Sujet: We are family | ft. Baxter, Ethel & Perséphone. Dim 5 Mai - 20:11
We are family Baxter &Ethel & Persephone & Anthea
Le déluge s’abattait dans les rues de Bristol. Sans crier gare, des litres d’eau se mirent à arroser le bitume des rues et tous ceux qui se trouvaient dehors à cet instant même. C’était bien sur le cas de l’elfe et de Natsy, le chien d’Ethel. Depuis que l’elfe n’était plus plâtrée et obligée de rester chez elle, elle s’occupait beaucoup du chien. C’était son antidépresseur et il lui permettait de l’aider dans sa rééducation. Et au moins, en général lui il ne lui prenait pas la tête en lui posant trop de question ou en jugeant ses actes. Certains jours, c’était le seul être vivant dont elle appréciait la compagnie.
L’alitement n’avait pas eu un effet très bénéfique sur son caractère. Surtout dans les dernières semaines, Thea avait été odieuse avec ces proches. Après elle leur disait bien de la laisser tranquille, pas de sa faute, s’ils s’obstinaient à venir chez elle. Mais durant des semaines, elle avait pu rattraper son retard en matière de lecture, de série, et de documentaires animaliers. Elle avait aussi progressé en jeu vidéo ! Clairement, les derniers jours avaient été longs. Rester chez elle aussi longtemps, sans bosser pendant 3 mois, était une première pour l’elfe et clairement elle préférait que cela ne se reproduise pas. Les pensionnaires du Zoo lui manquaient, même si elle avait des nouvelles régulières, mais ce n’était pas la même chose.
Puis Thea avait le sentiment d’être devenue inutile pour la Résistance. L’échec de la prise du Ribcage avait foutu un coup au mouvement sans compter les arrestations et les blessures, les rangs c’était un peu dispersé. Pour autant, il perdurait, parce que certains n’ont jamais cessé de se battre. Thea non plus, mais elle se devait d’être discrète, pour ne pas attirer sa famille dans ses affaires, donc ces dernières semaines, la résistante en elle était en stand-by. Mais elle suivait avec attention l’actualité, bien que cela l’énervait souvent. Les conneries étaient souvent dites et redites parce les journalistes. Mais la violence augmentait en ville, il suffisait de suivre les flashs d’information pour s’en rendre compte.
Bordel ce qu’elle était contente de ne plus être clouée chez elle, même si elle n’était pas encore à 100% remise, elle arrivait néanmoins à se mouvoir plus facilement et à marcher presque sans problème. Quelques séances de rééducations en plus, l’elfe serait complètement opérationnel.
En attendant, elle promenait souvent Natsy, l’amenant au parc histoire qu’il se défoule et qu’elle puisse prendre l’air. Le chien en était ravi et elle aussi, et cela arrangeait Ethel, ainsi tout le monde était content. Mais aujourd’hui, la pluie soudaine perturba quelque peu leur sortie. Thea avait bien prévu son imperméable, mais elle n’avait pas pensé à ses bottes de pluie. Mais ils finirent quand même le tour du parc sans être gêné par âme qui vive. Mais l’elfe écourta la sortie, même Natsy n’était pas fan du déluge.
Trempées ils retrouvèrent les habitations de Clifton. À peine entrée dans le hall, Thea encouragea le chien à se secouer, pour se détremper. Puis devant la porte des jumelles, elle le fit exécuter un tour dont elle était fière. Elle avait réussi à lui apprendre à tourner sur lui-même afin qu’il s’essuie les pattes sur un paillasson. Ce que Natsy fit sans souci.
“ C’est bien mon gros, assis !” Il obéit fier de lui. Il eut le droit à une caresse sur son crâne mouillé. Puis elle sonna attendant qu’on vienne lui ouvrir. Elle aurait pu rentrer directement, mais elle ne préférait pas prendre cette habitude pour qu’elles aussi gardent toujours l’habitude de sonner quand elles viennent chez l’elfe.
“ Ne te colle pas à moi.”
Trop tard, Natsy se frotta sur le jean de Thea et finit par se vautrer sur ses pieds. Elle le regarda à la fois amuser et dépiter, avant d’apercevoir un bout de papier sous le paillasson. Natsy s’était assis dessus sans vergogne. Elle se pencha et réussit à tirer le papier pour en ressortir une lettre trempée décorée de poils et pattes de chien du plus bel effet. Oups
La porte s’ouvrit alors qu’elle était toujours accroupie, tenant la lettre du bout de doigts, Natsy étalé sur ses pieds.
" Hey ! Il y avait ça sur votre paillasson. Il faudrait lui prévoir une serviette !”
Pour le chien évidement, l’enveloppe était mouillée, mais elle ne risquait pas d’en mettre partout elle, contrairement au chien.
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Sujet: Re: We are family | ft. Baxter, Ethel & Perséphone. Dim 19 Mai - 0:00
Assise en tailleur dans le canapé, Perséphone lisait le journal du jour. Encore. Elle achetait les nombreux quotidiens disponibles en ville, et les décortiquait tous. Relisait des articles plusieurs fois, les comparait, retrouvait d'anciens articles pour vérifier l'évolution... Elle avait acheté un casier et des classeurs pour les ranger méticuleusement. Inutile de préciser quelle section l'intéressait à ce point. Elle considérait important de savoir ce que les journalistes dévoilaient et prendre la température de leurs opinions, des sondages, des témoignages... Si elle tâchait déjà de s'informer par ce biais auparavant, elle s'y perdait légèrement depuis qu'elle ne chassait plus. Elle avait arrêté un mois plus tôt, alors que la CAA lui demandait de se concentrer sur les Rituels. Son père l'y avait encouragée aussi, trop heureux du prétexte. Perséphone ne pouvait pas nier que son corps en était reconnaissant, et elle savait que c'était nécessaire. Il fallait accélérer les Rituels. Tant qu'elle continuait à être sur le terrain à côté, son énergie ne récupérait pas assez. Se tuer ne serait qu'une victoire de plus pour ces créatures. Ça n'empêchait pas de la frustrer.
Depuis le salon, elle entendait sa sœur s'agiter non loin. S'il y avait un point positif à ce temps plus long passé chez elles, c'était bien Ethel. Elles se voyaient un peu plus. Et la Spectre était donc plus souvent présente pour la protéger, directement. Cette attaque du Ribcage... Elle ne savait pas qu'Ethel y était. Le découvrir après coup l'avait glacée. Elle n'avait pas pu la rejoindre. Elle n'avait même pas pu le faire après l'avoir appris, brûlée par l'explosion. Ses brûlures ont guéri en quelques semaines, par contre son sentiment d'avoir fait défaut à sa jumelle ne l'était pas. Alors elle aimait toujours l'entendre, même si parfois ça la déconcentrait.
Quand la sonnette retentit, Perséphone réagit tout de suite. Elle préférait ouvrir elle-même la porte, même si elle ne l'avait pas dit clairement.
« J'y vais ! »
Bien sûr, si elle s'était rappelée qu'Anthea ramenait Natsy, elle aurait peut-être laissé Ethel l'accueillir. Elle avait beau avoir eu peur pour elle quand leur père avait appelé pour prévenir de son hospitalisation, elle ne pouvait s'empêcher de penser que sa cadette faisait partie des instigateurs du chaos. La belle époque n'était pas encore revenue, et ne semblait pas avoir l'intention de les réunir à nouveau. Son regard fut attiré par la feuille qu'Anthea tenait, apparemment déposée directement devant chez elles. Elle la prit, ouvrit davantage la porte pour lui laisser l'espace d'entrer.
« Je vais lui chercher ça, entre. » Et d'ajouter plus fort à l'intention d'Ethel : « Anthea est là ! »
Elle partit ensuite à la salle de bain chercher de quoi essuyer le chien, mais aussi une serviette pour la jeune Elfe. Elle aussi dégoulinait. De retour, elle en tendit une à Ethel puisqu'il s'agissait de son animal de compagnie, et l'autre à Anthea.
« Toi aussi, t'en as besoin. »
Mission pour la sauvegarde de leur intérieur accomplie, elle prit enfin le temps d'ouvrir le message car il n'y avait aucun destinataire précisé. La feuille A4 pliée en deux ne contenait qu'un court texte :
On sait qui tu es et ce que tu fais. Il n'est jamais trop tard de changer. Pour le bien de tous.
Son visage se ferma d'abord pour ne pas montrer de peur à ses sœurs. Il s'agissait clairement d'une menace. D'un ultimatum. Quelqu'un était venu jusqu'ici pour lui dicter sa conduite... A elle, ou à Ethel ? Elle était en première ligne, alors elle pensait d'instinct qu'on la viserait d'abord elle. Elle préférerait. Avaient-ils seulement saisi qu'elles étaient deux ? Elle inspecta le papier et l'enveloppe, il n'y avait rien d'autre. Aucune indication sur leur cible. Elle espérait que l'eau ne rendrait pas trop difficile l'analyse à l'équipe scientifique. Et tandis qu'elle agitait le papier, la colère commençait à monter. Brusquement, sans se soucier de leur conversation, elle interpella Anthea.
« Tu as croisé quelqu'un ? Dans le hall de l'immeuble ? Les escaliers ? Le couloir ici ? T'as vu personne ? » Elle n'attendit pas les réponses pour déclarer froidement : « Ou ils t'ont demandé de transmettre le message ? » Elle tendit à son tour la lettre à Ethel pour qu'elle puisse la lire. « Regarde. N'est-ce pas ce que notre chère sœur nous demande depuis des années ? »
Injuste, elle l'était peut-être. Mais le contexte était parfait pour que la rancune accumulée ne se montre, après l'avoir – partiellement – enfouie durant la convalescence d'Anthea. Au bout d'un moment, elle ne pouvait plus faire comme si leur propre sœur ne manigançait pas contre elle.
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Sujet: Re: We are family | ft. Baxter, Ethel & Perséphone. Mar 21 Mai - 19:25
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Je me demande tous les ans, pourquoi on m’offre des tasses. C’est presque systématique, à noël. Toutes sortes de tasses, avec des dessins dessus, petites ou grandes. Eh bien c’est dans une semaine comme celle que je viens de passer que je remercie toutes les personnes qui l’ont fait car quand on n’a pas le temps -tout est relatif je sais- de laver sa tasse, il est plus simple d’en prendre une dans le placard. Résultat, après une semaine passer à travailler sur le dossier d’un patient, à téléphoner pour lui trouver de l’aide et à obtenir plus d’informations, je me retrouve aujourd’hui, avec un beau petit lot de tasse à laver. Au moins, cela m’a été bien utile et un gain de temps considérable. Si si, je vous assure. Quoi qu’il en soit, je suis dans la cuisine, à essuyer une tasse avec une photo de Persé et Thea dessus quand on sonne à la porte. A regarder la photo, je me dis que cette année, ce serait bien que quelqu’un pense à m’en offrir une en ajoutant Baxter dessus. Une tasse avec mes trois frères et soeurs, ce serait un cadeau simple et pourtant qui me fera très plaisir… Reste encore à prendre la photo. Ce qui n’est pas encore fait.
Je repose mon torchon et ma tasse quand ma jumelle m’indique qu’il s’agit de notre soeur. Je jette un coup d’oeil à l’horloge et je trouve étrange qu’elle soit déjà là. Ca m’étonne qu’elle ait voulu ramener Nasty plus tôt que prévu. Peut-être a-t-elle simplement quelque chose de prévu après. Quoi qu’il en soit, je sors de la cuisine pour aller l’accueillir et l’embrasser, quoi que…
« Je comprends mieux pourquoi tu es déjà là. Je t’embrasse une fois que tu es un peu plus sèche. » Je lui souffle avec un petit sourire d’excuse tout en prenant la serviette que Perséphone me tends, en la remerciant au passage. Et je m’accroupie pour m’occuper de ma boule de poils mouillée. « Salut mon beau. Non non, on bouge pas, tu vas en mettre plein partout sinon. » Et passer la serpillière plus que nécessaire, ce n’est pas vraiment mon truc.
Quand je me redresse, quelque chose dans l’attitude de ma jumelle attire mon attention. Rien de très voyant à vrai dire, presque imperceptible mais je le sens. Un truc de jumelle sans doute. Et avant que je ne lui demande ce qui lui arrive, elle s’adresse à notre petite soeur. Même si le terme “adresser” est grand. Il s’agit davantage d’un interrogatoire express qu’autre chose. Puis d’une accusation et j’ai l’impression d’avoir loupé quelque chose. Jusqu’au moment où mes yeux se posent sur les écrits qui figurent sur la lettre dans mes mains. Je porte mon regard sur Thea sans pour autant croire qu’elle puisse en être l’auteure. Ca n’est pas dans son caractère de faire des choses comme ça. Et vu la tête de la concernée face à ces accusations, j’ai encore plus de mal à le croire. Je tourne la lettre pour qu’elle puisse également lire, si elle ne l’a pas encore fait.
« Tu imagines Thea nous menacer parce qu’on n’a pas les mêmes convictions ? »
Je ne cherche pas à prendre la défense de ma petite soeur mais j’ai juste du mal à penser qu’elle puisse nous faire un truc pareil. Et puis, ça fait des années qu’on se crêpe le chignon à ce sujet, pourquoi elle ferait ça, seulement maintenant ?
« Mais tu as vu du monde en montant jusqu’à l’appart ? »
Je demande à la plus jeune, parce que si je ne crois pas que c’est ma soeur -je ne le veux pas de toute façon-, il reste que quelqu’un nous a déposé ce mot et vu nos boulots respectifs -même si le message ne s’adresse vraisemblablement qu’à une personne- il faut en tenir compte un minimum. On ne sait jamais.
Anthea Blackrain
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Sujet: Re: We are family | ft. Baxter, Ethel & Perséphone. Mer 12 Juin - 17:50
We are family Baxter &Ethel & Persephone & Anthea
L’elfe était trempée. Mais la balade interrompue par le déluge lui avait fait du bien. Elle était comme le chien, elle avait besoin de sortir et de se dégourdir les pattes afin de s’aérer l’esprit et dépenser toute son énergie. Avec sa blessure, elle avait grand besoin de sortir, de se sentir libre et vivante.
De retour dans l’appartement des jumelles, Thea attendit à l’entrée, faisant patienter Natsy. Ils étaient dégoulinants de pluie. À eux deux ils pouvaient avoir un pouvoir de nuisance extrême sur le sol et les divers meubles présents autour d’eux. Elle commença à déboutonner son ciré, prenant soin de ne pas foutre de l’eau partout. Elle le suspendit au porte manteau près de la porte. Au moins, la pluie n’avait pas traversé le ciré. Par contre, son jean lui collait à la peau tellement il était humide.
“Oh merci” remercia sa sœur en prenant la serviette qu’elle lui tendait. Puis elle prit le temps d’éponger son visage puis se pencha afin de mieux éponger ses cheveux. Tranquillement occupée à se sécher, l’elfe perçoit le changement d’attitude de son aînée. Perplexe, elle leva les yeux sur elle.
What the fuck ? Un vent froid fraternel vint la frapper de pleine face. Visiblement ; c’était en lien avec ce qui se trouvait sur leur paillasson. Cela lui retombait dessus parce qu’elle avait juste eu la gentillesse de le ramasser avant que le chien le transforme en papier imbibé d’eau. Ah bah merci, vive les services rendus dis donc. La rafale de question ne tarda pas. Waou elle avait l’impression de ne plus être face à sa sœur mais face à l’agent, comme quand elle était venue fouiller chez elle. Autant dire que l’elfe n’appréciait pas vraiment ce changement.
“ Je peux savoir de quoi je suis accusée ?”
Parce que c’était certain que Perséphone l’accusait. Elle gardait le silence pour l’instant, défiant son aînée du regard. Quand Ethel prit la parole à son tour, le mystère s’éclaircit un tantinet. Des menaces. Une lettre de menace et forcément on l’accusait. La douce Ethel tentait d’apaiser le courroux des sœurs, comme à son habitude.
“ Visiblement c’est le cas. Pour notre chère sœur, je semble être la suspecte numéro 1 ! Parce qu’après tout je suis de la mauvaise graine ! Je ne pense pas comme vous, alors pourquoi un jour je ne me déciderais pas à vous menacer, Hein histoire de pimenter nos douces relations familiales.”
Les liens fraternels n’étaient pas près de s’adoucir surtout avec ce genre d’accusation. Mais Thea reprit, en regardant cette fois Perséphone.
“Sache que je ne suis pas un pigeon qui transmet des messages sans connaitre leurs contenus. Même si on a des idéaux quelques peu divergents, je n’irais pas menacer ma propre famille. Je préfère clairement dire le fond de ma pensée au lieu d’écrire une lettre anonyme.”
Ce n’était pas son genre, pas dans son caractère. Malgré tout elle tenait aux jumelles, même si elle avait toujours l’impression d’être de trop, d’être de celle qui ne devrait pas se trouver parmi elles. Thea inspira avant de répondre aux autres questions.
“Je n’ai croisé personne, mais y’a un tel déluge que j’ai pas forcément fait gaffe puis les rues sont quasi vides.” disait-elle tout en se remémorant son arrivée ici. “ Mais avant de partir, un type a failli me rentrer devant à la porte de l’immeuble. Type normal mais ce qui avait des lunettes de soleil et casquette, alors que le ciel était très couvert.”
Il était louche, mais après elle avait continué son chemin parce qu’elle avait un ami poilu pressé de sortir. Machinalement, elle replia la serviette humide et la posa sur le meuble près de l’entrée, parce qu’elle n’avait pas bougé d’un centimètre depuis qu’elle était arrivée. Puisqu'elle n’était pas certaine d’être la bienvenue dans l’antre des jumelles.
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Sujet: Re: We are family | ft. Baxter, Ethel & Perséphone.