Invité
| Sujet: Alec - And The Snakes Start To Sing Mar 10 Avr - 4:12 | |
| Alec Chase Avatar: Richard Madden Humain - For my sake
Âge: 31 ans
Métier: Journaliste, il parait en tout cas
Lieu de naissance: Bristol
Particularité: Rien à signaler
Opinions: Alec a été très surpris par la Révélation, ce qui en soi était une réaction plutôt normale, peu de gens devaient réellement s'y attendre et certainement pas lui qui ne croyait absolument en rien, certainement pas lui pour qui ces êtres étranges tout droit sortis d'une œuvre de fantasy ou d'horreur – selon le point de vue adopté – étaient de simples inventions de l'esprit trop créatif de certains. Passé la surprise pourtant, ce fut la curiosité qui fit son apparition, déformation professionnelle probablement, il voulait tout savoir, tout connaître puis ce fut le choc et la colère lorsqu'il apprit ce que subissaient certains d'entre eux, enfermés comme des animaux, traités comme des moins que rien et de dangereux criminels...Peut-être que certains étaient effectivement dangereux, ou loin d'être inoffensifs, Alec s'en doutait n'étant pas stupide, mais certains humains l'étaient tout autant et pouvaient se permettre de circuler en tout liberté... En revanche il a un avis plus réservé en ce qui concerne le rituel, trouvant qu'en soi il s'agit d'une bonne chose, qui permet de mettre fin à tous leurs soucis et toutes leurs souffrances, il ne comprend pas exactement pourquoi certains refusent de le passer, probablement parce qu'il n'est pas concerné, parce qu'il n'est pas renseigné et qu'il n'a pas réellement pris le temps de s'interroger.
Révèle-toi Alec est de ces personnes dont le caractère n'a jamais changé au fil des années, toujours fidèle à lui-même probablement plus pour le meilleur que pour le pire. Il fait partie de ceux qu'on veut impérativement avoir dans sa vie, à ses côtés, d'une loyauté sans faille, il ne trahira jamais les personnes qui ont réussi à gagner sa confiance et répondra toujours présent pour elles, à n'importe quelle heure du jour comme de la nuit. Alec est une personne qu'on peut contacter même à quatre heures du matin, même juste pour discuter, qui répondra toujours présent pour ceux qu'il aime. Il est également extrêmement protecteur, probablement beaucoup trop même pour son propre bien, préférant mille fois être blessé lui plutôt que les autres, préférant se sacrifier lui plutôt que de voir une personne qui lui est chère souffrir, ce qui l'a mis dans plusieurs situation fâcheuses ces dernières années. Il est également extrêmement sociable, même s'il déteste pourtant toujours autant s'exprimer à l'oral il a appris à passer au dessus de ses difficultés, à les camoufler suffisamment habilement pour y croire lui-même, il est extrêmement assuré, extrêmement sûr de lui, il a une présence qui ne peut pas laisser complètement indifférent, si Alec est dans la pièce, il est difficile de l'ignorer. En revanche malgré toutes ces qualités, il a également plusieurs défauts, et pas des moindres, Alec est probablement la personne la plus têtue, la plus bornée qu'on puisse croiser, il ne connaît pas la notion de repos, pas plus que celle d'abandon, s'il a quelque chose en tête, si quelque chose lui tient à cœur, il ira jusqu'au bout de ses limites et sera même capable de les dépasser, de mettre sa propre vie en danger pour y arriver De même son côté « super héros », Captain America comme le surnommaient ses amis à l'université pour se moquer, sa tendance à vouloir sauver tout le monde, son courage et son impulsivité le poussent bien trop souvent à en oublier sa propre sécurité et à prendre des risques insensés.
Confie-toi Tu regardais en silence depuis plusieurs minutes l'étrange créature qui gigotait doucement dans son berceau, touchant de temps à autre du bout des doigts son visage comme pour vérifier qu'il existait bel et bien, qu'il était bien réel. Aidan, ton petit frère c'était ce que tes parents avaient dit avant de te le présenter, même si à tes yeux à cet instant précis il n'était qu'un bébé comme tous les autres, parmi tant d'autres, tu n'arrivais pas à comprendre ce qu'il se passait réellement et en même temps qui aurait pu t'en vouloir, tu n'avais jamais que quatre ans à cette époque, les choses étaient loin d'être aussi simples dans l'esprit d'un enfant. Ce fut la voix de ton père te demandant si tu voulais tenir dans tes bras le bébé qui te sortit de tes pensées, touchant une dernière fois sa joue du bout des doigts avant de hocher la tête positivement, tu ne parlais pas à l'époque, jamais en public en tout cas, il aura encore fallu de longues années encore après ça pour que tu sois capable de parler en dehors de chez toi. Encore aujourd'hui tu te rappelles de cet instant avec une précision, une multitude de détails ahurissants, tu te souviens t'être dit que puisque tu savais porter ton chat, tu saurais porter ton frère sans le faire tomber, tu te souviens de son petit corps qu'on avait glissé dans tes bras en positionnant tes mains, de la chaleur qu'il dégageait, de son odeur aussi, de sa petite main qui avait tenté d'attraper et de tirer sur une de tes mèches de cheveux, une de tes boucles, toi qui à cette époque refusait catégoriquement de couper tes cheveux, te fichant éperdument qu'on te prenne constamment pour une petite fille plutôt qu'un petit garçon, tu te rappelles cet instant précis où ta méfiance, tes hésitations se sont muées en un amour inconditionnel pour ce petit être collé contre toi, cet instant précis où tu as compris que tu l'aimerais quoiqu'il arrive, qu'il serait toujours ta seule et unique priorité, ton unique choix s'il fallait en faire un, du moins c'était ainsi que tu l'interprétais, ainsi que tu mettais les mots sur la sensation qui t'avait envahi, ce besoin irrépressible de le garder dans tes bras un peu plus longtemps et de ne plus jamais le lâcher, ce besoin de le garder avec toi et de le protéger.
Et c'est ce que tu as fait, ce que tu as toujours fait, pas ce jour là uniquement, pas ce jour là en particulier mais toutes les années qui suivirent, Aidan était la moitié de toi, tu avais besoin de lui pour exister, ne supportant même pas de t'éloigner de lui une journée, tu n'avais aucun souvenirs sans lui à tes côtés, c'était ce qui te réveillait la nuit depuis des années, depuis ton départ en vérité, pire depuis le sien, ces souvenirs qui revenaient, son rire, son sourire, son visage, des morceaux de conversations même banales, avec cette peur horrible d'oublier, en vérité tu ne t'étais jamais réellement pardonné d'avoir dû t'en aller, tu le savais pourtant, et lui l'avait toujours su aussi, qu'un jour vos chemins se sépareraient, qu'un jour vous seriez obligés de quitter le monde si rassurant de l'enfance pour celui bien moins sécurisant de l'âge adulte mais tu avais refusé d'y penser si longtemps que le moment venu tu l'avais vécu comme un véritable déchirement, allant même jusqu'à te détester, te persuadant que tu aurais pu faire autrement, que tu aurais dû faire autrement même si tu savais que ce n'était pas possible, que ce n'était vrai...
Ton arrivée à Londres, le début de l'université, tout était flou quand tu y repensais, tu ne te rappelais réellement que des regrets, de la peur, de la solitude, des nuits sans sommeil, des larmes sur ton oreiller et puis tu avais fini par t'habituer, lui aussi, parce que l'humain est fait ainsi, fait pour s'adapter, pour continuer d'avancer malgré tout, de toute façon plus les semaines, plus les mois avançaient plus tes études te prenaient de temps, moins tu pouvais te permettre de te lamenter...Le journalisme avait été une évidence pour toi, parce que tu étais curieux de nature, le genre de personne qui avait beaucoup trop tendance à fouiner, à te mêler de tout ce qui était ne serait-ce que vaguement étiqueté comme privé mais parce que tu aimais écrire aussi, une passion que tu avais développée dès ton enfance, passant parfois des heures à inventer des histoires, faire vivre tes personnages, écrire était toujours plus simple pour toi, ta manière naturelle de communiquer, même si aujourd'hui tu étais adulte, même si aujourd'hui tu étais capable de parler, de t'exprimer, même face à un public, tu n'étais toujours pas réellement à l'aise avec la parole, trouvant qu'exprimer tes pensées et les retranscrire à l'oral était extrêmement compliqué, demandait un effort qui pouvait être évité.
Tu as fini par être diplômé, par obtenir le stage de tes rêves, par trouver l'amour aussi, en la personne d'un autre étudiant que tu fréquentais depuis ton arrivée à l'université, un flirt qui durait depuis des années, un premier baiser échangé lors d'une soirée, tout allait bien, trop bien en vérité, au fond de toi tu sentais une certaine méfiance qui s'éveillait, tu sentais qu'un tel bonheur était anormal, qu'une telle ascension ne pourrait être suivi que d'une chute encore plus violente, ta mère à qui tu l'avais confié appelait ça de la paranoïa, te disait que si tu voyais les choses ainsi alors tu ne serais jamais heureux, que les choses ne fonctionnaient pas comme ça, que la vie n'était pas une succession si mécanique de hauts et de bas, et tu aurais voulu lui donner raison, tu as essayé de lui donner raison, essayant de faire semblant quelques jours, d'ignorer cette menace qui planait et puis il y a eu ce coup de téléphone, cet appel qui a tout changé et ces mots que tu n'oublierais jamais. Il avait disparu, ton frère avait disparu, il n'était pas rentré, et si les premières heures tu avais tenté de te rassurer, de rester calme, au bout de quelques jours à peine tu as fini par décider de rentrer retrouver tes parents, pour les aider, pour le chercher, un départ qui n'a pas plu à ton petit ami de l'époque, ton petit ami de quelques jours à peine qui a tenté de te retenir mais en vain....Tu regrettes ce qu'il s'est passé ce soir là, les mots que tu as prononcés, les gestes que tu as eu envers lui, les mots de trop, les gestes de trop mais tu ne voulais pas rester, tu ne pouvais pas rester...C'était probablement une des raisons pour laquelle tu n'as jamais pu être en colère contre ton petit frère, parce que toi aussi tu es parti, toi aussi tu as abandonné quelqu'un qui t'aimait, ce n'était peut être pas le grand amour, peut être pas l'amour de toute une vie mais c'était quelqu'un et tu l'as laissé, sans jamais le recontacter.
Les années ont fini par passer, lentement, interminables à tes yeux, les autres autour de toi, à une exception près, ont commencé à abandonner l'idée de le retrouver, à faire le deuil comme ils disaient, le monde a continué de tourner, à évoluer, à changer également, radicalement d'ailleurs avec la Révélation, mais pas toi, jamais toi, tu savais pourtant qu'en tant que journaliste tu aurais dû te préoccuper de relayer les informations, tu savais qu'en tant que journaliste et militant engagé tu aurais dû commencer à te révolter contre la répression mais tu n'y arrivais juste pas, tu mettais toute ton énergie, le peu qu'il t'en restait dans ce combat, dans cette recherche qui n'aboutissait pas et tu te fichais bien des regards sur toi, tu te fichais bien de leurs leçons de morale, de leurs inquiétudes, peut être bien légitimes, tu te fichais de savoir que tu gâchais tes chances de réussir ta vie, de mériter mieux que ça ou d'être en train de te détruire dans une quête désespérée, tu avais juré de le protéger et tu avais échoué non pas une, mais deux fois, s'il fallait te détruire au passage alors soit mais tu le retrouverais, chaque jour tu essayais de le contacter, chaque jour tu lui envoyais un message, te doutant pourtant qu'il avait dû changer de numéro depuis, juste des bouteilles à la mer lancées dans le vide en espérant le faire rentrer.
Hors-jeuPseudo et âge: Alexandria, 23 ans Comment as-tu connu le forum? C'est Aidan qui m'a encoooore soudoyée Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? J'ai trouvé que l'univers était vraiment bien cohérent, bien construit, et comme c'est la seule chose qui m'empêche souvent de jouer hors des city bah j'ai évidemment craqué Depuis combien de temps fais-tu du RP?Ça doit faire un tout petit peu plus de trois ans maintenant, je suis une pièce rapportée qui vient du jdr sur table et grandeur nature à la base Fréquence de connexion:Tous les jours normalement Un commentaire?Richard Madden est mon avatar maudit, chaque fois que je le joue ça se passe mal, je décline toute responsabilité en cas d'explosion du forum
Dernière édition par Alec Chase le Mer 18 Avr - 4:18, édité 1 fois |
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