Katrina Ní Canann

Intolérante : envers les aberrations, surtout. Ils ne devraient même pas exister, même ceux qui les ont créées devaient avoir perdu la tête pour en arriver à ça. Ce n’est même pas Ribcage qu’on aurait dû construire pour ces monstres, mais une bombe pour tous les exterminer.

Obsédée : Ils vont tous le payer! Je n’aurai de repos qu’après qu’ils soient tous morts ou ritualisés. Il m’arrive même de passer des nuits blanches parce que j’y pense trop.

Rancunière : Je suis quelqu’un qui garde rancune longtemps, même quatre ans après la séparation de mes parents, j’en voulais toujours à ma mère de m’avoir éloignée de mon père. Je n’ai pas changé, même s’il est mort, je garde cette rancune avec le loup qui a décoré celui que j’aimais.

Têtue : My way, or no way. N’essayez surtout jamais de me raisonner, ça ne marchera pas.  J’ai mon idée, je fonce jusqu’au bout, et j’ai souvent du succès avec mes méthodes… Tant pis si vous n’êtes pas d’accord.

Amusante : En dehors du travail, seulement. Il m’arrive de sortir et de profiter de la soirée, parfois dans les bras de quelqu’un…

Leadership : Je me suis rapidement imposée, sans vraiment le vouloir. C’était naturellement que tout le monde, quand je me suis engagée dans la CAA, me suivait. Ce petit talent de ma part m’a rapidement fait grimper les échelons de l’organisation.

Persévérante : J’ai un objectif, je l’atteins, quitte à essayer et réessayer encore et encore. J’en suis rendue à deux options : succès ou décès. C’est presque devenu ma devise. Je dois absolument éliminer la pandémie nocturne, soit par le rituel, soit la mort.

Travaillante : 24/7 pour le travail. Je n’ai que ça à faire, ou presque. C’est peut-être la cause de mon obsession, ou mon obsession est la cause de mon acharnement au travail. Je suis vraiment un bourreau du travail, je ne peux plus imaginer ma vie sans ça.

Je suis née en Irlande du nord, où j’ai grandi, d’ailleurs. Mon enfance s’y est bien déroulé, je fréquentais les écoles privées. On ignorait tout de ce qui se passait à Réversa, on ignorait même l’existence de ce lieu. Aucun réel souci.

Jusqu’à la séparation de mes parents. Je devais avoir douze ans, je crois. Ça avait un coup dur, comment le dire autrement? Je n’étais écoutée ni de ma mère, ni de mon père, chacun disait qu’il allait gagner ma garde. Ils se sont même rendus au tribunal pour ça. J’avais honte de leur attitude. Comme si j’allais préférer l’un d’eux. Au final, même le juge n’a jamais voulu m’écouter, ma mère a « gagné » ma garde, alors que j’aurais préféré rester à Lisburn, avec mon père, mais non, on a déménagé à Keynsham.

J’y ai vécu mon adolescence, dans la turbulence que tout ado réserve à ses parents. J’avais été loin d’être douce avec ma mère, je lui reprochais constamment de m’avoir éloignée de mon père, que je ne voyais plus, du coup. Il me manquait, j’ai même essayé de retourner en Irlande du nord pour le revoir. Quelle erreur! Je me suis fait prendre à Bristol par la police, qui m’a retournée à mon domicile. Ma mère n’a pas apprécié.

J’avais presque dix-neuf ans et j’ai déménagé, dans le but de faire des études pour intégrer les forces de l’ordre. Le paradoxe, avec mon adolescence. J’ai bien réussi, et je suis retournée chez ma mère. J’y suis restée un an de plus.

Et puis, je suis déménagée à Bristol, j’y avait rencontré quelqu’un et trouvé du travail. La vie avait été un peu magique, si je peux le dire ainsi, jusqu’à ce jour, ou cette nuit, devrais-je dire…

On avait quitté la ville, vers le sud. J’avais vingt-quatre ans. Ce soir-là me restera à jamais gravé dans ma mémoire. J’apprenais l’existence de cette ville, Réversa, avec cet homme qui n’avait peur de rien, ou le crus-je. On entendait, par moment, des hurlements, l’endroit semblait lugubre, mais la présence de ce gars-là me rassurait. On marchait, simplement, et puis il nous tomba dessus : un loup énorme, grand comme un cheval, je crois. Et mon homme qui avait fui comme une fillette. J’étais paralysée, alors que la bête pourchassait celui que j’aimais. Même pas à trois mètres devant moi, j’assistais à la scène : l’animal dévorait la chair de cet homme. Quand je retrouvai mes moyens, j’avais dégainé mon armes et tiré, mais c’était déjà trop tard, j’avais du sang, humain et lupin, au visage et l’être aimé était mort.

J’avais été sous le choc pendant des jours, voir des semaines. Je n’avais réussi à toucher à une arme pendant tout ce temps. J’avais été suivie par une psy, je ne pouvais même pas réintégrer mon travail. Ça ne m'aidait pas vraiment, j'avais besoin de réponses. Je les cherchais, durant des mois, je faisais les recherches sur ce lieu qui n'existait pas sur les cartes.

Je devais être trop curieuse, je cherchais trop, jusqu'à ce qu'on me révèle tout sur ce qui se passait à Réversa, ils ont dû vouloir de moi dans l'équipe, si j'ai eu droit à ces révélations : les expériences de l’époque, les loups-garous et les vampires, les elfes, les anges. Et les récentes expérience qu’on y faisait, la découverte des Spectres, de leurs talents et de leurs objectifs, en créant cette nouvelle race.

Inutile de dire que je voulais faire partie d’eux. Il n’y avait pas seulement le loup que j’avais tué qui méritait la mort, tous ces monstres devait mourir. Je suis devenue une Spectre, à l’âge de vingt-sept ans. Quelques temps après, c’était la révélation au grand public, la réforme du gouvernement, le CAA, que j’intégrai. Je montai les échelons rapidement, me retrouvant à mon poste actuel : chef d’unités de Terrain, chasseuse et rédemptrice.

Pseudo et âge:Je crois que je vais commencer à utiliser Chris pour le pseudo, j’ai bientôt 26 ans

Comment as-tu connu le forum? Chris D. Ferrell

Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire?Le contexte…

Depuis combien de temps fais-tu du RP? presque 10 ans

Fréquence de connexion: presque tous les jours, exception d’un week-end sur deux

Un commentaire?Belle communauté, je vous adore tous