Réveil difficile. Le corps perclus de douleur, endolori. L’esprit confus. L’odeur aseptisé lui indiquait qu’elle devait se trouver dans un l’hôpital ou un truc du genre. Comment elle était arrivée là ? Elle n’en avait aucune idée. Le pourquoi lui échapper aussi...
Son propre corps lui semblait différent. Il s’était aminci, alors que certains de ses muscles s’étaient développés. Puis en parcourant sa peau, elle avait remarqué certaines marques qui s’étaient rajoutées sur son corps. Ainsi qu’un bandage, dont elle ignorait la cause. Personne ne lui avait expliqué que c’était le résultat d’une altercation dans le Ribcage, une baston entre diverses aberrations. C’était dingue, elle ne comprenait pas ses changements.
Ses pensées étaient embrouillées. Dans son dernier souvenir, elle sortait d’un concert au conservatoire et rentrait chez elle. Une action banale en soi. Mais apparemment ce n’était pas vraiment le cas. Quelqu'un était venu lui poser tout un temps de question. Mais elle n’avait rien compris. On lui avait parlé d’une attaque, ce qui corroborait sa présence dans cette chambre d’hôpital. Mais son attention s’était décrochée quand on lui parla d’un centre et d’un Rituel. N’écoutant pas, se refermant sur elle, Cassandre n’avait plus prononcé un seul mot.
Mutique, la rouquine écoutait sans comprendre. Ce qu’ils disaient n’avait pas de sens. Puis personne ne lui expliqua vraiment. Ah si un médecin était venu la voir. Il avait évoqué une espèce de possession depuis son attaque, il y a quatre ans. Mais ce n’était pas clair pour elle. Cela ne pouvait pas être ça. Parce qu’elle ne pouvait pas avoir un trou de presque quatre ans dans sa vie. C'était impossible. Personne ne lui avait encore parlé de la révélation, de la fin de Reversa et donc de son ancienne vie. Ils délayaient les informations avec parcimonie pour éviter de la traumatiser de trop. Mais elle devra bien les entendre un jour ou l’autre.
Pour l’instant, Cassandre restait confiner dans sa chambre, cela faisait plus de 24h qu’elle s’était éveillée avec un trou dans sa mémoire. Cette journée c’était déroulée comme la précédente, ah si on l’avait sorti pour faire un scanner, mais ce n’était pas expédition de folie. Le balai du personnel soignant, les questions habituelles, rien de bien fun dans ce programme. En plus, les repas étaient insipides, cela ne réveillait pas sa faim. Cassandre avait passé la plupart de sa journée à dormir. Une infirmière avait eu la gentillesse de lui apporter une mini enceinte qui diffusait de la musique classique. Visiblement elle savait qu’elle était une violoniste et pianiste. Cela lui permettait de se perdre dans l’écoute de Bach et compagnie. La mélodie avait toujours eu un effet apaisant pour elle. C'était son monde, son seul repère qui ne vacillait pas dans ce foutoir ambiant. Elle avait fait le tour de sa chambre, de taille assez restreinte et le mobilier était spartiate. Un lit, une chaise, et une table de chevet, la découverte du lieu ne lui avait pas pris trop de temps. La découverte de la salle d’eau attenante l’avait aussi occupé. Mais elle était retournée rapidement sur son lit à écouter la musique, même si c’était des morceaux qui passaient en boucle.
Assise sur le lit, le dos appuyé contre le mur, elle écoutait la musique encore une fois. La porte de la pièce s’ouvrit à nouveau. Une nouvelle visite, c’était surement l’heure du thé. Effectivement, elle reconnut le parfum de l’aide-soignante, une odeur chargée en patchouli assez écœurante.
“ Miss Nealson, je vous dépose votre thé sur la table à droite votre lit. Je vous ai ajouté un biscuit, il faut manger plus ! Vous voulez que je vous rapproche le plateau ou ça ira ?”
“ Ca ira merci.” répondit elle par politesse. Elle appréciait que cette dame lui donne les infos pour qu’elle puisse se débrouiller seule. Certaine n’hésite pas limite à lui mettre la tasse dans la main ou à la faire manger parce qu’elle est aveugle. Handicapée, elle l’était mais elle savait le gérer.
“Oh vous avez une visite. Entrez Monsieur Morrow.” ajouta la dame avant de quitter la chambre et de laisser la porte ouverte.
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Sujet: Re: Lost | Judd Dim 6 Oct - 10:30
Lost
"La vérité d'une perte de mémoire ritualisé" feat Cassandre E. Nealson & Judd Morrow
Rituel, rituel, toi mon beau rituel. Je me sens revigorer à chaque fois qu'un rituel est effectué. C'est comme si quelque part, les aberrations disparaissaient, les unes après les autres, contentant sans commune mesure mon cœur malmener par le temps. C'est à la limite d'une réflexion de psychopathe, j'en suis parfaitement conscient, pourtant, cela ne m'empêche pas d'apprécier la situation. Ce n'est pas que les voir souffrir de redevenir humain me plaît, non, je ne suis pas sadique à ce point-là. C'est plutôt de me dire que j'aide à les rendre humains, qu'ils reprennent pied sur cette humanité déficiente qu'ils possédaient. Ouais, j'aime l'idée de leur rendre ce qu'ils ont perdu. Certains ont bien tenté de marchander, mais marchander avec moi, c'est peine perdue. Enfin bref, si je suis venu au Ribcage ce matin, ce n'est pas pour me réjouir d'un quelconque rituel, mon dernier ne se monte qu'à quelques jours et j'ai besoin de plus de temps que ça pour m'en remettre et être capable d'en effectuer un autre. Non, ce qui m'amène ici, c'est plutôt l'objet de ce rituel. La jeune femme qui l'a passé en somme. Est-ce que je traite tous mes 'patients' avec autant d'égard, à venir les voir après leur rituel ? Non, pas vraiment, d'autres s'occupent de ça. Si je viens ici, c'est parce que quelque chose à foiré et quand on me l'a appris, je dois bien admettre que je n'ai pas du tout aimé la situation. Après tout, qui aime se dire qu'on s'est foiré ? Ce n'est pas mon premier rituel, bien au contraire, les autres ont très bien fonctionner, alors pourquoi celui-ci aurait foiré ?
La réunion de ce matin avait pour but d'expliquer le pourquoi du comment. « Une amnésie... après le rituel.... Laissez-moi être sceptique quand à la véracité de cela. » Après tout, ça ne s'est jamais produit, pourquoi quelqu'un finirait amnésique ? Pourtant un léger doute subsiste toujours dans mon esprit pragmatique. Le rituel est quelque chose qu'on connaît, certes, mais pas en détail. Il ne se passe jamais la même chose suivant les gens qui le passent, et puis très honnêtement, on ne connaît pas aussi profondément ce domaine. On les effectue sans trop se poser de question. Est-ce que cela me dérange ? Pas le moins du monde, je n'ai aucun scrupule à le faire passer, mais l'amnésie, c'est un peu gros quand même. Je sais cependant pourquoi je suis ici. « Vous voulez que je l'interroge n'est-ce pas ? » Nul besoin de réponse claire, leurs yeux en disent long sur ce qu'ils attendent de moi. Parfois, je déteste ce don autant que je l'aime. Toujours savoir quand l'autre ment ou non n'est pas forcément pour me plaire. Sans compter que bon... entrer dans une pièce et sentir son don cliquer chaque fois que quelqu'un ment, y'a de quoi rendre dingue. Et puis bien évidemment, ces moments où on vient te voir, presque suppliant pour que tu interroges quelqu'un parce que toi, bien évidemment, personne ne peut te mentir, tu saura la vérité... ouais, ouais, ouais... Pourtant, c'est mon don, c'est mon rôle et je m'y plie sans discuter. Après un dernier regard à mes patrons, je vais retrouver la jeune femme.
L'hôpital... voilà bine un endroit dans lequel je n'aime pas mettre les pieds. Pas que cela me dérange tant que cela … en fait si. Trop de souvenir me viennent en mémoire lorsque le mot hôpital se faufile dans ma tête. Aucun d'eux ne sont particulièrement agréable et sont relégués à une période de ma vie à laquelle je préfère éviter de penser, c'est mieux comme ça. Un soupir s'étire sur mes lèvres. Je n'ai pas eu à attendre longtemps pour qu'on m'emmène jusqu'à la chambre de l'ancienne lycane et à la porte l'infirmière me fait entrer avant que je ne puisse dire un mot. Mon regard sur porte sur la jeune femme. Cette situation de doit pas être évidente pour elle et si elle est réellement amnésique, ça va être encore plus compliqué. Un soupir tente de s'échapper de mes lèvres. Je ne suis pas doué pour être compatissant. Elle a beau être redevenue humaine, dans ma tête, pour l'instant, elle n'en reste pas moins dans la case aberration... certes repenti, mais tout de même. Cependant, il n'est pas tant de laisser mon ressenti prendre le dessus. « Bonjour, mademoiselle Nealson. Je suis Judd Morrow du CAA et je suis là pour discuter de votre situation avec vous. » Autant éviter de dire d'emblé 'Meuf, si tu me mens, ça va mal aller pour ton matricule et crois-moi, je sais parfaitement quand on me ment.' Le but n'est pas de l'effrayer non plus. « Pouvons-nous commencer ? » J'attends sa réponse et je reprends donc rapidement. « Bien, si vous voulez bien me dire de quoi vous vous souvenez, votre tout dernier souvenir avant de vous réveiller ici et nous partirons de là pour tout vous expliquer. » Parce que bien évidemment, si elle est réellement amnésique, ça va être à moi de tout lui dire... la belle affaire...
Dernière édition par Judd Morrow le Ven 1 Nov - 22:24, édité 2 fois
L’infirmière partit, l’inconnu rentra dans la pièce. Le nom ne disait rien à la jeune femme, mais dernièrement c’était le cas de tout le monde qui entrait dans cette pièce. C’était perturbant de n’avoir plus de repères, ni de personne sur lesquelles elle pouvait se reposer. Se réinstallant sur le lit, elle remonta le coussin dans son dos. Elle fit rouler la table du gouter vers elle. Une boisson chaude ne pourrait pas lui faire du mal. Bien qu’elle soit de piètre qualité.
La rouquine le salua, poliment. L’homme lui parlait, mais elle ne comprenait pas tout. Le CAA ne lui évoquait rien. Mais apparemment lui en savait plus sur sa situation personnelle. Peut-être qu’il pourrait l’éclairer sur son histoire. Cassandre prit le temps de réfléchir avant de lui répondre. Combien de temps pourrait-il attendre sa réponse ? Elle se posait la question, elle avait le temps pour l’instant, mais elle n’allait pas non plus attendre des plombs. C’était assez malaisant d’être dans une chambre d’hôpital en présence d’un inconnu qui attends quelque chose de vous.
“Nous pouvons commencer”. Répondit-elle en se demandant ce que cette discussion apportera.
Son dernier souvenir. Depuis son réveil, elle avait eu le temps d’y penser. De réfléchir à ce qu’elle faisait pour expliquer sa présence ici. Mais en creusant, il lui manquait un bout du chemin. C'était assez angoissant d’ailleurs. Elle prit une inspiration et replongea dans son passé. Elle se revoyait heureuse en train de jouer du violon devant un public conquis. Au moins c’était un souvenir agréable.
“ Je donnais un récital de violon, c’était au conservatoire de Reversa, après un cours au conservatoire. Ce soir-là, je crois que c’était pour préparer le concert qu’on donnait pour les fêtes. ” Elle pouvait donner ce genre de précision, d’après les morceaux qu’elle se souvenait avoir joué. Ceux de la fin de l’année étaient typiques.“ C’était une belle soirée, après je pense que j’ai dû rentrer au Natural.” Son ton se fit plus hésitant parce qu’on arrivait au moment, où le souvenir se faisait moins net. Elle se concentra à nouveau dessus, fit appel à sa mémoire pour replonger dans l’instant du moment. “ Mais je n'ai pas pu arriver au bar, je ne sais pas pourquoi. Mais je me souviens d’une douleur assez intense”. En se remémorant cela, Cassandre se crispa. Ses mains se serraient autour de sa tasse de thé. C'était angoissant, c’était comme si la douleur revenait dans son corps. Sa respiration était plus rapide. La tasse fut posée. L’aveugle ramena ses genoux contre sa poitrine, elle tentait de retrouver une respiration plus apaisée.
Finalement se souvenir n’était peut-être pas une bonne idée. Surtout qu’après cette douleur immense c’était le trou noir. Son cerveau ne lui distillait plus aucun souvenir. Flippant.
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Sujet: Re: Lost | Judd Ven 1 Nov - 22:20
Lost
"La vérité d'une perte de mémoire ritualisé" feat Cassandre E. Nealson & Judd Morrow
Je regarde la jeune femme et je me demande bien ce qu'il va se passer si toutes ses réponses sont positives. Si aucune ne sont un mensonge, qu'est-ce qui se passera ? Je secoue la tête, essayant de penser à autre chose et la première chose qui me passe par l'esprit, c'est cette question qu'on a dû lui poser des centaines de fois, si ce n'est des milliers. De quoi se souvient-elle ? J'écoute patiemment sa réponse. Un récital à Reversa, effectivement ses souvenirs datent de loin et le souci c'est que sa première phrase est une vérité. Sa seconde phrase est aussi une vérité et quand elle me donne son dernier souvenir, mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Merde, aucun mensonge dans ce qu'elle dit pour l'instant. Je serre les dents un instant et reprend tranquillement à la fin de sa phrase. « Cette douleur que vous avez ressenti à ce moment-là, c'était probablement un lycan qui vous a mordu. » Ouais, je sais, j'aurais peut-être pu enjoliver un peu plus les choses, j'aurais peut-être pu commencer par autre chose. C'est pour cela que je reprends avec calme. « Depuis décembre 2016, la ville de Réversa n'existe plus. Après l'annonce de la révélation, la ville à implosé. Le Ribcage a été construit dessus. » Je lui laisse le temps d'encaisser le choc, peut-être n'aurais-je pas dû dire ça non plus, mais dans ce cas-là, que dire de plus ? Je ne peux pas carrément lui dire qu'elle était une ancienne aberration qui a passé le rituel avec succès mais qui a perdu trois ans de sa vie dans la bataille d'une façon que personne ne comprend quand même ? Peut-être que si au fond. Je laisse toujours un temps d'arrêt, lui permettant de mettre en place ses idées avant de reprendre.
« Après votre récital, une aberration appelé lycan a dû vous attaqué dans la rue dans le but soit de vous tuer, soit de vous transformer. Il n'a pas réussi la première version, par contre il a réussi la seconde. » Je me tais de nouveau, la laissant encore une fois engrangé l'information. J'ai l'impression d'être un oiseau de mauvais augure, pourtant, je me dois de continuer, je suis là pour ça. « Vous avez été transformé en louve. Et vous avez vécu ainsi pendant trois ans. Il y a de cela quelques mois, suite à une attaque du Ribcage, vous avez été capturé et enfermé. » Encore un bout de sa vie qu'elle ne va pas comprendre, ça ne m'arrête pas cependant, si elle a des questions, elle pourra les poser ensuite. « Suite aux événements, il a été décidé que toutes les aberrations capturé seraient alors obligé de passer le rituel. C'est ce qui vous a permis de redevenir humaine. Pourtant, visiblement, quelque chose à cloché et vous voilà sans la mémoire de ces trois ans. » J'attends encore un instant, la laissant engranger une fois de plus le reste des informations. Je n'imagine pas perdre la mémoire. Je veux me souvenir de mon frère, je veux me souvenir de comment c'était entre nous. Certes, j'aimerais probablement oublié les années avec ma génitrice, mais c'est aussi ce qui fait celui que je suis désormais. Alors pourquoi oublier ? Je ne veux pas oublier, je ne peux pas imaginer ce qu'elle ressent. « Vous ne vous souvenez pas du tout de tout ça. D'avoir été lycane ? D'avoir attaqué le ribcage avec d'autre aberration ? De vous être fait capturé ? Et d'avoir passer le rituel ? » Ces questions là sont importantes et suivant ses réponses, je pourrais alors déterminé si elle ment réellement ou pas.
Souvenir douloureux. Cassandre se referma sur elle-même, avec l’envie de ne plus se souvenir de rien, de s’endormir et de se réveiller hors de ce cauchemar, en finir avec cette réminiscence négative et douloureuse. Elle n’était pas sûre de vraiment vouloir savoir. Être dans l’ignorance lui paraissait une éventualité salutaire. Mais l’homme avait décidé de lui parler. Mordue par un lycan. Elle ouvrit des yeux ronds face à cette nouvelle. C’était impossible. Elle ne se sentait pas différente ; hormis sa mémoire en gruyère elle ne ressentait rien d’anormal dans son corps. Il devait faire erreur. Mais les révélations ne semblaient pas finies.
“Comment ça Réversa n’existe plus ? C'est impossible ! Une ville ne peut pas disparaitre d’un coup...” s’interrogeait elle à haute voix. Cela lui paraissait tellement improbable. Puis si c’était bien vrai, cela voudrait dire qu’elle avait perdu tout. Son bar et son appartement étaient toute sa vie. Elle ne voulait pas l’envisager. C'était trop dure et abrupte.
En même temps qu’il parlait, elle essayait de se rappeler, de savoir si elle pouvait surpasser la douleur pour atteindre les bribes de souvenir. Mais elle se cognait à un mur qui semblait infranchissable. Elle ne comprenait rien. On lui donnait des informations qu’elle n’arrivait pas à saisir. Silencieuse, elle tentait de rester à la surface et de ne pas se noyer dans les méandres flous et complétement dingue. C'était trop. Elle prit de longue inspiration pour se calmer et ne pas laisser la panique l’envahir. Elle avait l’impression d’être une équilibriste sur le fil qui séparait la folie et la raison.
Cassandre remonta à la surface quand il posa des questions et tourna son visage vers l’agent.
“Aucun souvenir. C'est complètement délirant. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi je ne me souviens de rien...Mais je peux sentir qu’il y a eu des changement dans mon corps. Et des cicatrices qui n’étaient pas là avant.”
Cela elle ne pouvait le nier. Ses mains passèrent sur certaines marques qu’elle avait découvert récemment.
“ Et c’est quoi ce Ribcage ? Et ce rituel, à quoi ça sert ?” C’était comme si on lui disait que le voyage sur la planète Mars était devenue possible et qu’elle le découvrait de manière assez brutale. “Si Reversa n’existe plus, ou on est ? Toujours dans le même pays ? Ou ce dernier a été annexé par des martiens ?” demanda t’elle sarcastique. Preuve qu’elle n’était pas trop convaincue par tout cela.
“ Puis comment je peux être certaine que vous ne racontez pas n’importe quoi ? Qui me dit que vous n’êtes pas en train de vous amuser par sadisme ?”
La méfiance était de mise. Elle ne pouvait décemment ne pas le croire sur parole. Elle ne le connaissait pas lui. Ou peut-être que si mais elle ne se souvenait pas. Bordel. Son cerveau ressemblait à une pelote de laine toute emmêlée.
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