Invité
| Sujet: Jena O'Donnell - présentation Mar 22 Mai - 18:20 | |
| Jena Lily O'Donnell Avatar: Katherine Langford Vampire - RISE AND FALL Statut: Fugitif
Âge: 22 ans
Métier: Etudiante en lettres
Lieu de naissance: Londres
Particularité: Je sais très bien chanter ... est-ce une particularité ? Humm ... peut-être pas. Sinon rien à signaler !
Opinions: Au début je n’y croyais pas. Non, honnêtement, en plus de ça je n'ai jamais aimé toutes ces choses sur le surnaturel, la science fiction … c’était vraiment pas mon délire. Je dirais que c'était plus celui de mon frère. Peut-être était-ce du au fait de le voir le nez sur les écrans et ses bandes dessinées débiles qui m’avait rendu réfractaire à cet univers ? Les vampires, les loups garous … toutes ces choses c’était bien trop glauque à mon goût. Alors quand j’ai appris par le biais des médias que Bristol était envahi par ces créatures, je dois dire que ma première réaction fut assez "étrange". J’ai ris. Oui, j’ai cru qu’il s’agissait d’une bonne grosse blague. En fait, je n’y ai pas cru pendant plusieurs jours. Avec mes amis, nous avions du mal à prendre les médias au sérieux. Puis, rapidement les réseaux sociaux ont commencé à être envahi de vidéos étranges. Je voyais de moins en moins Joren. Il prétendait toujours être occupé. Puis j’ai vite compris qu’il essayait de rencontrer l’une de ces Aberrations. Il fallait vraiment être cinglé pour approcher des créatures tueuses d’humains … Et finalement c’est tombé sur moi. J’aurai préféré mourir. Je n’avais rien demandé ! Non, absolument rien …
Je suis un vampire malgré moi et je dois cacher ma nouvelle identité aux yeux de tous. Même à Joren, mon frère en qui j’ai totalement confiance. Je n’ose pas le mêler à toute cette histoire, ce qui me rend mal.
Je suis morte une fois, alors l’au-delà ne devrait pas me faire peur. Vraiment ? Je pourrai aller me rendre au Ribcage et demander à passer le Rituel. Comme ça tout rentrerait dans l'ordre. Mais quel en sera le résultat ? Quelque chose en moi fait obstacle à cette décision. Quelque chose en moi refuse.
Révèle-toiComme toutes les jeunes femmes de mon âge, j’ai mes qualités et mes défauts. On pourrait dire que je suis une personne très organisée. J’ai toujours vu la chambre de mon frère dans un bordel indescriptible, si bien que ça me donnait envie de faire le contraire. Je n’aimais pas qu’on me compare à lui en permanence. Alors j’essayais de me distinguer.
Je suis par nature curieuse, mais peut-être un peu trop. J’ai tendance à me mêler de choses qui ne me regardent pas, à me précipiter et à me retrouver dans des situations pas toujours évidentes. J'ai une certaine forme de courage et d'assurance. J'aime entreprendre de nouvelles choses et convaincre les gens de sortir des sentiers battus.
J’attire la poisse à moi avec ma maladresse, même quand je crois bien faire. Bon, la plupart du temps ça fait rire mon entourage et ça me permet d’animer les soirées avec quelques anecdotes vécues. Ce qui n’est pas plus mal.
Je ne suis pas une passionnée dans la vie. J’ai l’impression de suivre un modèle que mes parents m’ont donné et j’ai toujours le sentiment de leur être redevable. Je ne pourrais jamais agir comme Joren et leur claquer la porte au nez pour vivre ma vie. Je n’ai ni le cran, ni l’ambition. A vrai dire, je me complais dans cette vie bourgeoise et confortable. C’est un besoin essentiel, car je panique relativement vite lorsque je me retrouve démuni. Il faut dire que mon père s’est toujours débrouillé pour avoir une totale emprise sur moi.
Je suis très émotive. Il m’arrive de pleurer facilement devant un film ou en lisant un livre. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds et je suis bon public. Je trouve que les mots ont leur importance et j'ai tendance à m'y attacher. Parfois j'aimerai être plus laxiste et prendre les choses comme elles viennent. Mais malheureusement ce n'est pas toujours le cas. Comme mon frère, j’adore manger, dormir et le sport en général. On s’est toujours bien entendu sur ces points. Nous avons une passion commune ; les restaurants asiatiques. Oui, ça peut paraître étrange, mais on adore se faire un restaurant aux saveurs de l’Asie, une fois toutes les deux semaines. Ok, ce n’est pas une passion, je qualifierai plutôt d'une sorte de rituel.
Sinon j’aime le cinéma, le théâtre, l'écriture, les choses qui brillent, les choses raffinées. Mais je n’aime pas particulièrement montrer aux gens que ma famille à de l’argent. Je sais garder les secrets et je sais également manipuler les gens lorsque je désire quelque chose plus que tout au monde. Il ne faut pas essayer de m’arrêter …
J'aime rêver le monde d'une certaine manière, ce qui me permet de m'échapper de la dure réalité. Mais comme le dit souvent mon père, ce n'est pas une solution. Il faut savoir se confronter aux problèmes du monde, même s'ils paraissent parfois insurmontables. Depuis ma transformation, les choses ont bien changés et j'essaie d'y faire face tant bien que mal.
Confie-toiJe suis née à Londres au début du printemps. Je ne me rappelle pas bien de ma naissance, mais je sais que j’étais désirée et choyée. Mes parents avaient accompli leur rêve et formaient désormais une famille parfaite. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient. Alors que j’arrivais à peine à marcher ma famille quitta Londres pour Bristol. Mon père avait besoin de se faire un nom et de quitter le cabinet de mon grand-père. Bristol était la ville idéale pour ça. Ma mère qui avait une santé fragile appréciait l’air marin et la culture du street art que la ville proposait. Ma famille s’installa dans un beau manoir en banlieue chic. C’était comme vivre en ville, mais sans vraiment côtoyer son peuple. La devise de notre chère famille était de ne se fier qu’à ses semblables. C’était présomptueux et petite je ne comprenais pas les enjeux de toutes ces magouilles et cette parade incessante.
Durant mon enfance, j’étais gâtée comme une véritable princesse. Mon père nous couvait de cadeaux, mon frère et moi. Nous ne manquions de rien. Le manoir était spacieux et agréable à vivre. Mes seules contraintes se résumaient à l’école, les cours de piano, les cours d’escrime et d’équitation. En grandissant, je comprenais que les affaires de mon père fleurissaient dans la région. De grosses entreprises le contactaient pour défendre leurs intérêts, parfois peu scrupuleuses. Mon père était un homme d’affaire, un avocat qui défendait le droit de l’argent et non de l’éthique. Il suffisait de lui agiter quelques billets sous les yeux pour que son esprit se voile d’un brouillard noir et opaque.
En réalité, je m’en fichais. Je ne voyais pas l’intérêt de me mêler de ses affaires ou de critiquer sa vision du monde. J’avais tout ce que je voulais et bien trop pour une simple adolescente. Ma vie était un cocon douillet. Avec Joren, nous passions toutes les soirées de gala à critiquer les invités. En grandissant, je voyais mon frère de plus en plus distant avec mes parents. Il n’appréciait plus cette vie mondaine et cette richesse exubérante. Je pouvais le comprendre, car au fond, nous étions simples. Nous n’étions pas obnubilé par l’argent, le pouvoir et ce mensonge incessant. Ça nous épuisait. Sauf que je n’avais pas assez de courage pour agir comme Joren. Je l’admirais pour ça. Défier mon père … c’était une chose incroyable et effrayante à la fois.
Quand Joren quitta définitivement la maison, je fus anéantie. C’était difficile de vivre sans lui et de devoir supporter la pression familiale. Ils remettaient tous leurs espoirs en moi. Ça me pesait et l’atmosphère au manoir n’était plus la même. Ma mère parlait à peine à mon père et l’ombre de mon père m’écrasait littéralement.
Je finissais ma scolarité au lycée. Il fallait choisir une université. Mes notes étaient plutôt correctes et mes parents avaient assez d’argent pour me payer de bonnes études. Bien entendu, mon père exigeait que mon choix se définisse en fonction de ses besoins. Reprendre les études de droit que Joren avait délaissé. Il ne cessait de clamer haut et fort que son fils était la honte de la famille. Pour avoir craché sur le nom O’Donnell et devenir le gérant d’un bar. Moi je trouvais ça culotté et plutôt cool ! Honnêtement, qui aurait tout mis de côté pour vivre dans 30 m 2 et gérer un bar à lui seul ?
J’allais souvent lui rendre visite l’été après ma terminale. C’était sympa de voir son frère s’épanouir et ça me donnait envie de faire de même. Sauf que je n’avais aucune idée de quoi faire …
Ma vie était triste, monotone et sans grand intérêt. J’avais cette impression de tomber dans un trou noir sans fond, qui absorbait toutes mes émotions et mes ambitions pour faire de moi une coquille vide. C’est cet été que j’ai rencontré un garçon ; Bryan Hopkins. Il avait ce petit quelque chose d’incroyablement fascinant. Je le trouvais beau, drôle et plein de vie. Il était simple, tout comme Joren. Peut-être avais-je craqué sur lui car il me rappelait ma jeunesse heureuse passée avec mon frère ? Je n’en sais rien …
J’ai passé tout mon été en sa compagnie. On allait régulièrement au cinéma pour voir toutes sortes de films. On mangeait des kilos et des kilos de glace sur les quais du port, ou alors on s’échangeait tout un tas de titres de musiques qu’on écoutait sous l’ombre d’un arbre, au milieu d’un parc. C’était un été magique. Il m’inspirait et me donnait l’envie d’intégrer la faculté de lettres. Malheureusement, l’été touchait à sa fin et j’avais attendu trop longtemps pour m’inscrire.
J’ai commencé une faculté de droit horriblement ennuyeuse. Mes notes étaient catastrophiques et je passais la majeure partie de mon temps avec Bryan plutôt qu’en cours. Finalement, j’ai décidé de franchir le pas et de m’inscrire en fac de lettres sans rien dire à personne. C'était pour moi un acte rebelle. Au début je m’en voulais. J’avais l’impression d’être une fille indigne, de profiter de mes parents et de ne pas accepter le rôle qu’ils m’avaient imposé. Je me sentais horriblement mal à leur égard. Mais pourquoi Joren aurait-il pu être libre et moi enchaînée à une prison dorée ?
Je regagnais les bancs de la faculté de lettres avec Bryan pour y exploiter mon talent d’écrivaine. J’avais pour ambition de devenir journaliste. J'étais heureuse.
Je me rappelle ... C’était un jour froid et pluvieux. Je m’étais réfugiée dans un café avec Bryan pour rejoindre des amis. J’adorais m’installer dans les fauteuils confortables de ce café, un chocolat chaud au creux des mains et regarder l’eau frapper le bitume au travers de la vitrine. Dans les bras de Bryan, je me sentais en sécurité, amoureuse et épanouie. Je ne me doutais absolument pas que ma vie allait complètement basculer ce jour. Alors qu’on discutait des choses ordinaires qui pouvaient perturber la vie de jeunes adultes, la musique s'arrêta pour annoncer la présence d’Aberrations et d’Alterations à Bristol. Ou plus simplement, l’existence de Vampires, de Lycans et de personnes à pouvoirs. J’avais du mal à en croire mes oreilles. En fait, je n’y croyais pas du tout. Pourtant, je remarquais les personnes présentes dans le café qui s’agitaient. Les journalistes paraissaient sérieux et l’inquiétude des gens se lisait clairement sur leurs visages.
J’avais l’impression qu’il s’agissait d’une grosse blague. Mon cerveau ne voulait pas y croire et n’acceptait pas l’idée que les gens puissent tomber dans le panneau. Je suis rentrée chez moi, sans me douter que j’aurai pu me faire agresser par l’une de ces créatures. C’était tout bonnement impensable, vu que Bristol était une ville complètement ordinaire.
Joren me harcelait de messages. Le connaissant, je préférai les ignorer. Il aurait commencé à me parler de zombies, de sorciers et j’en passe … de choses complètement absurdes. Mes parents ne paraissaient pas inquiets par la situation. Ils disaient que même si ces choses étaient réelles, les autorités reprendraient bien vite le contrôle.
Rapidement, j’ai vu sur internet des vidéos circuler. J’avais du mal à en croire mes yeux. Les vidéos pouvaient être facilement truquées … Alors je continuais ma vie, inconsciente des dangers qui régnaient là dehors. C’était pour moi un non-sens. Tant que mes yeux n’avaient pas vu réellement une Aberration, alors je n’avais pas peur. Je m'en moquais presque.
Bryan n’appréciait pas que je prenne la chose à la légère. Mais je n’y connaissais rien en Vampires et en Lycan. C’était un monde totalement flou pour moi et je doutais franchement qu’ils agissent réellement en Dracula ou en loup-garou.
Un soir alors qu’on rentrait d’une fête, je tenais Bryan par le bras. Nous marchions tranquillement dans les rues de Bristol pour attraper le dernier bus qui nous ramènerait chez mes parents. J’avais les pieds en compote d’avoir trop dansé et Bryan ne marchait pas vraiment droit d’avoir trop bu. Nous étions bien, le sourire aux lèvres, malgré le froid mordant.
On s’était arrêté un instant, à quelques pas de l’arrêt de bus. Sous un réverbère, Bryan s'était empressé de m'embrasser. Le temps d’un baiser … d’un simple baiser.
Je me rappelle, avec douleur, que quelque chose a agrippé Bryan, le tirant vers une ruelle sombre. Des griffes, un bras aussi pâle que la neige qui recouvrait le sol. Bryan hurlait, puis disparut dans les ténèbres. Les yeux humides, le corps parsemé de frissons, j’étais tétanisée par la peur. J’avançais difficilement vers la ruelle, le regard inquiet, appelant Ryan de ma voix étouffée par les sanglots.
Il apparut subitement le visage couvert de sang. Sa chemise blanche, son manteau, ses mains et ses avants bras, étaient couverts d'un rouge vermeille. Il avançait une main tremblante vers moi, les yeux exprimant une peur et une tristesse certaine. « Fuis » peinait-il à me dire. Cette image … je ne pourrais jamais l’effacer de mon esprit. Je n’avais pas envie de fuir. J’avais envie de le prendre dans mes bras, pleurer toutes les larmes de mon corps, lui dire qu’il allait s’en sortir, que j’appellerai une ambulance.
Mais avant même que j’eus le temps de réagir, une tête affreuse sortie de l’ombre pour planter ses énormes crocs dans la chair de Bryan. Poussant un cri d’effroi, je vis l’immondice bête braquer son regard animal dans ma direction. Elle venait d’achever l’amour de ma vie et se jeta immédiatement sur moi. Alors que je me voyais déjà morte, un homme vint me secourir. Après plusieurs coups de pistolet, la créature se volatilisa dans la pénombre de la ruelle. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, tremblait comme une feuille. L’homme appela une ambulance et essaya de me réconforter. J’avais vu un vampire …
Les jours après mon agression furent assez flous. Entre l’hôpital, le poste de police, les interrogatoires des membres du CAA et les questions incessantes des membres de ma famille, j’avais l’impression que ma vie partait en éclats. J’éprouvais un vide incroyable. La vie n’avait plus aucun sens sans Bryan. J’avais du mal à accepter l’idée qu’il n’était plus là. Parti aussi rapidement. Que j’avais été impuissante.
Je me sentais inutile, malheureuse et fragile. Après l’enterrement de Bryan, une colère et une haine envers ces créatures qui proliféraient en ville, m’envahissaient. Je n’avais qu’une idée en tête ; retrouver ce vampire et le réduire en tas de cendres. Le seul problème, c’est que je n’avais aucune idée de comment faire. J’ai questionné Joren sur le sujet, mais il est resté très vague … je me suis alors tourné vers des forums, des gens extrémistes qui clamaient haut et fort leur désir d’éradiquer la menace de Bristol. Je considérais toutes les Aberrations comme des monstres. Des créatures sanguinaires et sans pitié.
Je décidais de traquer mon agresseur, me rappelant avec exactitude son visage et ses yeux malveillants. Je me baladais souvent devant l’endroit où le corps de Bryan avait disparu. La colère était telle, que je n'éprouvais aucune peine et tristesse. Puis, un soir, il réapparut. Je voyais dans son regard qu’il était heureux de me voir, comme s’il devait finir ce qu’il avait commencé. J’étais armée d’un pieu, croyant pouvoir lui faire front. Mais c’est avec une facilité atterrante qu’il me mis à terre, me traînant dans la ruelle. Alors que mon corps glissait sur le sol trempé, je revoyais le visage de Bryan. La créature était bien trop forte. Je me débattais à peine, me voyant déjà mourir. A quoi bon, je reverrais Bryan et peut-être qu’à ce moment là, je retrouverai le bonheur.
Je sentis ses crocs s’enfoncer dans la chair de mon cou. Une douleur intense et horrible me déchira en deux. Je sentais mon sang couleur le long de ma peau, ma force me quitter. Je n’étais plus qu’un corps inerte à la merci d’une créature diabolique. Elle me vidait de mon énergie vitale et mon cœur ralentissait doucement. Je me laissais mourir sans émettre le moindre obstacle. Mais je trouvais ça long, horriblement long. Puis, quelque chose se passa. Mes souvenirs sont bien trop flous. J’étais à peine consciente ce soir là.
Une ombre me sauva la vie. Elle m’attrapa la tête et me fit boire son sang.
BLACK OUT.
Quel jour était-il ? Je n’en sais rien. Mais je me rappelle m'être réveillée dans une cave. Un endroit froid, humide et glauque. Ma peau était plus blanche que d’habitude. Je me sentais étrange, bizarre. Ma mâchoire me faisait affreusement mal et j’avais terriblement faim. Une faim dévorante. Comme je n’en avais jamais ressentie. Devant moi, se dressait une bouteille remplie de sang. J’étais attirée par cette chose. Une attirance presque incontrôlable. Ma tête me disait que j’étais folle, mais mon corps me disait de me jeter dessus. Alors j’ai tendu le bras pour l’attraper et c’est à ce moment là que j’ai remarqué que j’étais attachée par des chaines.
Bordel de merde … j’étais attachée comme une vulgaire prisonnière. J’ai commencé à paniquer, à hurler, puis à pleurer. Je croyais être sauvée, mais en fait je me retrouvais dans la cave d’un taré qui allait probablement me violer … mon dieu. Je tremblais de tout mon corps, de toute mon âme. Et en même temps, j’étais obnubilée par cette bouteille. Je ne pensais qu'à ça, comme une drogue.
Rapidement, j’oubliais le fait d’être attachée. J’ai attrapé la bouteille à l’aide de mes pieds et je l’ai bu. D’une traite. Et j’avais encore faim. Je me sentais mieux, beaucoup mieux, mais ma faim était décuplée. C’était une véritable torture … Puis la porte s’est ouverte. Un homme est descendu des escaliers et m’a fixé, le sourire aux lèvres. Je ne savais pas à quoi je ressemblais, mais je devais probablement être affreuse. Il me jeta des vêtements propres à mes pieds et me détacha. Il m’expliqua calmement que j’étais devenue un vampire et qu’il m’avait transformé pour m’éviter de mourir. Je n’y croyais pas. C’était impossible …
Il me forma sur plusieurs mois, me montrant et m’apprenant tout ce dont j’avais besoin pour m’en sortir. « Bienvenue dans la communauté vampire ». Mon cœur se brisa en mille morceaux. Je n’avais pas envie d’être un vampire, j’avais envie de retrouver Bryan. Une partie de moi n’acceptait pas le fait d’être un monstre et une autre partie avait envie d’exploiter ces nouvelles capacités. Plus je buvais de sang humain, plus j’appréciais ma nouvelle identité.
Le souci restait ma famille. Je devais cacher ma nouvelle nature. Mes parents ne m’auraient clairement pas accepté et m’auraient ordonné de passer le Rituel. Concernant Joren … je voulais le protéger. J’avais trop peur de mal me conduire et de le blesser. J’étais bien trop peu sûre de moi. La tentation était souvent trop forte et l’envie de mordre des cous était présente à chaque coin de rue. Je comprenais presque l’assassin de Ryan.
Jeff, mon « maitre », m’incitait à sortir, à voir du monde. A apprendre à me contrôler. Ce n’était pas toujours évident. Alors oui, j’ai tué … ce n’était pas par plaisir, mais par nécessité. J’étais devenue un animal et les humains étaient devenus du gibier, des proies faciles. Mes nouvelles capacités étaient incroyables et je me voyais mal vivre sans. Ma nouvelle vie me convenait, sauf que mon entourage humain commençait sérieusement à se poser des questions. J’avais manifestement changé, tant dans mon comportement que dans mes habitudes. Afin d’éviter des soupçons, Jeff durci mon apprentissage, me permettant de camoufler un peu mieux mon identité de vampire. J’essayais d’être la plus normale du monde, en me contrôlant. Je ne sortais quasi plus le jour et avais prétexté trouver un emploi de nuit m’obligeant à dormir le jour. Mes parents ne sont pas réellement convaincus et j’ai peur qu’ils commencent à lever des soupçons. Qu’ils mènent une enquête et que ma vie soit à nouveau détruite.
J’ai peur …
Hors-jeuPseudo et âge: Niko 27 ans
Comment as-tu connu le forum? DC
Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire?
Depuis combien de temps fais-tu du RP? longtemps !
Fréquence de connexion: un peu tous les jours je dirais
Un commentaire? Toujours aussi bien ce ptit forum :)
Dernière édition par Jena O'Donnell le Jeu 26 Juil - 23:14, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Jena O'Donnell - présentation Dim 27 Mai - 21:32 | |
| Hello Jena ! Désolée pour l'attente, mais me voila pour modérer la fichette Je te dirais de juste faire attention à la vision des vampiriques, parce qu'on a eu l'impression en lisant que c'était plus des vampires version Buffy ! Nos vampires n'ont pas de griffes et leurs visages ne "changent" pas de forme, quand ils se nourrissent. Si tu as des questions sur ce point, n'hésite pas à les poser par mp! Mais ce n'est qu'un détail, du coup, je te valide avec plaisir ! Je suis curieuse de voir cette petite en action. Je te dispense du speech de bienvenue, tu connais la maison ! Amuse toi bien ! |
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