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Love and War || ft Lazarus

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Éris Livingstone
Éris Livingstone

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MessageSujet: Love and War || ft Lazarus Love and War || ft Lazarus EmptyJeu 29 Juin - 23:15

     

it's all part of the plan

❝I'm next in line and my supply is running out. It's time to leave, the clouds are hanging low. The truth begins to show. Lover, hunter, friend and enemy. You will always be every one of these. Lover, hunter, friend and enemy. You will always be every one of these. Nothing's fair in love and war. You can't understand, it's all part of the plan. Broken pieces of the night. Sing like hollow lullabies. You and I, always in disguises❞



25 Octobre 1885,
Livingstone Manor,
Bristol,


Et il y a ce doux murmure, chant qui éternellement en mon esprit perdure lorsque tangue sur mes espoirs l'éclat de ton âme si pure.

Las, sont mes yeux de contempler tous ces écrans de fumé qui se dressent et se complaisent en l'avanie qui les a enfanté. Je ne suis qu'un nom, pour tous ces chiens venu en le creux de ma main se réfugier. Je ne suis que mythe, gloire et somptueux reflet dorée pour toutes celles désireuses d'oublier l'éphémère d'une vie dépourvue de toute beauté. Je ne suis qu'un rêve, étoffe que nul ne peut atteindre ni véritablement toucher. Silencieux, je me suis apprêté le jour pour en le berceau de la nuit pleinement irradier. Et avec langueur, la grande horloge ne cesse de se lamenter, semblable aux échos de ce cœur mort que rien ne peut ressusciter des cendres qui l'ont recouvert et asphyxié. Je me suis battu pour une contrée dont Dieu s'est détourné, pendant que ses enfants se vautrent en toute impunité en le faste que le Diable leur fait miroiter, tapis derrière les rivières de sang qui gisent secrètement sous leurs pieds. Seulement je sais l'horreur que nos mains ont en son nom enfanté et pour cette raison aucun Réversien ne pourra se reposer en les verdoyantes contrées édénique du seigneur oublié. Mais il y a cette lumière que mon âme tiraillée a su deviner au travers de ces l'obscures écrans de fumé, me guidant à elle sans que je ne puisse résister, telle une fièvre dont je ne peux me débarrasser, je sais, je sais qu'elle viendra bientôt me rencontrer. Le visage ruisselant d'eau, je me contemple au travers du miroir stoïquement dressé de ces gardiennes d'émeraudes qui ont pris habitude de laisser le monde crever à l'orée de leurs paupières qu'un autre viendra fermer. Les mains de chaque côté de la cuve d'eau en porcelaine, j'observe les sentinelles éteintes, la barbe courte parfaitement taillée et la chevelure d'ébène également coupée court que l'une d'elle vient brosser en rabattant d'un geste les mèches vers l'avant de mon faciès fermé, et calmement, je m'empare du linge immaculé que je passe sur mes traits fins mais figés. Il est temps. Alors viens me retrouver. Toi l'unique qui je le sens, je le sais, peut me compléter. Mais avec langueur la grande horloge continue toujours de se lamenter, semblable aux échos de ce cœur mort que rien ne peut ressusciter, ne m'abandonne pas en cette folie de l'esprit que mon désespoir a enfanté. Chandeliers habilement dressés, manoir de mille feux éclairé, coupes et murailles de cristal pour te refléter, tables somptueusement ornées, murs aux tentures finement brodées, danseuses et amuseurs pour charmer ceux venu se repaître de mon hospitalité. D'or j'ai habillé la salle de bal qui se prosterne face à moi lorsque, seul, vêtu d'un costume bleu nuit aux argentés broderies et se terminant en queue de pie, à la profondeur telle qu'il parait noir aux yeux des non avertis, j'apparais en haut du balcon où deux immenses escaliers se faisant face, par ma gauche et ma droite, s'étendent avant de se rejoindre en un central qui se jette à vos pieds afin de mieux prendre racine en le marbre en damier. Le haut col de ma chemise blanche se refermant autour de mon cou noué d'une cravate ascote de soie argentée, accentuant mon port de tête noble et affirmé, coupe de champagne en main, je salue l'assemblée sans dire un mot, laissant retomber sur mon épaule gauche la cape juchée en celle-ci qui finit par en draper le bras lorsque après une gorgée, je laisse ma main retomber le long de mon corps après avoir déposé en un plateau le verre de spiritueux. Et je demeure là, mes yeux pers rivés en le néant de ces démons dansant, l'air tranquille mais le cœur suppliant de voir arriver cet autre que malade j'attends. Fou, je suis bel et bien fou de croire que quelque chose ou quelqu'un me ravira à cette vie de chien. Il n'y a plus rien, non, plus rien qui n'ait de véritable importance en ce siècle vaurien. Mon regard glisse sur la silhouette de Miss Egerton. Tout comme il n'y a rien qui ranimera mon âme morte perdue en les griffes du malin qui sous l'affres des siècles paisiblement dort.

- Virginia.

Que je me contente de la saluer, accompagné d'un hochement de tête tandis que je place sur mon visage le masque vénitien venu en partie le dissimuler, avant de partir en la direction opposée à ma promise choisit soigneusement pour au nom de l'étiquette me tuer. D'un pas lent et mesuré, je descends en la fange que j'ai de rêve tapissé, habillant monstres cupide de tenues colorés afin d'au travers de mes inépuisables chimères une dernière fois m'illusionner. Mais il y a ce battement de cœur qui en ma poitrine vient violemment me déchirer à peine mes pieds eussent foulé le marbre lissé. Tel un cri venu pour m'éveiller, pas après pas il ne cesse plus fort encore de tambouriner. Et je me fonds, à la fois conscient et inconscient au milieu de la foule exaltée, avançant machinalement à la recherche de cet autre battement qui ne fait que m'appeler. Je tends l'oreille à ses étranges échos familiers, me laissant en le tumulte devenu mer de silence calmement guider. Une puis deux carcasses humaine qui devant moi viennent à passer, tandis que s'entrecroise le fil de nos vies en le sinueux dédale des destinées. Et c'est là, en ce volatil instant, que mes abyssales sentinelles d'émeraudes viennent heurter de plein fouet tes célestes azurées lorsqu'en le râle déchaîné de nos cœurs tourmentés, se dissout instantanément toutes les barrières par l'univers dressé, là où nos âmes pour la première fois en cette vie se jaugent, se reconnaissent et s'apprivoisent pour enfin resplendir et s'unifier lorsque ma main, vient en la tienne s'entrelacer en cette invitation que tu ne peux me refuser.


29 Juin 2017,
Livingstone Manor,
Bristol,



Et il y a ce doux murmure, chant qui éternellement en mon esprit perdure lorsque tangue sur mes espoirs l'éclat de ton âme si pure.

Las, sont mes yeux de contempler tous ces écrans de fumé qui se dressent et se complaisent en l'avanie qui les a enfanté. Je ne suis qu'un nom, pour tous ces chiens venu en le creux de ma main se réfugier. Je ne suis que mythe, gloire et somptueux reflet dorée pour tous ceux désireux d'oublier l'éphémère d'une vie dépourvue de toute beauté. Je ne suis qu'un rêve, étoffe que nul ne peut atteindre ni véritablement toucher. Silencieuse, je me suis apprêtée le jour pour en le berceau de la nuit pleinement irradier. Et avec langueur, la grande horloge ne cesse de se lamenter, semblable aux échos de ce cœur mort que rien ne peut ressusciter des cendres qui l'ont recouvert et asphyxié. Réminiscence qui continue encore et toujours à me tourmenter, tu n'es que cet étrange écho du passé en lequel je ne fais que me refléter. Enfant qui s'est détourné du Dieu que tu avais habitude d'implorer, c'est aux côtés du Diable et de ses flamboyantes parures que je me suis rangée. Serment de parjure, douleur insatiable qui injure, toi et moi ne sommes que myriade de fracture et irrémédiables fêlures. Mais il y a cette lumière qui en le caveau de mon âme s'est rallumée et que j'arrive presque à deviner au travers de ces obscures écrans de fumé qui tentent de nous séparer. Chancelante petite lueur qui à la moindre ombre projetée ne cesse de vaciller, tu recherches en mon cœur la force et la raison de continuer, m'empoisonnant de ces viles promesses que tu ne pourras jamais assumer, car tôt ou tard, je sais que toi aussi tu viendras à m'abandonner. Traître que tu es et as toujours été, c'est moi qui la première te ferais disparaître en l'obscure du souffle éthéré avant que tu ne puisses davantage en mon dos me poignarder. Sorcière aux diaphanes immortelles qui veille sur toi d'un intérêt sans pareil, depuis les profondeurs voilà que je te nomme et t'appelle, alors viens à celle qui te guide jusqu'en la sombre chapelle. Et tu ne peux me résister, car c'est une fièvre dont on ne peut se débarrasser. Malédiction vouée à nous faire se rencontrer, je sais qu'en ses bras tôt ou tard tu viendras me retrouver. Un dernier coup de pinceau apporté à mon regard fardé, je me contemple au travers du miroir stoïquement dressé, le retrouvant au détour de ces gardiennes d'émeraudes qui ont pris habitude de laisser le monde crever à l'orée de leurs paupières que tu viendras un jour fermer. Les mains de chaque côté de la coiffeuse d'un blanc porcelaine, j'observe les sentinelles étincelantes, les lèvres subtilement rosées, la chevelure d'ébène descendant en cascade sur mes épaules en encadrant de ses mèches sculptées mon faciès fermé, et calmement, je m'empare du parfum que je dépose en quelques gouttes derrières mes oreilles avant d'en vaporiser à la base de mon cou qui soutient mon visage aux traits fins mais figés. Il est temps. Alors viens me retrouver. Toi l'unique qui je le sens, je le sais, peut me dévaster. Mais avec langueur la grande horloge continue toujours pour nous de se lamenter, semblable aux échos de ce cœur mort que rien ne peut ressusciter, ne m'abandonne pas en cette folie de l'esprit que ton désespoir a enfanté. Chandeliers habilement dressés, ancien manoir de mille feux éclairé et de l'oubli enfin ressuscité, coupes et murailles de cristal pour te refléter, tables somptueusement ornées, murs aux tentures finement brodées, danseuses et amuseurs pour charmer ceux venus se repaître de mon hospitalité. D'or j'ai habillé la salle de bal qui se prosternera lorsque, tu pénétreras en cette valse aux démons orchestrée pour toi. Mes yeux pers rivés en le néant de ces diablotins dansant, l'esprit tranquille mais le cœur rugissant, voilà que dans l'ombre je t'attends, car tu n'es que cette folie qui seconde après seconde se déverse jusqu'en mon sang. Et il n'y a rien, oui rien, qui ranimera l'âme morte couchée sous les affres du temps, perdue en les griffes du malin d'antan. C'est alors qu'avec langueur la grande horloge finit de se lamenter, battant au travers de son imposante aiguille notre chant qui sur l'heure de minuit rivé, dissout les voile qui n'ont de cesse de nous séparer, afin que ressuscite des cendres d'éternité, l'histoire qu'il nous a damné. Et d'un battement de cœur qui en ma poitrine vient violemment me déchirer, voilà que je te sens approcher, misérable fou qui ne fait que me consumer en l'infernale spirale de tes tourments que tu n'oses ni nommer, ni même contempler. Et tel un cri venu pour t'éveiller, tu perçois le râle de mon âme à la tienne en les profondeurs enchaînée lorsque pas à pas, je finis par m'avancer jusqu'au balcon depuis lequel face à toi, altière je viens me dresser. Robe blanche de vestale aux voiles éthérés et aux broderies dorées, je me drape de cette lumière qui ne cesse de t'attirer, tandis que silencieuse, mes abyssales gardiennes continuent de t'observer pendant que je les dissimule à l'orée de ce loup vénitien finement orné sans jamais quitter tes mornes céruléennes qu'en ce geste je viens défier. Ainsi parée, les miroirs de nos âmes toujours l'un sur l'autre braqués, je finis par te tourner le dos avant de te murmurer :

- Que le spectacle commence.


Et je me fonds en pleine conscience en les entrailles du manoir qui m'avalent, retournant sur mes pas afin de disparaître en l'ancien dédale car bientôt, tu me verras paraître en la salle de bal. Une puis deux carcasses humaine qui devant toi viennent à passer, pour finalement mieux t'engloutir et te noyer en cette marrée d'homme et de femme qui ne fait que te submerger tandis qu'inexorablement se resserre le fil de nos destinées en les griffes des moires déjà noués. Alors tends l'oreille à ces étranges échos familiers car en le tumulte de ton esprit déchaîné, c'est moi qui continue encore et toujours à te guider au travers de cette invitation qu'aujourd'hui encore, tu ne peux me refuser.




Dernière édition par Éris Livingstone le Ven 30 Juin - 2:29, édité 5 fois
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Love and War || ft Lazarus Empty
MessageSujet: Re: Love and War || ft Lazarus Love and War || ft Lazarus EmptyVen 30 Juin - 17:45

A voice from within . . . you're not alone
Home. He's so far away. Come on home. Home. A candle you can hold. You're not alone. Home. You're so far away. Come on home. © DISTURBED


25 Octobre 1885,
Livingstone Manor,
Bristol.

Tu as vu apparaître en Angleterre, la période de la Renaissance avec une grande et inquiétante langueur. Une époque de renaissance religieuse. Une époque de renaissance littéraire. Une époque de renaissance scientifique. Une époque où la révolte contre le catholicisme intellectuel et scolastique est largement devancé par les avancées géologie et paléontologie de ceux que l’on surnomme désormais génies civils. Une époque où le carambolage de deux mondes biens distincts répand son droit d’être exaucé en des genres très codifiés, avec des règles strictes et qui sont pratiqués par les mains savantes d’on ne sait trop qui. Une ère d’avant-guerre où, alors que l’état britannique fait le rebondissement violent d’une révolution industrielle, les humbles citoyens de la ville de Bristol oscillent dangereusement entre les croyances. Pour certains, ce qu’ils attendent de Dieu, ils l’attendent à l'avenir avec le progrès de la science médicale.  Troquer sa bible, contre un grimoire illustré en des termes incompréhensibles, techniques et délicats. Troquer son chapelet, contre une fiole de verre emplit d’un liquide visqueux et épais qui mystérieusement atténue la fièvre. Troquer la prière du soir, contre un bureau, des éprouvettes et des heures d’acharnement à cogiter, calculer, rechercher, retranscrire, apprendre, étudier, expérimenter et puis créer.

Tu as vu apparaître en Angleterre, la période de la Renaissance avec une grande et inquiétante langueur, ce que ton âme pure et fidèle peut avoir retrouvé en le silence agréable de la nuit, parmi les astres de minuit qui brillent au cœur de l'immensité, c’est la manifestation la plus éloquente de la Force Suprême qui domine. Et tu as compris que malgré les conflits des croyances, les Hommes de grands pouvoirs ont désespérément besoin d’un Dieu, que s’ils ne le retrouvent pas vers la voûte étoilée ; ils s’en créent un sur Terre.

Ce présage des guerres d’Enfer. Ce pressentiment de Chaos sur Terre. Cette vision de la Renaissance en Angleterre. Deux ans plus tôt, en le silence agréable de la nuit, parmi les astres de minuit, tu l’as retrouvée, entraperçue et puis illustrée sur une toile vierge. Contrairement à celui qui partage le même sang que toi, Mallory-Anne Turner, à l’opposé de celui que l’on surnomme le Peintre de la Lumière, la dévotion que peut ressentir le peuple Anglais pour ton Art reste et demeure à jamais vaine. Personne ne te comprend. Personne ne t’entend. Personne ne te voit. Peintre de l’Ombre, avec ton aquarelle, tes chaudières rouillées gorgées de peinture à l’huile, perdue au sein des quartiers miteux, à la face du Monde, tu as exposé tes visions, tes épouvantables tableaux illustrant le jour où la Terre s’éteindra, balayée par la vague sans fond du Chaos Infernal. Parce que tu sais. Parce que tu crois au Chaos des astres et que tu as vu la fin des étoiles. Peintre de l’Ombre. Personne ne te comprend. Personne ne t’entend. Personne ne te voit. À l’exception de Lui. Par-delà les confins de la sphère étoilée, au-delà des miasmes morbides de cette ville putride, bien haut au-dessus de ces têtes stupides, Il a donné l’essor céleste à ton cœur gangrené par le Malin et fait sans effort voltigé ton âme, fondue à la sienne, vers un outre-monde où jamais il ne s’abat sur toi… le mauvais sort.

Sa grâce, avec ta disgrâce.
Sa noblesse, avec tes incalculables faiblesses.
Son esprit tragique, avec ton esprit euphorique.
Âmes jumelles, pas identiques, mais jumelles.
Vous êtes le Chaos des étoiles.

En le silence agréable de la nuit, parmi les astres de minuit, tu as retrouvée le chemin te ramenant à Lui. Blanche jeune fille aux longs cheveux aussi noirs que l’ébène, qui retombent en cascade et soyeuses sinuosités parfumées sur tes épaules dénuées de cette affreuse guenille trouée qui rappelle incessamment au peuple aristocrate à quel seuil de pauvreté est-ce que tu peux appartenir. Ce soir, oh, ce soir, blanche jeune fille aux longs cheveux aussi noirs que l’ébène, pour Lui, uniquement pour Lui, tu t’es jointe à Son harmonie et embellie du style particulier du Soir. Lèvres colorées, paupières fardées, pâles pommettes rosies, figure de poupée de porcelaine dégagée de ta sombre chevelure ondoyante que tu as ornée d’un ruban de satin, assorti avec les nuances rubis qu’arbore la dentelle de ta robe corset qui redessine ta svelte silhouette que tu reconnais à peine dans cette accoutrement de soie et dentelle bouffant au niveau du bas, mais si asphyxiant au niveau de la poitrine. Décolleté modeste, mais qui met en avantage les somptueuses courbes de ton buste orné que d’un seul et unique bijou. Une gourmette en argent, auquel s’accroche un pendentif à l’effigie d’une croix, fait de la même matière que la chaînette lustrée. Tu n’es pas de celles qui se garnissent de dentelle, de perles, de bijoux, de velours et ruches. Tu as la noblesse de la divinité céphalique, la démarche merveilleuse de l’envoûtante Aphrodite et l’élégance encensée s’enracine en toi comme un charme de Gaïa. Tu sens que de Son cœur, mort pour le mépris de ce monde querelleur, gronde par les colères d’Arès et pour Lui, uniquement pour Lui, ce soir, tu t’es fait aussi belle que la déesse primordiale. En tes beaux grands yeux d’amandes, tu as précieusement conservée le bleu azur du jour, éclat limpide, lumineux, qui s’éclaire au travers des orbites de ce masque noir de mascarade que tu t’es offert pour l’occasion.

Salle de bal. Mascarade. Théâtre de marionnettes, faites de papier mâché. Prestigieux défilé des visages cachés et corps gracieusement drapés. Salle de bal. Mascarade. Valse des fous, snobisme des Rois. Salle de bal. Mascarade. Tourbillon de plumes, éclats d’or, ballet d’oie, mort du cygne, Reines qui mènent la danse et Princesses qui cherchent encore la cadence. Salle de bal. Mascarade. Les visages et les nuages. Les visages, les masques et nuances. Désordre, tintamarre, tu te noies dans la mare, fuis les bêtes, ne supportes plus cette fête… jusqu’au tête à tête.

Sa grâce, avec ta disgrâce.
Sa noblesse, avec tes incalculables faiblesses.
Son esprit tragique, avec ton esprit euphorique.
Âmes jumelles, pas identiques, mais jumelles.
Tu lui prends doucement la main.
Vous êtes le Chaos des étoiles.

29 Juin 2017,
Livingstone Manor,
Bristol.

Tu as vu apparaître en Angleterre, la période de la Révélation avec une grande et inquiétante langueur. Une époque de renaissance religieuse. Une époque de renaissance médiatique. Une époque de renaissance politique. Une époque où la révolte contre l’Occulte intellectuel et scolastique est largement devancé par les avancées idéologique et paléontologie de ceux que l’on surnomme désormais traqueurs d’Aberrations. Une époque où le carambolage de deux mondes biens distincts répand son droit d’être exaucé en des genres très codifiés, avec des règles strictes et qui sont pratiqués par les mains dictatoriales d’on ne sait trop qui, véritablement. Une ère d’avant-guerre où, alors que l’état britannique fait le rebondissement violent d’une découverte atterrante, les humbles citoyens de la ville de Bristol oscillent dangereusement entre les Révélations et la cohabitation. Pour certains, ce qu’ils attendent du jugement démocrate, ils l’attendent à l'avenir avec le progrès de la science Politique. Troquer sa véritable liberté d’expression, contre un guignol cravaté qui s’exprime en des termes incompréhensibles, techniques et délicats. Troquer la vérité pure, contre une propagande emplit de discours matraqueurs et tyranniques qui mystérieusement fragilisent la paix des deux mondes en pleine collision. Troquer la Créature du soir, contre un bureaucrate mortel, un stylo et un contrat signé pour engendrer un traité qui va finir par tous vous tuer.  

Tu as vu apparaître en Angleterre, la période de la Révélation avec une grande et inquiétante langueur, ce que ton âme impure et damnée peut avoir retrouvé en le silence agréable de la nuit, parmi les astres de minuit qui brillent au cœur de l'immensité, c’est la manifestation la plus éloquente de la Force Suprême qui domine. Et tu as compris que malgré les conflits des deux mondes, les Hommes de grands pouvoirs ont désespérément besoin d’un Dieu, que s’ils ne le retrouvent pas vers la voûte étoilée, au-delà de l’Occulte dévoilé ; ils s’en créent un sur Terre…

Ce présage des guerres d’Enfer. Ce pressentiment de Chaos sur Terre. Cette vision de la Révélation de la ville de Réversa en Angleterre. Elle t’explose à la gueule et c’est pourquoi est-ce que tu tires depuis si longtemps la gueule. Dès vos premiers regards échangés, vos âmes se sont touchées. Elle a senti dans les confins de ton cœur, agonisant dans le mépris de ce monde querelleur, gronder les colères d’Arès et c’est pourquoi, uniquement pour toi, cette nuit, Elle s’est faite aussi belle que la déesse primordiale. Elle a la noblesse de la divinité céphalique, la démarche merveilleuse de l’envoûtante Aphrodite et l’élégance encensée s’enracine en elle comme un charme de Gaïa.

Sa grâce, avec ta disgrâce.
Sa noblesse, avec tes incalculables faiblesses.
Son esprit tragique, avec ton esprit léthargique.
Âmes jumelles, pas identiques, mais jumelles.

Salle de bal. Mascarade. Théâtre de marionnettes, faites de papier mâché. Prestigieux défilé des visages cachés et corps gracieusement drapés. Salle de bal. Mascarade. Valse des fous, snobisme des Rois. Salle de bal. Mascarade. Tourbillon de plumes, éclats d’or, ballet d’oie, mort du cygne, Reines qui mènent la danse et Princesses qui cherchent encore la cadence. Salle de bal. Mascarade. Tu es uni, complètement, corps et âme, à l’harmonie de cette nuit. Jeu d’Ombre et de Lumière qu’Elle a créé pour toi. Uniquement toi. Tu as la prestance du petit prince des ténèbres qui découvre pour la toute première fois le royaume des damnés qui s’étend à ses pieds. Drapé de ce costar à la soie d’ébène qui te redessine complètement la carrure, perdu au cœur de l’assemblée éthérique qui tourbillonne, tu te fais immuable statut d’airain, captivant tous les regards qui te dévisagent alors que tu imposes sur les expressions faciales un mélange de crainte, de respect et d’énigme. Tu emportes avec toi les véhémences antiques, sembles les traîner derrière ton passage funéraire, tu es majestueux dans ta transparence et irrévérence. Salle de bal. Mascarade. Les visages et les nuages. Les visages, les masques et nuances. Désordre, tintamarre, tu te noies dans la mare, fuis les bêtes, ne supporte plus cette fête… jusqu’à ce que tu La retrouve et que tu sens tes esprits brusquement quitter ta lourde tête.

- Que tout recommence, doucereux murmure, alors que d’Elle, partout, tu t’emmures.

Sa grâce, avec ta disgrâce.
Sa noblesse, avec tes incalculables faiblesses.
Son esprit tragique, avec ton esprit léthargique.
Âmes jumelles, pas identiques, mais jumelles.
Tu suis doucement Son chemin.
Vous êtes le Chaos des étoiles.
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