looking for the sky, stuck on the ground / (skyler)

Instable/Brisé - tu l'es depuis qu'ils te l'ont enlevé, depuis que tu as perdu ce lien qui aurait dû être indéfectible et qui lentement te fait crever à petit feu. Tu ne crains plus rien, là où d'ordinaire tu aurais reculé devant un potentiel obstacle ou difficulté, loin d'être spécialement téméraire. Mais à sa mort tout a changé, plus personne pour préserver ce brin d'innocence que tu t'évertuais à garder. Ce n'était qu'une part infime mais elle faisait toute la différence, et aujourd'hui il n'en reste plus rien. Tu as le coeur arraché et depuis lors tu n'as de cesse de montrer les dents.

Froid -  Il te suffit de jeter un regard glacé à autrui pour qu'ils puissent y lire toute la dangerosité de ton état. Bien plus prédateur que proie, tu règnes en maître sur cet âme qui est tienne et te faire écraser malgré ton jeune âge n'est surtout pas une option. Gare à ceux qui osent se frotter, ils pourraient bien s'y piquer ou se faire mordre. Pour sûr, tu n'es pas un exemple de bonne humeur, cette époque est révolue.

Lunatique - Il  y a un élément changeant entre ta vie d'hier et d'aujourd'hui. Tu modifies ton humeur au gré du vent, des gestes et des agissements. Tu peux passer d'un calme impétueux à une véritable crise de rage ou de colère en un laps de temps de dix secondes chrono, parfois même juste le temps de battre une fois des cils. C'est l'un des effets néfastes de la perte de ton opposé. Tu te perds entre milles humeurs qui peuvent te faire passer d'un simple geignard qui se mettra à pleurer, à un véritable carnassier prêt à tuer. L'expression méfiez-vous de l'eau qui dort n'a jamais été aussi véridique et tangible que pour toi.

Ancien bon vivant - Tu avais le sourire facile et charmeur de ceux qui croquent la vie à pleines dents et profitent de ce qui leur est donné. Tu avais la blague au bord des lèvres et toujours le mot pour rire. Tu l'as fait rire un nombre incalculable de fois malgré ces airs froids qu'il pouvait se donner. Avant tu vivais, même dans ta non vie, tu vivais tu riais, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Ancien optimiste - Parce que tu croquais la vie à pleines dents, tu refusais de te montrer négatif ou même pessimiste. Il n'y avait pas de place pour ce mot. Mais la donne a changé, tout a changé et de ces ardeurs positives ne demeure plus qu'un lointain souvenir fugace de celui que tu as un jour été. Peut-être qu'avec le temps, tu saurais le retrouver, celui que tu étais. Si l'on t'interroge sur la question tu répondras simplement que ce qui a été, un jour, défait ne peut être refait.

Révolté - Tu les as en horreur tous ces charognards, ces accros du pouvoir qui lentement vous assassinent et vous mutilent. Tu les as en horreur, toutes ces organisations camouflées derrière des sigles. Les pires de tous sont ceux formés dans les rangs de la CAA, ceux-là même qui ont osé toucher à ton alter-ego. Ceux à cause de qui tu te retrouves ici. Dès l'instant où tu as franchi les murs, tu t'es juré de leur faire vivre un enfer, tout comme ton propre coeur est devenu cet enfer de douleur inflammable au moment du décès de ton opposé. Décemment et en connaissance de cause tu leur en fais bien baver, et c'est sûrement là la seule chose qui pourrait bien réussir à te faire rire. Sombre fou.

Violent - Jamais tu n'y vas de mains mortes. Tu cèdes ton corps et ton esprit à la violence pure et dure, celle qui meurtrit les corps et les fait devenir boule de douleur infâme. La délicatesse n'est plus dans tes attributions, si tant est qu'elle ait pu l'être un jour.

Sarcastique - Le sarcasme, ta nouvelle arme favorite. A tendance humoristique ou définitivement sérieux, il t'arrive d'en user à toutes les sauces et dans chaque situation dès lors que tu en ressens l'envie. Par moment ça s'échappe même tout seul sans que tu ne fasses rien ni ne demande rien... C'est un art que manie ta langue avec une dextérité certaine.

Arrogant - Si le sarcasme est une arme, l'arrogance en est une autre qui peut bien t'attirer des ennuis mais qui ne te pose nullement souci. Tu es ce que tu es et tu le revendiques d'autant plus encore depuis que tu es enfermé. Le fait d'être un jeune vampire n'est pas chose facile et il a bien fallu que tu te montres sous cette facette afin d'obtenir un tantinet de respect ou de crainte de la part de tes congénères. Toutefois, l'arrogance ne fonctionne pas toujours et elle est bien loin d'impressionner les plus vieux qui te prennent alors pour un abruti fini ou un inconscient suicidaire.

Fouteur de merde - Une baston générale à déclencher ? Des insultes à outrance ? Outrage à agent de la CAA sur la voie non publique ? Ca pour sûr, c'est toi, même depuis ta cellule personnelle. Considéré comme un fou dangereux à force de te rebeller et de faire la misère à vos géôlier, tu as beau avoir eu droit à l'isolement, ça ne t'empêche pas de faire chier ton monde, c'est ce qui te rend vivant mais ce qui les pousse aussi à t'emmener de plus en plus vers le Rituel forcé. Et ça... C'est moche. Très, très moche.
   

« Mais comment diable as-tu pu atterrir ici ? »

Il t’observe de ses grands yeux sombres qui ont toujours eu le don de te faire chavirer dès l’instant où tes prunelles bicolores ont daigné s’y poser. Tu n’as pas compris au début, tu as tout nié en bloc, préférant de loin te noyer dans un mensonge éhonté plutôt que d’avoir à affronter la réalité. Irlandais né sur ce sol aux couleurs verdoyantes, tu as parfois tendance à oublier que tu ne l’es que de moitié, et juste entièrement sur le papier. Ta mère est anglaise, aux origines et à l’histoire familiale bien plus nébuleuse qu’il n’y paraît. Il y a des trous que tu n’as jamais su combler, mais une chose est sûre, à ses côtés tu demeures entier et tu ne saurais plus t’en passer.

« Je te l’ai déjà dit, j’ai débarqué à l’âge de 23 ans, j’avais envie de voir du pays, de fouler les terres britanniques en mémoire de ma défunte mère et je suis tombé là. ». Au fond, ça avait été comme un aimant, mais ça tu te caches bien de le lui dire car tu t’es persuadé que ce ressenti au moment où tu avais franchi le seuil de Réversa n’avait été qu’une invention de ton esprit. « J’ai réussi à trouver un job de barman malgré le fait que certains habitants de cette ville ont toujours réussi à me regarder de travers, et je t’ai rencontré, toi. ». Et c’est là que tout a changé, à jamais.    

En voyant sa moue contrariée tu ne peux t’empêcher de lâcher un profond soupir. Ce que tu dis est la stricte vérité, Réversa n’a jamais été recensée sur ces putains de carte, tu l’as trouvé par pur hasard quand tu ne semblais pas ça possible. Et tu y es resté, ignorant de tout ce qu’il pouvait bien se tramer dans les rues, et même en pleines nuits. Maintenant que tu connais l’existence de tout ce surnaturel, tu n’as rien d’un révolté comme les autres, parce que tu l’as trouvé lui, ou qu’il t’a trouvé. Tu n’en sais rien. Ce n’était pourtant pas chose aisée à t’annoncer lorsqu’il a révélé ses crocs face à toi. Ton sang s’est immédiatement glacé, mais tu n’as pas reculé. Certes, il a bien fallu que tu avales des flots de paroles durant toute une nuit et que tu comprennes les enjeux de tout ce cirque, mais tu n’as pas fuis. Car le lien est trop fort, et que sans lui tu te sens tout bonnement vide et dénué de sens. Qui l’aurait cru ? Toi, un Riodàn, hétéro de père en fils, voilà que tu ne succombais pas pour une femme mais bel et bien pour un homme, et un vampire de surcroît. Mais quel pauvre fou tu es.    

En silence, tu te rapproches de lui pour venir trouver ses lèvres. Tu t’es habitué à ne sentir aucun souffle sur toi, à ne pas sentir  de chaleur exorbitante émaner de son toucher, mais tu t’en fiches, car sa seule présence a le don de te rendre davantage vivant. Tu imploses littéralement de l’intérieur, à chaque contact, chaque fois qu’il pénètre dans la même pièce que la tienne. Maintenant c’est comme si tu pouvais presque le sentir arriver dès lors qu’il se trouve à une distance raisonnable de la tienne. Et tu frémis, tu tombes un peu plus, t’enfonces dans les méandres de cet opposé qui à tes yeux, t’a tout donné. Le monde est pourtant loin d’être fairplay avec ces êtres de la nuit, tu le sais, il t’en a parlé, il t’a expliqué les problèmes et ce qu’il risque de leur tomber dessus à un moment ou à un autre. Les Autres s’échauffent, raison pour laquelle il veut toujours te protéger, mais toi, tu ne cesses de contrecarrer ses plans. Il a faim, tu le sens, mais encore une fois il résiste et ça t’agace, t’oblige à froncer les sourcils. « Fais-le. » que tu murmures à son attention mais il recule et grogne, crocs dehors. Tu te redresses et t’assieds dans le lit, l’observant d’une œillade noire. « Ne sois pas ridicule. ». Jamais tu ne sourcilles. « Fais-le. ».  

Il ronchonne, énervé par ton comportement mais ça ne t’effraie pas le moins du monde. Tu veux qu’il comprenne que tu lui fais confiance et que tu ne le crains pas. De toute manière, l’idée même de devenir comme lui a sérieusement commencé à germer dans ton esprit, quand bien même tu ne lui en parles pas encore. Pour l’heure, tu veux juste qu’il accepte de se nourrir. « Je ne suis pas en sucre, putain, alors fais-le ! ». Toi aussi tu sais t’énerver et s’il ne l’a pas encore compris il va vite le saisir dans sa caboche de Nocturne. Finalement, en un éclair il est sur toi et tu as juste le temps de comprendre qu’il serait capable de te briser la nuque en une seconde qu’il t’offre déjà la vue sur ses canines. Tu prends conscience qu’en réalité il doit vraiment tenir à toi pour ne pas te briser en deux d’une main plaquée sur ta cage thoracique et tu frémis de plus belle. Ce n’est qu’à cet instant que tu sens son souffle s’écraser contre la peau de ton cou, t’indiquant qu’il est malgré tout capable de respirer. En silence, il hume ton odeur et si tu n’as pas peur de lui tu ne peux pas tout de même nier qu’une pointe d’appréhension se noue légèrement dans le creux de ton estomac. Ton organe vital bat à tout rompre, au point de résonner jusque dans tes tempes et lorsque, enfin, il se décide à mordre, tu te crispes avant de te détendre d’un soupir une fois l’inconfort passé.  


« Sky, on en a déjà parlé, la réponse est non. Hors de question. ».

Tu fulmines tel un vulgaire gamin quand tu t’y mets et tu grondes. Les rues ne sont pas moins dangereuses pour lui et ce qu’il est, raison pour laquelle il ne veut pas avoir à te mêler à ce monde. Mais toi c’est tout ce que tu veux, pour être définitivement proche de lui et mieux comprendre.  Tu pestes en passant tes doigts dans l’une des tes mèches rebelles et la colère ne désemplit pas de la pièce. C’est bien trop fusionnel.

« Je finirai par t’avoir à l’usure, et tu le sais. »

Et en effet, tu as fini par l’avoir à l’usure. Il y a deux ans de cela.  


C’est une pluie diluvienne qui s’abat sur les restes de Réversa. Une pluie à l’image de vos inquiétudes et craintes. Les militaires rasent tout, cherchent les ignobles et évacuent les habitants. Tu ne pourras pas dire qu’il ne t’avait pas prévenu. Tu pourrais regretter mais ce n’est nullement le cas. La nuit est propice à votre fuite, votre départ, malgré l’urgence vous avez tout prévu il ne reste plus qu’à s’y mettre malgré la faim qui vous tiraille. Ca te rend désagréable. Même lorsque tu étais humain la bouffe a toujours été un sujet sensible à partir de l’instant où ton estomac criait famine.  Toutefois, tu te fais violence, pour suivre ton fidèle opposé, c’est maintenant où jamais. Vous désertez la planque et vous vous mettez à courir mais tu as un mauvais pressentiment et tu t’arrêtes au bout de plusieurs mètres. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée j’ai… ». Ta phrase ne sera jamais terminée.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il vous encercle, tous ces fumiers, et tu grognes, montres les crocs tandis que ton cher et tendre se trouve un peu plus loin devant toi.  Tu n’as pas besoin d’avoir un haut diplôme pour reconnaître que vous venez de perdre une bataille, mais à cet instant tu n’imagines pas une seconde ce qui t’attend. Il se retourne pour t’observer, droit dans les yeux et le temps d’un court moment tu crois comprendre, mais toi tu es ce putain d’optimiste qui ne croit qu’en votre enfermement. Ils ne vont pas vous arracher l’un à l’autre, ce n’est pas envisageable.  

La première balle le traverse et vient même ricoché contre ton épaule gauche. Tu ne sourcilles pas, tu l’observes lui. Elle a franchi son cœur et c’est le courant électrique que tu te mets à ressentir qui lentement te bousille. Une autre fait de même et s’abat sur lui, ils n’ont pas l’intention de le prendre vivant.  Le tout se termine bientôt en rafales martelant son corps et ne lui laissant pas le temps de se cicatriser malgré son âge un peu avancé. Tu te mets à hurler, en sentant la douleur te saisir, tu es bien plus jeune à la résistance bien moins évidente. Mais au-delà de ça, c’est surtout votre lien qui se meurt avec celui qui ne parvient même plus à te regarder, s’effondrant à même le sol. La flamme transparaît malgré la pluie diluvienne entre les mains d’un homme et tu comprends l’horreur de ce qui l’attend. Tu te remets à courir dans un effort qui se veut surhumain, des larmes ruisselant sur tes joues mais une balle vient te heurter, transperçant ton omoplate et tu te figes au même moment où le briquet vient embraser le corps de ton opposé.

Tu as hurlé. Pendant des heures. Incapable de bouger, tu es resté crispé de douleur, de tristesse et de hargne au beau milieu de la rue. C’est comme ça qu’ils t’ont eu. Avec lui c’est ton monde qui part en lambeaux, ton cœur qui meurt une seconde fois. Tu l’as perdu et il ne reviendra pas. Alors tu erres, dans le Ribcage, tu as erré de longs jours, les tous premiers, complètement dévasté. Tu en es venu à perdre un peu de ta raison, lentement, et tu as commencé à les faire chier. Si fort, tellement fort. Tu veux être insupportable pour eux, une véritable horreur. Véritable monstre qu’ils sont venus chercher et qu’ils veulent tellement éradiquer.

Alors, allez-y, venez me chercher. Vous savez pertinemment où me trouver.


   

Pseudo et âge: Ca commence par un T et finit par un F. Deux fofolles me reconnaîtront sûrement si je leur parle de pyrokinésie et d'un tigre en flammes  

   Comment as-tu connu le forum? je connaissais Reversa sans m'y être jamais inscrite par le biais de ces deux mêmes fofolles, j'ai toujours soutenu leur boulot fait dessus et je suis vraiment contente que leur perle perdure ! Et assurément, je connais plein de monde dessus ! VOUS CACHEZ PAS JE VOUS AI VU      

    Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? Je suis un esprit faible... Le Rituel, le Ribcage et les opposés ont eu raison de moi, de mon inspiration et de mon sadisme. Bon OKAY et c'est à cause de Julie aussi    

   Depuis combien de temps fais-tu du RP? Ca date maintenant, je crois bien que ça fait 7 ans  

   Fréquence de connexion: le plus souvent possible ! Principalement les week end en cas de masse de travail chargée au bureau ! donc on va dire du 4j/7

   Un commentaire?MA SASA           et mon SHAYNOUNET    
Pour les autres filles, même si vous n'y êtes pour rien, je ne vous dis quand même pas merci     *va trucider son esprit faible et revient*              
Et comme mot de la fin je dirai seulement : OKLM.