille préparé au préalable afin d'être plus effective, puis d'un autre mouvement de poignet refais claquer le barillet pour le refermer. Nouvelle salve de tir. Vingt cinq mètre:  artère brachiale droite, artère fémorale gauche. Vingt mètre : artère testiculaire et splénique gauche, suivi de la crosse aortique. La dernière balle étant gardée en réserve. Je me retourne vers toi, mes deux opalines brûlant d'un feu nouveau, celui de la vengeance sonné par l'obscure bourreau. Un sourire enfantin étirant mes lèvres de diablesse là où je te confesse :

- Je savais que je pouvais le faire ! J'adore cette cage, les trous sont parfaitement bien placés, je pensais avoir un peu plus de mal pour l'artère splénique, mais hun huuun, finalement, c'était juste parfait ! Je peux avoir la même pour noël?


Je te demande de faire descendre la cage et de le débarrasser du dispositif tandis que je m'empare de ma trousse à malice et de son contenant. Je te rejoins quelques instants plus tard, m'empare des mains menottées du vampire que je cloue l'une contre l'autre contre le sol à l'aide d'une masse, ris face au gargouillis provenant du gosier empli de sang de notre ami ici présent et surtout, parfaitement immobilisé à terre. Lui passant un écarteur buccale, je m'assure que sa bouche demeure grande ouverte tout en resserrant la partie supérieure qui se veut constituée de deux crochets. Je t'observe alors, toi mon étoile contraire, écho d'un paradis déchu et pour qui je me traîne, servile esclave jusqu'en enfer. De ma main gauche, je maintiens sa tête qui demeure fixe en ma poigne qui tire sur ses cheveux, tandis que de ma main droite, je dépose en sa jumelle mon Remington avant d'extirper du holster situé en mon dos, la dague qui ne me quitte jamais et que je viens placer en ta main gauche. Vide de moi-même, je ne ressens que la folie qui te corrompt et t'appelle, je ne suis plus moi, ni elle, seulement toi, l'enfant de toutes les querelles :

- Vas-y, libère-toi. Fais ce que tu dois, t'as le choix. Une balle dans la tête, ou la dague au fond de la gorge. Il ne bougera pas. Il est tout à toi. Comme tu fus tout à lui lorsque tu hurlais seule dans le noir et que tu sentais la vie jaillir hors de toi.

L'air se comprime. Le temps se suspend et la rage et l'horreur qui opprime, à l'orée de nos rétines s'impriment, tandis que sonne minuit qui vient teinter de pourpre nos mains rongées par le crime. Tu pensais être seule, mais au fond, j'étais là, recluse en cette autre partie de toi, celle que nulle autre ne voit et que depuis tout ce temps, souffrant de ce manque de toi, je ne gardais que pour moi. Un, deux, trois, un, deux, trois, prie pour nous, prie pour toi, qu'au levé du jour, nous ayons retrouvé l'antique éclat. La flamme originelle qui en son royaume de splendeur à l'aube des temps nous unifia mais que la folie des hommes divisa. Un, deux, trois, un, deux, trois. Ne réfléchis plus, frappe, je suis là. Je porterais ce fardeau pour toi. Un, deux, trois, un, deux trois, un deux, trois. Le temps s'arrête, ton visage se fige, l'air se comprime et l'odeur de poudre vient embaumer mes narines. Le sang éclaboussé sur mon visage témoigne de la folie de ta haine en mes ravages. Je récupère la dague que tu as planté quelques instants avant en sa gorge réduit au silence de notre esclavage, tout en observant le cratère laissé par la balle venue se loger entre ses deux yeux grands ouverts tels des sarcophages profanés par une horde de démons anthropophages. Mirage aux allures d'orage, ci-gît la signature ultime à tous nos outrages. Mais à travers toi voilà que je me perds, entre la noirceur d'aujourd'hui et la lueur d'hier. Ni ici ni là-bas, je ne fais que suivre ces diktats que ton cœur susurre à mon âme devenue son sombre repaire. Chut. Il est déjà trop tard. Personne ne peux plus rallumer la lumière.






THE END
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