Invité
| Sujet: ROSE † from dusk till dawn. Sam 24 Juin - 10:07 | |
| Rose Edith Peterson Jessica Lange Lycane - Rise and Fall Statut : Détenue au Ribcage. Souillée par l'humanité. Âge : Les ridules se tracent sur son visage, abîmé par le temps. Cinquante-huit ans qu'elle navigue sur cette terre vaine. Métier : Le scalpel dansait entre ses phalanges, chirurgienne. Lieu de naissance : Entité de Bristol, cité d'autrefois foudroyante et rougeoyante. Particularité : Elle a longtemps feint l'ignorance, en espérant se faire oublier et rejoindre Bristol. Hélas, elle s'est fait arrêter à la frontière de la liberté. Emportée au Ribcage, elle est désormais soumise aux regards infâmes, emplis de dédain. Désireuse de fuir, elle espère vainement rejoindre sa ville natale.
Opinions : Triste vérité que fût la Révélation, l'obligeant à se dissimuler derrière un masque. Le monde a chaviré ce jour-là, tandis que les regards pesaient autour d'elle. Elle s'est crue libre de traverser la ville pendant un temps, comme passée à travers les mailles du filet, mais l'horrible vérité l'a rattrapée sans crier gare. L'homme a montré son vrai visage. Elle avait imaginé pouvoir vivre en toute cohésion avec la normalité, mais l'humanité s'est montrée cupide et l'homme s'est révélé au grand jour. Beaucoup ont pris peur, alors la Couronne s'est travestie et est devenue avide de pouvoir. C'est ainsi que l'homme s'est montré assoiffé de connaissances, proie de son éternelle soif d'évolution. À son plus grand regret.
Révèle-toiAutoritaire, arrogante, charismatique, déloyale, dramatique, éloquente, manipulatrice, méprisante, oratrice, persévérante, persuasive, sarcastique, structurée, tempétueuse.
De l'ignoble bête féroce qui tiraille ses entrailles, elle ne retient que le brasier ardent qui s'acharne entre ses seins. Le cœur est rempli d'une impure colère, fruit de l'injustice qui taraude sa ville. La rancœur est habile et s'immisce peu à peu dans son esprit, tandis que son monde se déchire devant ses deux billes ébranlées. Elle n'est pas la frêle créature qu'elle laisse croire, mais plutôt la noirceur qui gangrène les rues. Ce n'est pas un monstre égaré par la violence et la haine et affamé de chair et de misère, ni même la bête immonde que redoute tant l'humanité. C'est une femme désarticulée, brisée par sa nature et qui rejette l'intolérance avec la féroce qui lui a été donnée à la naissance. Car il n'y a pas plus de fierté dans son regard que lorsque le pelage s'esquisse sur sa peau pâle, tandis que la louve sort de l'ombre. Jadis, le mépris était destiné à sa propre chair ; de la moelle jusqu'aux phalanges, il n'y avait que le dédain pour porter ses émotions. C'est lorsque les lunes se sont dessinées, au fil des ans et des années, que la haine a cédé. La passion l'a embrasée et elle s'est laissée emporter par la flemme étincelante qui l'anime. De ce feu, le démon se nourrit parfois et la pousse à commettre de viles erreurs ; les tentations hantent son esprit et la malmènent. Parfois, elle y cède. Le plus souvent, elle résiste, car elle est animée par la force animale qui sommeille au creux de ses reins. Ce n'est pas une impulsive, une femme soumise à la violence ; les mots sortent parfois sans réfléchir, mais elle pensera toujours ce qu'elle dit. Patiente, elle est tapie dans l'ombre et observe l'exquis ballet qui l'entoure - le silence ancré à ses lèvres ridées, alors que le monde implose.
Confie-toi I created my own hell, and im the demon that crawled up out of it. Un cri déchiré, qui transperce les artères de la ville. Ignoble hurlement. Témoin de l'heureux événement. Les entrailles de la marâtre sont broyés par la frêle silhouette de l'enfant qui né. Le front est couvert de perles, délicat liquide suintant le labeur écoulé. Quelques heures de trépas pour donner vie à la créature qui grandissait sous sa tendre chair, depuis presque neuf mois. Un éclat sur son visage, et là voilà qui se décompose devant la frêle beauté du berceau. Les larmes roulent sur ses traits écarlates, coulent sur son collet et se déposent sur l'enfant. Elle pleure, elle aussi. Pire, elle laisse échapper de grands cris stridents, qui s'écorchent sur les murs et résonnent à travers le labyrinthe de couloirs. Parmi ces dédales, le paternel sombre dans l'euphorie. Le palpitant s'agite, grimpe et fait miroiter la pâleur de la bête. Il sait. Il sait quel malheur représente l'enfant né, l'horreur que sera son existence, alors que la nécrose pourrira sa progéniture au fil des ans. La gorge se serre, les poumons se vident du précieux oxygène et le cœur cogne plus fort. La panique emplie sa caboche, tandis que ses yeux viennent rencontrer ceux de l'enfant. Néant dans son esprit, les tripes se soulèvent. La céleste beauté du nouveau-né efface les tracas et le mène vers la route tumultueuse de l'innocence juvénile, parsemée d'émois. La beauté sera fragilisée par la maladie qui rôde et d'étranges purulences. Infections qui ne feront que croître l'agitation du paternel, témoin impuissant de la noirceur qui pourrit sa propre chair. Désormais impuissant, le regard est rivé sur l'enfant né. ♦ ♦ ♦ Un froid glacé s'abat sur elle et mord sa chair. Les pas crissent sur les pavés de Bristol, accompagné du faible sifflement dû au souffle coupé, à l'allure pressée. Elle se dresse finalement devant elle, haute bâtisse rongée par les années. La silhouette tremblante y pénètre, s'y fige. Obscurité. Fin. Le cœur cesse de battre dans sa poitrine devant la macabre découverte. Elle est là, si proche d'elle qu'elle pourrait presque tendre le bras et caresser ses cheveux dorés. Elle n'a jamais été aussi belle que paralysée dans la mort, coincée dans un éternel tableau. À jamais disparue. Sombre carnage dévoilé sous ses yeux innocents. La seringue est plantée dans ses veines, déversant liqueur et rancœur autour d'elle. L'esprit sature, l'âme s'envole du corps et traverse l'horizon, jusqu'à dépérir quelque part. Transportée. Troublée, l'enfant est abandonnée. Mille mots transpercent la caboche abîmée et éclatent sur la cervelle. La rage grimpe, s'immisce dans l'esprit fragile et fait bouillir le liquide carmin. La souffrance éclot comme une fleur fragile qu'on arrache. Les cris déchirent les murs, les entrailles sont crachées au sol. Là, devant elle, quelques mèches et ongles qui trônent sur le sol miteux. Et de son sourire d'autrefois, il n'y a plus que des crocs saillantes en quête de chair. La bête née ainsi des tripes de la femme juvénile. ♦ ♦ ♦ Un écho régulier qui renvoie le tempo du palpitant, accompagné de l'odeur insoutenable du plasma. Il s'accroche dans les poumons, ce parfum, et trouble les papilles de la lycane. Le visage reste néanmoins de glace, tandis que d'habiles doigts dansent entre la chair. Fouillent. Tripotent. Comme à la recherche de l'organe nécrosé, presque désireux de sauver l'homme étendu sur la table. La chaleur est immonde entre ces quatre murs et la sensation d'être prisonnière s'est installée dans son esprit il y a quelques heures déjà. Elle s'éternise, cette gangrène, et pourrie la patience et la délicatesse qu'on lui connaît tant, à cette femme. La femme passionnée par les carcasses, par les tripes et les boyaux, avide de sauver chaque créature rencontrée. Un hommage au passé et à l'enfance altérée par les noirceurs du gêne lupin. Un macabre ballet qu'elle cherche à éviter. Et l'écho cesse subitement. Elle le perd sans prévenir, ce patient, - le retour est violent. Il n'est ni le premier, ni le dernier, mais l'enfant qui l'accompagnait marquera à jamais son esprit. Il la hantera, ce jeune enfant, perdu sans ce paternel. L'histoire de sa vie, à elle aussi. Le père fuyant son devoir il y a quelques années maintenant. Lâche. Frêle. Elle ne ressent plus que du mépris pour lui, désormais, lorsque parfois, son esprit se prête au jeu dangereux de penser à lui. Car lorsque l'esquisse du père se dessine devant elle, la rage grimpe ; la bête rugit. ♦ ♦ ♦ Un soupir suivi d'un hurlement infâme, et les tripes s'arrachent pour laisser s'évader la tendre chair d'un nouveau-né. La chaleur est immonde - brasier ardent qui crépite au creux de son torse. Les flammes dansent devant ses yeux, la peau est écarlate et marquée par la fatigue. Quelques éclats de souffrance, aussitôt balayés par le visage ébahi de l'enfant. Il est porté à ses bras, tremblant, chétif. Elle a presque pitié de lui tant il lui semble fragile. Poupée de chiffons glissées entre ses bras instables, ébranlés par l'odieuse mélodie du cœur qui ne cesse de s'accélérer. Un soupir jaillit d'entre ses lèvres, suivi d'un timide baiser qu'elle glisse sur le front souillé du garçon. Joshua. Étrange sensation que de prononcer ce prénom méconnu, fruit de sa propre chair et de celle d'un inconnu. Énième soupir qui se glisse sur le visage de l'enfant, tandis que quelques ridules déforment la mère. D'amour et de haine, elle sait la misère que lui offrira l'enfant. Mère autoritaire, qu'il ne cessera de répéter mais elle ne cessera jamais de l'aimer. Il fuira, pour l'éviter. Ça lui crèvera le cœur, à cette femme ; de quoi nourrir la bête qui sommeille en elle. ♦ ♦ ♦ Le monde a cessé de tourner. Paralysé. Tétanisé. Elle se fige en même temps que ce globe immense ; le cœur lourd et l'esprit empli d'incertitudes. Révélation. Le mot claque sur sa langue et lui laisse un goût d'amertume sur ses papilles. Elle n'a jamais imaginé qu'un jour, le rideau tomberait. Que la mascarade se dévoilerait. Là voilà sous les feux des projecteurs, désormais. Le palpitant s'emballe - elle manque de s'écrouler devant cet écran qui ne cesse d'afficher l'horrible vérité. La Vérité. Aussitôt, ses pensées se tournent vers son fils. Elle l'espère écarté du danger, ailleurs qu'au milieu de ce cirque immonde, rempli de créatures que le monde se hâterait de pointer du doigt. Elle les voit déjà, ces regards infâmes que l'humanité pose sur elle. Bête. Monstre. Loup. Elle s'imagine aussitôt enfermée, traitée comme un rat de laboratoire. Et puis, un faible murmure susurre à ses tympans. La cohabitation. Une communauté unie : Nocturnes, Altérations, Humains. Elle sent l'espoir grimper le long de sa moelle, gravir son désarroi pour emplir ses pensées. Brillante évolution de ce monde pour lequel elle n'avait plus que de la pitié, de la compassion. Sourire sur ses lèvres. Si seulement elle savait. Si seulement elle savait les sombres projets qui l'attendaient. ♦ ♦ ♦ Une bête en cage. Une étendue cellule. Sa ville. Elle erre parmi la foule de créatures qui y loge, tapie au milieu des artères qui pullulent. La tête s'encombre d'images. Troubles. Floues. L'une d'elle tangue devant ses deux billes affaiblies. Des blouses blanches, comme elle. Autrefois. Avant qu'elle ne soit jetée, méprisée pour sa nature. Sujet d'expérience. Un monstre que l'on dissèque, que l'on observe. Une gangrène pour la société. Une Aberration pour la Couronne et pour ses pantins. L'espace d'un instant, elle voit son visage. Un visage familier, qu'elle cherche à enterrer dans les tréfonds de son âme. Il surgit du passé et se dessine devant ses yeux, accompagné de la beauté juvénile, de l'insouciance d'autrefois. Samuel Griffith. Elle murmure presque, mais les lèvres restent hermétiques. Un rouge écarlate s'empare de son visage, alors qu'elle revoit les souvenirs d'antan - corps mêlés, soupirs enterrés. Elle laisse échapper un grognement. Elle en gerberait presque, si elle avait osé avaler un quelque chose. L'estomac est vide, torturé par la violence de l'esprit et par ses mille tracas. Joshua. Fuir. Retrouver son fils. Se dissimuler aux yeux des autorités. Elle songe aussitôt à changer d'identité, une fois les frontières passées. Elle y songe à chaque seconde - le plan est déjà esquissé dans sa cervelle. Fuir. Se cacher chez Lori. Changer d'identité. Retrouver Joshua. Fuir, partir, s'échapper. À tout jamais. Infernal dessein. Un faible rire s'élude de ses lèvres. La folie s'empare de son esprit, elle en est persuadée. Les épaules n'en restent pas moins solides. Fortes. À l'image de l'enfant abandonnée qu'elle était, de la mère méprisée qu'elle est et de la lycane détestée qu'elle sera à jamais. Une seconde. Une éternelle seconde et son monde a volé en éclats, sans crier gare, tandis que les autorités attendaient son identité. Elle avait cru pouvoir s'échapper. Passer la sécurité. Fuir avant d'être prise au piège. L'espoir d'une cohabitation l'avait rendue faible. Plus maintenant. Désormais, un sentiment noir et profond coule dans ses veines. La haine d'autrui. Le besoin incessant de fuir. Cinquante-huit années. Cinquante-huit années et la puissance de l'âge. De la bête qui gronde, qui rôde. Qui surgit de l'ombre. Hors-jeu
Pseudo et âge: Spf, vingt-et-un ans. Comment as-tu connu le forum? Bazzart. Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? Vos trognes. Depuis combien de temps fais-tu du RP? Six ans. Fréquence de connexion: Instable. Un commentaire? Nope.
Dernière édition par Rose Peterson le Dim 25 Juin - 10:07, édité 15 fois |
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| Sujet: Re: ROSE † from dusk till dawn. Sam 24 Juin - 10:19 | |
| Je dois avouer, tu as fait ma journée *_* (Rose étant un peu un pv que je ne m'attendais pas à être pris si "rapidement" hé bah, je suis contente que la damoiselle t'ai convaincue **) Bienvenue sur WoD Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas, le staff se fera un plaisir de te répondre J'ai réellement hâte de lire en tout cas, le début me met l'eau à la bouche ! Bonne rédaction |
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| Sujet: Re: ROSE † from dusk till dawn. Dim 25 Juin - 15:28 | |
| Ta fiche est juste parfaite ! Le perso est complètement cerné, la plume est hyper agréable à lire et franchement j'ai beaucoup aimé ta façon d'exploiter le perso'! *_* Du coup rien à dire du tout, je passe à la validation FÉLICITATION Tu es des nôtres, t'as fini ta fiche comme les autres ! Le petit guide du nouveau ! Hey bravo pour ta validation ! Tu as su déjouer les pièges de la fiche et construire un personnage jouable parmi nous ! Donc déjà bravo ! Avant de commencer à arpenter les parties du forum, je t'invite à ouvrir ta fiche de liens et ta liste de Rp. Une fois ces étapes accomplies, tu as la possibilité d'aller demander un sujet, de voir le récapitulatif des personnages présents sur le forum et aussi de poster des annonces pour des pistes de personnage. Viens jeter un coup d’œil au Comptoir de Bristol qui t'expliquera comment avoir des points et surtout comment les utiliser pour faire évoluer ton personnage ! C'est également là que tu pourras faire tes demandes de rang personnalisé et de création de lieu(x). Tu pourras Flooder à volonté par ici et créer ton forumspring . Le staff est à ta disposition en cas de besoin ! Enfin, le plus important : Amuse-toi bien |
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