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raise your hands, what do you hold? (Edana)

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MessageSujet: raise your hands, what do you hold? (Edana) raise your hands, what do you hold? (Edana) EmptyMer 27 Déc - 21:45

Les fêtes m’agacent. Joren me tape sur les nerfs. Cette... fille me retourne la tête de par sa simple existence. J’ai toujours eu peur de ce foutu lien et j’espère franchement que ce n’est pas ça. Je n’ai pas besoin d’un boulet de plus à mon pied. Une laisse était déjà bien assez. J’ai besoin de m’aérer la tête, de réfléchir, de prendre du recul. Je ne suis pas sûr que j’ai très envie de creuser la question mais je n’ai pas tellement le choix. Pour avoir entendu plusieurs opposés discuter aux bars où j’ai servi, j’ai tout un tas d’infos à ma disposition et rien de tout ça ne me plait. Moi qui me targue d’être un homme libre... la bonne blague. Je m’allume une cigarette alors que je marche en direction de la cathédrale. Le vent froid m’agresse les sens, le nez et la gorge mais je m’en moque. Au moins, je ressens, je sais que je ne suis pas dans une espèce d’hallucination dégueulasse. Pas que ça me soit déjà arrivé vraiment mais ça fait du bien d’être sûr.

Un banc m’attend avec une vue dégagée de la cathédrale. Je ne suis pas croyant, ou plutôt, je l’ai été. Jusqu’à ce que Dieu fasse une putain d’entrée fracassante dans ma vie avec les tarés fanatiques. Famille d’accueil numéro deux. Depuis, j’ai arrêté de croire et on peut même dire que je méprise un peu ces gens-là. Ceux qui croient. Leur Dieu ne sauvera jamais personne. Il n’a pas sauvé un gamin qui n’a rien demandé alors ceux qui ont vécu ? Embrassez mon cul et vous verrez la vierge. Quel tas de conneries. Quoi qu’il en soit, j’aime l’endroit parce que la bâtisse est imposante, à la hauteur de l’orgueil de ceux qui l’ont imaginée et bâtie. Ça, c’est du monument égocentrique. Franchement, on ne fait pas mieux en la matière. Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’à part quelques sombres historiens, personne ne connaissait le nom de ceux qui avait imaginé cette affirmation absurdement gigantesque d’égo. Mon propre sarcasme me gagnant, je souriais. Je ne laisserais probablement aucun nom non plus et ça m’était égal. Tout ce que je voulais désormais, c’était cracher à la face du monde, obtenir un jour le moyen de venger de les affronts qui m’avaient été faits. Celui que m’avait fait le gouvernement en enfermant la seule personne qui avait veillé sur moi, même si c’était par intérêt. Celui que ce même gouvernement m’avait encore fait en me collant un étrangleur et en m’obligeant à rappliquer quand ils sifflaient. Mais quoi de moins étonnant ? Ils m’avaient déjà lâché quand j’étais gosse. J’avais de la haine à revendre mais je rongeais mon frein. Mon don était inutile, trop coûteux, trop problématique à utiliser. Pour l’instant, je me conformais à ce qu’on attendait de moi, mais à la première occasion... oh comme j’avais hâte.

Sortant mon bloc et un crayon, je griffonnais. Ça me détendait. Je n’étais pas qu’un faussaire, j’étais aussi un artiste même si ça rapportait des clous. Tout ce que je savais, c’était que ça me faisait du bien d’être là, de laisser ce qui me préoccupait se dessiner sur le papier. Peut-être pas dans le dessin en lui-même mais, juste l’exercice. Ça et la nicotine, une belle alliance, même si j’aurais préféré quelque chose de bien plus fort.

Quelques personnes passent, sont tentées de s’arrêter pour jeter un œil à ce que je dessine mais d’un simple regard, je les dissuade. Je ne suis pas un artiste de rue, je ne suis pas une curiosité. Qu’ils se divertissent ailleurs. J’envoie même bouler assez méchamment une mère de famille. Elle me rappelle la connasse qui m’a adopté. Je suis toujours amer, comment on peut me le reprocher ? Je ne l’admets simplement pas, sinon ça me bouffera de l’intérieur. Malheureusement, après la maman modèle, j’ai une autre spectatrice. Je grogne de frustration, clope au bec. Pas moyen d’avoir la paix dans cette ville de merde.

« C’est pas à vendre, ni à regarder et j’ai aucune envie ni de vous voir ni de vous entendre. Vous fatiguez pas, me fatiguez pas. Rendez nous service et barrez-vous. »

Je suis aimable, un vrai modèle de politesse et de bienséance. J’ai l’air d’en avoir quelque chose à foutre ?
Edana J. May
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MessageSujet: Re: raise your hands, what do you hold? (Edana) raise your hands, what do you hold? (Edana) EmptyMar 2 Jan - 23:25


Jarod Edana
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La tête entre les mains, ses pensées tournaient en boucle sans pouvoir s'arrêter une seule seconde. Son esprit était chamboulé, perturbé par des idées qui ne l'avaient presque jamais traversée auparavant. Un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'Edana jetait un coup d'oeil à travers la fenêtre. L'évasion d'hier faisait les gros titres des journaux aujourd'hui et la brune ne pouvait s'empêcher de regretter d'avoir agi aussi impulsivement. Ils avaient trouvé refuge dans l'une des maisons de la famille Thompson. Le temps que l'on fasse le rapprochement entre les May et ces derniers leur permettrait de gagner quelques jours, pour trouver une solution peut-être plus longue que celle-ci. Mais plus les minutes passaient et plus la télépathe sentait qu'il fallait qu'elle trouve une solution de secours, au cas où les choses déraperaient encore davantage.

Se relevant et attachant ses cheveux avant d'enfiler un foulard autour de ceux-ci, elle se dirigea vers le salon et rédigea une note où elle expliquait à Kyle qu'elle sortait régler deux trois détails rapidement. Enfilant sa veste, la brune se glissa hors de la maison, affrontant la pluie battante sans rechigner. Prendre une voiture jusque le centre ville serait risqué, un piéton passerait davantage inaperçu et cela lui permettrait de pouvoir se faufiler n'importe où si cela était nécessaire.

Son but était simple. Ses contacts au sein du CODECS lui avaient parlé de ce gars qui avait été relaxé mais avait un passif avec les trafics de faux papiers. Pile ce qu'il lui fallait si elle voulait fuir cette ville de malades mentaux. L'Altération avait donc pris son temps pour observer les habitudes de l'homme, mais on ne pouvait pas spécialement dire qu'il était très exubérant et facile à cerner. Alors la jeune femme avait décidé d'y aller au petit bonheur la chance. Et c'était exactement ce qu'elle avait eu lorsqu'après être arrivée à son domicile, il sortit. Génial, il ne lui suffisait plus qu'à le tracer et le tour serait joué. Non, ce n'était pas spécialement du voyeurisme, juste du désespoir. Ce n'était pas comme si la situation dans laquelle ils se trouvaient présentement ne relevait pas de ce sentiment si particulier. Tout s'était enchaîné en l'espace de vingt-quatre heures et honnêtement Edana ne savait plus trop par où commencer pour trouver la bonne solution. Quelle ne fut pas sa surprise de rentrer dans la cathédrale de la ville lorsqu'il arriva à destination. Aussitôt, la brune se signa, levant un regard sur l'immense croix qui trônait dans le bâtiment religieux et s'agenouillant face à celle-ci. Depuis des années, elle sentait qu'ils les avaient abandonnés. Comment penser autrement après toutes les horreurs qu'ils avaient traversé ? Cependant, cela n'empêchait pas sa foi de rester intacte et de continuer à espérer. Ils n'étaient pas là pour avoir facile non ?

La journaliste se releva et s'avança jusqu'au banc où il s'était installé. Son regard détailla le blond avant qu'elle ne se plante devant lui. Quelques instants suffirent pour qu'il la repère et ne lui lance une phrase qui la fit sourire plus qu'autre chose. Laissant échapper un grognement amusé, l'humaine lui lança d'une voix égale.

« Si c'est de vos gribouillages dont vous parlez, ils ne m'intéressent pas. J'ai vu beaucoup mieux. »


Elle se décala un instant avant de s'asseoir sur le banc de devant, se tournant vers lui.

« Je ne vais pas aller par quatre chemins. J'ai besoin de votre aide pour votre autre activité. On m'a parlé de vous en bien, et il semblerait que vous soyez l'un des faussaires les plus talentueux de cette ville. Et je n'aurais pas sollicité votre expertise si ce n'était pas urgent, bien entendu. »

Les azurs se glissèrent sur le visage de son interlocuteur avant de souffler.

« Votre prix sera le mien. J'ai les moyens et les ressources de réaliser n'importe quelle demande que vous auriez en retour. Tout ce que vous avez à faire, c'est de nommer ce que vous voulez en échange. »

Un deal honnête selon elle. Et surtout, un deal dont elle avait infiniment besoin... Alors si il lui demandait là tout de suite de se mettre nue et de danser la macarena tout en roulant un patin à l'une des statues, elle le ferait. Désespérée, oui, vraiment.
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MessageSujet: Re: raise your hands, what do you hold? (Edana) raise your hands, what do you hold? (Edana) EmptyMer 3 Jan - 21:52

En venant ici, j’avais juste voulu du calme. Qu’on me foute la paix. J’avais pourtant pas la tronche du type avec qui on voulait parler, sauf quand je m’en donnais la peine. Et là, bon Dieu, ce n’était certainement pas le cas. Il faut croire qu’il y avait toujours des gens pour ne pas capter les signes extérieurs. Et qu’il y en avait visiblement pour ne pas capter non plus même quand ces signes finissaient par être exprimer oralement. Je pouvais difficilement faire plus claire non ? Je pouvais par contre faire encore moins aimable et moins poli. J’aurais dû commencer par là tiens et j’regrette d’autant plus de pas l’avoir fait. Surtout quand la pimbêche ouvre sa jolie bouche. Mes gribouillages... J’avais vendu des faux qui étaient passés pour des vrais alors que j’étais à peine majeur et elle venait me parler de gribouillages ? Je lui aurais bien fait bouffer mon croquis si elle n’avait pas eu un vagin. Je pouvais être une raclure et un coureur de... tout ce qui me passait sous les yeux mais, je ne violentais pas les femmes. Autant que possible tant qu’elle ne dépassait pas les bornes. Cochrane avait tenu à ça. Et puis c’était un vestige de la famille numéro trois. J’leur devais bien ça.

« Alors allez pomper l’air de quelqu’un qui a éventuellement envie d’entendre votre opinion discutable. »

J’avais beau ne plus être croyant, j’avais tendance à retenir mon vocabulaire le moins élevé dans ce genre d’édifice ou à proximité. Faut croire qu’on se débarrasse pas de son éducation, aussi scabreuse soit-elle, comme on veut. Avec l’espoir qu’elle dégage, je replonge mon nez dans mon croquis que je précise à présent, ajoutant les détails et forçant certains traits. Sauf que non. Non, princesse s’est installée sur le banc de devant et ouvre à nouveau la bouche alors que je me fige à mesure qu’elle parle. Donc, non seulement elle m’emmerde pendant que je cherche à me détendre mais en plus, faudrait que je bosse pour elle ? Elle a de jolis yeux et très certainement un corps de rêve sous le tas de fringues mais j’suis pas décidé à jouer les pigeons pour madame.

« Écoutez-moi bien parce que je ne me répéterai pas. Il est hors de question que je travaille pour vous. »

Je marche sur des œufs. J’ai aucune envie de me montrer poli, de baratiner ou de bien parler mais, autant parer à toute éventualité au cas où j’dois me sortir du pétrin. Elle peut très bien en avoir réellement besoin de ces papiers mais elle peut aussi bosser pour le CODECS ou le CAA. Si c’est le cas, j’ai plutôt intérêt à ne pas me montrer ambigu. Situation de merde. Ça me pesait et c’était peu de le dire. J’aurai leur peau à tous. J’en faisais le serment.

« Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue. Vous n’êtes... personne. Quoi que j’ai pu faire dans le passé, je ne le fais plus, pour personne. Est-ce que c’est clair ? Quoi qu’on ait pu vous dire, oubliez ça. Quel que soit le prix que vous êtes prête à payer, il ne sera jamais assez élevé et vous ne pouvez pas, ne pourrez jamais me donner ce que je veux. Remballez vos jolies paroles, vos offres, vos problèmes et allez importuner quelqu’un d’autre avec ça. Je ne suis pas intéressé. »

Comme tous les faussaires, bien sûr que je l’étais. Je voulais voir jusqu’où je pouvais gruger le système. Sauf que là, c’était différent. Strictement impossible. Non pas parce que je n’en étais pas capable mais bien parce que je risquais gros pour rien. Je savais que quoi qu’elle puisse m’offrir ou payer pour ça, le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. J’me ferai quand même baiser au final. Elle ne pouvait pas me rendre ma vie, elle ne pouvait pas l’améliorer. Que du contraire. Sa simple présence me foutait dans la merde. Et puis il fallait avouer que ça me permettait de lui faire mesquinement payer mon commentaire sur mon habilité au dessin.

Je ne pouvais même pas lui dire de faire gaffe à ses jolies fesses parce que si elle faisait partie d’un des deux organismes en charge de trouver, contrôler ou exterminer les problèmes comme moi, j’étais bon pour un tour au Rib. Je devais la jouer fine et je dois bien admettre que je n’en avais plus l’habitude. La finesse avait disparu de ma façon de fonctionner depuis la débandade de la Révélation. Comme quoi, il ne faut jamais tourner le dos. À aucune de ses pratiques. Oh, et puis qu’elle se démerde la donzelle.
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MessageSujet: Re: raise your hands, what do you hold? (Edana) raise your hands, what do you hold? (Edana) EmptyDim 21 Jan - 19:20


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Un sourire amusé flotta un instant sur ses lèvres tandis que son regard glissait sur le blond. En un coup d'oeil, Edana pouvait deviner combien elle l'agaçait et d'un côté, c'était ce qui égayait quelque peu sa journée. Ce n'était pas comme si récemment, elle avait eu l'occasion de croiser énormément de monde et que la veille, sur un coup de tête complet, elle n'avait pas décidé de tout lâcher. Mais autant cet aparté amusant était distrayant, autant l'humaine à don savait pertinemment qu'il lui fallait changer de ton si elle désirait obtenir ce qu'elle voulait. Et foi de May, elle l'aurait. Ce n'était pas comme si c'était la seule option valable pour leur permettre de démarrer une nouvelle vie après tout. Il suffisait juste de trouver exactement l'angle adéquat pour discuter avec le jeune homme parce que manifestement l'ironie ou la flatterie n'étaient pas ce qui fonctionnerait.

Elle le laissa déblatérer son laïus avant de regarder à nouveau le croquis. Objectivement, il fait du très bon boulot. Objectivement, additionner un carré et un cercle représentait déjà de l'art à ses yeux. Kyle était l'expert dans l'histoire, pas elle. Et pour le coup, il était la seule raison de sa présence ici.

« Je ne vous demande pas de travailler pour moi. Je vous demande de me rendre un service. En échange de ce que vous désirez. Rien d'autre. »

Il lui résistait et c'était tout de même quelque chose qui restait toujours amusant. C'était comme retrouvait le souffle d'une vie passée où elle avait encore le pouvoir de jouer sur les ambitions et capacités des autres. C'était se retrouver, reprendre là où tout avait fini par disparaître pour mieux renaître. Et l'Altération devait avouer apprécier grandement cela. Parce que pour la première fois depuis sa chute, elle sentait que le vent tournait et qu'elle reprenait les rênes de sa vie.

« Oh Trésor, si je n'étais personne, si vous n'aviez pas l'impression que je ne pouvais pas vraiment vous apporter quelque chose, vous vous seriez déjà levé et vous seriez parti. »

Le ton avait vaguement gagné en ironie pourtant son visage reflétait le sérieux de son affirmation. La brune abaissa le capuchon de sa veste, dégageant son écharpe, laissant son visage à le vue de tous. Oh c'était jouer avec le feu, mais ce n'était pas si mal dans le fond. Il devait lui faire confiance et agir comme une personne qui avait quelque chose à cacher – quand bien même c'était le cas – n'allait pas l'aider, loin de là. Les perles azurées se fixèrent aux yeux de son vis à vis, cherchant à capter son attention par tous les moyens. Croisant les jambes et posant ses mains gantées sur celles-ci la jeune femme reprit.

« Lorsque je vous dis que je peux littéralement réaliser le moindre de vos désirs je ne mens pas. J'ai les moyens, le réseaux, les connaissances et tout ce dont vous avez besoin pour faire ce que je vous demande. Vous pouvez refuser, bien sur. Mais ce serait une erreur. Autant pour vous, que pour moi. Parce que vous me condamneriez, autant que mon opposé. Et que la seule chose que je veux, c'est fuir cette ville et redémarrer à zéro. Vous n'imaginez même pas à quel point. Ce que je suis prête à donner, à sacrifier, si cela nous permet de pouvoir enfin vivre. De retrouver un semblant de liberté. »

Son souffle s'était légèrement accéléré tandis que ses yeux déviaient lentement vers une statue du Christ. On pouvait dire qu'il les avaient largement abandonnés, ce lâche.

« Votre prix. Je m'arrangerai pour qu'il soit entre vos mains. Quel qu'il soit. »

Elle se pencha légèrement avant de souffler.

« Et si votre inquiétude réside dans le fait que je travaille pour le CODECS, croyez-moi, vous avez devant vous leur ennemi numéro un. Burton me fera la peau dès qu'il me croisera... Et il est la dernière personne avec laquelle je penserai m'associer. Je peux mourir dans l'instant, foudroyée de la rage divine, si je mens. »

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MessageSujet: Re: raise your hands, what do you hold? (Edana) raise your hands, what do you hold? (Edana) EmptyDim 28 Jan - 20:30

Si j’étais entré dans cet endroit, c’était pour échapper au monde et me plonger dans un autre. Non pas celui de la foi mais bien celui de l’art. Je pouvais penser tout ce que je voulais de la religion, elle avait offert un sacré paquet de belles choses et mon amour de l’art était peut-être la seule chose qui m’avait sauvé du fossé et probablement d’une mort prématurée. Je ne me faisais pas d’illusion, si je n’avais pas croisé le chemin de la famille numéro trois et ensuite de Cochrane, j’aurais bien plus mal terminé que maintenant.

Visiblement cependant, la tranquillité, c’était trop demander. Sauf qu’elle pouvait répéter autant qu’elle désirait qu’elle voulait que je travaille pour elle, ça ne changerait rien au fait que je ne pouvais pas travailler pour elle. Avant tout ça, je lui aurais fait ses papiers sans sourciller et les choses n’auraient rien eu de compliqué. Tant qu’elle pouvait payer, je me serais totalement moqué de ses raisons. Maintenant, les choses étaient différentes. Si j’acceptais de travailler, je risquais ma liberté et ma liberté signifiait énormément pour moi. Être enfermé n’était absolument pas dans mes projets. Très loin de là.

« Et vous pourrez me demander cent fois de faire ce travail que la réponse restera non. »

Pimbêche têtue. Tout l’argent du monde ne pourrait pas l’aider à me convaincre, j’en avais assez pour ne pas craindre de problème pour les prochaines années. Peut-être pas énormément d’années, mais quand même. On m’avait confisqué beaucoup mais pas encore assez pour que je puisse me sentir menacé financièrement. Heureusement. Dans le cas contraire, il est probable que j’aurais joué au jeu du chat et de la souris avec le gouvernement pour me refaire. Une roulette russe économique.

« C’est présumer que vous représentez une nuisance suffisante pour que j’en sois obligé de partir. Ce qui n’est pas le cas. Quoi que vous puissiez dire, mes désirs ne sont pas à votre portée. Si vous voulez continuer à gaspiller du temps et de l’énergie, faites donc. »

Des nuisances sonores, j’en avais enduré d’autres. J’étais capable de la laisser parler sans bouger de là tout en continuant à dessiner. J’avais de l’entraînement en la matière. J’avais grandi entouré de nuisances diverses et variées. Pourtant, quand elle dégage son visage, je la fixe et je la maudis. Je sais qui elle est pour avoir vu son visage et celui d’un homme être diffusés. Il me faut toute la volonté du monde pour ne rien laisser paraître mais j’y parviens. Même mes yeux ne me trahissent pas, je le sais, je me connais. J’ai appris à mentir et paraître et on m’a aidé à me perfectionner. Il n’empêche que la situation vient de prendre un tournant qui ne me plait pas. De pimbêche, elle vient de prendre le grade de garce.

« Pour l’instant, vous avez surtout le pouvoir de me nuire et je ne marche que très mal au chantage. Quant à vous et votre opposé, vous n’êtes que des visages et des noms. Je me fous de ce qui peut vous arriver. Entendons-nous bien, vous pourriez vous faire descendre ici et maintenant que je n’en serais navré que si votre sang venait à tâcher mes vêtements et mon croquis. »

Je n’ai pas de cœur, ça n’a rien de nouveau. Pas pour ce genre de choses en tout cas. De plus, je ne peux qu’imaginer comment j’agirai à ce stade si mon opposée et moi étions dans une situation délicate. Pourtant, je me doutais que les choses ne seraient pas simples. J’avais presque tabassé à mort un homme juste parce qu’il la menaçait alors que je venais à peine de croiser son regard alors une situation comme celle de cette emmerdeuse ? J’incendierais Bristol si ça pouvait nous aider. Sans hésiter. J’en étais convaincu.

« Encore une fois, vous ne pouvez pas m’apporter ce que je veux. »

Personne ne le pouvait. Mais dans son discours pour me convaincre, un nom s’imprime violement dans mes pensées. Burton.

« Si Dieu existe, il se fiche bien que l’on fasse ce que l’on fait, qui qu’on soit, même en son nom. La colère divine n’est qu’une menace creuse. »

J’hésite, j’hésite de plus en plus à tendre au moins l’oreille à ses propositions de travail ridicules. Pourtant, mon désir de vengeance me perdra. Ce serait un coup monté bien trop élaboré. Son visage et celui de son opposé tournent depuis hier. Edana May et Kyle Lewis. Je m’en souviens parce que cette nouvelle a fait ma soirée. J’adore voir le gouvernement se prendre des revers de cette ampleur. Et faire chier Burton...

« Je vais vous écouter mais je suis loin d’être convaincu de me mettre en danger pour vous aider. À vous de trouver les arguments et ce que vous croyez que je veux. Ne prenez pas ça pour un oui. Vous perdriez. »

Ses arguments, je m’en foutais bien entendu comme de ma dernière chemise. Ce qui allait compter, c’est ce qu’elle pouvait me proposer pour que j’accepte de risquer mon cul dans cette histoire.
Edana J. May
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MessageSujet: Re: raise your hands, what do you hold? (Edana) raise your hands, what do you hold? (Edana) EmptyMer 7 Mar - 12:56


Jarod Edana
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Il résistait et quelque part, ça l'amusait réellement. Sa bouche étira un rictus sarcastique tandis que son visage se détournait quelques instants pour se poser sur un couple en pleine prière. Sans doute devaient-ils supplier pour que l'ordre des choses reprenne son cours, que ces créatures de l'enfer ne disparaissent dans d'atroces souffrances. Sa remarque concernant la nuisance qu'elle pouvait représenter – ou non d'ailleurs – la fit ricaner doucement. S'il avait seulement conscience qu'il avait devant lui, sans aucun doute, l'Altération numéro un recherchée par Burton, il ne penserait pas la même chose. C'est en quelque sorte, couplé à ses remarquées précédentes, la raison qui la poussa à dévoiler son visage. De toute manière, loi martiale ou non, une cathédrale était un lieu d'asile et il serait fort mal venu de venir l'arrêter ici. Il ne laissa pas échapper la moindre expression mais son silence était l'aveu qu'elle attendait. Il savait qui elle était. Il était bon d'avoir un certain pouvoir de surprendre encore. Et manifestement, celle-ci avait fait mouche.

« Ça lui apporterait ce qu'il lui manque définitivement. L'âme dont vous semblez manquer. Heureusement pour vous, vous avez en face de vous quelqu'un fait du même accabit. »

C'était un mensonge, du moins à moitié. Elle n'avait pas entièrement perdu son âme, elle l'avait juste vendue au diable. Sa bouche conserva son rictus arrogant tandis que ses yeux s'allumaient d'une étincelle vaguement dangereuse. Ils n'étaient peut-être que des noms et des visages diffusés dans les postes de télévision, Kyle et elle, mais il n'en restait pas moins qu'ils avaient un poids incroyable. Burton devait avoir déjà renversé son bureau et mis ses troupes à leur recherche à l'heure qu'il était. Bien. Plus il serait hâtif et plus il ferait d'erreurs. Plus il ferait d'erreurs, et plus il serait facile de le faire tomber de son piédestal. Et de le descendre, par la suite.

« En êtes-vous bien certain ? »

Les orbes bleues se fixèrent dans celles de son interlocuteur et sa main vint rejoindre son menton tandis qu'elle se positionnait plus confortablement sur le dossier du banc. Une moue accordée répondit à sa tirade sur Dieu. Peut-être. Ou alors était-il tout simplement toujours furieux. S'il les avait fait à son image... alors c'était sans doute la raison pour laquelle son propre comportement était tel qu'il était. Un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'il lui imposait ses propres conditions. Il lui était impossible de fouiller dans son cerveau dans la maison de Dieu, question de principes. Aussi, parce qu'utiliser son don alerterait plus facilement les autorités. Ses doigts jouèrent quelques instants contre sa mâchoire et la brune finit par se redresser.

« Vous demandez à une télépathe de deviner ce que vous désirez... Vous ne pensez pas que la partie est biaisée d'avance ? Je veux dire, niveau challenge, j'ai connu plus dur... »

Nouveau soupir, avant qu'elle ne continue.

« Je vais plutôt vous dire ce que vous ne voulez pas. Parce que vous semblez vraiment nouveau dans cet univers.... Et j'y ai vécu toute ma vie. Vous ne voulez pas vivre enchaîné, à devoir vous retourner dès que vous croiserez une ombre qui pourrait représenter une menace pour vous. Parce que vous êtes différent. Parce que vous et moi avons le même chromosome déficient quelque part. »

Edana marqua une pause avant de reprendre.

« Lorsque je me suis installée face à vous, vous aviez peur d'un piège. Vous ne le montriez pas, mais votre attitude défensive, votre méfiance, votre agressivité... Tout ça montre l'esprit de quelqu'un de contrôlé. Vous n'avez laissé tomber que lorsque j'ai évoqué le CODECS et Burton. Je mettrais ma main au feu, qu'en échange d'un soupçon de liberté, vous avez passé un deal avec eux. Mais que celui-ci peut être révocable à tout moment. »

L'Altération croisa les jambes, glissant son regard sur les statues présentes dans la cathédrale.

« La liberté. C'est ça que vous voulez. Sans aucune contrainte. Votre don quel qu'il soit, votre deal avec Burton... »

Sa main tournoya quelques instants dans l'air tandis qu'elle continuait.

« Tout ça... Vous êtes ici parce qu'ici vous pensiez être seul. Avec vous même, sans personne autour.  Sans obligation, sans pression, sans devoir quoique ce soit à qui que ce soit. Plus que des autres, c'est de vous-même dont vous voudriez pouvoir vous débarrasser. Ou du moins ce qui fait qu'on puisse vous utiliser. »

Un sourire carnassier remplaça le sérieux de son visage tandis qu'elle se tournait à nouveau vers lui.

« Et ça, je peux vous l'offrir. Vous ne travailleriez pas exactement pour moi dans ces conditions. Vous travailleriez pour vous. Je ne suis pas extrêmement emmerdante. Donnez moi ce que je veux, je vous donnerai tout ce que vous voulez. J'ai réellement tous les moyens pour y parvenir. Quoique vous vouliez. Quoi que vous désiriez. »

Nouveau rire.

« Un soupçon de chaos dilué dans tout cela bien sur. »


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