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| Sujet: Gabriel Hayes - Bad angel Sam 3 Juin - 4:21 | |
| Gabriel Hayes Avatar: Charlie Hunnam SPECTRE - READY, AIM, FIRE Statut: Approuvé.
Âge: 39 printemps et toutes ses dents, jusqu'à preuve du contraire.
Métier: Chasseur rédempteur pour la CAA.
Lieu de naissance: Bristol.
Don: Capable d'infliger d'atroces douleurs à ses ennemis, il s'infiltre au plus profond de leur psyché afin de leurrer leur esprit, comme si sa rétine était capable de fouiller par delà celle de l'ennemi, s'y enfonçant d'une telle profondeur qu'il peut bidouiller tout ce qu'il veut d'un simple regard. Le blondin savoure son don et s'en sert dès que l'occasion se présente bien qu'il ne soit autorisé à en jouir que sous certaines conditions -. Provoquer l'illusion de blessure ne l'empêche cependant en rien de se salir les mains.
Particularité: Spectre, il est aussi rédempteur, participe à de nombreux rituel "d'excorsisme", les raisons de sa présence au sein du cercle sont assez floues, même pour lui -il jongle probablement entre le plaisir perfide qu'il prend à voir les nocturnes se tordre de douleur sous ses yeux en quittant leurs "privilèges" de bêtes et l'intense satisfaction qui l'imbibe à la fin d'un rituel quand le monde est débarassé d'une aberration en moins.
Opinions: Un brasier furieux grise et influe son opinion sur les êtres découverts après la révélation. Sa rage se tourne plus particulièrement vers les vampires, pour cause, l'un d'eux a commis l'erreur d'étancher sa soif au creux du corps déjà malade de sa soeur. L'esprit vengeur a trouvé la planque dans laquelle se réfugier pour faire parler la haine courroucée qui le secoue. Le CAA. Chasseur et vengeur, les deux titres percolent, prêt à éradiquer le monde des Abbérations qui nécrosent cette terre qui est sienne.
Révèle-toiTrès tôt dans la puberté le caractère du blondin a commencé à s'affirmer. Sa différence a valu de nombreux jugements, que ça soit sur son aspect physique ou psychologique. D'abord renfermé et craintif, il a fini par prendre le dessus sur la torture psychologique qu'il subissait à l'école, se montrant plus tenace et brutale face aux critiques diverses qui le fustigeaient. Il ne supporte pas ou très peu le jugement d'autrui, il se fout d'ailleurs pas mal des autres. Il ne sera pas là à guetter du coin de l'oeil les faits et gestes de son entourage, tant qu'on lui fou la paix. Bagarreur, il a dû apprendre à le devenir, à la sortie de l'école, dans le bus puis plus tard... A force de trop ouvrir sa gueule, n'hésitant pas à avoir le mot qui fâche, la vérité qui blesse sur le bout des lèvres. Au final, c'est exaltant d'être un emmerdeur, ça occupe puis l'action se trouve souvent au rendez-vous. Jouer des poings n'a jamais été un problème pour le spectre, en recevoir non plus. Son aspect d'ours mal léché renferme cependant un côté protecteur et plus sensible qu'il n'y parait avec ses proches, décochant l'un de ses rares sourires sincères à ceux qui prennent le temps de le côtoyer. En grattant un peu la couche du rustre il reste un homme, amateur de bourbon et de blagues vaseuses récupérées dans les plus bas quartiers de Bristol. C'est le bon copain, le collègue de boulot qui va réussir à se marrer dans les situations les moins appropriées et tenter de voir l'ironie dans la pure tragédie. Esprit pratique, son entrée à la CAA lui a fait gagner en organisation, il est un chasseur méthodique aux capacités de déductions élevées qui se démènent corps et âme à la chasse. Il y prend d'ailleurs un plaisir malsain, sa soif de sang et de vengeance fait de lui un adversaire redoutable et dénué de toute pitié. Il a une passion très prononcée pour les volatiles, surtout les rapaces, il s'y apparente pour beaucoup mais aussi pour les belles bécanes. La passion est en quelque sorte capable de le définir même s'il est bien loin de toute passion langoureuse. Indépendant, il s'avère beaucoup trop instable et préoccupé par son boulot pour se concentrer sur une quelconque relation. Il n'est pas le prince charmant dont toutes rêveraient. Le grand lunatique en lui est trop difficile à cerner pour les donzelles de toute façon, ses colères ont toujours tendance à les faire fuir. Il est bien trop introverti pour exprimer ses changements d'humeurs, les raisons de ses réponses cinglantes et de son air bougon.
Confie-toi« Mon cas n'a jamais réellement intéressé qui que ce soit. D'abord jeune cadet de la fratrie, j'ai rapidement voulu me démarquer de mes deux autres frères. Ils étaient plus grands, plus forts, plus… Conformes. J'étais vu comme le boulet, le membre en trop, une pièce rapportée qui ne trouvait nullement sa place au sein d'un cercle très fermé. Mon père préconise l’élite. Chose assez ironique venant d'un homme du « petit peuple », ouvrier et porté sur la bouteille. Son élite ne ressemblait à aucune autre de toute façon, je me foutais pas mal de son avis et du regard condescendant qu'il portait sur moi. Je subissais la tête basse les remarques qui fusaient par-dessus ma tête. Une lopette qu'il disait, le fils à sa mère, le pleureur et j'en passe… Connard.
Quelques années ont passé -où j'essuyais les phases cinglantes des grands hommes qui cadraient ma vie et clôturaient celle de ma mère- avant qu'une fenêtre s'ouvre sur l'enfer de mon quotidien. Elle poussa un grand cri, d'abord, elle me perça les tympans, puis elle ouvrit les yeux. Des yeux aussi claires et limpides que ce qu'avait été ma courte existence jusqu'à présent.Ses longs cils blonds recouvraient dores et déjà ses paupières. Elle découvrait la vie, moi je venais de trouver le but de la mienne. Ma joie fût immense. Impossible à partager, mais immense. A l'époque avec la solitude comme seule rempart, j'ai pris l'habitude de refluer mes émotions, de les cacher pour les mettre sous une scellée bien gardée. C'est une habitude qui, sans le savoir, n'allait plus jamais me quitter, s'ancrer en moi. Certains murs ne sont pas fait pour tomber. Pourtant, elle, elle les a démoli un à un. Je l'ai vu grandir, je l'ai vu s'épanouir, j'ai fais la connaissance de ses premières peines, probablement que mes poings ont gardé la marque de certaines d'entre elles. Comme ce matin là où mon téléphone a sonné. J'ai senti à sa voix que quelque chose n'allait pas. Elle tremblait, elle n'était pas sous mes yeux, mais je sentais le froid l'envahir. Mon sang c'est glacé et j'ai sauté sur ma bécane pour la rejoindre. Elle n'était pas blessée. Pas physiquement. Mais son regard à suffit à recouvrir la glace pour la transformer en brasier. J'ai retrouvé l'enfoiré qui l'avait harcelé de photos, un petit connard fier d'avoir des nichons à exhiber, il les a fait tourner, dans tout le bahut. Tous la fixait quand je l'ai raccompagné devant l'entrée. C'était loin d'être une école privée, j'y avais moi-même été, des années peu glorieuses… La méchanceté adolescente ne connaît de limite, la haine d'un grand frère non plus.»
Il soupir en claquant le crayon mal taillé à côté de la page blanche qui se noirci lentement. Un coup d'oeil est jeté à la corbeille déjà remplie de nombreux essais foirés. Il soupir encore. Quelle connerie… d'puis quand écrire est censée faire du bien ? Saleté de psy à la con… J'perds mon temps, j'ai pas besoin de me rappeler à quel point j'l'ai adoré cette gosse… A quel point j'les haïsse tous de ne pas l'avoir jauger à sa juste valeur… et maman dans tout ça ! Ces enfoirés on planté eux mêmes les clous de sont cercueils. Il grogne et s'affale dans le fond de sa chaise. Le bois craque sous la masse musculaire. Nouveau crissement. Ses longues jambes s'étalent sur le bureau, ses baskets se croisent sur le bois jonché de verres et de cendriers pleins à ras-bord. Son fessier se relève pour qu'il puisse atteindre le paquet écrasé dans sa poche. Il coince la clope à ses lèvres et va pour l'allumer. La flemme devant ses yeux, il lorgne, médite, de nouveaux mots lui viennent, des mots qui traduisent perpétuellement les mêmes événements, la même colère, la même injustice poisseuse qui encrasse ses veines, brûle sa rage et le consume à la rapidité de la clope malmenée sous ses inspirations goudronnées. Il se jette sur son crayon, la clope toujours coincée sur le bord des lips.
« J'ai enchaîné les boulots, j'ai jamais été du genre à vivre d'une vocation. La mienne ne suffisait pas à remplir le réservoir de ma moto, ni même le frigo. Loin du matérialiste accroché à sa zone de confort, j'ai jamais été pour la branlette intensive. Mes loisirs, j'en profitais quand mon emploi du temps me le permettait. Dans ma bonne époque, j'ai joué l'animateur dans un récif, je m'habillais d'une tunique moyenâgeuse et appliquais mes talents d’éleveur de rapaces. Tous tournoyaient autour de moi, au centre de l'arène, les applaudissements battaient à mes tympans au rythme des battements d'ailes qui clôturaient le spectacle. Je me sentais maître à cette époque là, je me sentais libre, aussi haut placé que ces impétueux volatiles. Une bonne époque, une période bien courte cela dit. Qui est-ce que ça intéresse de nos jours, de voir des piaffes manger dans la main d'un homme déguisé ? Le parc médiéval a fermé et très vite mes mains ont retrouvés l'odeur rassurante du cambouis. J'avançais dans une vie loin de tout artifice. Elle semblait bien morne tout bien réfléchi. Ma sœur grandissait, évoluait, devenait une femme. Ma mère morte, tout deux nous cessions de rendre visite à mon père. Il n'avait pas besoin de nous, nos chers frères tenaient un flambeau qu'on leur délégua sans peine. Dans les grandes lignes, la vie suivait un courant calme, loin de toutes ces infamies qui trônent aujourd'hui… »
Une nouvelle flamme. Une nouvelle clope. Un jet de fumée opaque s'échappe de son nez froncé, de ses lèvres pincées. Le crayon reprend son gribouillis incessant, reprend la gerbe émotionnelle qui dégueulasse le papier, crache les quelques mots que la langue pâteuse du blondin n'arrive à exprimer.
« La Révélation sonna le glas du semblant de tranquillité dans lequel je me laissais bêtement couler. Des monstres surgirent des ténèbres, des gueules baveuses aux crocs acérés, des canines blanchâtres et vénéneuses, des peaux d'albâtre schlinguant la puanteur du macchabée fermentée… Un nouvel air insuffla l'odeur de la terreur sur le monde. La terre n'a jamais été plus sombre qu'à cette époque. L'ignorance a toujours préservé l'homme. Ce jour-là, des barrières sont tombés. Certaines barrières n'auraient jamais dû céder. Les nocturnes sortirent du brouillard, ces monstres dont on craignait la présence cachée sous nos lits, dans nos placards ou bien dans cette cave glauque au possible chez les arrières grands parents. Ils étaient là. Le monde allait payer son erreur. Mon monde allait le payer. Il allait avant tout s'effondrer. La bâtisse s'écroula sous mes yeux. Une bâtisse déjà fragile quand j'appris le cancer de ma sœur. Sa vie ne tenait pourtant qu'à un fil… Il fallu qu'on le coupe avant que je n'ai pu lui dire au-revoir. J'étais préparé, je savais qu'un point allait venir me percer les entrailles. Les médecins m'ont prévenu. Je le savais. Il me restait peu de temps à savourer la présence de ma sœur. Si peu de temps. Un temps précieux. Un temps que je chérissais et repoussais de toutes mes forces. Un temps qu'on m'a volé. »
Crack. Le crayon explose entre les phalanges jaunies. La rage reprend, les tremblements suivent. Ses muscles se tendent et l’irrépressible envie d'envoyer son poing dans le mur lui démange l'esprit. Ses mâchoires sont sur le point d'éclater quand quelqu'un explose la porte. Une voix hurle son prénom. Il l'entend. Lointainement, elle atteint ses oreilles. Le regard brumeux se tourne lentement vers l'intruse. Sa coloc. Cheryl. Un prénom qui l'a fait bêtement sourire le jour de leur rencontre. La brunette pénètre la chambrette miteuse, peine à distinguer l'homme faiblement éclairé à la lueur d'une petite lampe de bureau. Elle s'élance, le visage tordu par l'inquiétude.
-Gabriel, lèves toi… REPRENDS TOI putain !
Elle le secoue. Aucune réponse. Le regard hagard la fixe quelques minutes avant qu'il ne se mette à remuer, lui saisisse les épaules pour qu'elle cesse ses mouvements frénétiques qui lui malaxent les bras, tente de la calmer.
-Calmes toi… p'tain non… pleures pas… déconnes pas…
Impuissant, il se lève et la prend dans ses bras. Le corps svelte continue sa frénésie, suivit de longs sanglots qui trempent le t'shirt du blondin. Merde Cheryl qu'est ce que t'as encore foutu, si tu m'parles d'une putain d'histoire de drogue, je t'étripe moi-même.
-Gabriel… c'est Kean...ils l'ont embarqué… tu dois faire quelque chose… j'vais tout t'expliquer… me tue pas… mais tu dois faire quelque chose… GAB ILS VONT LE TUER !
Il inspire. Tout ça pue la merde, il le sent d'ici.
Probablement que s'il avait pu terminer son bad récit, il aurait souligné sa haine, enfoncé si profondément la mine de son crayon dans la feuille, qu'elle se serrait percé, déchiré sous l'écriture rageuse que lui invoque le souvenir de la mort de sa sœur. Probablement qu'il aurait expliqué sa transformation en spectre, son entrée au CAA, sa nouvelle vocation, sa nouvelle vie loin de l'homme lambda qu'il avait toujours dû être. Probablement qu'il aura d'autre chose à retranscrire demain, à l'aube, quand il aurait entendu sa coloc lui annoncer que son cher et tendre est un vampire qui s'est attiré tout les emmerdes du monde qui va avec sa sale espèce. Probablement qu'il aura d'autres trucs à pleurer dans quelques semaines. Probable.
Hors-jeuPseudo et âge: C-K et j'ai 24 ans. Comment as-tu connu le forum? Sur Bazzart. Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? Si j'dis tout ? Le design est magnifique, le contexte avec ces nombreuses espèces et possibilités d'intrigues... Je vais pas trop étaler la crème hein mais je sens que je vais bien bien geeker par ici. Ca va pas aider à parfaire mon bronzage tout ça. Depuis combien de temps fais-tu du RP? J'crois bien que ça fait un an tout pile. Avec une longue pause, je reprends doucement (ouai en somme j'suis un jeune novice, me jugez pas trop là) Fréquence de connexion: Au moins une fois par jour, sauf cas d'exception. Un commentaire? Ceci est un commentaire.
Dernière édition par Gabriel Hayes le Lun 5 Juin - 19:23, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: Gabriel Hayes - Bad angel Sam 3 Juin - 10:25 | |
| Bienvenue parmi nous Gaby Persé va tellement être contente! *_* Courage pour la rédaction et au besoin, n'hésite pas, on se fera un plaisir de te répondre Manda: Charlie Hunnam est dans Sons of Anarchy et récemment dans le dernier Arthur sorti au ciné! =D Bonne rédaction |
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| Sujet: Re: Gabriel Hayes - Bad angel Sam 3 Juin - 15:39 | |
| Han Gabby God que j'aime ce pv ! Bienvénou sour lé foum et surtout have fun ! Puis comme la souligné Vivi, en tant que collègue du CAA va falloir qu'on se trouve un lien toi et moi huhuhu ! (ouais, on te laisse pas le choix, c'est ça où la cave jusqu'à ce que t'acceptes xD) Au plaisir de te lire et bon courage pour la fiche ! |
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Invité
| Sujet: Re: Gabriel Hayes - Bad angel Sam 3 Juin - 16:46 | |
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Dernière édition par Gabriel Hayes le Lun 5 Juin - 16:47, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Gabriel Hayes - Bad angel Mar 6 Juin - 15:39 | |
| Les recommandations du CODECS Pour que tu puisses vivre en liberté Votre dossier a été examiné par les agents du Comité Organisationnel Des Dons Et Capacités Surnaturelles. Ceux-ci sont parvenus à la conclusion suivante. Vous avez été APPROUVÉVeuillez prendre en compte les recommandation suivantes sous peine d'emprisonnement dans le Ribcage. Vous n'êtes autorisé à utiliser votre don uniquement sur les Aberrations et Altérations fugitives. Si vous dérogez à cette règle, vous serez aussitôt arrêté et enfermé dans le Ribcage durant le jugement de votre infraction. Vous devez également référer tous les quatre mois au CODECS pour le suivi de votre dossier. Si vous ne pouvez vous présenter à votre rendez-vous, veuillez prévenir votre agent au minimum 48h avant la rencontre. Tout manquement à cette rencontre vous vaudra également un emprisonnement dans le Ribcage le temps de la révision de votre dossier. |
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