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Here For My Habits || ft Charlie

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Éris Livingstone
Éris Livingstone

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Here For My Habits || ft Charlie Empty
MessageSujet: Here For My Habits || ft Charlie Here For My Habits || ft Charlie EmptyDim 8 Nov - 18:14

     

I'm not looking for a funny ride



❝His eyes are thirsty, but I got no mercy I want what he got and I know he's got a lot, baby I'm not looking for a funny ride Only looking for the down side. Whiplash girlchild in the dark. Comes in bells, your servant, don't forsake him. Strike, dear mistress, and cure his heart. I am tired, I am weary I could sleep for a thousand years A thousand dreams that would awake me Different colors made of tears❞


J'aurais dû t'écraser, te foutre à terre et tout bousiller. J'aurais dû te massacrer, lambeau par lambeau te déchiqueter, pour mieux à mes genoux te laisser crever. J'aurais dû te briser, et morceau après morceau, laisser la ruine en ton âme s'installer. J'aurais dû te haïr, te pourrir, te vomir. J'aurais dû te maudire, te laisser errer et souffrir. J'aurais dû te saigner, enserrer mes griffes autour de ton cou et étouffer de mes propres mains cette lumière abjecte qu'en mes ténèbres, insolente, tu as osé projeter. J'aurais dû t'éclater, te souiller, te faire morfler. Te prendre tout ce que tu pensais m'apporter. Ravager ton âme comme tu as corrompu la mienne. Te détester, te molester, piller jusqu'à ta chair que ma fureur aurait tout entière embrasé lorsqu'en mes bras, un jour, à mon feu fatal tu aurais succombé. J'aurais dû t'anéantir, rester sur mes gardes et en tes cieux maudits te faire bannir. J'aurais dû mentir, oui, j'aurais dû mentir. Te trahir pour mieux te bannir au lieu de me traîner à tes pieds, misérable et te retenir. Te laisser partir, au lieu de supplier pour encore une fois espérer te respirer. Te sentir... Oui, te sentir. Toi et cette vie qu'infâme tu m'as arraché. Au lieu de ça, je me suis rabaissée, métamorphosée, purifiée pour mieux te laisser me profaner de cet éclat qu'en l'autre côté tu as jalousement emporté. Je t'ai aimé, réclamé, telle une drogue impossible à oublier, recherché en chaque visage qui aurait pu te ressembler, oublier en les fantômes qui à la nuit tombée venaient me consoler, chimères de misère qui savaient si bien t'imiter. Je les ai chérie pour tous ces mensonges qu'elles savaient si bien me conter. Jusqu'en le plus haut des cieux je me suis damnée, implorant pour qu'une grâce te soit accordée, que mes péchés ne viennent jamais entacher la sainteté de tes jours que de ma bouche impie j'ai si souvent violé. Sirupeux poison qui a toujours bafoué ta raison, à chaque heure je te hais comme à chaque seconde je t'ai aimé. Objet convoité du désir contrarié, tu n'es plus qu'une ombre maintenant que j'essaye aussi bien de conjurer que d'évoquer. Et tu me rends malade, malade de tout ce que je ne suis plus et que je ne pourrais jamais posséder. Souffrante de ce trop plein de toi dont je ne peux me débarrasser, alors à défaut de te retrouver, laisse-moi rompre ton amour et te cracher cette haine que tu as si habilement museler. Je vais te soumettre à ton nouvel enfer, tandis que je brûlerais ton ciel en y répandant tout mon amer. Car je les hais, tu comprends? Je les hais. Tous ces autres qui vivent cupide de leurs vies pitoyables et qui goûtent à ce que je devrais avoir.

Ni vivante ni morte, je veux de nouveau me consumer ailleurs qu'en cette prison en laquelle, vile chienne que tu es tu m'as enfermé. Rends-moi ce que tu m'as volé! Rends-moi cette mort que j'ai passé une vie à rechercher ! Rends-moi ce feu que tu as spolié et que les dieux eux-mêmes ne peuvent plus t'arracher. Espèce de garce, un jour où, l'autre, je te le ferais payer. Et c'est pour moi seule qu'entre les mains de dieu, je te ferais chanter.

Ligne de coke qui vient enfin piquer et dilater les vaisseaux sanguin de mon nez, administrant en les cavités de mon crâne, cette piqûre brûlante de ma nouvelle promesse de mort. Je me sacre créatrice de ma nouvelle ombre. Et il me faut créer pour mieux détruire ce qu'en moi tu as si habilement semé. Il me faut sombrer en l'eau d'ébène afin de pouvoir renaître en le bassin de mon sulfureux baptême. J'enchaîne les trois shots de tequila alignés sur ma table basse, me débarrasse de mon déshabillé noir et en la grâce de l'ombre, méticuleusement, me prépare et me pare de tout ce simulacre en lequel tu m'as faite. Je me raccroche, suspendue au-dessus d'un vide qu'en réalité, je ne peux plus contempler.

Et elle me ronge, cette jalousie malsaine, nid de tous mes plus parfaits blasphèmes. Je te hais comme je t'aime, alors en ton nom, un peu plus en les ténèbres il faudra que je me saigne.



₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

22h53,
Audition privée,
Epsilon Nightclub - Descensum.


Las sont mes yeux qui se déposent sur les corps qui se balancent devant moi. Elles ont perdu de leurs éclats mes sentinelles de jades, mais toujours en l'ombre elles te verront toi. Étrange poupée au visage d'ange et aux boucles d'or. Tu te présentes sur l'estrade, telle une nymphe à l'âme dangereusement funambule. Et moi, louve en quête de nouvelles proies, je m'élance en ma robe noire, laissant en mon sillon les notes de mon parfum aussi sucré que suave, que tous les anciens ici connaissent. Celui de la patronne mais, que les nouveaux jamais ne soupçonnent. Incognito, ce sont mes hommes qui au départ vous auditionnent. Mais en la foule, ton allure particulière détonne, je me rapproche. Sombre, vénéneuse de toute cette aura d'encre, la flamme luxurieuse toujours vivace en mes prunelles, fixant toujours plus ardemment ma proie, plissant légèrement mes paupières sur ces deux glaives d'émeraude qui tour à tour, les unes après les autres vous déshabillent de cet air inquisiteur et habitué de tous ces vulgaires étalages de chair que les clubs n'ont déjà que trop compté. Je m'assoie avec nonchalance, le coude dressé sur l'appuie du fauteuil finement orné et, d'un mouvement de poignet, sans jamais avoir à prononcer mot, intime à ce que mon verre en cristal soit emplit à son quart, continuant à scrupuleusement analyser chaque geste des frêles carcasses qui s'agitent pour mieux nous satisfaire.

- Bon allez, lot 26 avancez, on a pas de temps à perdre.

Que Jayden Mercer, le chasseur de tête vous siffle, faisant disparaître d'un tonnement de voix la paire de fesses qui s'empresse alors de quitter la scène. Un nouveau tri est fait. De nouveaux visages défilent, encore et encore. Certaines doutent, il n'y a pas encore eu de rappel. Peut-être cette audition était bel et bien foutue? Ou peut-être n'avions-nous pas encore fait notre choix, certaines d'entre vous devaient alors penser. Puis le silence se brise.

- Les numéros 103, 95, 29, et 14. Remettez-vous en place.

C'est alors que tu es censé t'avancer. Je sais que tu es quelque part entre ici et les coulisses à te terrer de ce que tu ne pourras plus déjouer. Tout comme je sais que ce que tu veux, c'est enflammer les cœurs prêt à se damner pour ta fausse candeur de tendre catin désabusée. Alors, mon pari serait-il bon et ferais-tu bien parti de ces quelques élues? Ou est-ce que tu n'étais qu'une énième perdue, vouée à finir tout aussi déchue que toutes ces brindilles dont demain on ne se rappellera plus?

Et doucement je la sens se profiler, cette autre partie de moi, qui fera à jamais écho à toi. Je ferme les yeux quelques secondes et ressens tout ce que tu éveilles encore en moi malgré tout ce que je ne conçois. T'es plus là, plus là ! Une gorgée de tequila à mes lèvres et je bannis la morne présence, tout en sentant toujours ses bras autour de mon cou, et la chaleur de sa joue contre la mienne.

Je te hais comme je t'aime, et je ne pourrais jamais la faire taire, cette jalousie qui me crève et cette douleur dont je ne peux faire le deuil. Elle est suspendue à mes lèvres comme cette douceur que tu me procurais et qui aujourd'hui me crève. Va te faire foutre. Et il revient cet écœurement pour tous ces autres qui possèdent ce que jamais plus je n'aurais. Alors oui, elle court la haine, se gravant profondément en mes veines, comprimant mes poumons et viciant l'air, me rongeant jusqu'à cette sensation d'implosion, qui rend écarlate jusqu'à ma peau qu'elle mord. Parce que je n'en aurais jamais assez, non, jamais. Alors je veux que tu me retiennes, que tu me corrompes, que tu m'aliènes, si c'est la seule façon de pouvoir encore être tienne. Parce que de toi, oui de toi, je n'en aurais jamais assez, non, jamais.

Here For My Habits || ft Charlie
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