Un enfant est une lumière dans notre vie [pv Cassie]

 
La jeune Cassandra a donné naissance à une petite fille, je n'ai pas encore eu l’occasion de la voir depuis qu'elle a eu son adorable enfant. C'est pour cela que j'ai décidé d'aller chez elle. Je souhaite lui offrir des petits cadeaux pour Luana. Qu'ai-je acheté pour la petite princesse ? Alors, un bavoir avec le prénom inscrit. Ce dernier est blanc avec des motifs floraux où on peut voir du lierre qui encadre le prénom de Luana. On peut également voir des fleurs. Pourquoi avoir ce type de bavoir ? Quand je l'ai vu au magasin de la dame, je me suis dis que je devais l'acheter pour Luana. Je n'ai pas acheté que cela. J'ai également apporté une peluche pour la petite fille. Je suis en train d'emballer les présents pour Luana quand Amélia me demande si c'est pour elle. J'échappe un rire, je regarde avec tendresse mon enfant. La seule que j'ai … Depuis, la mort de sa sœur. Je me lève puis je me mets à sa hauteur.

Abigail – Non, ma chérie, c'est pour le bébé de Cassie.

Amélia – Je peux aller voir Cassie ?

Abigail – Oui, oui, tu viens avec moi. Tu pourrais voir le bébé.

Elle sourit. Je la serre dans mes bras. Elle me dit si elle peut donner un cadeau pour le bébé. Mon cœur de mère se gonfle de fierté. Je me demande ce qu'elle va faire pour la petite. Est-ce un dessin ?  Amélia aime dessiner. A-t-elle la fibre artistique ? Je ne le saurais le dire. En revanche, quand j'ai un moment de libre avec elle, nous aimons dessiner, je lui apprends à s'appliquer et à être patiente. Je fais d'autres activités avec ma fille comme s'occuper de notre jardin. J'essaye de varier nos activités. Je continue de la garder dans mes bras. Puis, mon enfant me dit qu'elle revient. Je décide de la laisser partir dans sa chambre.

Je m'assois de nouveau sur la chaise et je continue d'emballer les cadeaux. J'aurais pu donner des anciens objets de Lucy ou d'Amélia. Mais, je ne me sens pas prête à donner certains vêtements de Lucy … Dans le grenier, il a encore des objets de ma première-née comme les peluches dont son doudou ou encore certains jouets. Pour le reste, je les ai utilisé pour Amélia ou je les ai donnés à des associations. Il m'est difficile de me séparer de tout … Je chasse cette idée et je me concentre de nouveau sur l'emballage des cadeaux.

Par la suite, je vois Amélia arriver avec une peluche à elle et un dessin.  Elle se met sur la pointe des pieds pour me tendre la peluche et son dessin. Je suis touchée qu'elle veuille donner son ours en peluche. Il a vécu tant d'histoires celui-là. Je ne sais pas si Cassie acceptera ce vieux doudou pour sa fille. J'ai essayé de le rafistolé en cousant ici et là. Je continue d'observer mon enfant. Elle a le même regard que son père quand il était heureux d'avoir accomplit une bonne action. Oh ma chérie, tu n'auras jamais de figure paternelle. Je ne peux pas envisager d'ouvrir la porte de mon cœur. Si je l'ouvre et que la personne meurt … Comment ferais-je pour accepter ce nouveau deuil ? Je me dis que ma fille a mon père ou mes oncles comme figures paternelles. Elle n'a pas de père mais elle a ses hommes qui gravitent autour d'elle. Puis, je lui demande de me passer son dessin. Je porte mon regard sur l'oeuvre de ma fille. Je remarque une dame avec un bébé avec écrit le mot « Cassie ». Je souris. Je dépose un baiser sur le front de ma fille. Puis, je lui dis que nous allons préparer à manger puis on ira voir la maman et le bébé. Elle est excitée comme une puce.

Nous allons à la cuisine puis je lui demande ce qu'elle souhaite manger. La jeune enfant me dit pâtes. Oui, mais à quoi ? Je lui propose des pâtes au beurre avec une entrée. Elle souhaite m'aider, je lui dis qu'elle peut nettoyer les carottes. Puis, après cela, je l'aide à couper les carottes en émincé pour faire une salade. Ensuite, on s'occupe des pâtes, je la laisse verser les pâtes en farfalles dans la casserole. Après avoir préparé le repas, nous mettons la table. Des minutes s'écoulent après ceci, nous mangeant notre repas en bavardant dans la bonne humeur. Je n'aime pas spécialement regarder la télévision quand je savoure un plat avec ma fille. En revanche, je lui accorde quelques minutes de télé le matin et un peu le soir. Le week-end, nous pouvons regarder un film d'animation. Je commence à connaître par cœur les films de disney ! Je déteste toujours de voir Bambi ou encore Némo. Mais, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour son enfant ? On donnerait tout pour voir un sourire sur la frimousse de l'enfant. En revanche, je déteste quand ma fille fait des caprices. Heureusement que je ne lui cède pas. Si je commence à le faire, elle deviendra capricieuse. Je soupire et je me concentre de nouveau sur ma fillette.

Le temps passe rapidement, nous quittons la maison. Je conduis en faisant attention à la route puis je vois la demeure de Cassie. Je m'arrête puis je prends les cadeaux, je donne une main libre à ma fille puis nous avançons jusqu'à la porte d'entrée de la jeune palefrenière. Je me souviens de notre première rencontre, de sa gentillesse pour m'aider lors de la thérapie avec les chevaux. Je pose mon regard sur Amélia, je lui dis que je vais ouvrir la porte et qu'elle doit rester auprès de moi. J'essaye d'appliquer une éducation positive. Ce n'est pas évident parfois. Je souris puis j’appuie sur la  sonnette. La porte s'ouvre sur la jeune mère, mon sourire s'illumine en la voyant.

Abigail – Hey Cassie ! Comment vas-tu ma belle ? Je ne suis pas trop en retard, j'espère ? Demande-je en la regardant dans les yeux. La petite poupée dort ?

Amélia se rapproche de Cassie et elle entoure ses bras autour de la taille de la jeune femme. Je regarde cette scène.

Amélia - Cassie ! Je t'aime. On peut voir le bébé ? Ou, faire du dada ? Dit-elle avec une voix innocente et joyeuse. J'ai des cadeaux pour toi.

 
Je toque à la porte de mon amie, la jeune femme ouvre la porte. Je commence à parler puis ma fille décide de câliner la jeune mère. Amélia est très affective, elle aime faire des câlins ou des bisous à ses grands-parents ou à moi-même. Elle n'a pas peur de se montre tendre et affective avec des gens qu'elle connaît. En revanche, il est possible qu'elle soit timide quand elle ne connaît pas trop les individus qu'elle rencontre.

La jeune mère serre mon enfant dans ses bras. Je sais qu'entre les bras de la demoiselle, Amélia est en sécurité. Je lui fais confiance. Elle ne m'a jamais menti. Enfin, je ne crois pas. Cassandra dit qu'elle aime aussi ma fille. Mon cœur est heureux d'entendre cette phrase. Puis, j'écoute les paroles qu'elle adresse à Amélia. Je vois ma fille sourire face à la demande de la jeune mère. Elle est excitée de voir le bébé. Elle tape joyeusement dans ses mains avec ses yeux remplis de joie.

Amélia – Oh oui ! S'exclame-t-elle joyeusement.

Puis, Cassandra me prend dans ses bras. Elle répond à ma question sur sa santé. Je suis heureuse qu'elle se sente bien. Certaines mères ne sentent pas bien après leur accouchement, elles ont le syndrome du baby blue. Je respire puis je regarde de nouveau Cassandra.

Abigail – Je vais bien, ne t'en fais pas pour moi dis-je d'une voix douce.

Nous rentrons dans la demeure de Cassandra, cette dernière récupère nos vestes puis elle interroge ma fille sur les cadeaux. Elle sourit puis elle donne la main à Cassandra.

Amélia – Allons-y ! Je pourrais lui faire des bisous ? S'il te plaît. Elle regarde ces petits pieds avec un sourire malicieux.

Je laisse partir ma fille, je m'installe sur un fauteuil. Je dépose les présents sur la table basse de mon hôtesse. Le bavoir, une peluche et un dessin.

***
Je suis avec Cassie, j'aime beaucoup Cassie et les chevaux. J'espère que je pourrais faire du cheval dans la journée. Peut-être que Cassie voudra bien me surveiller pendant que je monte sur le petit poney à la robe baie. Enfin, je crois que c'est cette couleur !

Je serre fort ma petite main dans celle de la dame. J'ai hâte de voir le bébé de mon amie. Je l'aime beaucoup Cassie. Beaucoup beaucoup. Oui, je me souviens qu'elle me donne des biscuits et du jus de fruit au goûter.

Amélia – J'ai fait un dessin pour toi et une peluche pour bébé. Je souris. Elle va aimer ? C'est un lapinou. Dis-je en touchant mon nez comme la sorcière dans le film.

Nous arrivons à la chambre de la petite. Je regarde avec mes yeux attendri la petite princesse. Je ne sais pas si je pourrais la porter. Dois-je demander à Cassandra si je peux porter sa fille ? J'ai cinq ans ! Je suis aussi forte que Mulan.

***

J'attends que ma fille, Cassandra et Luana arrivent. Enfin, elles sont là, je regarde avec tendresse la scène du trio. Je me souviendrais toujours de ce moment. Je pourrais le photographier mais je ne sais pas ci cela peut gêner la mère.  Un sourire s'élargit sur mes lèvres. Elles arrivent toutes les trois à mon niveau. Je me lève. Il me tarde de porter Luana dans mes bras.  

Amélia – Regardes Cassie les cadeaux, c'est pour toi !

 

Serrer quelqu'un contre soi est important. On se sent aimé et on n'est pas seul. Je suis ravie de serrer dans mes bras la jeune mère. Accoucher est une épreuve du combattant où la mère et l'enfant affrontent des dangers. On ne sait jamais l'issu de la délivrance. Et, même si on souffre, on reçoit le plus beau cadeau du monde. Ce dernier est notre enfant, un bien inestimable.

Je souris à mon enfant. La seule qui me reste à cause de ce maudit vampire. J'aimerais tant revenir en arrière et empêcher mon mari et ma fille de partir à l’hôpital . Peut-être qu'ils seraient encore en vie … Je ne devrais pas me tourmenter de cette façon. Je dois essayer de voir la vie en rose. Or, ce n'est pas aisé.

L'enfant disparaît avec la jeune mère. Je reste dans le salon de la petite demeure de Cassandra. Je regarde avec tendresse les cadeaux pour le nouveau-né. Je me dis que je pourrais aider de temps en temps la jeune mère. Enfin, si elle a envie de recevoir des conseils et si elle souhaite déléguer. C'est souvent difficile de s'occuper d'une maison et d'un enfant … C'est pour cela qu'on a besoin de quelques aides extérieures. Celles qui arrivent à gérer les deux sont des wonder woman. Mais, toutes les mères sont des supers héros. Elles sont capables de tout pour leur enfant. Du pire comme le meilleur.

***
Je suis avec Cassandra. J'aime beaucoup la dame car elle m'a appris à faire du poney. Je demande à Cassie si je peux faire un bisou au bébé.  Par la suite, je lui dis que j'ai fait un dessin pour la petite. J'espère qu'elle va aimer. J'ai donné tout mon amour pour faire ce magnifique gribouillage.

_ Oh oui ! Ma voix est excitée. On voit une maison avec une maman, un bébé et maman et moi.

Le bébé pleure. Oh pourquoi ? Je fronce mes sourcils. Je m'interroge sur les pleurs de l'enfant. Étais-je pareille ? Maman m'a dit que je chouinais rarement sauf pour manger mais je faisais mes nuits. Cassandra prend la petite princesse puis elle me présente cette dernière.

_ Bonjour Luana. Puis, je lui fais un petit bisou sur la joue avec douceur et tendrement. Tu sens bon !

Ensuite, l'enfant est dans mes bras. Je me sens si fière d'avoir un bébé dans mes bras. Ce n'est pas la même chose qu'avec mes poupées. J'aimerais bien avoir une petite-soeur ou un petit-frère mais maman n'a pas trop envie d'avoir un autre bébé. Peut-être que je pourrais l'aider à retrouver un chéri. Je lève ma tête et je remarque la perle sur la joue de Cassie.

_ J'aimerais avoir un bébé comme Luana. Tu connais des chéris pour maman ? Demande-je d'une voix innocente. Maman est triste parfois.

Nous repartons par la suite. Cassandra montre le bébé à ma maman. Je sais ce que j'aimerais avoir pour noël. Ma belle maman m'a dit que je pourrais avoir ce que je souhaite si je me montre sage et que je ne fais pas de bêtise. Généralement, j'ai trois cadeaux que j'ai choisis sur le livre de jouet et un cadeau surprise. Je pourrais demander à maman si je peux avoir un petit frère ou une petite sœur.

***
Cassandra me donne sa petite fille dans ses bras. Qu'elle est belle ! Et ces cheveux blonds des blés. Elle est ravissante. Je suis en admiration devant cette petite princesse. Je repose mon regard sur mon amie. Une larme coule le long de mes joues.

_ Elle est si belle Cassandra, une magnifique princesse. Dis-je d'une voix remplie de tendresse.

Ma fille donne le doudou à la plus jeune d'entre nous. J'observe cette scène avec attention. Mon cœur se serre de voir ma fille en compagnie d'un autre enfant. S'il était en vie, j'aurais peut-être eu envie d'un autre enfant. Une fille ou un fils ? Je n'avais pas de préférence sur le sexe de l'enfant. Cependant, je ne serais jamais de nouveau mère. Je ne suis pas sûre que je pourrais faire entrer dans mon cœur un nouvel homme dans ma vie ainsi qu'un autre enfant. Est-ce que je tromperais mon doux époux en donnant la vie à un autre enfant ?

Puis, Cassandra demande alors à ma fille si elle souhaite donner le biberon à l'enfant. Les yeux d'Amélia s'illuminent de mille feux. Elle s'assoit puis elle attend qu'on lui passe Luana pour lui donner à manger.

_ Merci beaucoup Cassandra, ça touche Amélia.

Mon bébé nous demande si on peut prendre une photo pour un souvenir de ce jour-là. Je souris et je me tourne en direction de la mère de Luana. Ma fille a eu la même idée que moi, prendre une photo de cet instant inoubliable. Deux mères, deux enfants.