-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez

Fuckin' Up My Happy Ending || [ ONE SHOT - SOLO ]

Aller en bas
Éris Livingstone
Éris Livingstone

Neutrum ad honorem
Avatar : Mila Kunis
Autres Comptes : Kyle A(sshole) Lewis
Missives : 425
Livres en banque : 4952

Feuille de personnage
Citoyenneté:
Fuckin' Up My Happy Ending || [ ONE SHOT -  SOLO ] Left_bar_bleue12/20Fuckin' Up My Happy Ending || [ ONE SHOT -  SOLO ] Empty_bar_bleue  (12/20)
Don:
Songs of the Day:

Fuckin' Up My Happy Ending || [ ONE SHOT -  SOLO ] Empty
MessageSujet: Fuckin' Up My Happy Ending || [ ONE SHOT - SOLO ] Fuckin' Up My Happy Ending || [ ONE SHOT -  SOLO ] EmptyMar 22 Sep - 22:18

     

u really know how to make me cry



❝No fair You really know how to make me cry When you give me those ocean eyes I'm scared I've never fallen from quite this high Fallin' into your ocean eyes Those ocean eyes Can't stop starin' at those ocean eyes Burning cities and napalm skies Fifteen flares inside those ocean eyes Your ocean eyes❞




The Fall


5h47,
28 Avril 2020,
East District Quarter.


Il y a ce quelque chose. Une pause en mon hypnose. Le pas aussi lourd que mon cœur qui se traîne à l'agonie de cette vie qui doucement se fige à travers mes veines que ton souvenir afflige. Je ne reconnais plus ce monde qui, seconde après seconde, à l'orée de mes paupières vacille comme ma foi en toi s'effondre. Je ne peux pas, je ne peux plus. Ma poitrine se serre et mon souffle s'essouffle entre tes griffes de verre. Je n'ai même pas fait attention aux rues que j'ai engloutis derrière moi avant de me rendre machinalement jusque là. Courir. Encore, toujours, plus fort, plus loin. Ne pas s'arrêter, ni croire en demain. Juste courir. Encore. Toujours. Tout se ressemble et l'instant d'après en mon esprit se désassemble. Je ne comprends pas, je ne comprends plus. La rythmique s'accélère, tout comme mon pouls qui, pulsation après pulsation, surement en ton enfer me perd et me fait à chaque seconde un peu plus poussière. Je vais crever... Que je me mets subitement à penser, l'esprit embrumé et le corps de plus en plus ankylosé, comme si le poids de nos péchés avait finalement réussi par me rattraper, nécrosant jusqu'en ce corps que je ne peux quasiment plus bouger. Je peux plus y échapper, tu t'es barré et j'ai sombré, dès lors que tu as cessé d'exister. T'es morte putain de merde, morte. Comment je peux encore espérer lutter contre ce que les dieux eux-mêmes ont si savamment orchestré? Je pensais pas que ça ferait ça de trouver son opposé. Je pensais pas que tu me ferais ça.

Je me redresse difficilement, tentant de reprendre mon souffle tandis que je m'engouffre en la ruelle et que des étincelles viennent parasiter ma vision qui, pas après pas, chancelle. Et je te vois partout, même là où tu ne devrais pas. Tu me hantes, parce que je vis encore. Tu me hantes, car je n'embrasse pas encore le chant des morts. Je peux de moins en moins respirer, comme si ma cage thoracique allait se briser tant ton étreinte maudite vient à l'enserrer.

- Qu'est-ce que tu veux de moi bordel ?!

Que t'arrête...

Je m'effondre, sens ta lumière se fondre en monde ombre. Les larmes le long de mes joues cavalent, traîtres salines qui pervertissent cette vision de toi demeurée étrangement cristalline. Je peux pas, je peux plus. C'est alors qu'il n'existe plus, ce monde qui en ton honneur doucement s'efface. Je ne sens plus le mur de brique contre lequel je suis adossée, ni le froid de ce temps détraqué mordre mes muscles enflammés par cette fuite désespérées. Seul résonne l'insoutenable cavalcade, celle de mon cœur écho au tient qui s'est éteint en son ultime toquade. Elle est là, ton ôde post-mortem pour ce monde malade. Je ne peux pas, je ne peux plus. Ô qu'abominable est notre requiem.

Alors arrête...

Et soudainement tu m'apparais. Comme si l'on était encore hier. Comme si réalité était devenue mes innombrables prières. Tout de toi m'envahit, de ton parfum à ta présence, de l'éclat de ton âme à la pureté de ton essence. Seul demeure mon interminable silence, tandis que ta silhouette sous mes yeux pour la première fois depuis des mois, à nouveau dans la grâce danse. Je ne comprends pas, je ne comprends plus. Perfide que tu es de me ramener à toi lorsqu'en chacun de mes déséquilibres si violemment par mon cœur tu renais. Je m'enserre la tête de mes mains tuméfiées, passe mes doigts gelés en ma crinière d'ébène qui en cet instant, m'empêche par son contact tangible de ne pas définitivement sombrer. Elle est là, l'agonie. Elle est là, la mort que je ne peux empêcher. Tout en moi se débat. Tout en moi se brise. Lorsqu'à mes oreilles, souffle le tintement de ta voix. Je lutte encore, souffle plus fort. Les poumons au bord de l'implosion, me laissant paradoxalement suffocante de ce manque d'air qui en cet instant se fait à chaque inspiration pernicieux poison. Il s'emballe, mon hurleur qui déchire jusqu'en mes entrailles de son râle plus déchu qu'animal. Je souffre, voudrait qu'il s'en aille, tout ce foutu mal. Car c'est ce que ça fait : mal. Seulement, ça ne me quitte pas. Ça s'accentue toujours. Avec ou sans toi. Parce que t'es juste plus là. Je le sais. Même si je ne le veux pas. Je ne te regarde pas, je ne te regarde pas. Non. Je ne veux pas. Bien que je sente que tu te sois accroupie à côté de moi.

- T'as jamais été du genre docile n'est-ce pas?

Tu souffles légèrement, laissant deviner ce sourire que tu me réservais si souvent. À la fois exaspérée et amusée de mon comportement qui au fond, te faisait te sentir vivante. Mais je ne dis rien, me contente de garder le silence flottant en ce moment d'ultime errance. Car en plus de la douleur. J'ai peur.

- Je le sais. Mais tu peux plus continuer comme ça. T'es en train de te détruire.

Parce que tu crois que je le sais pas? Tu voudrais que je fasse quoi? Tu es moi comme je suis toi. Miroir qui constamment me broie. T'es toujours là. En moi. Même quand je ne le veux pas. Même quand...

- ... Je ne suis plus là.

Que tu reprends parfaitement. Car il est éternel, ce maudit lien. Risible comme tout en cet ultime instant ne rime désormais plus à rien. Je ne respire de nouveau plus, le poids en ma poitrine se faisant encore plus lourd, comme si quelque chose voulait sortir, exploser et de l'intérieur davantage me déchirer. Je suffoque, débloque. Les larmes roulent, me chavirent tandis que mon psyché, abreuvé à la fontaine de tes maux, toujours plus assoiffé de toi me ravage et m'enivre. Je ne peux pas, je ne peux plus.

- Alors arrête. Arrête d'être toi. Arrête d'être moi. Efface tout. Et recommence sans nous. Détruire pour mieux reconstruire. C'est ce que t'avais l'habitude de me dire non? Alors disparais. Mieux, renais.

Tu te relèves, je suis cette fois le mouvement des yeux, t'observe me tendre cette main, suspendue en le vide, tandis que le fil de ma vie sous ton emprise surement s'amenuise. Si tu savais comme elles me tétanisent tes tendres opales de givres. Mais Il y a ce quelque chose. Une pause en mon hypnose. Je comprends.

- Arrête. Arrête tout.

Le monde bascule, éclate au pourpre de mon ecchymose. Se dissipe le voile de la nécrose, quand brusquement surgit enfin l'ultime osmose. C'est alors que mon cœur subitement se cristallise et que la vie, que plus aucun souvenir n'afflige, en mes veines violemment se fige. Rouge. Blanc. Noir. Rouge. Blanc. Noir. Noir. Il fait tout simplement Noir.











NDJ:




Fuckin' Up My Happy Ending || [ ONE SHOT - SOLO ]
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Happy Birthday my bro ! (mini event)
» War, Children! It's just a shot away! {Ft. Alec && Logan}
» Happy Birthdayyy
» HAPPY BIRTHDAY WOOOOOOOD ♥
» All I need is love .... Happy New Year !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Whispers of dawn :: Rp's-
Sauter vers: