Why do I desperately need to see you ? PV. Leigh

**Invité**

J'étais bien, avec elle dans mes bras et les siens autour de mon cou pour m'empêcher de partir, nos lèvres collées à celle de l'autre. Comment avait-elle pu passer de la femme qui ne se souciait par de moi à ça en moins de deux heures? Je ne m'en plaignais pas, bien au contraire, je n'avais envie que d'être avec elle depuis notre rencontre. Je ne savais même pas pourquoi je l'avais embrassée, mais c'était loin de me déplaire. Et avant qu'on me pose la question : non, je n'étais pas amoureux, même si j'avais envie d'un peu plus que de simplement l'embrasser, en ce moment.

Une bande d'ados sortit d'un immeuble, ils devaient tous être insouciants des danger de Bristol pour des jeunes comme eux. Leur arrivée soudaine mit fin à notre baiser. Leigh me regardait, nos regards se croisaient, alors qu'elle mordait sa lèvre inférieure. Quand elle me demanda si j'avais un endroit où dormir, j'étais un peu mal à l'aise de répondre :

-J'ai une cabane, dans un arbre, que j'ai construite le plus loin possible de Ribcage. C'est loin d'être l'idéal, le toit fuit et j'ai de la difficulté à m'y réchauffer. Quand j'ai trop froid, je dois me déshabiller et me transformer...

J'avais vraiment honte de ce taudis, cette fois. Je n'aurais jamais dû lui en parler, ça pouvait s'écrouler n'importe quand, en plus, la structure était trop peu solide pour porter deux personne, selon moi. Elle allait me trouver minable à vivre comme ça, sans véritable toit pour me protéger des intempéries. En plus, mes vêtements étaient tellement usés.

Mais je m'arrêtai de décrire ce dans quoi je vivais, la bande d'adolescents s'approchait. Je ne voulais pas la laisser, mais ça commençait à sentir la soupe chaude. Si ça se trouve, la prochaine fois, ce serait un autre spectre et on serait tous les deux dans la merde. Moi, pour ce que j'étais; elle pour être dans mes bras.

-On devrait y aller, je ne veux pas te mettre dans la merde et te faire perdre ton job. Ça ne devrait pas être moi, ton opposé, ça devrait être quelqu'un mieux, quelqu'un qui ne te mettrait pas dans cette situation. Je vais juste t'apporter des problèmes,si ça continue...

Je ne voulais pas la quitter et ne pas savoir quand je la reverrais. Je voulais passer plus de temps avec elle, malgré l'impossibilité, malgré les dangers...

**Invité**

J’étais tellement bien et même si je voulais en ce moment aller plus loin que de simple baiser, je ne sais pas, je voulais être amoureuse pour ça. Bizarrement, avec d’autre ça ne m’aurait pas posé de problème, une simple nuit et je ne veux plus te revoir. Avec Chris, ce n’était pas la même chose, je me sentais plutôt intimidé pour ça et je savais que ça va extrêmement me plaire. De plus, je ne pouvais me dire que je ne le verrais plus après, car je ne le voulais pas. Je voulais le revoir, même si cela risqué des choses.

Quand celui-ci me parle de sa cabane après que la bande d’ados sortent d’un immeuble. Je soupire et sort de mon manteau, un voir deux billets et lui tend.

- Prend ça et va passez quelques nuits au chaud dans un motel s’il te plait. Prend une bonne douche chaude, tu verras ça fait du bien et dort dans un lit chaud. Fait cela pour moi s’il te plait.

Lui mettant les billets dans les mains, j’espérais qu’il allait le faire, il avait de quoi se payer plusieurs nuits, s’était déjà bien. Voyant le groupe d’ados se rapprocher, je l’entends me dire qu’on devrait y aller. Nous étions trempés et si on pouvait éviter de nous voir s’était déjà pas mal, surtout pour une deuxième rencontre. Secouant la tête, je réponds alors à ses paroles :

- Arrête de dire n’importe toi, on ne choisi pas ça malheureusement et franchement, je me moque qu’on ne peut choisir, au contraire bizarrement je suis contente que ce soit toi.

Un sourire aux lèvres, s’était moi qui parlé pas le lien. Alors oui j’étais heureuse que ce soit lui, à vrai dire j’aurais pu tomber pire. Lui caressant la joue, je me recule doucement car je n’en avais vraiment pas envie et lui dit :

- Je vais prendre un taxi là-bas. Toi va voir pour une chambre s’il te plait, ne dort pas dans ta cabane qui tombe en ruine.

L’embrassant sur le coin de la lèvre, je fini par partir du côté que je lui ai dit. Sans me retourner, j’espérais le revoir bientôt, même si s’était mal. Arrivée au niveau des taxis, je monte à l'intérieur de l'un, regarde en arrière et soupire. Quant t-est-ce que je vais le revoir !

» Leigh C. Danvers
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