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Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail)

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MessageSujet: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptySam 22 Juin - 11:23

Approuve-moi si tu peux !

"Quand un seul mensonge peut détruire le château de carte de tes vérités"
Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Lta2
feat Judd Morrow & Abigail Hemingway

   
La trêve, voilà bien quelque chose que je n'avais pas envie de voir arriver. Je ne sais pas comment les autorités ont pu pensé à ce genre de chose. Sérieusement, donner un quartier aux aberrations ? Et puis pourquoi pas leur filer une prime, et des victimes pour l'occasion non ? Dire que mon sang bout dans mes veines n'est qu'un euphémismes, je me sens trahis par le gouvernement d'une certaine façon et la seule chose qui arrive à me garder calme, c'est le Blue Moon que j'ai dû déménager … Bon dieu, j'ai dû quitter mon quartier envahit par les aberrations tout ça pour me retrouvé dans un quartier dont le gouvernement est à la tête... Quelle idée de merde, mais honnêtement, comment je pouvais faire autrement ? Un spectre au milieu d'aberration ou d'altération ? Voilà bien une hérésie. Et me retrouver dans le quartier humain ? Je ne crois pas non, ils voient les spectres comme si nous étions des aberrations ou des altérations... le monde part en couille que voulez-vous. J'aurais bien besoin de me retrouver avec Seph ou mon frère, franchement ces derniers temps, je manque certainement de contrôle sur mes émotions, mais il y a tellement de chose qui changent... Entre cette putain de puce, cet inhibiteur et maintenant les nouveaux quartiers, où s'en va donc Bristol ? Voilà bien une question à laquelle je n'arrive pas à répondre. Un soupir entendu et je m'occupe du Blue. Je fais les gâteaux du jour. Maintenant que Baxter est à jour et sait faire du café ou du thé convenablement, je n'ai plus besoin de me prendre la tête. Il n'y a qu'en terme de pâtisserie que je ne lui confierais pas une spatule ! On ne peut pas être bon partout, que voulez-vous !

Concentré sur mes pâtisseries, j'en oublierais presque pourquoi je suis aussi actif ce matin. Pour une fois, ce n'est pas le Blue qui va me prendre le plus de temps, mais bien l'interrogatoire qui m'attend. Il paraît que je vais de nouveau faire équipe avec Abi. Je me demande presque si j'ai hâte de faire cet interrogatoire ou si j'ai hâte de pouvoir discuter avec elle ? Étonnamment, j'aime bien parler avec la jeune humaine. Elle est différentes des femmes pour lesquelles j'ai une certaine aversion. Un peu comme Seph, elle arrive à me faire me sentir détendu. C'est plutôt rare, je serait plus du genre à dire merde, ou alors à laisser quelqu'un d'autre prendre ma place dans ce genre de circonstances. Bah oui, plus on se tient loin de son cauchemar, mieux ça vaut. Sauf que j'ai appris avec Seph à ne pas voir le diable partout. À bien y repenser elle a été ma première pour beaucoup de chose. C'est elle qui m'a fait devenir spectre, c'est elle qui m'a entraîné, c'est aussi elle qui m'a écouté le premier... merde ça fait beaucoup trop de première fois et je digresse un peu trop à mon goût. Après avoir terminé mes gâteaux, je mets en place la nouvelle décoration du Blue. Je n'ai pas perdu tant de personne, j'ai décidé d'investir un endroit proche de la frontière et beaucoup de ceux qui venaient viennent encore. De simple humain qui se sentent bien dans le quartier ou même des altérations approuvées par le gouvernement, j'ai même accès à une nouvelle clientèle qui n'est pas si mal. Donc au final, mon café fonctionne toujours aussi bien. Dans ce genre de situation, on aime bien se détendre et discuter, je vois beaucoup de monde et je discute énormément ces derniers temps. Un soupir plus tard, ma vaisselle est terminé et j'entends Baxter arrivé.

Je lui donne mes instructions et lui signifie que lorsque le four sera éteint, il lui suffira de sortir les gâteaux et le tour sera joué. Ensuite, je sors par l'arrière du Blue et me dirige vers le CODECS. Bien évidemment, je fais trois milles tonnes de détour, c'est devenu une habitude. Avant quand je n'étais pas dans le quartier du gouvernement, je pouvais garder facilement pour moi que je suis un spectre, pas que j'en ai honte, loin de là. Mais je préfère garder cette partie de ma secrète. Je déteste l'idée qu'on me catalogue comme spectre surtout au Blue. Une fois certains que personne ne m'a suivi, je rentre dans le bâtiment, passe dire bonjour à mon frère rapidement. Au moins cette situation fait en sorte qu'on se voit plus souvent et je me dirige vers les bureaux pour trouver Abigail. Je dépose une boite sur son bureau une fois que je l'ai trouvé. « Tout un assortiment de pâtisserie et gâteaux de ce matin. J'espère que ça te plaira. » Ce n'est pas la première fois que j'interroge quelqu'un avec elle, ou qu'on bosse ensemble en règle général. Au vu de mon don, les interrogations sont mon fort, mais il n'est pas rare que je parte chasser aussi. Je lance un regard à la jeune femme qui n'a pas changé et continue sur mon air de charmeur charmant. « Dit donc c'est que tu embellis avec le temps ! » Sauver les apparences ? Peut-être bien qu'il y a un peu de ça, mais c'est aussi qu'en dehors, je suis censé être Judd, barista souriant et surtout indécrottable dragueur ! Même si ça ne va jamais plus loin, surtout avec les femmes... quoi que, ça ne va jamais plus loin avec qui que ce soit. Je finis par rouvrir la bouche. « Alors, on s'attaque à quoi aujourd'hui ? » Parce qu'on m'a juste dit, tu radines ton cul de spectre et point barre. Les détails, c'est avec elle que je dois les voir.


Dernière édition par Judd Morrow le Lun 23 Sep - 9:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyVen 13 Sep - 11:02


Chapitre 1

 
Je n'accepte pas l'accord conclu entre le Gouvernement et les rebelles. Je ne peux agréer à cette trêve. Les monstres, les vampires ont un quartier à eux et les habitants de Bristol ont dû déménager car il fallait bien placer ces barbares. Si j'étais proche du Gouvernement, je ne me serais pas gênée pour dire que cette idée d'une chimérique trêve est idiote. Quand on donne quelque chose à des bêtes, on peut s'attendre qu'ils demandent un peu plus.

Je me regarde dans le miroir, celui-ci me renvoi l'image d'une veuve en colère contre la stupidité des uns et des autres. Je pense à ma fille. Je dois faire quelque chose pour que les barbares soient confinés ailleurs et qu'on puisse les contrôler. Je ne fais pas confiance à ceux qui ne sont pas comme nous. Suis-je raciste ? Je dirais que c'est les vampires que je souhaite éliminer. C'est certainement extrême, je l'avoue. Mais, comment ne pourrais-je pas l'être quand un époux et un enfant sont décédés à cause d'un suceur de sang ? Je demande réparation. Je souhaite la vengeance. Et les autres ? Les altérations ? Certains me sont proches, d'autres ne le sont pas. Cependant, je n'ai pas la haine contre ces gens qui ont des dons. D'ailleurs, je dois m'occuper d'un cas d'une altération. C'est Judd, un interrogateur qui va m'aider dans cette entreprise. Nous devons nous voir dans les locaux du CODECS afin d'interroger une personne à don. Je regarde ma montre, il est temps pour moi de quitter ma maison et d'aller travailler.

Je descends les escaliers, je souris à la baby-sitter qui va s'occuper de ma fille Amélia. Je dis à Sandra qu'elle trouvera des plats dans le frigo si elle a faim mais que normalement je serais rentrée avant midi. Or, on ne sait jamais quand peut durer un interrogatoire. Tout dépend de la personne et comment on la cuisine. Cependant, Judd m'aide beaucoup grâce à son don. Sans lui, je n'aurais pas découvert des altérations qu'on doit surveiller car elles sont jugées dangereuses pour l'humanité. Je me dis qu'il faudrait que je remercie le barman à l’occasion. Soudain, ma fille se rapproche de moi. Je m'abaisse à son niveau pour embrasser son front. Je lui promets de revenir très vite. Et que je l'aime trois fois mille. Par la suite, Sandra demande à Amélia ce qu'elle désire faire. La fillette souhaite faire des dessins. Puis, la jeune femme prends la main de ma fille et je m’éclipse. Je sais qu'avec Sandra, tout va bien se passer pour ma fille. Mon enfant adore dessiner et faire de la cuisine.

Je monte dans la voiture puis je démarre celle-ci. La circulation est mauvaise. Je montre mes papiers à la sortie puis je vais dans la direction des bureaux du CODECS. Ils sont situés dans le centre. J'écoute la musique. Il s'agit de la mélodie d'Abba. Je ne peux pas m'empêcher de chanter. Je soupire quand je rencontre des embouteillages. Dans ma tête, je réfléchis que le lendemain, je serais  en mission avec Joshua. Je travaille souvent avec le père comme avec le barrista. Ce sont deux hommes que j'apprécie de bosser avec eux.  

Après quelques minutes, la circulation reprend et j'arrive dans les locaux avant dix heures. Je finis par me garer. Je rentre dans le bâtiment et je me dirige vers mon bureau. Je m'installe puis j'attends l'arrivée de Judd. Je sors le dossier de l'altération. Il s'agit d'une femme âgée de la trentaine, elle possède le don « miroir ». Elle est capable de se connecter aux gens via des surfaces réfléchissantes. Si elle a soif, elle aura besoin d'un verre d'eau mais nous ne pouvons pas la laisser mourir de soif. Non ?

La porte s'ouvre et je vois qu'il s'agit de Judd. Un sourire s'illumine sur mes lèvres. Il apporte une boîte de gâteau.  J'en salive d'avance et je sais qu'Amélia adore manger les gâteaux du jeune homme.

_ Je te remercie pour les gâteaux. Et j'en suis sûre qu'ils seront délicieux ! Ai-je droit de savoir ce que tu as apporté ou c'est une surprise du chef ? Demande-je avec le même sourire sur mes lèvres.

Parmi les desserts que j'apprécie, il y a les tartes au citron meringué, les milles-feuilles ou encore la tarte aux pommes. Sans oublier le trianon. Mon mari était gourmand et c'est la pêche ou le baba au rhum qui avaient sa préférence. Je n'aime pas trop savourer les mets avec de l'alcool.

L'homme me complimente. Il sait comment parler à une femme. Je le regarde avec douceur. Pourtant, je ne me trouve pas belle. Je porte une robe noire, mes cheveux d'ébène sont attachés dans un chignon. Sobre et élégante, sans doute. Je ne cherche pas à plaire aux hommes, mon cœur est fissuré pour aimer un autre homme mais je ne veux pas être vêtue de jeans ou des joggings quand je sors quelque part.

_ C'est gentil Judd, je te remercie pour ce compliment mais je ne fais pas grand-chose. Je soupire. Je serais ravie d'assister à un karaoké un soir à ton café. Tu me diras quand il aura une soirée karaoké ? J'ai besoin de m'aérer l'esprit pour une fois.

Ensuite, mon partenaire me demande de lui parler de notre cas. Je prends une profonde inspiration avant de décider de lui parler de l'altération que nous allons interroger.

_ Il s'agit de Lena, 35 ans. Elle a un don particulier, elle est capable de se connecter aux gens via des surfaces réfléchissantes. Je le regarde. Il faudra qu'on fasse attention à elle quand elle demandera un verre d'eau. À moins qu'on lui apporte un verre d'eau dans un verre en plastique. Je me tais quelques secondes. Tu as déjà entendu parler de ce don ? Je fronce les sourcils. C'est la première fois que je vois quelqu'un avec ce pouvoir et j'avoue que  je ne sais pas trop quoi en penser.

La porte s'ouvre de nouveau. Il s'agit de Vincenzo, mon collègue. Il nous fait part que Lena est arrivée et qu'elle nous attend dans la salle d'interrogatoire. Je me tourne vers Judd, il est temps pour nous d'aller tirer les vers du nez à cette femme. Nous commençons à marcher dans les couloirs.

_ As-tu besoin de quelque chose avant de commencer l'interrogatoire ? Un café ? Un thé ? Je souris.

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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyLun 23 Sep - 9:48

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"Quand un seul mensonge peut détruire le château de carte de tes vérités"
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Les interrogatoires, je pourrais ne être lassé, après tout, rien qu'être dans la rue est un véritable calvaire pour les gens comme moi. À chaque parole, le mensonge est plus que présent et c'est encore pire avec la trève qui s'est annoncé. Je me souviens encore de ces moments. "Je suis tellement heureuse de te revoir" Mensonge. "Tu me plaisait avant alors peu importe qui est tu es réellement" Mensonge. "Je te déteste, reste loin de moi je ne veux plus te voir." Mensonge... Tellement de mensonge pour si peu de résultat. Je me demande souvent à quoi cela sert aux gens de mentir de cette façon ? Personnellement, j'ai fini par détester le mensonge, j'ai omis des détails, mais depuis que j'ai ce don, je n'ai plus jamais menti, sauf en cas d'absolu nécessité. Alors pourquoi est-ce que je m'occupe de ces interrogatoires ? Parce que je suis celui que je suis. Parce que demain les gens mentiront encore et parce qu'il est de mon devoir de savoir s'ils mentent ou pas. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai acquis ce don en devenant spectre. Peut-être parce que ma vie entière est un mensonge. Je n'ai rien raconté à mon frère de ce qui m'est arrivé là-bas, j'ai omis tellement de chose que peut-être le processus a prit cela pour un mensonge... théorie farfelue en veux-tu en voilà. Quoi qu'il en soit, je suis le meilleur spectre pour ces interrogatoires, personne ne peut me mentir, peu importe ce qu'il désire réellement. Et puis soyons honnête, j'aime bien les mettre devant le fait accompli. Savoir qu'ils ont devant eux quelqu'un à qui ils ne peuvent mentir, ça me fait des papillons dans le ventre.

Un peu psychopathe comme façon de voir les choses hein ? Ouais, j'imagine bien que ça n'a rien de très glamour, mais peu importe. Personnellement ce que je veux c'est voir comment s'en sort notre victime du jour. Et puis je suis content de retrouver Abi, c'est quelqu'un avec qui il fait bon discuter et elle ne me juge pas sur ma façon d'être ou de faire. Après tout, on a tous les deux une raison de ne pas être content de cette trêve, ce n'est pas si mal de trouver des alliés hein. « Haha, je te dirais bien surprise, mais... en fait il y a tout ce que tu aimes bien. Une part de tarte au citron meringuée, un mille-feuille et une part de ma nouvelle tarte aux pommes tu m'en diras ce que tu en penses et il y a un petit nouveau dedans, à toi de voir si tu tentes ou pas. » C'est une nouveau que j'ai inventé cette semaine. Un chou savoir chocolat avec à l'intérieur une crème de fruit rouge. Ça fait un tabacs au Blue, je ne sais pas si elle va aimé mais au pire sa fille le mangera ou alors un de ses collègues. « Et tu sais bien que le chef fait toujours des surprises partout où il passe ! » Un léger sourire se pose sur mes lèvres et je ris doucement. Rire de ses idioties, voilà quelque chose que je ne sais plus réellement faire. Je suis doué pour me faire passer pour quelqu'un d'autre, n'est-ce pas le plus gros mensonge que je sers à tout le monde ? Et moi qui disais que je détestais le mensonge, au final, je ne suis pas mieux que tout ceux qui je viens voir...

Un soupir s'échappe de mes lèvres alors qu'elle répond à mon compliment. Même si les femmes et moi ça fait deux, je dois bien admettre que j'aime beaucoup Abi, elle est belle et intelligente et elle ne se laisse pas avoir comme ça. Et puis, contrairement à certains, elle ne cherche pas forcément à se mettre en avant et à plaindre au moindre quidam qui passe cette porte. « Une soirée Karaoké. Faut que je regarde ça de plus prêt, j'ai pas tout le planning en tête vu que c'est Baxter qui s'en occupe en partie. Mais promis, je te préviens dés que possible. » Généralement ce genre de soirée c'est le samedi, mais ces derniers temps, avec le déménagement du Blue, on a pas réellement eu le temps d'organiser quoi que ce soit. Je suis par contre heureux de voir que malgré le déménagement, ma clientèle m'a suivi sans faire d'histoire et surtout sans relever le fait de se retrouver dans le quartier du conseil. Après de toute façon, j'imagine que le fait que je sois un spectre sera rapidement de notoriété public et la plupart de mes clients étaient soit des altérations, soit des humains, donc au fond, ce n'est pas grave pour eux qui je suis. Même si j'imagine que certains vont se poser pas mal de question. Un haussement d'épaule plus tard et je demande des informations sur la personne qu'on va devoir interroger. Information qu'elle me donne sans souci et que je laisse tourner dans ma tête. Je laisse passer un moment de flottement et je souris distraitement.

« J'en ai entendu parlé une fois, mais même l'eau peu lui permettre de communiquer. De toute façon je doute qu'elle le fasse si elle veut être approuver, justement parce que dés qu'elle entre en communication avec quelqu'un, la surface qu'elle utilise change et lui montre la personne avec qui elle est en communication. Ce serait trop voyant, surtout devant nous. » Je reste un instant silencieux. « Ce don est assez rare effectivement, je n'en ai entendu qu'une fois et c'était une française... » Mauvais souvenir, très mauvais souvenir. Elle se faisait un plaisir de me torturer juste pour que ses copines prennent leur pied... Chassant le souvenir je reviens à la discussion initiale. « Elles sont peut-être de la même famille. Je serais attentif à la moindre variation de voix ou quoi que ce soit, donc ne t'inquiète pas. Et puis au pire, je suis rôdé au rudiment du combat, je te protégerais. » Petite blague pour tenter de libérer un peu de tensions dans l'atmosphère, ou plutôt dans mon corps. Je déteste me souvenir, c'est vraiment quelque chose que je ne supporte pas. Je finis par lever la tête à sa question. « Tu sais très bien que le seul café que je bois c'est celui que je fais et étant un accro au café, je ne bois pas de thé, mais c'est gentil d'avoir proposé. Allons plutôt prendre place avant de faire entrer la bête dans l'arène. » Un léger sourire se dessine sur mes lèvres alors que j'ouvre la porte pour la laisser entre et ensuite prendre place à côté d'elle. « Que la fête commence ! »
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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyVen 27 Sep - 11:34


Chapitre 2

 
Judd me parle des gâteaux dans la boîte, un sourire s'illumine sur mon visage tandis que mes yeux brillent de joie. Le jeune homme sait me faire plaisir. De même, il a ajouté une nouvelle pâtisserie. Peut-être que je pourrais le goûter après ! Je ne sais pas du tout.

_ Je suis touchée par ton geste Judd. Dis-je en gardant ce rictus sur mes lèvres rose. J'ai hâte de goûter la surprise du chef. Je te dirais si j'aime bien ou non mais je ne me fais pas du souci que mon palais trouvera que c'est exquis.

L'homme me fait un compliment, je suis modeste quand je lui réponds. Je n'aime pas ces gens superficielles qui aiment se montrer. Je lui demande s'il aura une soirée karaoké dans son café. Je dois avouer que je ne sors pas beaucoup de la demeure … Sauf pour travailler à l'université ou encore pour le CODECS. Peut-être que maintenant j'ai envie de faire des nouvelles rencontres même si l'absence de mon mari me torture l'esprit. Par la suite, j'écoute les paroles du barista.

_ J'entendrais alors ton coup de fils et si Baxter a besoin d'un coup de main pour la soirée, je pourrais essayer de me libérer. Il faudrait que je vois pour la garde d'Amélia. Je souris. Tu as mon soutien.


Je savais que le Blue Moon a dû déménager à cause de la trêve. Cette paix est la cause de nos maux. On nous force à quitter nos maisons, nos magasins pour vivre ailleurs. Je ne sais pas ce que le gouvernement nous réserve avec cette prétendue trêve.

Ensuite, je parle de notre cible à Judd. Je l'interroge sur le don de la jeune femme. Judd répond à ma question. Ainsi, elle ne pourra pas boire. Est-ce que je suis barbare ? Je ferais tout pour protéger les miens et mes proches. Je ne veux pas que le danger rôde près des personnes qui me sont proches. Je ne veux pas que ces mains félonnes ôtent la vie de ma famille, mes amis et collègues. Je suis peut-être extrême … Si je n'avais pas perdu mon époux et ma fille, je ne le serais pas autant. Peut-être que je serais plus militante envers ces gens … Or, ce n'est pas le cas. Je continue d'entendre les paroles de mon interlocuteur.

_ Pas de soucis, dans le dossier, je n'ai rien trouvé qu'elle avait une sœur. On peut penser qu'elle soit la même personne … Est-ce que tu te souviens de l'âge de celle que tu as rencontré la française ? Je me pince les lèvres. Je … Désolé. Ce n'est pas correct de ma part de te demander. Ne te sens pas obligé de me répondre.

Ensuite, je lui demande s'il souhaite boire quelque chose avant d'aller tirer les vers du nez de cette femme. Judd me rappelle qu'il boit que du café mais il me remercie pour mon intention. Je souris. Il dit aussi que nous allons aller dans l'arène.

_Allons dans l'arène sans être le matador tuant la bête.

Nous allons dans la salle. La fille a le visage blanc, des cheveux sombres avec des yeux bleus de mer. Elle mâche un chewing-gum. Léna fait éclater ce bonbon puis elle nous regarde avec un sourire narquois sur les lèvres.

_ C'est pour cela que je suis ici dit-elle d'une voix mielleuse. Encore un interrogatoire. Vraiment, je préfère siroter un verre en tressasse. Que voulez-vous savoir mes chéris ?  


Je prends place face à la proie. Je me dis que si elle continue d'agir ainsi elle passera un mauvais quart d'heure. Je prends une inspiration puis je pose mon regard complice à Judd. Il est temps pour moi de jouer la sorcière de l'ouest. Je plonge mon regard dans les yeux de la mer de ma proie.
_ Je me ferais toute petite à ta place Lena. Tu es là pour qu'on approuve ou non ton don. Mais, tu dois t'en douter. Je reste droite sur ma chaise.

_ Tu crois que le Gouvernement peut faire quelque chose maintenant alors qu'il y a la trêve ma jolie ? J'étais sage dans le quartier et puis on m'a amené ici. Je croyais fini ces interminables interrogatoires.

_ Tu étais dans le quartier Redcliffe, il est normal qu'on te contrôle et à ce que je vois, c'est important que tu sois ici. Je soupire. Je te conseille de changer de ton avant que nous employions la manière forte.

_ Tu ne me fais pas peur petite. Tu as besoin de ce mignon pour te protéger, pauvre petite fille.

Je respire de nouveau. Je me mordille les lèvres. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ce taureau sera difficile à mâter. Je me tourne vers Judd. Il est temps pour lui de rentrer dans la place et tirer les vers du nez de cette personne exécrable.


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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyLun 30 Sep - 11:04

Approuve-moi si tu peux !

"Quand un seul mensonge peut détruire le château de carte de tes vérités"
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Je suis content que ça lui plaise, honnêtement les pâtisseries c'est une passion. Si j'ai commencé à en faire, c'est juste parce que je me suis retrouvé être un gros gourmand. Est-ce que cela m'a arrêté ? Bien sur que non, quand je suis revenu ici, je n'étais qu'une boule de souffrance émotionnelle. Seul mon frère arrivait à m'atteindre et le café m'a sauvé la vie. Aujourd'hui, je me contente d'un sourire de façade, pourtant, j'aime mon métier de barista, peut-être bien plus que chasser des aberrations. Étrange non ? Peut-être pas tant que ça au fond. Après tout, c'est le café qui m'a sauvé quand j'ai été récupéré, c'est grâce à lui que j'ai finis par sortir de mon état de légume juste bon pour rester à une place et ne pas bouger. Je me détestais tellement à cette époque, pourtant, aujourd'hui je me sens bien, en vie. « Ce n'est pas une sœur, une tante, ou une mère, voir une grand-mère à la rigueur. J'étais encore un gamin quand je l'ai rencontré. » Un gamin effrayé au départ et ensuite résigné. Quoi qu'il en soit, je suis prêt à exploser la tête de cette gosse dont la tête m'est vaguement familière. Je laisse cependant Abi commencer l'interrogatoire. Techniquement, je ne suis là que pour vérifier si elle ment ou non, mais quelque chose dans sa voix me hérisse le poil. C'est comme une réminiscence du passé, un rejet, du dégoût. Quelque chose me dit que je ne vais pas aimer les réponses, ni même la personne. Ce manque de respect flagrant, cette attitude bien trop désinvolte dans ce genre de situation, elle cherche quelque chose, et quand son regard s'arrête sur moi, j'ai l'étrange sensation d'être ce qu'elle cherche.

Je me contente cependant d'écouter et d'attendre. Sa première phrase est vrai, mais pas tout à fait, si elle préfère effectivement boire un verre à une terrasse, elle semble heureuse d'être ici. Quelque chose cloche réellement dans son attitude et la suite ne fait que le confirmer. Elle se fiche pas mal de tout ce qui arrive, estime même presque être dans son bon droit et se fiche de la tête d'Abi. Je reconnais cette attitude, ce regard bravache et surtout cet air de "je suis bien meilleur que toi". La bonne blague, non seulement la mère m'a prise pour un objet dans le passé, mais voilà que la fille se pointe maintenant à Bristol. Le destin s'acharne sur moi désormais. Pourtant, malgré tout ce qui s'est passé dans le passé, il n'est que cela justement, un passé. Et j'ai surmonté toutes les épreuves. Alors que le silence se fait dans la pièce, je me contente de la fixer, le regard glacial, comme si rien de tout cela ne me touchait. Je la sens se tortiller sur sa chaise, elle a beau faire la brave, elle n'en est pas moins nerveuse. Je laisse alors tomber le côté civilisé pour devenir le spectre que je suis devenu, le chasseur violent en cas de besoin, mais surtout l'interrogateur sans pitié. « Bon quoi ? Vous n'allez pas me poser de question. » Un léger sourire étire alors mes lèvres, mais il n'a rien de sympathique et Léna se fige dans une immobilité presque parfaite. Qui est pris qui croyait prendre. « Alors petite fille, on commence à flipper pas vrai. Tu t'étonnes que je ne dise rien, que je me contente de te regarder. De quoi as-tu si peur ? » Elle me regarde et un sourire fleurit sur ses lèvres avant qu'un rire ne sorte de sa gorge. « C'est mal me connaître que de penser que j'ai peur. » Ma voix s'élève alors au dessus de la sienne. « Mensonge. »

Elle déglutit, plus nerveuse que jamais et ouvre la bouche. « Mais elle a dit... Elle... » Je ricane devant son bégaiement. « Elle a dit hein. Sauf qu'elle m'a connu petit, une pathétique vieille femme incapable de se satisfaire de sa vie et qui aimait torturer un gosse. Dis-moi quelle gloire y a-t-il à torturer et violé un môme de huit ans ? Aucune. » Ma voix est monocorde, froide. « Nous sommes ici pour approuver ton don ou pas. Peu importe la trêve, tu es dans le quartier du conseil. Chaque personne se trouvant dans ce quartier doit se conformer aux différents contrôles. Tu as joué, tu as perdu. » Je laisse ma phrase se terminer par un regard appuyé. « Ma collègue est quelqu'un de plus doux, plus gentil. Pas qu'elle ne sache pas se montrer violente, nous le sommes tous au fond. Mais moi, vois-tu, je suis un spectre, un chasseur. » Son visage déjà pâle devient livide. « Et tu connais assez les spectres pour savoir ce qu'ils font n'est-ce pas ? Tu les connais assez pour savoir qu'ils ont eux aussi un don. Peux-tu deviner la nature du mien ? » Elle déglutit nerveusement. J'ai envie de la mettre à genoux, de la torturer mentalement, de m'amuser à lui faire peur jusqu'à ce qu'elle perde ses moyens. J'ai tellement envie qu'elle appelle sa chère maman et qu'elle pleure au téléphone, mais pour l'instant je vais me contenter de cette lueur de peur dans son regard, de cette incertitude qui la prend quand à l'interrogatoire que je risque de lui faire passer. « Je suis capable de déterminer si tu mens ou non. Mais crois-moi, je peux faire bien pire que ça. Et si tu n'as pas envie que je t'ouvre le crâne psychiquement parlant pour t'obliger à répondre à mes questions, tu as intérêt à être une gentille petite fille, à cracher ce putain de chewing gum et à répondre aux questions de la dame poliment et avec déférence. Parce que crois-moi, le chasseur en moi à réellement envie de faire de toi ma proie et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas pour un truc sexuel. » Je la fixe du regard un instant et jette un coup d'oeil à Abi lui faisant signer que c'est à son tour de prendre la parole.
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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyMar 1 Oct - 13:41


Chapitre 3

 

Nous parlons des pâtisseries. Je suis ravie pour les choix qu'il a fait et je dois avouer que je suis impatiente de goûter ces mets délicieux. Je suis peut-être gourmande de temps en temps mais je fais attention à ma ligne ainsi qu'aux repas que je prépare pour ma fille. Nous mangeons équilibrés. Je ne fais pas de la cuisine bio, cependant, je fais attention aux aliments que j'achète. Je privilégie les légumes et les fruits des agriculteurs plutôt que les payer au centre commercial. J'aime également me rendre aux halles pour prendre du poisson, de la viande ou encore du fromage. Je ne suis pas très friande de la charcuterie.

Je questionne Judd sur un élément sur sa vie privée mais je m'en veux. Il me répond. Je le regarde avec un sourire compatissant. Je réfléchis aux mots que je vais prononcer par rapport à ceci. Je ne veux pas envahir son espace privé. Je souhaite être là s'il a besoin de parler. Comme une amie, rien de plus.

_ Sache que je serais toujours là si tu veux parler, je ne te force pas à me dire ce que tu as vécu dans ton passé. Je souhaite juste te tendre ma main et être là à ton écoute. Je soupire. Mais, je n'oblige pas à me parler de ceci maintenant ou dans trente ans. Saches, que je serais là, tout simplement. N'en parlons plus et allons interroger la cible.

Je commence l'interrogatoire. Lena se comporte mal. Je n'aime pas ce genre de mépris pour le gouvernement. C'est pour cela que je laisse Judd prendre le relais et je sais que si je continue à parler à cette fille, je risque de m'énerver et de prendre patience.

Je me retiens de sortir pour prendre sur moi et diriger les informations que Lena m'a dit. Puis, je décide de rester et d'écouter Judd discuter avec Lena. Le spectre lui parle. Il lui demande de quoi elle a peur. Puis, elle rit. Si je pouvais, je lui frapperais. Je serre mes poings et je commence à me réciter que je dois me calmer.

Par la suite, l'insolente déclare qu'elle n'a pas peur. Or, mon collègue répond « mensonge ». Il est bien dommage qu'on ne voit pas sur le bras de la fille « je ne dois pas mentir » en lettre de sang comme c'est le cas dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix. Je continue d'observer en silence, elle se sent mal. Elle avale une salive. Je garde un visage froid sans faire transparaître une émotion. J'entends les paroles de Judd. Mon collègue a été violé par une femme proche de Lena. Je visualise la scène avec dégoût. C'est horrible de faire cela à une personne. Comment est-ce possible ? Les humains sont capables du pire comme du meilleur. Judd oriente la conversation sur l'approbation du don de Lena.

Je reste silencieuse durant l'échange du chasseur et de sa proie. Je reste impassible mais le passé de Judd me fait souffrir. Le pauvre … Est-ce qu'il a réussi à se reconstruire après ce traumatisme ? Il semble l'air avec les pâtisseries. Ai-je envie de voler à son secours ? Verrait-il cela comme un Saint-Bernard ayant pitié de lui ? Oh non. Je veux vraiment l'aider. Cela me changerait de ma peine concernant mon infortuné destin.

La conversation entre le spectre et Lena se termine. C'est à mon tour d'ouvrir les nouvelles hostilités. Lena enlève son chewing gum et le pose sur un mouchoir. Elle se redresse sur sa chaise, elle garde dans ses yeux la lueur de la peur. Celle-ci a été installée par Judd. Je soupire.

_ Grâce à ton don, tu es capable de te connecter à des gens via un miroir ou un autre objet de ce style. Je la regarde. On a vu dans ton dossier que tu utilises souvent ta capacité à espionner des personnes mais que tu as réussi à retrouver des personnes. Puis-je te demander pourquoi tu as fait les deux ? Quel est ton intérêt à faire les deux ? Je me tais quelques secondes puis je la regarde dans les yeux. Je te conseille de répondre à ces questions. Ou, je laisserais mon collègue s'occuper de ton cas.

_ Ne me menacez pas avec l'autre. Elle se mordille les lèvres. Je touchais une prime car j'aidais les gens. Elle regarde Judd. Est-ce que je dis un mensonge Monsieur ? Sa voix est dans les aiguës. Ma mère empochait l'argent et elle partait fumer. Elle soupire. Je n'aimais pas espionner les gens, parfois, c'était utile … Parfois, embarrassant.


Je regarde Judd. Je lui fais signe que nous allons prendre une pause pour passer à une autre étape. J'ai une idée et je souhaite en parler à mon collègue. Je repose mon regard sur Lena.

_ Nous te laissons ici. Le collègue que tu as vu te surveillera.

Je me lève puis je me dirige avec Judd dans mon bureau. Je respire et je le regarde dans les yeux.

_ J'ai peut-être une idée mais c'est un peu risqué. Je sais que la police recherche des personnes disparues, nous pouvons demander qu'on nous passe un objet puis nous la testera. Je veux voir la limite de son don. Voir ce qu'elle peut voir ou non. Je me tais quelques secondes. Je ne sais pas encore si on doit approuver son don, elle peut semer la discorde avec une capacité pareille. Je scrute le regard de Judd. Quel est ton opinion ? Tu veux qu'on fasse quoi ?


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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyDim 6 Oct - 11:07

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Sur les nerfs ? Bien sur que non. Je suis d'un calme olympien, sauf que tout le monde sait que quand je suis aussi calme, c'est qu'il y a anguille sous roche... Enfin certains le savent. Mon frère est le seul encore ici à être courant. Persé a disparu me laissant sans pilier dans ce monde de dingue. Kat a disparu des radars sans aucun message, peut-être ai-je été trop dur avec elle. En tout cas, des trois personnes qui me connaissent assez pour comprendre mon comportement, seul mon jumeau est encore là et je dois bien admettre que je veux le protéger à tout prix. Il est hors de question que je le perde aussi, je ne pourrais vraiment pas le supporter. Je secoue la tête un instant, laissant à la gamine le soin de bien me fixer et de lui montrer à quel point je suis sérieux. Bien évidemment, le fait de l'obliger à répondre n'est que de l’esbroufe, je ne suis pas capable d'imposer ma volonté à l'autre, je me contente de savoir s'il ment ou pas. Mais je suis assez doué pour bien faire peur et surtout pour leur faire comprendre ce que je pense de leur discours. Me recalant dans mon siège, je regarde la gosse poser son chewing gum dans un papier. Bien, je déteste totalement que quelqu'un rumine comme un bœuf quand je lui cause, ça a le don de me taper sur le système. Mon regard toujours posé sur elle, j'attends qu'Abigail reprenne l'interrogatoire. Calme, à l’affût sur ma chaise. D'aucuns s'imagineraient que je n'ai rien de dangereux dans cette position, mais en fait peu importe ma façon d'être, quand je souris, je suis dangereux, quand je suis calme, je suis dangereux, et quand je suis violemment agacé, je suis tout autant dangereux. Le monstre à l'intérieur de moi qui ne supporte pas les années passés à se faire violenté est constamment dangereux, mais je le cache assez pour ne pas que cela se voit.

J'écoute donc la conversation et ricane quand elle me donne de l'autre. J'ai bien envie de la gifler pour lui apprendre le respect qu'il lui manque visiblement. Sa mère n'était qu'une pauvre femme cupide, envieuse et cupide, sa fille n'est visiblement pas mieux, mais elle plonge dans l'arrogance elle... pathétique ! « Elle dit la vérité mais pas que... » Je la vois déglutir de nouveau. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas espionner, c'est plutôt qu'elle ne choisi pas ses cibles donc que ça ne lui plaît pas, c'est aussi facile que ça. En plus d'être arrogante, c'est aussi une voyeuse... super, bonjour le tableau de famille. Pas moyen de m'enlever ça de la tête maintenant... je me lève alors qu'Abi me fait signe que c'est la pause. Parfait timing, j'ai besoin de m'enlever cette image de la tête. Je la suis jusqu'à son bureau et la lueur dans ses yeux me dit que je ne vais pas apprécier la suite. J'écoute son explication sans aucune émotion sur le visage. « Chercher une personne disparue ne nous aidera pas, elle pourrait tout aussi bien se foutre de notre gueule et ne pas le faire en disant que ça ne fonctionne pas et comme c'est son don, si elle y croit assez, je pourrais bien passer à côté du fait qu'elle mente. Il faut que je téléphone tu permets ? » J'attends son acquiescement avant de prendre mon portable et de composer le numéro. « Jacob, j'ai besoin d'un coup de main. » Mon frère, je sais qu'il sera pour et quoi qu'il arrive, je sais aussi que l'objet que j'emporte toujours avec moi et qui lui appartient, je ne risque pas de l'oublier.

Je lui explique donc la situation en lui demandant de me dire où il est. Une fois son accord et la situation en tête, je sors de ma poche un des cadeaux qu'on s'était échangé durant nos rares moments ensemble. Ce n'est qu'un truc de gamin, un badge avec des étoiles, mais c'est ce qui nous a rapproché, notre secret. Ces étoiles ont tout ce que nous avions pour nous quand il venait me voir chez notre mère. « Je vais lui demander de chercher Jacob. Je sais où il est, et je sais ce qu'il fait. Elle ne pourra pas nous mener en bateau. Par contre, autant éviter de lui dire qui on recherche exactement. Pas de nom, pas de détail. Je refuse qu'elle en sache plus sur mon frère. Et surtout, je veux voir ce qu'il lui faut pour qu'elle entre en contact avec quelqu'un et le nombre d'information nécessaire à ça. » Ce don est une véritable plaie en vérité. Dans les mains d'une bonne personne, je pense que ça pourrait être utile, mais dans les mains de cette personne là... je doute fortement que cela ne soit une bonne idée. J'ai besoin de savoir ce qu'elle peut faire, dans quelle mesure elle peut le faire. « Plus facile de savoir si elle ment ou pas. Après avoir vu son don en action par contre, il va falloir lui poser des questions pour tester sa sincérité. Parce que je doute fortement qu'elle n'est pas une idée derrière la tête. » Je connais bien ce genre de personne, elle ne lâche pas les infos pour rien, et même si tout à l'heure elle disait vrai sur le fait d'être payer pour ça et que c'est pour cela qu'elle le faisait, quelque chose dans son discours sonnait faux et mon don s'est assez activé pour savoir que derrière la vérité, se cachait un mensonge dissimulé. Je tends l'objet à Abi. « C'est à toit de lui demander, mais je n'hésiterais pas à lui reprendre et avec force si elle va trop loin. » Je vais chercher un bol transparent pour qu'on puisse le voir et une cruche d'eau. « Allons-y ! » Et nous repartons vers la salle d'interrogatoire.
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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyJeu 10 Oct - 12:08


Chapitre 4

 

La seconde partie de l'interrogatoire reprend, c'est à mon tour de prendre le taureau par les cornes et de lui parler. Je fais comprendre à la demoiselle qu'il vaut mieux qu'elle enlève son chewing gum pour répondre à mes demandes. Est-ce qu'une personne lui a appris le respect ? Des paires de claques seraient nécessaire pour lui mettre du plomb dans sa cervelle détraquée. Si j'étais sa mère, je n'aurais pas l'éduquée de cette façon. Je ne supporte pas ce genre de personne dans la société. Certains parents laissent trop faire leurs enfants. Des parents démissionnaires … Des parents qui se droguent. Quels images qu'ils donnent à leurs progénitures. Soient ils avancent, soit ils s'enfoncent.

Je questionne Lena sur l’utilisation de son don. Je le menace en mentionnant mon collègue. Peut-être est-ce une erreur de le faire ? Je ne sais pas. La peur peut engendrer des choses. La fille explique que sa mère prenait l'argent pour fumer mais qu'elle n'aimait pas faire cela. D'une certaine façon, c'est du voyeurisme … Je me concentre sur la demoiselle puis je pose mon regard sur le spectre. Il parle. Je l'écoute puis je vois Lena avaler sa salive. A-t-elle vu des scènes concernant Judd ? Je ne peux pas concevoir ce genre d'image.


Je décide alors que nous devons prendre une pause puis je propose une idée à mon collègue. Je le laisse me répondre. Il n'a pas tords sur les personnes disparues. Je n'ai pas réfléchi à ce genre d'épine dans ce projet. Par la suite, le brun me demande s'il peut téléphoner. Je hoche la tête puis je le laisse téléphoner. Je reste éloignée de son appel car je n'aime pas être une intruse et que cela ne se fait pas d'écouter les paroles. Ensuite, Judd m'explique son plan. Un sourire naît sur mes lèvres. Je hoche à sa tête.

_Je suis d'accord Judd. Nous serons prudents sur l'identité de Jacob et nous le protégerons. Je soupire. On restera sur nos gardes. Nous ne la laisserons pas libre.

Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que ce genre de personne puisse circuler librement dans nos rues. Certes, elle n'est pas dangereuse mais avec des mauvaises fréquentations … Qui sait, ce qu'elle peut faire ou dire. Il vaut mieux la museler en étant ici qu'en la laissant déambuler à Bristol. Et, si elle rencontre les Potentiels ? Non. On doit être prudent mais peut-être que j'anticipe trop la jeune femme. Je ne la connais pas assez pour pouvoir la juger.

Il me donne l'objet. Je le prends précieusement celui dans ma main. Peut-être que je ne souhaite pas l'abîmer car cela ferait de la peine à mon ami. J'approuve ces dires puis il récupère un bol avec de l'eau. Il est temps pour nous de regagner la salle de l'interrogatoire.

Nous prenons de nouveau place autour de la table. Lena se redresse à notre vue. Nous mettons la relique rappelant le lien fort entre les deux frères dans l'eau. Puis, je brise le silence glacial s'installant dans la pièce. Je me redresse sur mon siège.

_ Tu vas utiliser cet objet qui flotte pour nous dire où se trouve la personne.

_ Je n'ai pas envie de faire ça maintenant. Je veux manger quelque chose.

Je prends une longue inspiration, je pose mes deux bras sur la table et je regarde Lena. J'essaye de rester calme et de lui montrer qu'elle ne va pas me briser. Je pourrais faire appel à Judd mais je sais que le spectre ne lui fera pas de cadeau.

_ Lena, tu nous dis où se trouve la personne puis tu pourras manger ce que tu as envie, des cochonneries ou je ne sais quoi pour ton corps. Je mouille mes lèvres. À moins que l'argent te donne cette pulsion de nous aider. Je me tais quelques secondes. On n'est pas ta mère, on demande juste de faire ce qu'on t'ordonne de faire. Dis-nous où est la personne.

_ Et pourquoi je serais gratuitement ? Je tire quoi de ça ? Dit-elle en faisant des gestes. Je ne ferais rien gratuit.

_ Car c'est ainsi. On travaille et on gagne de l'argent. Tu es une chômeuse et t’utilise ton don pour espionner les citoyens. Je fronce les sourcils. Je me tais quelques secondes. Maintenant, tu vas faire ce que je t'ordonne. Je ne te le répète pas une autre fois.

Je pose mon regard sur Judd. Puis, Lena commence à utiliser son don. Elle nous regarde avec un air de défiance dans ses iris.

_ Le gars bosse dans un bureau. Il est plutôt charmant dit-elle avec un sourire narquois. Dis-je bien la vérité monsieur le spectre. Ces mots résonnent d'une façon théâtrale.



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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyLun 14 Oct - 21:59

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Cette interrogatoire allait certainement me sortir par les trous de nez plus rapidement qu'aucun autre ne l'avait déjà fait. Non contente d'être une insupportable connasse qui s'imagine tout savoir sur la vie, c'est une voyeuse qui n'a aucun scrupule, et son côté sale gosse qui veut t'en faire voir de toute les manières possible et imaginable commence sérieusement à me courir sur le haricot. Mal élevé.. d'un autre côté, quand on connaît la mère, ce n'est pas si étonnant que cela. Enfin moi en tout cas, ça ne m'étonne guère. Je la regarde un instant, un soupir passe le bord de mes lèvres et je la sens tressaillir. Vas-y petite, joue bien avec les nerfs du spectre, amuse-toi à le foutre en boule et nous verrons bien ce qui arrivera. J'ai bien envie de lui faire manger une belle claque voir si elle apprécie le repas, mais Abigail est plus diplomate que moi. Si j'avais été seul, elle aurait déjà fortement mangé je pense, la patience n'est pas ce que j'ai de plus, enfin ça dépend des moments, mais sa tête me rappel de bien trop mauvais souvenir pour en avoir quelque chose à faire de sa santé. « Parle moi encore une fois sur ce ton moqueur et je te garantis que non seulement tu ne pourras plus jamais utiliser ton don pour quoi que ce soit, mais tu ne pourras plus non plus parler. » Elle déglutit une nouvelle fois, je n'ai plus de patience. Les petites jeux me fatiguent et je sais parfaitement qu'elle voit bien plus que ce qu'elle veut. « Ce reflet dans l'eau n'est qu'une des capacités du miroir, je le sais, ta mère m'en a bien expliqué le fonctionnement. Alors oui, tu dis la vérité pour ça, mais je veux voir jusqu'où toi tu es capable d'aller avec ce foutu don. Magne-toi. » Elle me regarde, grogne de dépit contre sa mère trop bavarde. Eh ouais gamine, on a rien sans rien.

Elle commence alors, se concentrant sur le bol. L'eau se trouble un instant et bientôt Jacob se trouve dans le bol. La transparence de ce dernier me permet de voir les mouvements de mon frère dans la pièce. Il est effectivement entrain de bosser, dans son bureau. Je le sais, je l'ai appelé tout à l'heure. Pour lui dire de ne pas sortir d'affaire importante, ni même de prendre ses coups de fils. Je lui ai dis que je lui enverrais un sms quand j'aurais terminé avec cette interrogatoire, il va jouer le jeu, je le sais, c'est mon frère après tout, l'un et l'autre, on ferait tout pour l'autre. La surface du liquide cesse d'être trouble et devant nos yeux, se déroule la scène, pouvoir étonnant. « Okay, tu maîtrises parfaite la vision. Est-ce que tu maîtrise le reflet ? » Elle se fige un instant et grogne de nouveau. Je sais qu'elle va me haïr de faire ça, mais peu importe, je m'en fiche totalement. Être aimé n'est pas ce que je fais de mieux. L'image dans le bol va en arrière et les gestes de Jacob finissent par être rembobiné. Je peux voir la sueur sur son front. Espionné en direct ne lui demande pas tant d'effort, le reste par contre. « Combien d'heure pour le reflet. » Elle reste hermétiquement fermée, si bien que mon poing rencontre la table et la fait sursauter. Elle relève la tête, l'air mauvais. « Combien d'heures ? » Ma voix est glacial et je pourrais presque la voir claquer des dents. « Pas plus de trois. Je ne m'entraîne pas beaucoup sur le reflet. ». Sa voix à elle n'est plus aussi assuré qu'avant. « Bien, que des vérités pour l'instant, ce n'est pas si mal. » Je joue ? Non, certainement pas avec elle, je ne fais qu'énoncer un fait, jouer avec mes proies, ce n'est pas mon genre, surtout pas ce genre de proie là.

« Et l'aspect ? » Elle se fige de nouveau, mais se mure dans le silence le plus complet. Elle a intérêt à rapidement me le dire, sinon je risque fort de m'agacer contre elle. Pourtant, aucun son ne sort de sa bouche. « Écoute gamine, je ne vais pas le répéter quinze mille fois. Si tu as envie de rester dans cette ville, trêve ou pas, tu dois rendre des comptes au CODECS. Je me fiche d'où tu viens, de qui sont tes putains de parents, mais tu réponds à nos questions, ou alors tu risques fort de te retrouver sans pouvoir, peu importe que tu le veuilles ou non. Tu as joué, tu as perdu, tu assumes. » Mais elle n'assume, je le vois dans son regard. Je la vois me défier de l'obligé à lui dire. Je sens la pression dans mon cerveau s'accumuler, mes muscles s'affermissent, je me sens énervé, agacé et je n'ai qu'une envie, lui sauter dessus pour lui éclater la tête contre cette putain de table histoire qu'elle ouvre sa gueule un peu plus. Pourtant, c'est autre chose qui se passe. Alimenté par la colère, je sens comme une liane de pouvoir me connecter à la gamine qui hoquette durant un moment. Je veux la faire parler, c'est tout ce que je veux. Alors j'injecte ma volonté à travers ce lien, je la fais plier à mes désirs, je sens la sueur coulé dans mon dos, la bataille est rude surtout que c'est un aspect de mon don que je ne connais pas. Après quelques secondes, la gosse craque sous la pression. « Je ne peux pas gérer l'aspect. Je n'arrive pas à chercher des objets à travers le miroir, je ne peux pas. » Je relâche la pression avant de m'évanouir.

Je sens une migraine taper lentement derrière mon crâne. Merde alors... depuis quand je peux faire ça. Malgré la fatigue, je ne me dépars pas de mon air de méchant spectre. « Vous êtes un monstre ! » Les larmes coulent sur les joues. Obligé quelqu'un à répondre, voilà bien un aspect de mon don auquel je n'avais pas pensé mais qui pourra m'être très utile. « Peut-être oui, peut-être suis-je un monstre. Mais entre moi qui t'oblige à répondre et toi qui espionne les gens comme une voyeuse de bas étage, lequel est le plus monstrueux ? » Elle me regarde et je ne cille pas. Je récupère en hâte l'objet pris à mon frangin et le remet dans ma poche. Hors de question de lui laisser quoi que ce soit. Je fais signe à Abigail qu'il faut que je sorte, qu'il faut qu'on sorte. Et sans rien demandé de plus, je me lève de ma chaise et passe la porte. À peine quelques pas que je m'écroule pratiquement par terre. « Plus d'énergie. » J'ai bouffé une bonne partie de mon énergie. Bon dieu c'est ça utiliser un don de manière actif ? Voilà bien un truc auquel je n'avais pas pensé. « Y'aurait pas un truc à manger, et de l'eau. » Ma voix est rauque, fatiguée, je me sens sur le point de tombé en morceau, mais peu importe. Elle a répondu au question et j'espère qu'Abi a récupéré le bol. Parce que je n'ai pas demandé, mais logiquement elle doit aussi pouvoir communiqué avec quelques personnes si elle a un lien très profond avec eux. Ce pouvoir est décidément trop violent pour elle.
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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyMer 16 Oct - 9:09


Chapitre 5

 

Si je pourrai, je frapperais cette jeune fille. Elle manque du respect et je ne suis pas sûre que je pourrais me contenir longtemps. Elle nous provoque par sa gestuelle et ses remarques. Tôt ou tard, elle se brûlera les ailes.

Elle se décide enfin à utiliser son don puis elle demande à Judd si elle dit bien la vérité. Il est temps que je laisse le spectre mener la danse. Il commence à parler. Je l'écoute. Il est sérieux dans ses paroles. Je l'ai jamais vu agir ainsi avec les proies. Peut-être parce que Lena fait tout pour qu'on se mette en colère. Est-ce qu'elle recherche de l'attention ? Je ne sais pas.

Judd souhaite que la gamine prouve l'étendu de ses dons. Je vois l'eau se troubler dans le bol. Je vois Jacob. Mon collègue dans les bureaux du CODECS. Je reporte mon regard sur le spectre. Il interroge Lena sur la capacité du reflet. Le spectre pose une question. Je reste silencieuse, je fixe Lena pour voir sa réaction. Elle ne répond pas. La petite avoue qu'elle ne maîtrise pas le reflet.

Ensuite, le spectre réplique contre Lena quand elle devient muette comme une carpe. Il lui redonne le choix de rester ou non dans cette ville. Si elle reste, elle doit se conformer aux lois du gouvernement. Quelque chose se produit entre le spectre et sa proie. Je n'interviens pas, je reste calme. La jeune demoiselle avoue la vérité. Mais, je me fais du souci pour Judd. Ce qu'il a fait a dû l'éprouver.

La gamine le traite de monstre. L'est-il ? Ce n'est pas lui qui boit le sang de ces victimes. Ce sont les vampires, les véritables barbares. Judd me fait signe de partir. Je prends le bol quelques minutes après qu'il fut parti. Je regarde longuement Lena puis je demande au garde de la ramener. Je lui explique que nous avons fini cette partie et que j'ai besoin de faire le point.

Je retrouve Judd dans mon bureau. Je pose le bol. Je le regarde soucieuse pour lui. Il doit se reposer. Il ne pourra pas reprendre la suite de l'interrogatoire si on doit de nouveau tirer les vers du nez de cette gamine.

_ Merci pour ce que tu as fait. Je dis ces mots en les prononçant d'une voix douce. Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? Mon visage semble inquiet pour le spectre. J'ai vu ce que tu as fait, ça dû t'épuiser. Ma voix est calme et claire. On va manger un morceau avant de reparler de cette affaire. Je prends une respiration. Je vais te chercher de l'eau. Je le regarde dans les yeux. Tu préfères manger ici ou on va chercher quelque chose en ville ?

Je le regarde longuement. Puis, je pose mon regard sur le bol. Je devrais le nettoyer, faire quelque chose. Je ne sais pas quoi faire par rapport à Judd et à ce qui s'est passé. Je balaye du regard l’environnement. Ensuite, je vais chercher la bouteille d'eau à Judd. Je reviens vers lui quelques secondes plus tard. Je lui donne avec un sourire.

Mon téléphone se met à vibrer. Il s'agit de Sandra. Est-ce qu'Amélia a fait une bêtise ? Je me mordille les lèvres, je me sens nerveuse puis je dis à Judd que je vais répondre à l'appel. Amélia me demande si je vais manger avec elle. Je lui réponds que ce n'est pas possible car je bosse sur un dossier. Elle se met à pleurer puis je la console du mieux que je peux. Je finis par raccrocher en lui disant que je l'aime.

Quand je reviens vers Judd, mon visage affiche de la contrariété. Je pose mes mains sur mes hanches, mes yeux se posent sur le sol. Je me sens impuissante face à ma fille. Je n'aime pas la laisser trop longtemps seule.

_ Amélia aimerait que je déjeune avec elle mais je souhaite finir ce qu'on a commencé avec Lena. Je respire de nouveau. Bref, que faisons-nous Judd ?


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MessageSujet: Re: Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) Approuve-moi si tu peux ! (pv Abigail) EmptyVen 1 Nov - 14:15

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Le contrecoup est violent, presque implacable. Je le sens dans chaque pore de ma peau, dans chaque fibre musculaire. J'ai l'impression de me liquéfier de l'intérieur, mais honnêtement ça en valait le coup. Lui faire cracher les informations qu'elle ne voulait pas donner, l'obliger à répondre, c'est quelque chose de plutôt jouissif, surtout quand je pense à tout ce que sa mère m'a infligé. Il n'empêche que je me demande bien comment elle a pu me retrouver ici. Comment elles ont su... il va falloir que je la fasse suivre de prêt, hors de question de devenir la proie de la fille après avoir été celle de la mère. Un soupir m'échappe alors que je suis assis sur une chaise, à moitié comateux. Sérieusement, il va falloir que je m'entraîne si je veux utiliser ce don de manière active, parce que visiblement plus la personne possède de volonté et plus je dois lui imposer la mienne. Comme un combat psychique, ce qu'il y a de bien c'est que je me bats pour une cause très particulière, une qui ne me demande pas de réfléchir : faire en sorte qu'il n'arrive jamais rien à mon frère. Avec cet objectif en tête, je sais parfaitement que je ne peux pas perdre. Il est toute ma vie et je refuse qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit. Un nouveau soupir et je regarde Abigail alors qu'elle prend la parole. « Je pourrais pas bouger de toute façon. Je suis beaucoup trop épuisé. C'est un aspect de mon don que je viens juste de découvrir en fait. C'était de l’esbroufe quand j'ai dit à la gamine que je pouvais l'obliger à répondre, je n'avais pas conscience de le pouvoir, mais visiblement c'est le cas. Il va falloir que je m'entraîne sérieusement. » Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire de plus ?

Je regarde la jeune femme alors que son téléphone sonne. Elle semble plutôt stressé d'un seul coup, j'imagine que ça a quelque chose à voir avec sa fille. La laissant prendre son appel, je vais au distributeur pour prendre une barre énergétique et une bouteille d'eau que je bois assez rapidement. Note à moi-même, faire des réserves en cas de besoin, l'utilisation de ce don consomme beaucoup trop d'énergie pour rester d'aplomb. Une fois mes maigres provisions dévoré, je me couche sur trois chaises histoire de reposer ma tête qui me lance. Rien de mieux qu'une migraine. Il n'empêche que je vais devoir demander conseil à quelqu'un pour l'utilisation de mon don. Détecter les mensonges n'était qu'un don basique sur lequel je n'avais pas besoin d'influer. C'est en permanence que je les détecte ces foutus mensonges. Mais là, imposer ma volonté et obliger quelqu'un à dire la vérité … Cela dit en passant, c'est plutôt cool comme évolution. J'avais un peu de me retrouver avec un truc basique et merdique et finalement me voilà capable de récupérer des informations de gré ou de force. Quoi de mieux pour aider les autorités que ce genre de don ? Je suis plutôt content de la tournure que prennent les événements. À moitié comateux, je tourne la tête vers Abigail quand elle se met à parler. « Tu devrais aller avec elle. Je suis pas en état d'interroger qui que ce soit et on peut compiler nos données plus tard. Je ne risque pas d'oublier ce qu'elle a dit je t'assure. » Un léger sourire qui se veut rassurant et je la pousse dehors en quelque sorte. Elle a besoin de passer du temps avec sa fille et par les temps qui court, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Autant qu'elle en profite.

Je la laisse donc filer et je reste là tranquillement, serrant l'objet qui me relie à mon frère. Ce n'est qu'un simple porte-clé, un truc totalement banal pour le regard de certains, mais pour moi c'est bien plus que cela. Ces étoiles représenté sur le petit morceau de métal, c'est leur secret le mieux gardé. Ces moments où chacun d'eux se posaient sous le ciel nocturne et le regardait en même temps, cherchant une connexion qu'ils ne pouvaient pas trouvé à cause de la distance. Un sourire joue sur mes lèvres alors que je sers le petite porte-clé qui m'a sauvé dans les moments les plus sombres de mon enfance et la torpeur qui m'entourait continue de m'entraîner inexorablement vers un sommeil réparateur. Depuis combien de temps n'ai-je pas dormi correctement ? Je ne saurais le dire, ce que je sais par contre c'est que maintenant, tout de suite, à l'instant même, je ne résiste plus et laisse la fatigue causer par mon don éteindre ma conscience. Je vais probablement me réveillé courbaturé, mais peu importe, je ne pourrais de toute façon pas faire un pas de plus.

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