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Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... »

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Edana J. May
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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyDim 17 Sep - 12:09

Pas de souci Phoe'! Merci pour nous avoir expliqué et bon courage pour tout ça :coeeur: Tu vas gérer la fougère! ♥️

On te laisse jusqu'au 24 comme délai supplémentaire si c'est ok pour toi? heart

On n'avait pas spécialement imaginé de chasses avant celles actuelles en dehors de Réversa, mais ça ne me semble pas vraiment illogique, donc tout fonctionne pour moi! Je n'ai pas vu d'incohérence ou quoique ce soit (tu as écrit l'avis le plus détaillé que j'ai jamais vu sur une fiche! ** ) ! Tu peux donc continuer en paix ♥️

Courage :coeeur:
Anonymous
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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyDim 17 Sep - 12:42

De rien, c'est normal ! Après tout, je vous dois bien une explication pour traîner autant, et vous êtes tellement adorable de me donner ma chance malgré tout ! biglove

Jusqu'au 24 c'est parfait ! Je vais essayer de ne pas vous décevoir et d'avancer un maximum !!!

Et merci du fond du coeur pour ton avis ! Contente de ne pas avoir dépassé de limites et de ne pas avoir fait d'incohérences ! Vu la longueur du bordel, ça aurait été chaud patate xD

Merci tout plein, je vous adore ♥️♥️♥️
Anonymous
Invité


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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptySam 23 Sep - 23:25

Coucou !
J'ai un bébé problème xD j'ai voulu rajouter du texte à mon poste et ça me dit que la longueur dépasse la limite autorisée, comment je fais ? xD Sachant que j'en ai encore pas mal à venir, en plus du caractère !
Edana J. May
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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptySam 23 Sep - 23:34

Ah oui XDDDDDD

euh réserve le toi le post suivant celui-ci pour continuer ton histoire en dehors du code tout en indiquant bien que c'est l'histoire/et ou cara/test rp :) et sur ton premier post si tu sais mettre l'url du coup :coeeur:
Anonymous
Invité


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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyDim 24 Sep - 0:01

Suite de la présentation pour cause de soucis de longueur de poste !



Don't make no mistake, whatever comes my way, let'em know I live for the Tornado ! Putting up a fight, I'm tearing up the sky - let'em know I live for the Tornado ! I live...

Les mois qui ont suivit le décès de mes parents ont été comme une longue noyade. Je m'enfonçais dans la douleur, dans la tristesse, dans la colère, dans la solitude. Je subissais le monde autour de moi. Le moindre visage, la moindre parole, la moindre chose me donnait envie de hurler, frapper, poignarder la personne face à moi. Je ne voulais pas de leur pitié, je ne voulais pas de leurs belles paroles. Je ne voulais pas de leurs questions. Il fut convenu que ma grand-mère Prue s'occupe de moi et l'on m'expédia à Toronto. J'ai toujours aimé ma grand-mère, ne vous méprenez pas. Mais j'avais réellement besoin d'être seule. J'avais besoin qu'on me foute la paix. J'avais besoin de pouvoir hurler à m'en casser la voix sans que quelqu'un déboule à  toute vitesse en panique. J'avais besoin de pouvoir pleurer sans qu'on me cuisine des cookies et qu'on vienne me présenter un paquet de mouchoirs en me demandant si je voulais parler, ou en essayant de me faire aller mieux avec des « elle est mieux là où elle est » et autres « maintenant elle ne souffre plus », ou encore mon préféré de la liste « elle n'aurait pas voulu que tu te laisses aller ». J'avais besoin de pouvoir casser toute la vaisselle que je voulais sans subir un regard désemparé qui ne sait trop s'il faut crier ou pardonner. J'avais besoin de temps à moi et cela ne m'était pas accordé.
Vous voulez savoir ce qui est le plus ironique de l'histoire ? C'est que le jour de ce fameux accident de voiture, je suis cliniquement morte. Ils ont passé cinq bonnes minutes à me ramener à la vie, et le pire c'est qu'ils en sont fiers. Cliniquement morte... la Vie est une belle garce. J'aurais dû mourir ce jour là, Elle le savait tout autant que moi. Mais pour une raison que j'ignore, elle ne m'a encore jamais laissé partir. A moins que ça ne soit la Mort qui ne veuille tout bonnement pas de moi.
Le fait est que je voulais mourir. Je ne voulais pas ressentir leur manque à chaque seconde. Je ne voulais pas me retrouver cent fois par jour devant une réalité très simple qui était que je ne reverrai plus jamais ma mère. Je ne voulais pas revivre l'accident chaque fois que je fermais les yeux. Je ne voulais pas me réveiller chaque matin pour me rappeler de ce que serais ma vie dorénavant. J'étais sûre d'une chose, toute simple : j'aurais dû mourir dans cet accident. Ma mort clinique ne faisait que le prouver davantage. Je ne me sentais pas capable d'affronter le reste du monde. Alors un soir, j'ai fais volontairement une overdose de médicaments, qui m'a ramenée tout droit à l'hospital. Les médecins ont voulu me faire suivre psychologiquement, ma grand-mère, puisse-t-elle être bénie, a refusé. Si elle avait accepté, je puis vous jurer que cette fois que je ne me serais pas loupée. A partir de ce moment là, j'ai définitivement cessé d'être cette petite fille pathétique et prévisible, en proie aux larmes, faible au possible. Cela ne s'est pas fait en un jour, ni en une semaine, ni même en un mois. Il faut du temps pour ce genre de transformation, mais j'ai commencé à affronter mes peurs ( exception faite de celle des araignées, des scorpions, des serpents, des guêpes et de tout ce qui pourrait s'apparenter à cette catégorie ). J'ai commencé à sortir seule le soir, à résister à l'envie de courir dans les rues sombres pour échapper à un éventuel danger, à ne pas me retourner pour vérifier que personne ne me suivait, à ne pas sursauter au moindre son, à la moindre voiture qui passe. J'ai appris à retenir mes larmes. A cacher mes émotions, à les enfouir aux plus profond de moi. J'ai demandé à ma grand-mère de prendre des cours de self-defense qui ont été une base pour moi. Je voulais surtout me battre, être capable d'aller chercher les problèmes et de les défier. J'avais une nouvelle devise : mon jeu, mes règles. Le jeu étant ma vie, les règles étant donc celle que je me fixerais et non celle que l'on m'imposerait. Le self-defense m'a permis d'apprendre les techniques de bases, mais m'a aussi permis de voir ce qui manquait à leur technique. Le professeur me disait douée, mais il s'énervait à chaque fois que je n'étais pas fair-play. Sauf qu'en n'étant pas fair-play, je gagnais. Parce qu'un combat, un vrai combat, ce n'est pas du fair-play. Le fair-play perd, toujours. J'ai fini par me faire renvoyer du cours, définitivement. Mais cela n'avait aucune importance, je préférais apprendre sur le tas, sous le coup de l'adrénaline. Était-ce une autre forme de tentative de suicide ? Peut-être. Seulement cette fois, il y avait une différence : je n'avais que faire de ma vie, mais si je venais à la perdre, je voulais que ce soit pour une chose en laquelle je croyais. J'avais ouvert les yeux sur bien des choses, et entre autre sur la toute puissante Justice. On nous dit toujours de ne pas sortir seul dans les rues la nuit. En particulier si l'on est une fille, ou une femme, car les pires choses peuvent arriver. Vous savez combien de femmes se font violer ou agresser la nuit ? Combien se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment ? Et combien de criminels échappent à la Justice, que ce soit parce qu'ils ne sont jamais recherché, jamais attrapé ou jamais inculpé ? Alors... je sais que ce terme déplaît, et je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs. Mais arrivée à mes dix-sept ans, je pense pouvoir dire que je m'étais faite Justicière de la ville. Ou peut-être juste psychopathe, mais au moins, j'avais le mérite de l'être envers ceux qui méritaient de souffrir mille morts.
Je sais ce que vous pensez. Que je me suis perdue, que je suis devenue folle, qu'une personne saine d'esprit ne ferait pas cela en considérant ses actes normaux. J'ai simplement rejeté les dogmes dans lesquels on nous enferme. J'ai rejeté les dogmes de la médecine traditionnelle, j'ai rejeté les dogmes de la nutrition, j'ai rejeté les dogmes qui prétendent l'être humain supérieur à l'animal, et j'ai simplement rejeté les dogmes de la pensée commune à bien des égards, ce qui inclus ceux d'une justice qui n'est pas juste. Mais vous avez tort, je ne me suis pas perdue. Car s'il est vrai que beaucoup de choses en moi ont changés ou évolués, la seule chose qui m'ait réellement permis de tenir le coup est la musique. J'ai cru que je chanterais plus jamais après la mort de mes parents, je n'en n'avais tout simplement pas envie. Il me fallait juste du temps. Je n'ai jamais vraiment guéri de leur mort, mais chanter m'a rappelé qui j'étais, pourquoi j'étais faite. J'aime me battre, j'aime prendre des risques, j'aime me balader au détour d'une rue peu fréquentable sans savoir ce qui me tombera dessus mais en ne me laissant qu'une seule option qui est celle de gagner. Mais chanter est ce qui me maintient en vie. C'est l'essence même de mon être, ce qui me maintient du bon côté. Je ne suis pas un ange et j'en suis fière. Je préfère être le démon qui hantera vos nuits, à eux au moins, on leur fout la paix. Je ne me plie pas aux règles du bien et du mal, je crée les miennes. Et surtout, je garde le contrôle.
Enfin... presque. Parfois, je me dis que la Vie est un personnage à part entière et que nous en sommes les pions. A bien des égards, peut-être n'est-ce pas bien loin de la vérité, si l'on se pose les bonnes questions... Quoi qu'il en soit, cette petite garce qu'est la Vie a toujours eut tendance à avoir un sens de l'ironie exacerbé. Aussi à mesure où je me refermais sur moi-même, où j'enfouissais mes sentiments, mon altération se développait et j'en étais arrivé à un stade où je ne pouvais pas toucher quelqu'un sans qu'il sache exactement ce que je ressentais à cet instant précis. Je le reconnais, mon pouvoir m'a sans doute aidée dans pas mal de cas au début. Mais ce don me rendait, m'a toujours rendue vulnérable. Je cache mes émotions parce que la race humaine est cruelle et méprisable. Parce que la race humaine s'en prend toujours au plus faible et attaque toujours là où ça fait le plus mal. Et l'une des grosses raisons pour lesquelles je traquais dans les rues à la recherche d'un autre sale type à réduire en bouillie, c'est parce que je voulais plus être faible. Parce que j'avais décidé qu'à partir de ce moment là, je ne serais plus vulnérable, que je ne serais plus la victime de quiconque, que je garderais le contrôle, et que quiconque déciderait de s'en prendre à moi en regretterait jusqu'au jour de sa naissance. Il m'a fallut du temps pour réussir à maîtriser et contrôler ce partage d'émotions et croyez moi, j'apprends encore...

In the eye of the storm, if that's all that you've got, give me more, give me more ! Twist and turn, take me high, if that's all that you've got, give me more ! Give me more...

L'année de mes dix-sept ans, j'ai déménagé à New York pour suivre mon cursus à l'université de Steinhardt. New York a toujours été un rêve pour moi. Comme si j'étais faite pour y vivre. C'est la seule ville en ce bas monde où je me sens réellement bien, à ma place, et avec toutes mes chances. En parallèle de mon cursus artistique, j'ai cherché du travail pour payer mon appartement. Ma grand-mère s'occupait de financer l'université, et c'était déjà un énorme poids en moins. Après un nombre impressionnant de refus et quelques boulots ça et là, je trouvai enfin du travail en tant que vendeuse dans une épicerie/herboristerie ce qui, sans être payé énormément, restait une rentrée d'argent grandement appréciée.
Je ne dirais pas qu'il n'était plus question de combats ou de recherches des ennuis à New York, mais je jouais moins à ce petit jeu. Non par peur de tomber sur une situation dont je ne pourrais me sortir, je suis plutôt du genre à affronter ce que tous les autres fuient ; mais parce que je vivais mon rêve là bas, que j'avais milles envies, mille projets et seulement vingt heures par jour pour les réaliser. L'université me prenait du temps, les projets à créer pour les devoirs et les examens aussi, et l'herboristerie occupait le peu de temps qu'il me restait entre deux. Mais je n'ai jamais aimé rester sans rien faire, alors cette vie me convenait. En cours comme dans la vie, je faisais quelque chose qui me plaisait. Cela dit, je ne suis restée que deux ans à l'université. J'ai toujours été exigeante envers moi-même, le chant ayant toujours été le seul moyen à travers lequel je n'ai aucune réticence à communiquer mes émotions. Je ne suis donc pas contre l'exigence des professeurs. Mais je suis contre l'exigence qui demande une apparence particulière, qui vous fait renier l'essence même de ce qui fait de vous un bon artiste, ou qui fait du chant non plus un art mais une compétition à mort. Cela me fait physiquement mal de le dire, mais je n'étais pas la plus douée à Steinhardt. Je faisais partie des meilleurs, et c'était motivant. Mais la perfection vient de l'imperfection. Barbra Streisand a une technique parfaite, mais ce sont les petites imperfections qui font d'elle une grande chanteuse. Toute personne sachant jouer de ses cordes vocales peut apprendre et répéter les techniques. Mais ça ne sera jamais suffisant, et ce n'était pas ce à quoi je voulais être réduite.
J'ai passé les deux années suivantes à auditionner à Broadway. J'ai essuyé énormément de refus, ai été castée pour quelques rôles minimes qui ne m'apportaient rien et que j'ai lâché plus ou moins vite. Je crois qu'on est déjà tous passés par là, au moment d'entrer dans le monde du travail. Ce moment où l'on cherche un job, où l'on est motivé, mais que notre manque d'expérience et dans mon cas de diplôme également nous ferment toutes les portes et que la descente aux Enfers commence lentement. Mais croyez moi, c'est mille fois pire lorsque c'est votre rêve qui semble se refermer devant vous.
J'ai fini par décidé de partir. Quitter New York, retourner à Toronto où être la meilleure n'était pas le plus challenging au monde, prendre du recul. Ouais... Pour la première et seule fois de ma vie, j'avais faillis abandonner et fuir. Et si vous me connaissez un tant soit peu depuis le temps que vous lisez ( ou subissez ) ces paragraphes, vous savez que je ne suis pas du genre à fuir tout court. Peut-être que ce qui avait changé à ce moment là, c'était de voir mon rêve se faire piétiner un peu plus chaque jour et de voir toutes mes tentatives les plus audacieuses possibles effacées d'un revers de main. Ce n'était pas vraiment un cas où je pouvais choper le directeur, lui casser la jambe, lui retourner trois doigts et lui briser pratiquement le cou tant j'aurais forcé sur la contorsion de sa tête vers sa colonne vertébrale pour le forcer à m'embaucher...
Mais j'ai toujours été théâtrale dans l'âme, aussi il m'était impossible de quitter New York sans faire mes adieux à l'édifice qui avait bercé mon enfance et ma vie. Je m'étais donc introduite le plus illégalement du monde dans le bâtiment, j'étais montée sur scène et j'avais visualisé une salle pleine devant moi. J'avais imaginé un coin spécial où se seraient retrouvé tous ceux qui m'avaient fermé la porte sous prétexte de mon physique quand je savais au plus profond de moi que ma voix était suffisante pour convaincre n'importe quel public. J'imaginais la tête qu'ils feraient en me voyant là, sous leur yeux, réussissant là où tous m'avaient assuré que peu importe mon talent, les gens ne voulaient pas voir quelqu'un comme moi. J'imaginais aussi mes parents, présence entourant mon coeur et me donnant la force de dépasser mes limites. Et de tout mon coeur, j'avais chanté Wind Beneath My Wings*, originalement interprété par Bette Midler pour le film Beaches.
Et là, un miracle. Je n'ai jamais été très croyante, mais cela ressemblait pourtant bien à un coup de pouce du Ciel. A la fin de ma performance, une voix dans l'ombre m'interpella et me demanda qui j'étais, ce que je faisais là, comment je m'appelais. A l'issue de mes réponses, alors que j'étais convaincue que ma soirée allait très mal se terminer, l'homme termina sur ces mots : « Tu es embauchée, fillette. »
J'ai passé trois ans sur Broadway. Trois ans... c'est plutôt court pour un rêve, non ? Trois ans dans le même show, à jouer mon personnage deux fois par jours, cinq jours sur sept et une fois par jour le reste du temps. Oui, c'est comme ça Broadway. Aussi longtemps que le show dure, aussi longtemps que notre public nous permet de continuer, on continue jusqu'à un changement de cast ou que le show ne fasse plus suffisamment d'audience. Mais un élément perturbateur est venu tout changer.

I know what I'm doing here, 20/20 crystal clear... Bring it on, bring it on, I'm ready...

Ce qui a changé, c'est le mot que l'on avait déposé chez moi ( non pas devant ma porte, sur mon paillasson ou sans ma boîte aux lettres, mais bel et bien chez moi ), accompagné d'un bouquet d'hibiscus. Cela ne vous rappelle rien ?
Ce n'était pas un accident. Les réponses que tu cherches sont à Bristol. - Un ami

Ce soir là, je suis retournée à Toronto, mais avec la ferme intention de déménager pour Bristol. Mais il fallait que je parle de cela à la seule personne qui serait capable de comprendre, et surtout, qui méritait de savoir. Ce n'était donc pas un accident de voiture qui avait tué mes parents ce jour là ; c'était un meurtre et je n'étais pas si loin de la vérité lorsque je disais que je n'aurais pas dû survivre. Il y avait cependant un détail de ce jour là qui me tracassait, un détail auquel je n'avais prêté aucune importance car je n'étais pas sûre qu'il ait été réel. Les jours suivants mon retour à Toronto, je demandais à mon arrière grand mère des photos de Logan, son fils disparu.
Ce n'était pas qu'un détail.
Et il était bien réel.
C'était Logan qui m'avait sauvé de l'accident.
Nous ne pouvions faire que des suppositions sur ce qui était arrivé à Logan, ainsi que sur le pourquoi de sa présence à San Francisco ce jour là. Comment avait-il su ? Pourquoi m'avait-il sauvé ? Comment nous connaissait-il du reste ? Où était-il maintenant ? Était-il à l'origine de ce mot ?
Si j'avais une chance de découvrir ce qui s'était passé ce jour là, et si au passage j'étais capable d'apporter la moindre explication à Aléa et Prue concernant Logan, alors il me fallait me jeter dans la gueule du loup. Cela faisait bizarre en un sens. C'était comme bafouer tout ce pour quoi les Carstairs se sont toujours battues corps et âme. Bafouer les sacrifices que nous avions toutes dû faire à un moment ou à un autre de nos vies. Et... qu'ils sachent qui je suis ou non, je savais d'avance que si je mettais les pieds à Bristol, mes chances de pouvoir quitter le pays, et de surcroît, de le quitter en vie frôlaient les 0%. Cela nous a valu de longues heures de discussions en famille. De pesage du pour et du contre. Je voulais savoir. Je voulais tenter la chance. En dépit de tout ce que nous savions sur Réversa. Mais même pour moi, ce n'était pas une décision à prendre à la légère. Accepter d'être enfermée dans une cage, même une de la taille de Bristol, me coûtait énormément. Renier tout ce pour quoi ma famille était passé me poignardait quasi littéralement. Mais je me suis toujours targuée d'être celle qui irait toujours au devant du danger, même de celui qui effrayerait la majorité ; pour cette simple raison qui est que je n'ai rien à perdre, pas même ma vie. Nous sommes parvenue à une conclusion qui a été très bien formulée dans un épisode de Doctor Who : « Quickest way to find out anybody's plans : get yourself captured. »

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La veille de mon départ pour Bristol, accompagné d'un nouveau bouquet d'hibiscus se trouvait une adresse et un jeu de clefs.
Cette demeure fait partie de ton héritage, elle te revient de droit. PS : ne fait confiance à personne.

Au verso était inscrit :
Il n'y aura pas de retour arrière possible. Sois sûre de ton choix.

Cette affirmation était d'autant plus vraie qu'il avait été convenu qu'une fois que je serais partie, Aléa et Prue déménageraient à nouveau et qu'il serait impossible pour moi de les contacter. C'était un adieu définitif qui ne pourrait être brisé par elles qu'en cas d'extrême urgence... autrement dit jamais.
A tort ou à raison, j'ai toujours supposé que cet informateur secret ou quelque soit le nom que l'on puisse lui donner était Logan, et je pense qu'Aléa et Prue le croient également. Cependant je ne suis pas prête à lui accorder le nom d'ami. Si cet informateur est Logan, alors qui sait ce qu'il s'est passé pour lui par le passé, et donc qui sait si tout ceci n'est pas un vaste piège. Et si cet informateur n'est pas Logan... ma foi, je crois que la même question se pose.
La clef ouvrait les portes d'un manoir du quartier de Clifton. Celui de Cassandra Carstairs, la mère de Melinda. Si mon arrivée à Bristol n'était pas tout à fait passé inaperçu, mon emménagement au manoir ne fit qu'attirer davantage de regards et de questions sur ma personne. Qui j'étais, d'où je venais, pourquoi avoir troqué New York contre l'Angleterre, pourquoi Bristol en particulier, étais-je parente avec la famille ayant possédé la demeure et, évidemment, pourquoi un manoir. Je n'ai jamais aimé que l'on fourre son nez dans mes affaires, encore moins que l'on m'espionne. Croyez moi, vous pouvez passer un très sale quart d'heure à jouer à ce petit jeu avec moi. J'ai répondu à quelques questions, ai évidemment gardé le nom sous lequel on m'avait toujours appelée, à savoir Parker, ai prétendu n'avoir jamais entendu le nom de Carstairs auparavant, ai inventé une histoire de toute pièce sur le pourquoi avoir quitté New York et ai finis par rembarrer les gens à mesure que leurs questions se faisaient trop insistantes ou qu'ils me fatiguent tout bonnement. Je n'ai jamais cherché à me faire apprécier de quiconque, encore moins des voisins ; et ce quelle que soit la ville.
Trouver du travail en tant que chanteuse, surtout à Bristol, n'est pas chose aisée, et les revenus du manoirs ont rapidement commencés à se faire sentir, me conduisant à l'inévitable recherche de travail parallèle. J'aurais sans doute ressentis le manque de ma grande mère et de mon arrière grand mère si je ne m'étais déjà habituée à vivre avec la sensation de manque en moi. Mais le fait est que j'étais toute seule, que je l'avais toujours été et que cela ne changerait sans doute pas jusqu'au jour de ma mort.
Il y a une petite herboristerie à Redcliff, le Bitter Aloes, tenu par une vieille dame du nom de Kirsten Coldwater. En très peu de temps, je suis devenue sa meilleure cliente, car ce magasin est un peu comme un petit coin de paradis. On y trouve des plantes, mais aussi toute sorte de remèdes pour ceux qui, comme moi, n'aiment pas se soigner à coup de médicaments. A force de discussions, Mme Coldwater a fini par me proposer de travailler comme apprentie, et vous ne serez pas surpris d'apprendre que j'ai accepté. Ce soir là, un nouveau bouquet d'hibiscus m'attendait, accompagné des vieux carnets d'Aléa qui furent, je dois l'admettre, particulièrement utiles. Elle y avait rédigé des recettes, les propriétés de certaines plantes, des astuces.
Aujourd'hui, il n'y a pas grand chose à ajouter. Ma vie a sans aucun doute eut le temps de se stabiliser par bien des côtés, par d'autres, elle reste toujours aussi chaotique. Je ne m'en plains pas. Je ne voudrais pas d'une vie plate et trop simple. Logan, ou qui que soit la personne derrière les bouquets d'hibiscus, n'est jamais bien loin. Je le sens, je le sais. Ses bouquets ne se montrent pas à chaque détour de ma vie, mais je sais qu'il n'est pas loin. Mes activités nocturnes, si elles n'avaient jamais réellement cessés, ont reprit de plus belle. J'essaye de venir en aide aux Nocturnes et aux Altérations qui ont besoin de quelqu'un de leur côté, de quelqu'un qui n'aura pas trop peur de se faire attraper par le Ribcage pour oser leurs venir en aide. Je cherche des réponses à mes propres démons.
Une chose est sûre : vous ne vous débarrasserez pas de moi. Je suis comme la vermine. Je reviens toujours à l'attaque.

Let'em know, I live for the Tornado...


Dernière édition par Phoebe L. Parker le Mar 26 Sep - 21:14, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyDim 24 Sep - 0:52

Hey !!! Bienvenue ma petite Réééébelle ! Cool de te retrouver ici *-* J'espère que tu t'éclateras in rp 0/

A tout bientôt mon chat des bois !!!
Anonymous
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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyDim 24 Sep - 7:37

Oh my lanta, Ariiiiii ! Je suis super contente que tu sois là !!!! biglove ( merci pour l'indice sinon j'avoue que je t'aurais pas reconnue xD )

J'espère surtout que je viendrai à bout de cette satanée présentation surtout xD
Anonymous
Invité


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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyMer 27 Sep - 23:05

Coucou cc

J'ai commencé à lire ta fiche pour la validation ! Le début de l'histoire présente malheureusement des incohérences chronologiques, je n'ai donc pas encore tout lu en sachant que ça aura des répercussions^^

Le gros souci, c'est que tu parles de la situation actuelle comme si elle était effective depuis l'apparition des créatures surnaturelles =/ Or, l'oppression des Aberrations et Altérations (qui ne sont d'ailleurs nommées ainsi que depuis la Révélation), les organisations politisées, le sentiment général de rejet... ne datent que de cette fameuse Révélation (décembre 2016).

En fait, lors de l'apparition des créatures, le gouvernement a tenté de les éradiquer mais c'était tellement le chaos que ces missions ont échoué. Le gouvernement britannique a décidé de mettre à l'écart cette gigantesque erreur, en laissant les Réversiens se débrouiller et travaillant à ce que la ville soit oubliée. Ainsi, peu à peu, la ville s'est organisée et vivre avec Vampires, Lycans, Elfes, Humains à don est devenu "normal". Il y avait déjà bien sûr des gens mécontents, accusateurs, haineux, mais la mentalité globale était "on doit faire avec". Et plus il y avait des gens qui naissaient dans ce climat, plus il y avait de gens qui n'avaient connu que ça, facilitant l'ouverture d'esprit et la sympathie envers Elfes & co ! C'est les Anges débarqués en 2009 qui ont attisés la colère, la peur, la haine des gens à leur encontre, qui leur ont fait croire que le "problème" pouvait être réglé, qu'ils pouvaient vivre dans une ville plus sûre, sans leur menace. Bref, qui ont pointé du doigt les créatures et les ont accusés de tous les maux. A cause d'eux, les esprits se sont échauffés... ce qui a pu amener à la Révélation et ses travers. Je te donne le lien de l'histoire de la ville pour t'y retrouver =)

Par contre ! De façon marginale, il pouvait avoir des gens qui cherchaient à tuer ce qu'ils voyaient comme des anomalies. C'est tout à fait possible et même crédible, mais ce ne serait en rien généralisé à cette époque^^ Ça pourrait provoquer le départ de l'ancêtre de Phoebe, après je ne crois pas qu'ils s'acharneraient pendant des décennies sur une famille à une distance d'un océan alors qu'ils sont entourés dans leur ville d'une pléthore de créatures qu'ils jugent dangereuses erm Comme piste, la famille pourrait déménager régulièrement pour éviter qu'on ne surprenne leur secret et dans l'enfance de Phoebe, on découvre leur particularité et ils ont une réaction extrême : les tuer.

Je suis désolée d'avoir à t'apporter une mauvaise nouvelle, mais je reste disponible pour tes questions et discuter de moyens de rectifier sans devoir tout repenser pingouin love heart cat
Anonymous
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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyJeu 28 Sep - 7:48

Coucou !

Je m'y attendais un peu, mais du coup c'était pas pour cette partie de l'histoire que je m'attendais à un soucis XDDD
En fait, je me suis basée sur le lien que tu m'as filé, j'y suis retourné plein plein de fois ! Mais en fait, quand tu relis la partie découverte et adaptation, t'as pas le sentiment que la mentalité était " deal with it ". On te dit que c'est le chaos, que le gouvernement se pisse dessus, qu'ils envoient les militaires, et après c'est Réversa se cache et soucis "réglé". Mais en fait moi j'ai interprété ça comme soucis réglé pour que personne dans le reste du monde ne le sache, mais pas soucis réglé au sein de la ville. D'autant plus qu'un scientifique ne lâche pas l'affaire avec sa création d'Anges, même si elle met du temps à se concrétiser, or autant les Spectres je sais qu'ils sont contre les Abérrations, autant les Anges j'ai le sentiments qu'ils sont aussi contre les Altérations xD Bref je dis pas tout ça pour faire passer la pilule, je sais que je vais pas y couper au retour sur ma fiche ( mais merde quoi, y'a plus de milles mots là dedans, j'vais pas m'en sortir affraid xDDD ) mais vraiment pour expliquer ^^'

Bon du coup... hormis hurler pendant 3h dans un oreiller et pleurer ma vie... j'vais essayer de remanier le bordel xD
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Hello Phoebe!

Nous venons voir si tu as besoin d'un délai supplémentaire pour tes corrections? N'hésite pas au besoin! ♥️
Anonymous
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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyVen 20 Oct - 19:46

Coucou ! Oui je veux bien siouplait, je suis à Londres jusque dimanche là et je vais pas pouvoir continuer les modifs du coup xD
Anonymous
Invité


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MessageSujet: Re: Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » Phoebe Lea Parker ▬ « Don't wish. Don't start. Wishing only wounds the heart... » - Page 2 EmptyMer 29 Nov - 11:02

Ok miss, ca fait plus d'un mois que nous n'avons plus de nouvelle, tu peux nous faire un point ?

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