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My family is a perfect mess + Risa

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MessageSujet: My family is a perfect mess + Risa My family is a perfect mess + Risa  EmptyMer 31 Juil - 23:54

My family is a perfect mess

“A wise man once told me family don’t end in blood, but it doesn’t start there either. Family cares about you, not what you can do for them. Family’s there through the good, bad, all of it. They got your back even when it hurts. That’s family”

ç

a fait une semaine que tu tournes en rond. Tiraillé entre ce que tu veux et ce que tu dois faire. La limite entre les deux n’est pas vraiment claire, pourtant. D’un côté, tu sais que tu as la possibilité d’aller jusqu’au bout de ce que t’as commencé, que tu t’es déjà sali bien assez les mains - et les crocs - ne serait-ce que pour obtenir le document qui a changé toute la vision que t’as eue sur ton passé. De l’autre, tu te demandes s’il aurait pas mieux valu que tu n’en saches rien, et que la connaissance, si tu la laisses passer, ne t’empêchera pas de dormir, de toute manière tu le fais déjà bien trop peu, mais elle pourrait bouleverser totalement la vie de cette autre personne que tu ne connais même pas. Depuis quand t’as des états d’âme Clyde? C’est pas vraiment ton genre. Un sursaut d’instinct familial que t’as sorti de tes souvenirs? Alors que très franchement, ça aurait été ton père, que t’aurais réussi à retrouver, tu peux parier qu’il t’aurait collé une droite et que tu lui aurais rendu la politesse, c’est quand même pas les retrouvailles émouvantes d’une famille en souffrance que tu recherches. Mais quelque part, tu peux bien te leurrer comme tu veux en te disant que tu devrais pas débarquer comme ça sans savoir où tu mets les pieds, sans savoir si le message que tu as à apporter doit réellement être entendu par son destinataire, mais finalement, tu sais bien que c’est toi que ça dérange. Qui a peur d’être déçu, d’être nié. De ressentir et de te retrouver mâchoire au sol, seul, encore.

Tout a commencé à ta sortie du Ribcage. Entre ton évasion parmi les autres et la mort de Heather encore beaucoup trop fraîche dans ton esprit - la liberté, elle t’avait juste rappelée la dernière chose que t’avais vu avant d’être emmené - t’as pas pris le temps de te poser. T’as écumé les bars clandestins et les endroits louches pour trouver des pistes sur la personne pouvant être responsable de ton malheur.  C’est dans un de ces coupe-gorges que t’as entendu le nom de ton père. Un vampire qui avait le nez sur tous ceux qui avaient posé le pied à Bristol et qui racontait l’histoire du jour où il s’était fait emmerder par un militaire un peu trop porté sur la bouteille. Mais le nom, il te reste en tête, comme à lui, parce que c’est pas commun. Clyde. Sans Bonnie, par contre, peut-être morte, peut-être en vie mais toujours sans savoir quoi en faire, allez savoir. Mais Clyde, il était là. Converti dans la marine ou bossant au Ribcage, rien ne t’étonnerait venant de sa part. Pourtant, c’était ton père, envers et contre tout. Et faut le dire, t’étais désespéré. Alors tu l’as cherché. A quel point Bristol pouvait être grand si même toi tu n’arrivais pas à mettre la main sur ton géniteur? C’était pas faute d’essayer pourtant, et maintenant que les frontières étaient contrôlées, c’est pas comme s’il avait pu sortir. A moins qu’il ne l’ait fait avant? Pourtant, t’as fini par trouver quelqu’un. Un autre lycan, qui avait des moyens, des relations. De quoi retracer toute la vie de ta famille sans que t’aies besoin de lever le petit doigt. A condition que tu lui rendes service. T’avais pas d’argent à lui donner, mais il en voulait pas. Il voulait quelque chose d’autre, plus que ça et  à la fois quelque chose que t’étais en mesure de lui apporter. J’ai déjà mentionné que t’étais désespéré. Alors t’as accepté le deal. Une morsure contre une info. Malheureusement, des infos, il en avait pas mal. T’essaies de pas trop faire aller ton esprit vers ce que t’as dû et ce que tu dois encore faire pour le papelard que t’as entre les mains. Un acte de naissance. C’est pas ton père, mais c’est ce qui s’en rapproche le plus. Le seul moyen que t’aies trouvé pour lui mettre le grappin dessus. Du moins c’est ce que tu te dis.

Alors tu finis par te décider. Il faut bien que tu le retrouves, et quoi de mieux pour appâter le vieux qu’une fille illégitime? T’y as pas cru, au départ. C’était trop improbable, trop digne d’une mauvaise série B, et pourtant  c’en était pas moins écrit sur ce foutu papier. A savoir pourquoi il l’avait reconnue, si c’était pour ne jamais la mentionner. Une semaine, c’était le temps qu’il t’a fallu pour l’accepter et te rendre face à cette porte sur laquelle t’oses pas frapper. Une semaine et t’as pu te créer un mur de détachement, te persuader que tu le faisais juste pour ton père, parce que t’avais besoin de lui. Tu l’as observée un peu avant, cette nana. Risa Stroke, ou du moins c’est comme ça qu’elle s’appelle maintenant. T’es bien placé pour comprendre l’importance des noms qu’on se fabrique, même si t’as jamais pu te résoudre  à abandonner Clyde. Mais des Clyde, y en a un paquet. Le papier froissé dans les mains tu finis par frapper. T’es plutôt sûr de toi, de manière générale, assez pour pouvoir envoyer chier tous ceux qui te parlent, mais là tu sais pas quoi dire, pas de phrase d’accroche, pas de quoi amorcer ne serait-ce que le début de ce que tu veux dire. Et la porte s’ouvre. “ Je m’appelle Jasper Clyde. Et il faut qu’on cause.” Tu dis jamais ton prénom entier. Fin c’est même pas ton prénom, d’ailleurs. Mais tu le dis jamais en entier. Mais là, tu te sens un peu comme obligé de le faire alors que tu lui temps son acte de naissance. Tu sais pas ce qu’elle va comprendre, sûrement rien, cette brune qui te regarde sûrement en se demandant ce que tu fous à la déranger avec tes tatouages et ton sourire complètement inexistant. Arrête de faire la gueule, tu viens juste de faire face à ta soeur. Elle te ressemble pas trop, d’ailleurs.
©️ nightgaunt
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MessageSujet: Re: My family is a perfect mess + Risa My family is a perfect mess + Risa  EmptyMer 7 Aoû - 11:41

My family is a perfect mess

"Quand on va de révélation en révélation pour apprendre une vérité assez dure à avaler"
My family is a perfect mess + Risa  Lta2
feat Jasper D.Clyde & Risa Stroke

Des secondes, des minutes, des heures, des jours... la situation tant à se compliqué à chaque seconde qui passe. Plus rien n'est comme avant, même au travail, l'empathe a pu le remarquer. Ses collègues sont tous à cran, regardant à droite et à gauche, se méfiant les uns des autres. Est-ce que l'un d'eux est une altération ? Une aberration ? Un pion du gouvernement ? Un spectre ? Les questions fusent dans les regards comme autant d'accusation porté à droite et à gauche sans jamais réellement connaître les personnes. Cela fait des années pourtant que tous bossent ensemble, qu'ils se connaissent d'une certaine façon, certes pas intimement et c'est tout aussi bien, mais la jeune femme connaît personnellement chacun de ses collègues, aucune tension n'a jamais régné dans l'air avec autant d'électricité que depuis la trève et la séparation des quartiers. Est-ce que quelqu'un va lui dire quelque chose ? Elle attend patiemment, se pose la question. La brune sait parfaitement qu'ici, elle est l'une de celle qu'on regardera toujours de travers, trop intuitive pour être honnête, trop douée dans ce qu'elle fait. La jeune femme sait que certains de ses collègues se posaient des questions à son sujet, maintenant que la trêve est en place et que certaines informations ont filtré, tout a changé, pourtant, dans le chaos du département criminologie de la police de Bristol, tous la regarde avec une certaine affection et surtout un soulagement presque manifeste. « Quoi ? » Quelqu'un part dans un fou rire retentissant, les autres le suivent et bientôt, tout le monde se marre sans que l'altération ne comprenne rien. « Bah quoi ? » Les rires fusent encore et finalement après un temps son jeune collègue vient lui dire qu'ils sont rassuré, parce qu'altération ou pas, elle reste elle-même, la bonne vieille Risa qu'ils connaissent depuis le début et rien qu'avec ça, le département criminologie reprend son effervescence.

Une fois dans son bureau, elle se pose quand même la question. Est-elle réellement la même qu'au début ? Elle n'y croit pas réellement. Avant elle n'était qu'une petite fille dont la famille n'a jamais réellement voulu. Une petite fille devenue une adulte par la force des choses et qu'on a vendu au gouvernement pour s'enfuir. Une adulte perdue dans ce monde, cherchant toujours à cacher ce qu'elle est. Et puis, elle a trouvé quelqu'un, quelqu'un à aimé malgré toutes leurs différences, quelqu'un sur qui compter en la matière de sa meilleure amie. Elle a donné naissance à sa filleule, arrêté de nombreux criminels et s'est fait un nom. Elle 'na rien à voir avec celle qu'elle était au départ et pourtant... elle ne se sent pas changé. Le monde évolue et avec lui la capacité de l'homme a évoluer, mais ces quartiers, cette répartition, elle a plutôt l'impression de régresser et ça ne lui plaît pas des masses de se retrouver cataloguer. Pourtant, son boulot compte, aider les autres c'est un choix et une vocation, c'est une partie de son identité, alors elle bosse comme si rien n'avait changé, comme si elle était toujours la même jeune femme qu'avant cette trêve. Sa main se porte à son cou où la cicatrice du vampire qui l'a mâchouillé est bien distincte. Oui, les choses ont bien changé. Pourtant la vie continue et les jours passent sans que rien ne viennent bouleverser sa vie. Et pourtant ! Qui aurait cru que sa vie allait encore changé ? Certainement pas elle. Il y avait eu bien assez de changement dans sa vie ces derniers temps, le dernier en date était la discussion qu'elle avait eu avec Joshua et sa possible installation dans sa maison. Aussi quand quelqu'un toqua à la porte, cela ne l'étonna pas tant que cela. Après tout Joshua venait peut-être déposé des cartons déjà. Un haussement d'épaule plus tard et Risa ouvre la porte sur un homme qui n'a rien à voir avec l'ange.

Le détaillant rapidement, elle saisit au vol ses mots. « Peu m'importe ce que vous vendez, ça ne m'intéresse pas. » Pour un commerçant, son accroche est vraiment pourris. Prête à lui claquer la porte à la figure, il lui tend quelque chose, que par curiosité elle saisit et alors que ses yeux se posent sur le papier, elle ouvre de grand yeux étonnés. Merde alors, son acte de naissance. L'empathe le cherche partout, elle a même fait appel à plusieurs hackeur pour trouver des informations et le dernier en date était cet acte de naissance. Sauf qu'après les choses se sont enchaîné à Bristol et qu'elle n'a pas pu aller plus loin. Sans trop savoir ce qui lui prend, la jeune femme choppe le dénommé Jasper par le col de son tee-shirt, ferme la porte d'un coup de pied et le plaque dessus. Rapidement une dague vient se poser sur sa gorge. « Je vous préviens de suite, je ne suis pas de celle qui se laisse faire sans rien dire et je n'ai pas l'intention de courber l'échine. Par contre je suis du genre à vouloir des réponses et surtout à les trouver alors soyez mignon et répondez à mes questions. » Elle plante son regard dans le sien. « Comment diable avez-vous eu mon extrait de naissance original ? Pourquoi le brandissez-vous devant ma tête ? Que voulez-vous de moi ? » Elle s'arrête un instant et reprend. « Je vous préviens que si vous êtes de la famille qui m'a enlever, vous allez regretter amèrement d'avoir fait le chemin jusqu'ici. » Son visage est glacial, dénué d'expression, comme le sien par ailleurs. Si c'est un exécuteur, il va avoir fort à faire. La gamine a laissé place à une femme capable qui n'hésitera pas une seule seconde à tuer si cela peut préserver la vie qu'elle s'est construite et qu'elle a envie de vivre désormais.



Dernière édition par Risa Stroke le Jeu 8 Aoû - 11:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: My family is a perfect mess + Risa My family is a perfect mess + Risa  EmptyMer 7 Aoû - 17:17

My family is a perfect mess

“A wise man once told me family don’t end in blood, but it doesn’t start there either. Family cares about you, not what you can do for them. Family’s there through the good, bad, all of it. They got your back even when it hurts. That’s family”

T

’as des millions de scénarios qui te tournent dans la tête. ça peut se passer de tellement de façons différentes qu’il y a fort à parier que même avec ça, t’arriveras pas à deviner la bonne. Déjà parce que tu penses qu’elle te claquera la porte au nez dès que t’auras eu l’occasion de sortir trois mots. Ce que toute personne sensée ferait, qu’on se le dise. Après tout, tu viens pas lui annoncer qu’elle a gagné une voiture, chose qui aurait peut-être pu lui faire plaisir, ou en tout cas, un sujet un peu plus simple à aborder. T’essaies d’imaginer la situation inverse, te trouver face à quelqu’un qui t’annonce de but en plus qu’il connait ton père. Probablement qu’en plus de lui claquer la porte sur la tronche, il repartirait avec un nez cassé. Mais toi t’es pas tout le monde, c’est ce que tu te forces à te dire pour pas flipper, toi tu réagis pas comme le commun des mortels, peut-être que les autres, ils sont un peu plus mesurés, un peu moins cons que toi. Ou pas. Y a toujours la possibilité qu’elle ait tiré quelque chose de ton père autre que ses cheveux sombres et que tu vas probablement pas passer une bonne journée. Mais c’est pas la chose sur laquelle il faut que tu t’arrêtes si tu veux aller au bout, faut pas que t’hésites au point de vouloir faire demi-tour, et faut que tu te lances, on dirait un puceau à un bal de promo, tu ferais presque pitié.

Pourtant, quand le battant s’ouvre et qu’elle parle pour la première fois, Risa, t’as ce petit temps, ce moment de déconcertation presque mignon. “ J’ai l’air de vendre des cookies?” Ceci étant dit, tu peux facilement passer pour le petit dealer du coin, à pas trop faire gaffe. Mais c’est quand même rare de faire du porte à porte dans cette branche-là. Cependant, tu t’attardes pas trop sur ça, peut-être par stress, par fatigue ou par lassitude. T’as cet objectif en tête et tu n’en démordras pas. Tu donnes pas forcément de contexte, tu lui tends juste la feuille. T’es pas mal énigmatique comme mec mais c’est pas vraiment voulu. Tu sais pas comment le sortir, comment en parler, comment l’annoncer sans que ça soit trop fracassant. Trop préoccupé par ton propre aveu, tu la vois pas arriver, alors qu’elle t’attrape par le col de ta veste en cuir limée pour te coller contre l’autre côté de la porte, désormais refermée. T’as pas le temps de réagir que tu sens la froideur d’une lame se coller contre ta gorge. A bien y réfléchir, un poil de contexte aurait été utile. Fin je dis ça comme ça, Clyde.

Tu peux pas t’empêcher de grogner. C’est pas la première fois que tu te fais menacer avec une arme, mais cette fois, t’es presque vexé de pas l’avoir vu venir. La proximité toute nouvelle d’avec ta demi-soeur te donnerait presque envie de vomir, même si t’arrives de mieux en mieux à te contrôler. C’est seulement l’inattendu qui te donne envie de reculer,  et c’est presque encore une chance que le danger présent te donne l’excuse idéale pour ne pas y penser. “ Calme-toi Buffy, si j’t’avais voulu du mal j’aurais pas attendu que tu sortes ton couteau.” La situation est clairement inconfortable. Assez pour que tu évites de lever les yeux au ciel alors que tout ton être te disait de le faire. On sait bien que t’es casse-couilles, mais sait-on jamais qu’elle le prenne pour elle, ce serait le fratricide le plus idiot du monde. T’es à deux doigts de lui dire de se faire foutre. Et probablement que tu finiras par le faire, mais pas tout de suite. Pas alors qu’elle a encore l’ascendant. “ Je l’ai cherché. Enfin, pas exactement, mais je l’ai trouvé, c’est le plus important.” ça n’a pas de sens, pas pour elle en tout cas, alors c’est pas ça qui t’aidera à te faire comprendre. “ J’étais à la recherche de mon père, je sais qu’il est à Bristol et j’ai des contacts qui m’ont dit qu’ils m’aideraient à le retrouver. A la place, ils sont revenus avec ça. ” Tu montres d’un signe le papier que tu lui as donné. “ Quelque part, ils sont pas tombés trop loin. James Clyde, c’est mon père.” Tu prends une pause, juste histoire de lui sourire, l’arrogance de celui qui a l’information qu’elle n’a pas. T’es insupportable et tu le sais. “ Et aussi le tien.” Y a comme un moment de flottement, tout à coups. La révélation que t’aurais aimé cracher autrement que par la menace d’un couteau. Mais tu t’imaginais pas des retrouvailles émouvantes de toute manière, tu profites juste du choc provoqué pour la repousser, la faisant reculer de trois pas et te donnant l’occasion de respirer de nouveau correctement. “ Maintenant sois mignonne et me touche plus, okay? Qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi sans déconner? Si je me pointe à ta porte en te disant “ faut qu’on parle” c’est que je veux parler hein, j’allais pas changer d’avis et t’en coller une en cours de route.” Plus ça va, plus le climat qui règne dans la ville touche tout le monde. La méfiance, cette impression de danger qui rôde pratiquement partout, et tout le monde devient ton ennemi, même ceux qui, a priori, sont inoffensifs. Un froncement de sourcils. “ Attends, t’as dit que t’avais été enlevée?” Ouais, tu réagis en retard, mais fallait le comprendre. T’as pas eu toutes les informations, parce que l’information, elle se paie, et t’as déjà payé pas mal. T’as pas eu toute l’histoire seulement le début et une partie de la fin. C’était suffisant pour que t’en conclues que t’avais besoin d’elle pour retrouver ton père. T’aurais peut-être dû creuser plus, sans doute.
©️ nightgaunt
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MessageSujet: Re: My family is a perfect mess + Risa My family is a perfect mess + Risa  EmptyJeu 8 Aoû - 14:11

My family is a perfect mess

"Quand on va de révélation en révélation pour apprendre une vérité assez dure à avaler"
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feat Jasper D.Clyde & Risa Stroke

Voilà bien sa veine, se retrouver avec un lycan chez elle, son couteau sous sa gorge. S'il s'agissait d'un exécuteur, il allait fortement regretter d'être venu comme si de rien était, en la considérant limite comme quantité négligeable. Pourtant, l'empathe n'a pas senti d'animosité de sa part, alors pourquoi réagir de la sorte ? Tout simplement par réflexe, parce que ces derniers temps elle sait que quelqu'un rôde, elle le sent. Peut-être n'est-ce que l'un de ces fanatiques d'altération qui s'imagine qu'elle va rejoindre la secte, bien mal lui en prendrait. Il est hors de question pour Risa de rejoindre un camp. Déjà qu'elle se fait embarquer de force par le CAA. Quoi que depuis la restructuration, la jeune femme n'a pas réellement eu de contact avec le CAA, ce n'est pas plus mal au fond. Se servir de son don de cette façon n'a rien de bien agréable et surtout... elle ne veut pas que qui que ce soit remarque que ce fichu don a évolué et qu'elle est capable maintenant de manipuler les sentiments d'autrui. À croire que le monde se fiche d'elle, déjà que certains la regardait de travers parce qu'elle peut déverrouiller les verrous du cœur et y entrer sans que rien ne l'en empêche, mais en plus de cela, voilà qu'elle est capable d'influer sur les sentiments d'une personne, la bonne blague. Elle revient à elle quand le dénommé Jasper reprend la parole. Elle pourrait très bien lui rire au nez en lui disant clairement qu'il suffirait d'une petite vague de pouvoir pour que le grand méchant loup se transforme en mignon chiot demandant des caresses, mais elle ne dit rien, relâchant quelque peu sa prise sur la dague dans sa main. Rien dans son attitude ne montre une quelconque agressivité envers la criminologue. Quand il commence son discours, elle écoute patiemment, et attentivement et ce qu'elle entend ne lui plaît pas particulièrement.

Son père est mon père... Son père est mon père.... Son père est... oula. La brune se sent repousser et recule de trois pas, rangeant instinctivement l'arme qu'elle avait dans sa main dans le bas de son dos. Un réflexe ? Pas seulement, elle ne peut pas le blesser, elle en a conscience, d'une certaine façon. Ça ne l'empêche pas de serrer les dents un instant avant de partir d'un rire incontrôlable au moment de sa tirade comme quoi y'a un truc qui tourne pas rond chez elle. Son rire s'intensifie en se disant qu'effectivement quelque chose ne va pas chez elle et puis à sa phrase suivante, le rire s'estompe. « T'es sérieux là ? T'as pas les yeux en face des trous ou quoi ? La trêve est peut-être présente, on nous a peut-être donné des quartiers pour apaiser les tensions, mais rien n'a changé. Le danger rôde à chaque instant, il est dans chaque regard, dans chaque geste. Il ne suffirait pas de grand chose pour qu'un chasseur s'approche et vienne te chopper par la peau du cou pour te jeter dans le ribcage, toutes aberrations ou altérations que nous sommes, protégés par cette pseudo trêve. » Elle s'arrête un instant et reprend. « Qui me dit que tu n'es pas l'un de ces agents transformés en aberration pour mieux les infiltrer de l'intérieur ? Qui me dit que tu n'es pas l'un des détracteurs de cette famille de taré venu reprendre son bien, voir venu l'exécuter. Si j'étais une idiote, je serais morte depuis longtemps, alors peu importe que ça te plaise ou non, peu importe que tu ne supportes pas qu'on te touche ou non, je n'allais certainement pas risquer ma sécurité parce que tu as dis qu'il fallait parler. » Elle secoue la tête, recule de nouveau, s'éloigne, comme s'il était brûlant. Ce n'est pas qu'elle le croit pas au contraire, sa sincérité exsude de toutes les pores de sa peau et c'est encore pire. Un frère... un demi-frère... et tous les problèmes que ça implique.

Bon dieu c'est quoi encore ce délire. Le destin a réellement décidé de la faire chier ou quoi ? Le silence s'étire paresseusement jusqu'à ce qu'il le rompe avec une autre question. L'altération se fend d'un sourire ironique et reprend la parole à son tour. « Laisses-moi te faire un résumé. Tu t'es dis que parce que ton père m'a reconnu comme sa fille, mais qu'il n'avait jamais parlé de moi, tu allais pouvoir te servir de moi pour le retrouver pas vrai ? Comme d'un putain d'appât. Tu t'es limite dis "Regarde j'ai ta chère fifille, si tu veux pas que je lui fasse du mal, viens me voir." N'est-ce pas ? » Un sourire cynique effleure ses lèvres avant qu'il ne disparaisse comme s'il n'avait jamais existé. « Désolé de te le dire mon pote, mais ton stratagème va vite tomber à l'eau. Je ne connais pas ton père et je ne le considère certainement pas comme le mien. Je me demande bien d'ailleurs comment je pourrais le considérer comme un père alors qu'il m'a laissé moisir entre les mains de tarés. Alors qu'il a laissé ma mère mourir de désespoir sans jamais l'aider à me récupérer, alors qu'il n'a jamais rien fait pour moi. Trouves-toi un autre appât, parce que si je vois ce père qu'on a en commun, je ne suis pas certaine de ne pas lui mettre une balle entre les deux yeux pour la vie de merde magnifique qu'il m'a permis de vivre. » Un poil agacé ? Risa ? Pas du tout, elle est limite prête à détruire tout ce qui est en face d'elle, quitte à détruire son appartement et puis alors que la colère avait enflé telle un ballon de baudruche qu'on gonfle, elle s'en va, s'évapore comme si quelqu'un avait lâché le ballon.

Un soupir plus tard, elle se dirige vers la cuisine attenante à la porte d'entrée. « Tu veux boire quelque chose ? Alcool, ou autre ? » Personnellement elle se sert un immense verre de coca et sort un verre pour son … frère. Ce mot est étrange dans sa bouche. Un frère, elle en a eu un. Un qui a disparu actuellement, un qui n'est pas revenu et qui pourtant lui a légué cette maison, mais un frère qui n'a pas été là quand elle en a eu réellement besoin et la voilà maintenant affublé d'un second frère, plus vrai que nature celui-là et qui espère que par elle il pourra retrouver leur père... ironie pourri de la vie. « Et pour répondre à ta question, j'ai été enlevé lorsque je n'avais que six mois. Enlevé par une famille de Réversa qui m'a fait changer de nom au fur et à mesure, espérant que je posséderais très probablement le même don que ma mère pour mettre en confiance les gens et les faire parler. Sauf que ça n'a pas tourner comme ils espéraient. Cela ne fait même pas un an que je sais que j'ai été enlevé, c'est en cherchant à savoir qui était ma famille que je l'ai découvert et en cherchant plus loin, j'ai trouvé ce certificat de naissance. J'ai recherché ma mère et lorsque j'ai retrouvé sa trace, c'était celle d'une tombe, qu'une vieille femme était entrain de fleurir. Elle m'a signifié qu'Amalia avait cherché son bébé durant des mois, plusieurs années, s'esquintant la santé à force de recherche. Elle m'a aussi signifié qu'elle avait supplié le père du bébé de l'aider mais que celui-ci lui avait tourné le dos, la laissant se démerder seule avec leur gosse disparue. Et elle est morte en pleurant la perte de son enfant, deux ans après son enlèvement. » Voilà la belle histoire de leur père... magnifique n'est-ce pas ? « Pourquoi tu le recherches ? » Elle ne peut pas s'en empêcher. Son frère... même si elle a encore du mal à y croire, elle a envie de l'aider... T'es pathétique Risa, vraiment.


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