Invité
| Sujet: Sloane ♦ God Went South... Ven 8 Déc - 12:02 | |
| Sloane Raven Carter Avatar: Phoebe Tonkin Vampire - Rise And Fall Statut: Vampire enfermée dans le Ribcage
Âge: 28 ans, 124 ans (transformée en 1893)
Métier: /
Lieu de naissance: Liverpool
Particularité: Elle se rendit d'elle-même pacifiquement aux autorités bien qu'elle soit totalement contre le programme d'extermination des Aberrations comme les siens sont désormais appelés. Cependant, Sloane refuse obstinément le Rituel et tente de prôner une paix certaine entre les humains et créatures surnaturelles de la ville. Elle a également rejoint la "secte" lancée par Jedidiah Hill, par pur amusement - on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de choses amusantes dans le Ribcage en même temps.
Opinions: Sloane trouve que la réaction de tout un chacun est parfaitement démesurée. Certes, il y a eu de nombreux dérapages de la part des siens, mais pour autant, ils n'ont jamais été aussi cruels qu'on ne les dépeint. L'être humain est à ses yeux, doté d'une noirceur sans fin et n'a pas besoin d'être marginalisé pour la dévoiler. Après tout, à sa connaissance, aucun vampire ou lycan n'a commis de génocide extraordinaire, comme ont pu le faire des humains totalement lambda. Que le gouvernement cesse de cacher ses propres inactions derrière des fausses promesses pour rassurer le peuple et agisse enfin à les rapprocher plutôt qu'à les séparer. C'est d'ailleurs pour montrer combien ils pouvaient être inoffensifs que la jeune femme a décidé de se rendre d'elle-même aux autorités, sans pour autant accepter d'être retransformée en humaine.
Révèle-toiPoupée aux allures parfaites, tu révèles pourtant une certaine noirceur derrière des sourires de circonstances. Un peu grande gueule, un peu cassante, tu as pourtant toujours un regard pour l'autre, pour celui qui se trouve à terre, et tu ne pourras jamais t'empêcher de lui tendre la main, ne serait-ce que pour l'achever debout. La dignité est quelque chose qui t'importe réellement, car derrière ton apparence d'une douceur effrontée, se cache en réalité une lionne féroce. Tantôt délicate, tantôt bestiale, tu peux aussi bien attacher un rictus agréable sur ton visage comme tu pourrais planter tes crocs dans la gorge d'un parfait inconnu si le coeur t'en disais. Tantôt versatile, tantôt d'une lucidité particulièrement vive, tu n'as de cesse de te positionner fermement dans des idéaux parfois dépassés ou irréalisables. Parce que parfois, autant tu peux être progressiste, autant ton esprit peut se fermer aux choses les plus logiques. Tu ne vis que par ta vision des choses, celle des autres ne t'intéressant que très peu.
La patience est un trait que tu as appris depuis que tu as été transformée en ce monstre sanguinaire que tu tends à adorer. Joueuse, amusée, tu aimes prendre le temps de faire les choses, élaborer des scénarii divers et les appliquer avec une lenteur souvent démesurée. La précipitation, selon toi, mène à la perte, au manque de contrôle. Parce que tu aimes ça, le contrôle. Cela te donne un certain pouvoir, une emprise que les autres ne peuvent avoir sur toi. Tu chéris ta liberté et tu ne laisserais décemment personne t'emprisonner dans une cage, dorée ou non. Tes idées trop arrêtées t'en empêchent et ton âme semble définitivement incorruptible. La moindre de tes pensées est tourné vers ton unique personne, avec cet égoïsme altruiste que tu développes dans un paradoxe des plus étonnants. Ta survie passera toujours au-dessus de celle des autres, mais pourtant tu ne peux nier que leur sort ne t'es pas indifférent. Tu tiens aux gens, à l'humanité, même lorsque tu clames le contraire. Tes yeux ne peuvent mentir, lorsque tu vois quelqu'un prendre un coup qu'il soit moral ou physique. Tu peux sentir ton coeur saigner, battre alors qu'il n'agit habituellement que par un rythme humain qu'il lui restait.
Tu ne connais que très peu la nostalgie. Tu regardes habituellement vers l'avant, sans te soucier d'hier. Tu laisses derrière toi le tragique d'une histoire pour éviter la souffrance. Tu hais la souffrance, elle te rappelle ta propre impuissance à surpasser cette dernière, te retire ton contrôle. Et pour cela, tu préfères ne jamais regarder en arrière. Parce que tu n'es pas sure au fond, de pouvoir survivre à toute cette horreur à nouveau. Ce sentiment d'avancement te permet de te cacher de ta propre sensibilité. Celle-là même que tu étouffes au fond de toi tandis que tu te fardes d'un sourire de circonstances. Encore maintenant.
Confie-toiBristol, de nos jours.
La neige tombe doucement sur l'arbre face à toi. La maison qui t'accueille possède des vitres tellement teintée qu'il t'es presque impossible de sentir la froideur et la lumière de l'extérieur. Tant mieux d'un côté, parce que tu n'as pas spécialement envie de finir en barbecue. Bristol s'étale sous tes pieds et en un sens tu sais déjà combien tu hais cette ville. Ta bouche s'ouvre en un rictus amer tandis que tes doigts glissent le long du verre. Une poupée dans une prison dorée, voila ce que tu es. Un être accepté par sa docilité, rien d'autre. Et ça a toujours été le cas.
Liverpool, 24 Janvier 1864
Tu pousses ton premier cri. Puissant, percutant. Ta mère ne respire plus, morte en couche. Ton père pleure à la fois de joie et de tristesse. Il te prend dans ses bras, te regarde fixement et dépose ses lèvres sur ton front couvert de sang, te murmurant des promesses d'un brillant avenir. S'il savait ce que tu es devenue, il se retournerait dans sa tombe. Tes grands-parents t'observent, glissent une main dans le dos de leur beau-fils. Non, l'avenir ne serait pas évident.
Les années qui ont passées t'ont laissé un goût amer en bouche. Ta famille n'était pas dépourvue de moyens mais l'ère industrielle n'épargnait personne. Seuls ceux qui avaient eu le bon sens d'investir dans les usines des décennies auparavant avaient pu tirer leur épingle du jeu, les autres réussissant à s'en sortir uniquement par génie. Tes grands-parents étaient marchands d'étoffes et avaient un esprit commerçant à en faire tourner des têtes. Ton père hérita de l'entreprise lorsqu'ils périrent dans l'incendie de leur demeure. Mais il n'avait pas leur talent et leur roublardise et très vite, il perdit l'ensemble de leurs biens. Tu étais alors âgée de 7 ans, et tu déménageais pour Réversa, où une nouvelle vie vous attendait.
On ne parlait que de cette ville à l'époque, où le faste et la richesse étaient synonymes d'une grandeur décadente. Oh, tu la vis rapidement arriver la chute. Ton père s'associa avec un patron d'usine, investissant les derniers deniers qu'il lui restait. Il récupéra très vite son financement et commença à gagner davantage d'argent. Mais la population elle, mourrait à petit feu. Et la colère grandit, encore et toujours. Il ne fallut pas trois ans avant que tout ne s'ébranle. A tel point que les grèves commencèrent, que les émeutes fleurirent les rues de la ville, que les contestations montèrent aux cris des manifestants. Lentement, le temps de quelques semaines, le travail à l'usine s'arrêta, et la tension monta davantage. Plus de salaire, plus de pain quotidien et la machine s'ébranla.
Tu te souviens encore du feu, partout. Des larmes qui roulaient sur tes joues quand l'associé de ton père te souleva du sol, t'emportant loin du corps ensanglanté et poignardé de ton père. Quand il te murmura qu'il ne te laisserait pas ici, que tu ne pouvais pas rester. Oh, tu as eu de la chance qu'il te soit autant attaché cet homme sans famille. Il t'a pris sous son aile quand tu n'avais plus personne pour te veiller, s'est assuré que les cauchemars qui te faisaient hurler la nuit s'en aillent le plus vite possible. Il t'offrit une éducation, il te permit d'avoir un toit et un semblant de vie familiale. Et franchement que pouvais-tu demander de plus, toi l'orpheline ?
Tu as connu des manques par la suite. Une présence féminine, une présence paternelle. Tu n'as pas manqué de repère mais tu n'as pourtant pas eu les outils d'une enfance habituelle. Et même encore maintenant, lorsque tes yeux se ferment, tu peux revoir ces images imprimées sur tes pupilles, ce sang qui coule, prenant la vie de ton père. Tu avais seize ans lorsque ton tuteur te proposa un mariage arrangé avec le fils d'une de ses connaissances. Tu as d'abord refusé à coup de grands cris avant d'entendre ses arguments. Il sentait la vie partir de lui, voulait t'offrir une sécurité financière. Les femmes à l'époque n'avaient pas la liberté d'aujourd'hui et il lui était impensable de laisser celle qui était devenue sa fille, vivre à la rue et devoir user de stratagèmes afin de survivre. Il te fallut quelques temps à l'idée et finalement accepter, lorsqu'il eut sa première attaque cardiaque. Affaibli mais vivant, il te souffla à nouveau l'idée et tu acceptas. Ta dot comprit les parts de l'entreprise, la petite fortune que ton père t'avait laissée, ainsi que la sienne et ses possessions immobilières. Ta survie était assurée, mais ton avenir pourtant fut bien sombre.
Tu épousas Matthew Harrington, second du nom, le 14 juin 1882, un humain dont le père avait été transformé en elfe à la suite des expérimentations scientifiques. Jamais ton époux ne tenta de te forcer dans quoique ce soit qui ne te plaisait pas. Il te laissa en paix, te laissant t'offrir lorsque tu le désirais. Aucun enfant ne vint combler votre union et seule l'ennui la rythma. Matthew n'était pas un homme très amusant, beaucoup trop doux, beaucoup trop tendre, pour toi que la vie avait bien trop malmené pour avoir un tel caractère. Tu étais de feu et de flammes, à l'image de celles qui avaient emportés tes grands parents et la dépouille de ton père. Tu ne pouvais envisager une vie morne. C'est pourquoi il t'autorisa, dans la chaleur de ton aile, à accueillir toute débauche qui te plairait. Il t'aimait le bougre et jamais tu ne lui as rendu le sentiment. Dix ans. Dix ans passèrent dans des soirées alcoolisées, dans des flirts innocents. Jamais cependant tu n'as trahi et offert ton corps à un autre que ton mari. Questions de principes sans doute.
Mais un jour, alors que ton époux organisait lui-même une surprise d'anniversaire pour toi, le jour de tes 28 ans, tout bascula. Tu entends encore ton cri la nuit, lorsque le 24 janvier sonne le glas. Tu revois les crocs se planter dans la gorge de Matthew, le sourire torve de ce vampire. Tu revois ta fuite, ou plutôt cette tentative pathétique avant que l'un d'entre eux ne t'attrape. Tu revois le bain de sang dans la salle de bal, les canines couvertes de carmin. Tu peux encore même sentir la douleur dans ta nuque, la vie qui se glisse hors de toi. Tu te souviens des visages qui sont apparus dans ton esprit alors que tu mourrais, ta main saisissant celle de ton mari. Et ce goût métallique dans la bouche que tu découvrirais plus tard ne pas t'appartenir.
Réversa, le 17 Février 1995.
Tu avais écumé les années, figée dans le temps. Matthew n'avait pas eu ta chance, il ne survécut pas à la transition, décidant d'embrasser la mort que de devenir un buveur de sang. Toi par contre, tu vis cela comme une résurrection, l'occasion de reprendre à zéro. Tu repris possession de tous tes biens, transformant le Manoir familial en terre d'accueil pour Nocturnes sans le toit. Ton créateur te garda à ses côtés, quelques années, avant que tu ne commettes ton premier meurtre, le sien. Tu n'aimais pas ton époux d'un amour profond, mais une affection sans limite te liait à lui. Jamais il ne t'avait manqué de respect, et avait toujours fait passer tes envies en premier. Venger sa mort te semblait tout à fait logique. La soif de sang commençait à te tirailler et tu avais pris plaisir à prendre la vie – ou la mort – de ceux qui t'avaient causés dommages.
Les années passaient, les décennies s’enchaînaient. Tu avais vu le sang couler dans les rues, l'avait fait couler toi-même. Tu avais vu les gouvernements se suivre, les tensions monter à nouveau. Réversa était un magnifique chaos qui te faisait vivre. Les Anges avaient failli détruire tout cela, pendant, assassinant les tiens et ceux qui comme toi étaient différents. Le climat de peur gangrenait le manoir, privant chacun de sa liberté ancienne. Tu t'es assagie entre temps, ne cherchant plus la vengeance, reprenant une vie presque normale. Oh, tu appréciais la chasse, le plaisir que cela procurait, mais jamais plus tu n'as tué. Tu as pris en maturité, et il était grand temps. L'Ordre gagna les rues, supprimant peu à peu vos privilèges. Les Anges tombèrent, le Conseil aristocrate prit la relève et se montra étonnamment beaucoup plus ouvert que ses prédécesseurs. Ils gagnèrent ton respect, et l'ambiance au Manoir fut beaucoup plus douce qu'auparavant. Certes, l'Ordre sévissait toujours et cette histoire de Rituel t'agaçait lourdement, mais rien n'était aussi extrême qu'avant. Pourtant cet équilibre précaire fut très rapidement mis en l'air.
La Révélation. Tu ricanes encore devant la bêtise des tiens, qui vous ont exposé aux yeux du monde. Il était si simple de vivre caché, si simple de survivre dans cette ville qui si elle ne cautionnait pas votre horreur, la tolérait tout du moins. Bristol fut le premier à avoir des doutes, et cette drogue n'y changea rien. Les confirmations vinrent, les bêtes de foire que vous étiez furent exposées, souillées, humiliées. La mise en quarantaine, la haine, la colère, tout ça devint ton quotidien. Et puis... Et puis tout bascula pour de bon. La Révélation fut mondiale, la Couronne intervint. Beaucoup tentèrent de fuir, mais ce n'était pas dans ton caractère. Tu te rendrais dans leur Ribcage mais refuserait leurs ordres. Tu te rendrais, docile, mais tu ne plierais pas sous leur volonté. La tienne serait maître. La douleur serait moindre. Et la Vengeance serait terrible.
Bristol, de nos jours.
Tu es à présent dans la famille qui a accepté de t'accueillir. Un couple assez âgé, pas trop réfractaire, qui savait depuis des années la vérité. Des Bristoliens qui se souvenaient de ces vieilles histoires sur Réversa. Un sourire se dessine à leur encontre tandis que tu sirotes un verre d'alcool qu'ils t'ont offert. Tu sais pourtant pourquoi ils t'ont pris en leur sein. Non pas par bonté d'âme, mais par protection. Ils croient t'utiliser comme animal de compagnie, parce que tu sembles si inoffensive. Mais qu'ils ne se fassent pas d'illusions... une trahison et la mort frapperait également à leur porte.
Ils ont tenté de te briser, de te forcer. A chaque fois tu leur as tenu tête. Leur Rituel, ils peuvent se le mettre où ils le veulent, tu ne plieras pas.
Tu ne plieras jamais.
Hors-jeuPseudo et âge: Edana, 27 ans Comment as-tu connu le forum? Il m'a soufflé dans l'oreille pendant la nuit Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? un doux rêve Depuis combien de temps fais-tu du RP? longtemps... XD Fréquence de connexion: tous les jours, même si l'activité tient plus du week-end maintenant Un commentaire? COME OOOOOOOOON
Dernière édition par Sloane R. Carter le Dim 7 Jan - 13:28, édité 3 fois |
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