William E. Delacour ☼ PRESENTATION

Généreux. Je me suis toujours dit que quand je peux me permettre d'aider mon prochain, je le ferais sans hésiter. Que ce soit en bien matériel ou alors pour une association par exemple.

Perfectionniste. Depuis petit, j'ai toujours voulu rendre un devoir soigné et propre. Aujourd'hui, quand je me lance dans un projet ou encore quand je veux faire de la décoration et du ménage, si ce n'est pas fait comme je l'ai dit, je suis obligé de tout recommencer pour que ça soit parfait.

Rancunier. Comme on dit dans ma famille, on pardonne qu'une seule fois pour permettre une deuxième chance. Quand on aime, on pardonne. Cependant cette devise, je l'ai supprimé de ma vie vu ce qui s'est passé et j'ai décidé de ne plus jamais pardonner à qui que ce soit.

Sadique. Que ce soit pour rigoler ou bien pour montrer mon mécontentement, je suis prêt à montrer que j'aime la souffrance que je pourrais infliger ou encore que l'on me la donne. J'adore en jouer pour prouver que rien ne me fait peur.

Créatif. Que ce soit pour mon boulot ou bien pour mon plaisir, j'ai démontré que ma créativité n'a pas de limite. Je pourrais être extravagant comme je pourrais être on ne peut plus classique.

Joviale. La joie de vivre, il n'y a rien de vrai. Alors il faut en profiter avant que la vie nous soit arrachée par la mort. Malgré les situations les plus mauvaises, je reste souriant pour que les gens ne me prennent pas pour une mauviette.

Sanguinaire. Ma famille et moi, nous ne nous laissons jamais faire. Si on nous cherche, ne vous inquiétez pas nous savons comment répondre. Quitte à être blessant nous le serons.

Timide. Malgré mon fort caractère, je suis quelqu'un d'assez réservé. Je ne peux pas engager une conversation sans bégayer ou encore devenir rouge. Mais bon une fois lancé, ça va tout seul.
 

Toutes les histoires commencent par « il était une fois » et se terminent par «  ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Je suis navré de vous décevoir, mais mon histoire n'a pas commencé ainsi et à mon avis ne finira pas comme ces dernières.

- Commence par le début William.

Cette femme, munie de son calepin accessoirisé d'un stylo et d'un dictaphone, n'était rien d'autres qu'un psychologue et secondement enquêtrice des altérations. C'est alors que je me laisse emporter dans un retour dans le passé et de me revoir à ma naissance. Une succession d'images prend forme dans mon esprit comme des flash-back.

- Aimez-vous la fête Halloween, Docteur ? Disais-je en esquissant un sourire en coin.

Vous aurez deviné que je suis né le 31 octobre 1986 dans la ville de Lyon en France. Cependant, ma naissance n'est pas la plus impressionnante comparée à mes parents, qui eux, étaient géniaux. Ma mère était enseignante dans une école privée catholique. Quant à mon père, il était gardien de nuit dans un musée. Fort heureusement, ou malheureusement, je n'étais pas enfant unique. J'ai également une grande sœur, Angélique, qui était déjà une collégienne à ma naissance.

- Comment était ta relation avec ta famille ? Vous vous entendiez tous bien ?

-Dans ma famille, nous sommes toujours unis comme les doigts de la main. On ne se cache jamais rien, aucun secret n'est gardé dans la famille et aucun mensonge ne s'est fait. Bien entendu, il y a des hauts et des bas comme dans toutes les familles.

Il est vrai que notre famille ne se laisse pas faire. D'aussi loin que je me souvienne, vers mes dix ans, je pense, j'étais un petit garçon assez naïf, altruiste et disponible pour mes proches. Par exemple, une copine d'enfance qui se faisait embêter et racketter par les futurs misogynes et macho de la société de nos jours, je n'avais pas réfléchi une seconde quand je venais prendre sa défense et quitte à me faire tabasser à sa place, j'étais prêt à prendre ce risque pour elle.

J'ai une personnalité très forte qui s'est endurcit au fil des années et ce n'est pas plus mal pour éviter les cons. Toute ma famille était comme ça et nous avoir comme amis, c'est efficace, mais nous avoir pour ennemis, c'est encore mieux.

-Dis-moi, peux-tu me parler de ce qui s'est passé le soir de cet incident.

-Si vous insistez, mais je vous préviens, ce n'est pas joli du tout. J'ai une question pour vous du coup, est-ce que vous croyez aux miracles ? Car ce que je m'apprête à vous raconter est une expérience unique et terrifiante.

Vers mes seize ans, j'avais décidé d'intégrer une école d'art pour passer un bac artisanat et métiers d'art et continuer dans un DMA art du bijou et du joyau. J'avais également fait mon coming-out. Et oui, je suis homosexuel et je me suis assumé très jeune. Mes parents ne s'attendaient pas à ce genre de nouvelle, mais ils acceptèrent mon choix de vie même si au début, c'était dur pour eux. Quant à ma sœur, elle était partie à la fac donc elle ne rentrait que le week-end et pendant les vacances.

Je sortais avec un certain Jessy, il était bad-boy à souhait et. Le fait que je sortais avec lui me décoincer totalement et je me sentais plus libre. Il venait me voir après les cours et on allait se poser quelques heures au bord d'un ruisseau. Pendant que lui, il nageait dans ce lac, je dessinais le paysage de ce dernier. Le dessin était pour moi une façon de m'exprimer librement et je pouvais être créatif.

Un soir, il m'avait demandé de faire le mur pour l'accompagner à une soirée. C'est ce que j'ai fait, accompagné de mon calepin dans mon sac et il m'emmène à cette soirée qui se déroule dans une ancienne grange. J'avoue que j'étais intrigué de ce genre de choses, mais j'étais également inquiet vu que c'était la première fois. Arrivant dans ce lieu, avec les mains de Jessy sur mes yeux, j'entendais de la musique et du monde s'exclamaient et parlaient dans cette ambiance. Retirant ses mains, j'ouvrais les yeux et c'est à cet instant que je vois une chose horrible. Il m'avait emmené dans une sorte de fête, un peu moins de dix hommes tournés dans ma direction, à moitié ou complètement nus. Un homme arrivant vers Jessy lui demandait si j'étais l'invité. Il hochait la tête positivement et me faisait un sourire effrayant.

J'avais pris peur et je me suis retourné pour repartir, mais la porte était fermée. J'étais piégé. Je ne sais pas ce qui m'a pris d'accepter de venir. C'est alors que je me mettais à courir dans toute la grange pour trouver une issue. J'en ai trouvé une, par le toit. Je grimpe l'échelle avant de la faire tomber pour que personne ne me suit. C'est alors que j'étais sur le toit et bloqué, car les hommes m'attendaient dehors, mais aussi à l'intérieur.

C'est alors que je me suis assis et pour une raison particulière, je ressentais de la peur et je voulais m'échapper à tout prix. Qu'est-ce que je ressentais en moi grandir et qui me poussait à prendre mon calepin et de dessiner la scène me voyant m'échapper de cette grange ? Je ne sais pas, mais l'envie de dessiner cette scène me donnait de l'espoir et une fois ce dessin finit quelque chose de bizarre se passe. Je lève les yeux vers le chemin auquel je vois tous les hommes courir après quelqu'un qui me ressemblait beaucoup. Je ne comprends rien, mais c'est l'occasion de partir, heureusement que nous n'étions pas loin de chez moi.

-Oh mon dieu. J'ai déjà entendu des histoires effrayantes, mais à ce point jamais. Mais comment tu l'expliques alors ?

-Je ne saurais pas vous dire. Mais quand je dessine quelque chose et que je me concentre sur quelqu'un ou même un groupe de personnes, le dessin se transmettait dans leurs esprits provoquant une illusion.

Au fil des années, j'ai pris conscience que je possédais un don d'illusion en rapport avec le dessin. Je ne sais pas si c'est génétique ou quoi que ce soit, mais il a été bénéfique ce soir-là. Mes parents ne m'en ont même pas voulu d'avoir fait le mur, mais je ne leur en ait jamais parlés par peur qu'il me rejette. Alors, j'ai caché mon don et je ne l'utilisais qu'en cas de nécessité.

Cependant, il se trouve que ce don que j'ai, n'est pas présent sans raisons. En effet, la famille de mon père est d'origine anglaise et que cette dernière était réputée comme une famille maudite. Au début, je ne comprenais pas les histoires qu'il me racontait quand j'étais petit. Il me contait l'histoire d'un homme qui avait le don de matérialiser ses pensées par l'art. Et mon père avait également un don qu'il ne voulait pas révéler par peur. Le sien était lié à la peinture. Il m'avait montré ses toiles et je reconnaissais des scènes que j'ai vécues. Il m'a sauvé plus d'une fois quand j'étais plus jeune. Un papa poule comme on dit dans notre jargon.

Arrivé à vingt-deux ans, j'avais acquis mes deux diplômes d'art et je pouvais enfin travailler en tant que bijoutier-joaillier. J'ai commencé alors a travaillé dans une bijouterie de Lyon pour commencer. Mais mon rêve est de voyager en Angleterre et de travailler là-bas. Mais pour le moment, j'étais heureux de travailler dans ce que j'aimais.

- Et quand est-ce que tu as rejoint Bristol ? Et ton don, tu l'as exercé ?

- J'ai rejoint cette ville vers mes vingt-huit ans, je pense. Deux ans avant la Révélation des altérations et des aberrations à cette ville. J'ai emménagé sur Redcliffe Street et j'ai trouvé mon travail chez Kempt, une bijouterie et je me suis spécialisé dans les bagues et les colliers ornés de joyaux. Ensuite, pour ce qui est de mon don, je me suis entraîné pour mieux visualiser certaines choses. Par exemple, quand je dessine un projet de bijou et que je veux voir le résultat avant de le fabriquer, c'est très utile comme alternative avant de se lancer. Et étant très perfectionniste, je suis assez content d'avoir ce don.

Mais depuis que la révélation a été faite, mon patron m'a renvoyé pensant que j'étais dangereux et je trouve ça ridicule. C'est alors que je continue ma fabrique de bijou à domicile et que j'ai ouvert ma propre boutique à domicile. Ma fabrique et mon commerce sont chez moi et ce n'est pas plus mal quand tu es différent des autres.

-Je voulais te poser une dernière question, enfin, plutôt plusieurs en une. Pourrais-tu me dire ton avis par rapport aux aberrations et de nos décisions ?

C'est assez délicat à dire sans être jugé. J'ai toujours été juger par rapport à ma franchise et à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Et va falloir que je me justifie encore une fois.

-Déjà pour moi, les aberrations ne me posent aucun problème tant qu'ils ne cherchent pas à me tuer moi ou mes proches. J'essaie toujours de m'éloigner des problèmes les plus loin possibles, car leurs problèmes ne me regardent pas. Et je dis ça également pour le gouvernement. Tant que sa majesté sait faire son devoir de reine le reste m'est égal.

Mais il y a une chose que je n'ai jamais supportée. À cause des aberrations, les altérations sont également mouchées comme des chiens enragés et le gouvernement ne sait plus prendre de décisions par lui-même et se fait littéralement dominé par les purificateurs. Ils tuent des personnes, car elles sont différentes ou encore très violentes. Les criminelles, avant la révélation, étaient également tués ? Non, ils ont été arrêtés et mis en cage et non tués ! Je déteste la violence, mais il y a des jours où la Couronne mérite un bon coup de pied au cul pour reprendre le contrôle de la ville au lieu de se faire soumettre par des hommes qui tuent pour le plaisir, car les autres sont différents. Ils trouveront toujours une excuse pour nous tuer qu'on soit violent ou pas.

- Cependant, j'ai quelques choses à vous dire, docteur, avant que nous concluions notre entretien. Regardez votre main gauche, est-ce que cette bague vous plaît ?

- Oh mon dieu, elle est magnifique, mais comment ?

- Quand vous êtes allée chercher votre tasse de thé, j'ai pris mon calepin de ma poche et j'ai dessiné votre main avec cette bague. Cela prouve que je ne suis pas quelqu'un de méchant et que les altérations ne sont pas toutes des brutes recherchant à dominer cette ville. Mais quand nous nous défendons, rien ne peut nous arrêter. Si vous voulez cette bague, je suis prêt à vous la fabriquer. Seulement, je veux que vous me promettiez de garder mon histoire pour vous et de ne rien raconter aux autorités, car mon histoire est trop triste pour être racontée en public.

- Et bien, vous avez l'air d'être honnête et j'avoue que cette bague était magnifique malgré qu'elle soit une illusion. Vous êtes un artisan aux doigts d'or. Je vous promets de ne rien dire de votre histoire. Juste le nécessaire concernant votre don et rien d'autre.

- Merci, docteur.

Pseudo et âge: Cupcake Sanglant, 23 ans.
Comment as-tu connu le forum? Grâce à Némésis.

 Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? On ne m'a pas laissé le choix LOL...

Depuis combien de temps fais-tu du RP?  Un an et demi deux ans.

Fréquence de connexion: 1 à 3 fois par semaine.

Un commentaire? Brûler au fer rouge, strangulation, peau en putréfaction, fouetter jusqu'au sang. Cela m'affole !