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Nikolaï Davidov

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Nikolaï Davidov
Nikolaï Davidov

Superno Absit Omen
Missives : 23
Livres en banque : 625

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MessageSujet: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyLun 14 Sep - 10:56


Davidov Nikolaï
Vampire - Superno
Avatar: Noah Sebastian par Moi-même
AGE: 25 ans. Fraîchement transformé.
Date & Lieu de naissance: 15 Novembre 1995 à Moscou, Russie
Métier: Ancien étudiant en médecine
Don: //
Opinions: Nikolaï a longtemps eu peur des créatures surnaturelles. Aujourd'hui il est devenu l'un des leur mais pourtant ses peurs ne s’estompent pas. Il a peur de lui, peur de perdre le contrôle. Peur de faire n'importe quoi. Il a trouvé refuge chez les Superno dans l'espoir d'y trouver de l'aide et des réponses. Il ne fait confiance en personne. C'est encore trop frais, trop fragile. Traumatisé de ses expériences passées, il a conscience que tout seul il ne s'en sortirait pas. Alors il fait comme il peut, avec ce qu'il a...  
Particularité(s): Petit Nikolaï était un enfant dit précoce. Surdoué, c'est un petit génie qui comprend rapidement les choses. Il a un QI de plus de 180. En tant qu'humain il était atteint du virus du SIDA qu'il a contracté à l'âge de quinze ans. Depuis toujours il cumule les emmerdes. Il est tatoué sur plus de 70% du corps, vestiges de ces histoires, de ses traumatisme. Il a tendance à s'auto-mutilé, à remplacer une douleur moral par une douleur physique. Pour lui, c'est plus facile comme ça car les douleurs de l'âme sont parfois difficile à soigner.

CITATION : Face to face with my old cold dead face



Tell Us Who You Are

Nikolaï, te souviens-tu encore de tes jeunes années ? Cette question, je me la pose encore, souvent, constamment, pour ne pas oublier. Oublier ce temps bien révolu où tout me semblait si beau. Si parfait. Rien de ce que je pouvais dire ou faire n’avait d’importance. Cette époque où je portais encore des pantalons bien trop larges qui me tombaient sur le bas de mes hanches et de mes cheveux longs, bien trop longs que je faisais tourner en écoutant du hard rock sans la moindre lassitude. Cette époque où tout avait encore un sens à mes yeux. J'essaye de me souvenir de ce sourire qui se dessinait constamment sur mon visage, de mon rire qui lézardait sur les murs de la maison. Moi, tout simplement, si jeune et si vivant. C’était bien moi qui rassurais mes parents sur la situation dégradante de la famille. C’est bien moi qui leur avait dit que ce n’était pas grave quand l’électricité s’est coupée du jour au lendemain pour ne pas avoir été payée. C’est bien moi, qui a offert une épaule à ma mère en lui certifiant que nous allions trouver une solution. Alors Nikolaï, ne te souviens-tu pas de qui tu étais ? Souviens-toi putain. Souvient toi ! Moi si généreux, moi si enjoué, moi si positif. Qu’est-ce qu’il a fait de toi Nikolaï ? Qu'est-ce qu'il a fait... De moi ? Je ne parle plus, je ne ris plus, je faisais ce qu’il m’ordonnait sans me poser la moindre question. J'écartais les cuisses sans broncher et quand on me demandait pourquoi je répondais qu’il m’aimait. Mais ouvres les yeux Nikolaï, penses-tu vraiment ce que tu dis ? Souviens-toi bordel de merde ! Réagis ! Est-ce que je le croyais vraiment dans le fond ? Que non, il n’était pas foncièrement mauvais avec moi. J'avais peur de lui. Oui, j'avais peur de lui ! Et ce fantôme a fait de moi ce que je suis devenu.

Qu’es-tu en train de devenir Nikolaï ? Soumis de sa volonté, dépendant de son être, ce besoin viscéral de le sentir là, près de moi, ou bien même en moi. Ce besoin constant d’entendre ses mots, de me délecter de ses lèvres, de ses caresses, de tout ce qui émane de sa pathétique personne mais pourtant. Le courage me quitte, mais reviens quand lui est dans le coin. Lui et le il. Deux êtres, deux opposés, que je n’osais nommer de peur de m’avouer cette chose que je refusais d’affronter. Alors depuis je me terre dans mon silence, je m’emmure vivant dans mon propre corps, pleurant en silence, espérant sans réellement le faire, je ne parle ni de moi, ni de ce que je ressens, car je le sais, du moins, je le ressens, je ne suis rien de plus qu’un corps errant sans but réel. Je peux pourtant les sentir, ces joues qui rosissent quand lui me parlais, quand il posait sa main si chaude sur ma joue, une main, tellement plus douce que celle qu’il posait sur mon corps. Je pouvais le sentir, mon cœur qui s’emballait quand lui me jurait protection et lui me parlait de liberté, alors qu’il me disait qu’il me voulait pour l’éternité, continuellement soumis de sa personne. J’étais sa chose et il le savait, mais lui, me jurait que je pouvais changer. Alors Nikolaï, pourquoi ne pas simplement redevenir la personne que tu es toi ? Cet homme que je fus jadis, souriant, enjoué, un brin timide certes, mais pas pour autant faible et désemparé. Je croyais, j'espérais, je fantasmais sans doute oui, car utopiste je l'ai toujours été. Mais au moins je vivais. Et maintenant ?

Qui es-tu Nikolaï ? Te souviens-tu seulement de cet homme ? Souviens-toi, ce n’était pas si vieux. Non, c’était il y a à peine hier. Non. Cà ne remonte à pas si longtemps que ça. Il me suffirait de regarder cette larme qui coule sur le papier. J'ai fait une tâche, elle grossie et vient salir mon récit. Il ne faut pas que je m'énerve. Ce n’est pas dans mes habitudes de m’énerver. Je suis calme, toujours calme. Calme, comme la mort, parce que mort je penses que je le suis déjà. La colère grimpe et je perds le contrôle. C’est nouveau, incompréhensible, j’ai envie de crier mais pourtant aucun son ne franchis la barrière de mes lèvres. La vérité c’est que j'ai perdu l’espoir. Celui de croire un jour à revoir le monde tel que je le voyais avant, l’espoir de vivre comme un homme libre et non pas enchaîné aux souvenir d’un homme qui prétendait m’aimer mais qui pourtant, n’hésitait pas à lever la main sur moi si je faisais une « erreur ». Les chaînes de ce « maître » étant remplacé par d'autres avant cette révelation bien trop récente encore. Alors oui, j'ai peur, beaucoup trop, je voudrais me battre, mais je n’ose pas, je suis perdu, complètement. Je l'avais lui, mais même ça il me la volé. Je l'avais lui, et ils me l'ont volé. Où tu es Sergeï ?! C'est toi qui m'as abandonné ! Toi qui es parti ! SERGEÏ ! J'ai hurlé ton nom ce soir-là mais tu n'es jamais venu. Tu n'as jamais répondu. Et aujourd'hui c'est seul que j'arpente les rues de cette nouvelle ville, dans ce corps qui me hurle de faire des choses qui font peur. Mordre… Boire… Jusqu’à plus soif. C’est insupportable. Intenable. Je sais que tu es là… Je le sais, je peux te sentir, là, dans chaque pore, dans tous les orifices de ma peau. J’en frémis… J’ai peur… J’ai froid… J’ai faim… Pourquoi j’ai fait ça ? Pourquoi ? Ca me semblait être une bonne idée sur le coup… Ca me semblait oui… Et si j’avais eu tort ?


This Is Your Story

QG Assemblée Superno, port d’Harbourside, de nos jour.


« Parles-nous de toi Nikolaï.»
« Vous m'lacherez pas hein ?»
« Je ne suis pas ton ennemie, je veux juste t'aider tu sais. A te réinsérer dans la société. A te faire à ta nouvelle condition aussi.»
« M'aider ? Est-ce que quelqu’un le peut vraiment ? Puis ça vous apporterait quoi de m’aider d’ailleurs ? Pourquoi ?
« S'il te plait. Racontes-moi ton histoire et je te promets qu'après ça tout ira pour le mieux.»
« Genre parler c’est salvateur c’est ça ? Vous voulez vraiment savoir ce qui s’est passé là-bas ? C’est de la curiosité morbide si vous voulez mon avis. »

Je l'ai regardé droit dans les yeux. Parler de ma vie, de mon histoire, j’étais même pas certain d’en être capable. Je suis arrivé ici dans l’espoir de trouver des réponses, dans l’espoir… De le retrouver lui aussi. Mais le reste je voulais juste oublier. J'avais été enfermé durant des années, je pensais que ça allait s'arrêter, et au final, on a passé deux ans à me bourrer le mou avec des conneries, séquestrer dans une piaule minable de cette prison minable. L’asile... Pour soigner la dépression, les envies suicidaire, jugé bipolaire, instable psychologiquement parlant, plein de thermes aussi chouette les uns que les autres. Personne n’a jamais compris. Alors pourquoi elle ? Parce qu’elle est comme moi ? Parce que je suis comme elle ? Mais je l'ai pourtant fait. Parler. Timidement j'ai tiré sur mes manches, m'enfonçant dans ma chaise. Elle voulait tout savoir de moi. Remonter à la naissance jusqu'à Bristol. Alors elle allait tout savoir... Absolument tout...

« Je suis né en Russie le 15 Novembre 1995. Mais de mes premiers jours je ne m'en souviens pas. J'me souviens de rien en fait. Ni de la crise cardiaque que j'ai pu faire, ni même de l’heure de ma naissance. Mais bon, on s'en fout de ça, qui s'en souvient ?  J'suppose que les murs étaient blancs dans cet hôpital, comme partout, quant à celle qui m'as mis au monde ? La sage-femme, j'en sais rien. De toute manière qui se souvient de ce genre de chose mis à part les parents, et encore. Quelle importance ? J'avais tout pour avoir une belle vie dans le fond. Une mère aimante, un père sérieux. Y'avait la vodka qu’il buvait chaque soir pour décompresser mais sinon pas de drogue, pas de cigarette à la maison. Rien. Juste une famille parfaite. C'était un magnifique petit portrait, ni plus, ni moins. Si je me souviens de ce que faisait mon père ? Instituteur, et ma mère ? Ouai je m'en souviendrais toute ma vie de ça. Je n'ai pas oublié l’odeur sucrée de sa petite boutique de confiserie Française. Elle était belle ma mère, si vous l'auriez vu avec ses longs cheveux blonds et ses grands yeux verts. Elle avait quitté la France pour venir s’installer en Russie avec mon père. L’amour leur avait fait faire de belles folies c’était certain. Mais à l'époque on avait la quasi-certitude, enfin eux tout du moins, que rien ne pouvait gâcher ce petit cocon dans lequel on vivait. Rien. Que se soit les hivers glacials, les problèmes de chauffage de temps à autre ou encore les comptes qui parfois faisait bien peur. On était heureux. Pour ce que je m'en souviens.

Mon enfance je m'en souviens un peu plus. J'avais quatre ans quand j'ai mis le pied à l’école pour la première fois. Je savais déjà lire et écrire mon prénom. En alphabet cyrillique et en caractères occidentaux. Je connaissais certain son, j'étais loin d'être stupide, mon père m'avait appris plein de choses. J'adorais ça apprendre. C'est compulsif on va dire, un boulimique du savoir. Je n’arrêtais pas non, je ne voulais pas. Je me gavais de livres et d’histoire bien plus que de gâteau. On a découvert que j'étais intelligent, sans doute bien plus que la moyenne mais dans le fond, moi, je ne m'en rendais pas bien compte. Comment je pouvais ? Pour moi c’était comme toute équation, deux plus deux font quatre, c’est tout, ce n’est pas changeable, c’est même irrévocable et irréfutable. Alors au lieu de passer mes récréations à jouer au foot avec les enfants de mon âge, moi, je m’enfermais dans la bibliothèque pour me plonger dans un bon livre. Je prétendais être mieux au chaud. En même temps la Sibérie est loin d’être connu pour sa chaleur. Je suis né à Moscou mais on vivait à Yakutsk, c’était pommé. Ca je m'en souviens bien, ça faisait très froids.  Mais malgré mes quatre ans, j'avais une certaine répartie. Quand on me traitait de bizarre, moi je les traitais d’incultes. Je pense que je n'avais pas tort, c’est moi qui avais raison, être sportif c’est bien mais ce n’est pas les sportifs qui ont inventé le fil à couper le beurre si vous voyez ce que je veux dire.»

« Je vois très bien oui. C'est très bien, continues.»

« On disait que j’étais étrange, bizarre, pas normal. J’essayais de m’en foutre d’un point de vu plus personnel mais c’était compliqué je dois dire.  J’avais six ans quand on m’a fait sauter une classe. Enfin, plutôt une seconde pour tout avouer. La maîtresse avait convoqué mes parents, j’savais pas trop pourquoi mais je voyais bien qu’un truc clochait chez moi. Ca vous ai déjà arrivé vous, de vous sentir un peu… Différente des autres ? Enfin je veux dire, différente au point de vous faire peur ? On disait de moi que j’étais bien plus intelligent que tout le reste alors on m’a fait passer des tests que j’ai évidemment réussis haut la main. C’est là où ils ont mis un nombre sur quelque chose qui ne représentait rien pour moi à cette époque-là. Cent-quatre-vingt-cinq. J’ai appris que j’avais un QI de 185. J’comprennais pas bien. C’était tellement abstrait pour moi.  Mais j’ai compris que j’étais un cas rare. Très rare même vu qu’on a fini par me comparer à Albert Einstein. Franchement j’aurais pu en sur-jouer mais moi j’avais pas envie de ça. Tout ce que je voulais c’était être un enfant comme tout le monde. J’voulais m’amuser, pas être pris pour une machine ou une sorte de robots surhumain. Alors oui, je travaillais, enfin, tout est relatif, mais j’avais de bonnes notes à l’école, les meilleures même, et de temps en temps je sortais avec mon amie Loreleï. Je l’aimais bien Loreleï, C’était peut-être même plus que ça, mais on était des gosses alors j’me posais pas trop la question. Elle était belle puis surtout elle ne me jugeait pas, alors que demander de plus ? C’était ma seule amie. A vrai dire on se foutait même de notre gueule. Vous savez, les jeunes c’est con des fois. Et le emmerdes ont commençaient à vraiment arriver à ce moment. Ma mère a foutu la clé sous la porte, elle a fait faillite et on m’a interdit de revoir Loreleï. Elle était pas du même milieu que moi et un Russie ça compte ce genre de truc, c’était dégueulasse mais c’était comme ça. Vivre sous une dictature c’est jamais bien simple vous savez. Les libertés sont assez… Limités. Et on se soucis beaucoup trop de l’apparence et du jugement des autres en Russis.

J’avais douze ans quand j’ai revue Loreleï en train de pleurer sur les bancs du collège. Ca faisait bien longtemps que je ne l’avais pas vu, mais franchement ça ne changeait rien, je n’avais jamais oublié son visage. J’avais appris depuis longtemps le pourquoi je n’oubliais jamais rien mais là c’était différent. Je suis Eidétique. Ca veut dire que je ne peux rien oublier, même les petits détails insignifiants, mais c’était autre chose que ça, enfin c’est ce qu’on appelle la mémoire photographique ou absolue, tout un tas de noms pour dire ce qui se passe dans mon cerveau. C’est comme ça et je n’y peux rien. Je dois vivre avec, c’est tout, même si c’est pas un cadeau. Je sais que certains voudraient m’utiliser à des fins personnelles. C’est peut-être votre cas. Vous attendez quoi de moi ? On attend toujours quelqu’un chose de l’autre. C’est dans la nature humaine. »

« On n’attend rien de toi Nikolaï. On voudrait essayer de te sauver c’est aussi simple que ça. Pourquoi tu refuses de nous faire confiance ? Ce n’est pas nous les méchants de l’histoire. »
« Peut-être parce que c’est l’un de votre qui m’a fait toutes ces horreurs. Et maintenant, qui peut certifier que je ne vais pas en commettre moi aussi, des horreurs ? J’ai fait le choix de devenir ce que je suis devenue mais franchement, je me demande pourquoi je l’ai fait. Puis ça vous sert à quoi de tout connaitre franchement ? Vous espérez quoi ? Retrouver Sven et le faire payer pour ça ? »
« Ca n’a rien à voir avec ça Nikolaï. Et oui tu vas me rappeler ce que tu as vécu parce que tu dois en parler. Il est évident que tu souffres d’un trouble post traumatique. Tu dois t’ouvrir pour avancer. »
« Vous n’y étiez pas vous. Vous ne pouvez pas comprendre ce que j’ai vécu ! »
« Alors raconte-moi ! Racontes-moi tout depuis le départ que je puisse comprendre ce qui s’est passé. J’ai besoin de savoir pour t’aider. »

Pour m’aider ? M’aider comment ? Nerveusement je me suis gratter dans l’intérieur de l’avant-bras, là où je gardais une cicatrice que Sven m’avait fait alors qu’il avait péter les plombs. J’avais peur, peur de parler, peur de me souvenir. Je ne comprenais pas. Tremblant j’ai avancé la main pour m’allumer une cigarette. Ca ne faisait qu’une semaine que j’étais arrivé ici. Que je trouvais refuge ici par peur de faire n’importe quoi si je restais tout seul. Une semaine qu’on cherchait à savoir qui j’étais et d’où je venais. Comment j’avais pu finir autant bousillé. Mais je savais qu’on ne me lâcherait pas tant que je ne leur disais pas ce qu’ils voulaient entendre. C’est pour ça qu’aujourd’hui, dans un ras le bol total, je l’ouvrais. Puisant dans ma mémoire pour parler de choses dont je ne voulais pas parler. Ca faisait trop mal, mais il le fallait. Alors je le faisais. Pour avancer à ce qu’elle disait.

« Loreleï et moi on n’était plus dans la même classe depuis longtemps. C’était même étonnant qu’on soit encore dans la même école. Mais cette différence de classe faisait qu’on ne se mélangeait pas elle et moi. Mais il n’y avait pas que ça. Moi je suis passé encore au niveau supérieur, et elle, est restée dans la sienne. C’était assez bizarre de savoir ça, elle était bien plus vielle que moi, enfin de deux ans, mais elle était quand même dans la classe en dessous. J’avoue que je ne sais pas pourquoi mais j’avais envie d’aller frapper son père quand je la voyais dans cet état. Elle avait beau avoir l’argent elle n’était clairement pas heureuse. Mais bon comme si je pouvais me montrer menaçant avec mes petits poings. Je portais à la lèvre la marque d’un coup que j’avais pris la veille. Oui, on me frappait beaucoup à une époque, je n’ai jamais vraiment su pourquoi, mais c’était on va dire un souci de force, enfin je crois. La on m’avait frappé parce que j’avais refusé de faire les devoirs de ce connard de Vladimir. C’était une belle ordure celui-là. Je ne disais jamais rien là-dessus, j’avais bien trop d’égo pour ça, et je ne voulais pas qu’on pense que j’étais faible, mais elle l’a vu elle, que quelque chose n’allait pas. Elle le ressentait, parce qu’elle me connaissait assez bien pour ça. Malgré les années sans me voir elle n’a pas oublié. Je n’avais que douze ans, j’étais encore si innocent à cet âge-là.

Alors elle est venue vers moi et m’a trainé dans un coin tranquille. Dans un endroit où personne ne pouvait nous voir, se moquer, ou bien encore venir nous faire du mal. Je n’étais pas certain qu’elle soit complétement sûre de ce qu’elle voulait mais elle est quand même venue m’embrasser. Je peux encore sentir ses mains venir se poser sous ma chemise, la chaleur de sa paume contre mon épiderme. Et le gout sucré de son gloss, ça non, je ne l’ai pas encore oublié. Elle m’a déboutonné mon pantalon et moi je me suis laissé faire. J’avais douze ans, j’étais bien trop jeune pour ce genre d’expérience c’est certain, bien trop pour savoir, bien trop pour comprendre. Et j’étais sans doute un peu effrayé. Elle a sorti une capote et me l’a mise, comme si elle avait déjà l’expérience de ça, c’était dingue, et moi je me suis complétement laissé faire pour ne pas la vexer ou lui faire du mal. Elle est venue sur moi, ondulant à son propre rythme et moi, moi j’ai eu une réaction mécanique je crois. Je jouissais de toutes ces nouvelles choses. Je lui ai fait l’amour comme elle me l’a demandé avant de mourir. Elle est restée allongée à mes côtés durant des heures, me parlant d’elle. De son souci de santé, de sa maladie. Le SIDA. Elle était trop jeune pour l’avoir, mais les conneries ça ne pardonne pas. Elle m’a expliqué sa vie, celle d’une jeune fille souffrant bien trop de l’éducation donnée par ses parents, et la drogue qu’elle prenait depuis un an. Et cette seringue infectée, et maintenant voilà le résultat. Vous connaissez le livre Moi Christiane F, 13 ans, droguée prostituée ? Loreleï avait une histoire presque similaire. Elle savait qu’elle allait mourir, elle savait qu’elle était malade, mais pourtant je ne l’ai pas repoussé. J’aimais Loreleï. Et malgré ça, elle était bien loin de me répugner. Je me suis dit que jamais rien ne m’empêcherait de lui faire l’amour encore et encore. C’est vrai j’avais aucune raison de ne pas le faire, tant qu’on se protégeait je ne risquais rien. Enfin je le pensais. On n’a pas vraiment conscience de tout ça quand on a que douze ans. Et franchement… Même avec mon intelligence, même en étant précoce, l’amour ça reste l’amour. Et les premiers émois… Les premiers émois. On s’en abrutit.

A quatorze ans ça faisait deux ans que je sortais avec Lorelëi. On a fini par arrêter de se cacher, elle avait fini par dire merde à son père. J’avais pris la décision de partir pour Moscou, la fac, ça me faisait peur, mais j’avais pas le choix. Il fallait que j’y aille. Pour apprendre encore et encore. Mon père pensait que je faisais beaucoup de conneries et il refusait que je gâche mon avenir pour une trainée. C’était ses mots. Mais je savais qu’elle songeait à venir avec moi, cette décision on l’avait pris ensemble en réalité, et du coup j’avais moins peur alors on s’est installé dans un apart’ minable dans l’un des quartiers les plus pourrie de la ville. La drogue, l’alcool, les putes qui font le tapin, voilà l’environnement dans lequel je vivais. Ca non plus ce n’était pas un environnement pour un gamin de mon âge. Mais j’étudiant maintenant, j’avais la maturité qui allait avec, et donc, les emmerdes qui vont avec. La journée j’allais étudier et Loreleï elle, travaillait dans un petit resto pour pouvoir aider au loyer. J’ai fait des conneries à cette époque. Le risque en fréquentant une camée. Je suis moi aussi tombé dans la drogue. Je prenais pas mal de merde, j’ai pas su lui dire non. Et le rythme en médecine est relativement rude. Alors je me boostais comme je pouvais. Et puis, elle me disait vouloir voyager ensemble en je n’ai pas voulu la vexer. La naïveté vous savez. Je l’ai suivi, ça c’est fait naturellement, complétement. J’aurais dû trouver la force de l’aider, mais comme elle le disait si bien, elle allait mourir jeune, et ne voulait pas tout gâcher. Je tournais à la cocaïne, elle, c’était l’héroïne qu’elle prenait et elle maigrissait a vu d’œil. Ca me foutait les jetons mais je n’étais qu’un gosse, je ne savais pas quoi faire. Sa maladie la consumait petit à petit et des fois j’avais envie de tout plaquer pour l’aider. Je me sentais impuissant face à ça, j’sais pas pourquoi. Mais je savais très bien que le SIDA ça ne se soigne pas. Alors entre deux cours je m’occupais d’elle comme je le pouvais. J’étais trop jeune pour ce genre de choses et ma mère a fini par m’implorer de rentrer. Elle se faisait du souci pour moi, mais je l’ai envoyé se faire foutre, tout comme Loreleï avait dit merde à son père. J’étais persuadé qu’elle allait s’en sortir. Je la pensais plus forte que ça j’ai eu tort. Tout est parti en couille à ce moment-là. »

« Quel âge tu avais quand… »

« Quinze ans. J’avais quinze ans quand j’ai contracté la maladie. Je venais de faire l’amour avec elle, et la capote à lâchée. C’était une putain de grosse erreur, sérieux c’était trop con. J’étais mort de trouille mais je n’avais rien d’autre à faire que d’attendre pour savoir si le mal était fait ou non. J’étais en train de foirer mes études, je venais de me faire renvoyer de la fac et je n’ai jamais trouver le courage de le dire à mon père. Ma mère disait qu’il buvait beaucoup alors je n’avais pas voulu en rajouter. Je voyais mon monde s’effondrer tout simplement. Mais j’étais tellement impuissant face à toute ces merdes. Je devrais vraiment rentrer pour leur dire, mais je n’en ai pas eu le courage. Je tentais de prendre sur moi, alors j’ai simplement attendu les résultats. Le plus dure c’est quand c’est tombé. Je suis séropositif au virus du SIDA. C’est ce qui était marqué sur le papier. Un résultat qui faisait peur, des mots qui pour beaucoup ne veulent pas dire grand choses sur le moment. Mais moi je les ai traduits de la façon la plus simple possible, je suis malade et la mort va venir me faire chier quand elle le voudra. J’ai pourtant décidé de continuer de faire ma vie. Ca pouvait se déclarer n’importe quand. Et ça me foutais les jetons. Loreleï était bien trop camée pour me rassurer. Quand je lui ai dit elle m’a balancé tout ce qu’elle trouvait dans la gueule, puis après, c’était les remords. Mauvais bad trip. J’avais l’habitude c’est ça le plus triste. Je tentais de la calmer mais ce soir je n’ai pas pu. Je suis sorti travailler dans ce bar miteux, fallait bien payer les factures et Loreleï n’était plus en état de quoi que ce soit. Quand je suis rentré, c’est tout mon monde qui s’est effondré. Loreleï s’est tranché les veines, et elle ne s’est pas raté. Elle m’a laissé un mot pour me dire le pourquoi du comment. Elle était persuadée que ma vie sera plus belle sans elle. C’était des conneries. Mauvais bad trip je disais ? Non. C’était la dépression, et comme pour beaucoup, je n’avais rien vu. Putain d’impuissance… Sérieux on peut faire une pause ? »

« En si bon chemin ? Continue Nikolaï. Après je te promets que tout ira mieux. Arrêtes de te gratter, ça ne changeras rien. Tu veux un peu de sang pour te calmer ? »
« Non. Ca changera rien. Je suis constamment sur les nefs depuis que… C’était y’a quinze jours, ça va durer encore longtemps ? »
« Je sais, mais tu vas finir par t’y habituer. Tout comme tu vas finir par accepter cette nouvelle nature. Même si elle te fait peur, je me trompe ? »
« Je vis sur la corde raide évidement que ça fous la trouille. J’ai envie de me jeter sur la gorge de tout ce que je croise.»
« Qu’est-ce qui s’est passé ensuite Nikolaï ? »

« Vous êtes vraiment déterminée vous. J’avais dix-sept ans quand je suis rentré en Sibérie. J’ai trouvé le courage de parler à mes parents, et on a fait d’une pierre deux coups comme on dit. Je suis entré en désintoxication avec mon père. Lui pour se sevrer de l’alcool et moi, de la drogue, de ma vie, et tenter de me battre contre la maladie tant qu’à faire. J’ai voulu tout reprendre en main, décider d’arrêter d’être faible, je voulais remonter en selle. Ne pas faire comme elle. Ne pas lâcher prise et tenter de faire de ma vie quelque chose. Alors j’ai repris mes études, j’avais trouvé ma voie. Je me suis dit que j’allais me soigner. Alors je suis reparti en médecine. Je pensais que c’était le meilleur des choix pour enfin me sortir de ma merde. Sur le papier ça ne paraissait pas être une mauvaise idée. Alors entre deux visites des éducateurs, j’étudiais encore et encore. Ils disaient de moi que j’étais un boulimique littéraire tellement que j’étais plongé dans les livres. Ca me faisait sourire et ça faisait du bien, a moi et à mes parents. Parce que oui, j’avais oublié depuis longtemps ce que c’était que de sourire. Je revivais un peu, comme je pouvais. Je faisais ce qui me semblais être le mieux pour moi. Ma facilité à apprendre ça épatait tout le monde, et j’ai très vite fini par faire les diagnostiques des autres. Les médecins été étonnés par mon intelligence, mais ils faisaient tout leur possible pour me soutenir. Ils m’ont même conduit au bloc un jour pour assister à une intervention à cœur ouvert. C’est le docteur Karkarov qui m’avait arrangé le coup. Il était super cool avec moi. Le patient a été sauvé ce jour-là, alors j’ai pris la décision d’aller plus loin et de devenir chirurgien spécialisé en cardio thoracique. C’est ce qui nous a conduit jusqu’à Saint-Pétersbourg.

Je venais d’avoir dix-huit ans et la situation familiale allait de plus en plus mal. Mon père a perdu son travail, ma mère n’arrivait pas à en trouver et on venait de nous saisir la maison, bref c’était la grosse merde. C’était vraiment humiliant, mais on ne baissait pas les bras, on avait connu pire. Je me suis décarcasser pour obtenir une bourse d’étude que j’ai fini par avoir, l’état nous venait en aide après avoir jugé que je pouvais devenir un bon élément pour l’avenir. Mes parents ont vite retrouvé du boulot là-bas, à Saint-Pétersbourg. Mon père avait trouvé du travail en une journée, ma mère en deux. Ca commençait finalement bien et moi je suis retourné à la fac pour continuer mes études. Ma mère travaillait de nuit dans un pub, mon père avait retrouvé une place dans une école. Je me disais que finalement, malgré toutes les emmerdes passées la vie c’était pas si mal. Mais ça n’a duré qu’un temps avant que Sven n’arrive en ville. Sven, où celui qui a détruit ma vie. C’était trois ans avant la révélation. Alors autant vous dire que tout est parti en couille et c’est toute ma vie qui a changé. J’ai compris que plus rien n’était rationnel et que tout ceux en quoi je croyais n’avait vraiment pas de sens. Mon monde m’échappait, et pour la première fois de ma vie je ne comprenais plus rien. L’équation n’avait plus de réponse ni de sens. Et même deux plus deux ne faisaient plus quatre tellement que rien de tout ça n’avait de sens.

J’ai simplement vu mes parents se faire massacrer devant moi alors que notre vie semblait s’arranger. Ca faisait quelques mois que nous étions là, c’était trop beau pour être vrai. Ils sont rentrés dans la maison, et nous ont laissé aucune chance de se battre et de s’en sortir. Rien. Sven et deux de ses amis. Je suis resté là, cloitré dans mon coin, paniqué plus que jamais. Aucun son ne sortait d’entre mes lèvres, rien. Ma mère était allongée sur le ventre, contre la table, et se faisait violer devant moi par une sorte de monstre alors que mon père était déjà mort, la gorge en sang, il semblait, plus pâle que jamais, comme vidé de son sang. Et lui qui ne me quittait pas des yeux. Il était étrange, mais je faisais tout pour éviter son regard. On a fini par donné le coup de grâce à ma mère une fois lassé et moi, on m’a embarqué. « Pour moi. » Ce sont les seuls mots qui sont sorti de sa bouche avant qu’il ne me force à le suivre dans sa voiture. Je comprenais que je n’allais pas mourir, enfin pas tout de suite du moins. Et au final, j’ai fini par perdre tout sens du rationnel. J’ai oublié qui j’étais pour rendre la réalité moins douloureuse, pour m’aider à accepter. Et j’ai finis par lui dire merci. Merci de m’avoir sauvé. De quoi je n’en savais rien. Mais vous savez, on fait de drôle de chose pour essayer de survivre. Je le faisais parce que ils étaient tous morts et que moi je respirais encore malgré cette sensation oppressante que je ressentais à chaque fois qu’il me regardait. J’ai très vite appris rapidement son nom, Sven. Il m’a maintenu en vie comme il le pouvait. Ou plutôt, comme il le voulait. Je n’avais pas le choix que de l’écouter, et de faire tout ce qu’il me demandait. C’était comme ça que ça devait se passer et pas autrement. Alors je faisais. C’est tout, sans rechigner, sans comprendre, de toute façon, rien ne servait de se débattre. Et j’ai fini par comprendre enfin sa maladie à lui. Le sang. Des vampires…

Sven et sa bande avait quitté Réversa trois ans avant la révélation. Ils avaient fui les armées des Spectre, refusant de redevenir de simples humains, et s’était retrouvés là en Russie. Afin de ne pas attirer les soupçons sur eux et sur leur régime alimentaire peu conventionnel, ils avaient décidé d’enlever un humain afin de s’en nourrir et d’assouvir tous leurs désirs. Sven m’avait choisie moi. Alexander l’avait choisie lui… Sergueï. J’avais peur de lui, Sven, surtout quand il est venu un soir pour me coucher sur le lit. Je n’ai pas compris tout de suite. J’étais paniqué, je me demandais ce qu’il allait me faire même si j’avais ma petite idée. J’avais aimé Loreleï et j’avais aimé lui faire l’amour. J’avais adoré ça même. Mais là, avec un homme ? J’étais juste paralysé par la peur. Il m’a retiré mes vêtements, il m’a mis à nu et il m’a violé. Je n’ai pas cherché à me débattre malgré cette peur qui me rongeait. J’ai simplement enfoncé ma tête dans l’oreiller pour étouffer mes pleurs et gémis de douleur en le sentant venir se fendre en moi. Ca m’a fait mal. Mais je ne pouvais rien faire. Plus je le repousserais et plus il serait violent et je le savais. Alors je faisais. Et puis ça recommençait, encore et encore et encore. A n’en plus finir. Il buvait de mon sang aussi. Et j’ai fini par acceptais parce que c’était plus facile. Et j’ai finis par complétement m’oublier. Il me forgeait à son image. Et j’ai finis par m’en convaincre. Je l’aimais. Oui, je l’aimais. Comme si j’avais eu le choix de toute manière. Ca faisait quatre ans que je vivais avec lui. Qu’il m’enfermait dans cette chambre. Sans le droit de sortir. Je pensais ma vie toute tracée mais j’ai finis par réaliser que la stabilité ce n’était pas mon truc. Finalement, je ne la trouverais sans doute jamais ma voie.

Et puis une nuit, il m’a autorisé à me promener dans la maison. Ils avaient jugé qu’on était devenue docile et que le risque de nous voir comploter contre eux était nulle. C’est là où j’ai croisé son chemin à lui après quatre ans de captivé. Sergueï. Il me disait que je pouvais trouver la force de me battre et de faire ce que je voulais. Alors la journée je sortais pendant que Sven dormait. J’allais le rejoindre. Je le trouvais beau, attirant, et je ne sais pas pourquoi je rougissais quand il me parlait. Même quand je voyais au loin j’avais un drôle de sentiment, c’était plus fort que moi. Il était mon opposé. Tout simplement. Alors j’ai oublié qui j’avais été, ce que j’étais, je ne me reconnaissais plus. J’ai oublié mon hétérosexualité et j’ai fini par me convaincre que ce sont les hommes que j’aimes. Pour moi, c’était plus facile comme ça. Vous voulez savoir qui je suis mais très franchement je ne sais plus. »

« Ce n’est pas savoir qui tu es qui m’intéresse Nikolaï, c’est de savoir ce que tu as vécu. »
« Pourquoi ? Pour satisfaire une curiosité morbide ? Laissez-moi partir je vous en prie. Je n’ai rien demandé, je n’ai pas demandé tout ça, je… »
« Et pourquoi ? Pour aller le rejoindre ? Lui ? Dont tu hurle son nom dès que tu fermes les yeix ? Il t’a abandonné Nikolaï. »
« Arrêtez de dire ça ! Il… »
« Tu l’as vu partir sans se retourner, sans se soucier de savoir si tu étais encore là, ce sont nous tes sauveurs Nikolaï. »
« Il a pas pu m’faire ça. Il… »
« Si, il l’a fait. Et au fond de toi tu sais. Tu es arrivé ici, perdu, seul. Nous, nous sommes là. Lui... Non.»
« Pourquoi il a fait ça ? Pourquoi ? »
« Je l’ignore. Tu veux faire une pause ? »
« Non… Allons au bout qu’on en finisse. »

Je me suis allumé une énième clope, la main toujours autant tremblante, venant essuyer une larme qui roulait sur mon visage. Ca faisait deux ans que je me battais contre cette réalité. Il était parti sans se retourner, sans prendre le temps de regarder si j’étais encore là. Après tout ce que j’avais enduré pour avoir fait l’erreur de l’avoir aimé. Elle le savait elle. Elle savait ce que ça éveillait en moi. J’ai recraché un nuage de fumé, continuant mon récit. Qu’on en finisse avec ça que je puisse enfin avancer, pour de bon et arrêter de vivre dans le passé.

« Ca faisait quatre ans que Sven m’avait enlevé quand je l’ai rencontré. Il semblait plus fort que moi, plus… puissant en quelque sorte. J’ai été attiré par lui dans l’instant où mes yeux se sont posés sur lui. Je ne sais pas pourquoi. C’était sans doute la fougue, une pulsion de voir autre choses que Sven. Je savais que c’était risqué mais pourtant je l’ai fait. Au départ j’attendais que Sven s’endorme avant de sortir le retrouver dans le grenier de la maison qu’on habitait tous ensemble. Au début on discutait juste lui et moi, et puis, il y eu ce rapprochement jusqu’à franchir la ligne que je ne devais pas franchir. Il disait m’aimait, qu’il s’en foutait du risque qu’il prenait, mais j’avais fait cette erreur avec Loreleï alors ça m’a fait flipper. Pourtant j’ai cédé. Je lui ai dit de mettre une capote et on l’a fait. Pour la première fois de ma vie je faisais l’amour avec un homme sans cette sensation d’être obligé de le faire. Je le faisais parce que j’en avais eu envie. Mais les représailles ont été terrible pour moi par la suite. Le soir-même Sven a tout de suite su ce qu’il s’était passé. Il m’a… attaché un collier autour du coup avec une sorte de mousqueton. Il m’a littéralement attaché à un mur dans la cave de la maison. Je ne sais pas. Mais j’avais beau hurler personne ne m’écoutait. Il était en colère et il m’a promis que jamais plus je ne reverrais la lumière du jour. J’ai essayé de me débattre, mais rien n’y faisait. Je me suis rebellé et il a frappé. Fort. Vraiment très fort. Ensuite il m’a… »

Je me suis arrêté, inspirant fortement. Cette partie de mon histoire personne ne la connaissait. Personne n’avait pu en entendre parler. Les larmes se sont misent à couler et cette vampire est tout simplement venue poser sa main sur la mienne. Une main douce et rassurante. M’encourageant à continuer. J’avais fui la Russie après ma transformation il y a de cela deux semaines déjà. Venant trouver refuge ici, dans ce QG de Superno. Désireux de trouver de l’aide auprès de ceux qui je l’avais espéré pourrait comprendre mes craintes, et tout le reste. Mais qui surtout pourrait m’aider à affronter cette nouvelle personne que j’étais. Pourquoi eux ? Parce que je savais que cette assemblée était constituée de personnes comme moi. D’être surnaturelles. Et ma confiance… Je ne savais plus à qui l’accorder.

« C’est quoi votre prénom  ? »
« Sage. Sage Curtis. Qu’est-ce qu’il t’as fait ? Tu n’as pas à avoir peur, tu es en sécurité ici, et je pense qu’au fond de toi tu le sais. »

« Je me sens en sécurité nulle part vous savez. J’ai été attaché à ce mur, par le cou, comme un chien. Vêtu simplement d’un boxer blanc, pas de couverture, pas d’oreiller, rien, je dormais à même le carrelage. Pour être certain que plus jamais je n’ai à le tromper il m’a mis une ceinture de chasteté. Dans le sens figuré bien sûre, mais il m’a séquestré. J’ai été obligé de me pisser et me chier dessus. Littéralement. J’ai compris que Serguaï avait raison. Que Sven ne m’aimait pas. Il ne pouvait pas, ce n’était pas possible. Sinon pourquoi il aurait fait ce qu’il m’a fait ? Il ne me touchait plus, il disait que j’avais été souillé. Il se contentait de se nourrir de moi, de me tabasser quand il en avait envie. Ca a duré des mois. Je n’avais droit qu’à du pain sec en guise de repas. Un jour il a poussé plus loin. Il m’a obligé à dévorer de la chair humaine pour ne pas mourir de faim. J’espérais que Sergueï me recherche. Qu’il vienne me cherchait. Mais il n’est jamais venu. J’ai perdu toute notion du temps, toute notion de la réalité je crois. J’ai espéré jusqu’à perdre l’espoir. Je ne croyais plus en rien. Et un jour il s’est lassé. Quand il a constaté l’ampleur des dégâts. Ce que j’étais en train de devenir. Je ne pesais plus que 40 kg pour 1m90. Je n’avais plus que la peau sur les os. La révélation avait eu lieu depuis quelques temps déjà. Et c’est là que j’ai sû que Sergeuï s’était barré. Je crois qu’il a simplement rejoins les rangs des Spectres. Qu’il veut se venger de ce qu’Alexander lui a fait. Mais pourquoi être parti sans moi ? Ca je ne sais pas. »

« Le genre humain peut parfois faire de drôle de choses Nikolaï. »
« Si vous le dites. Moi je n’avais rien demandé à personne. Et pourtant j’ai eu toutes les emmerdes du monde. C’est pas juste putain. »
« Il ne tient qu’à toi de te reprendre en main désormais. De t’autoriser à être heureux. Pour l’heure je comprends que tu ai peur mais ça ne tient qu’à toi d’avancer. »

« Vous savez ce que ça fait que de se faire violer avec une bouteille de bière ? Vous pensez vraiment qu’on peut oublier ce genre de chose ? J’crois pas non. Quand Sven s’est lassé il m’a simplement abandonné devant un hôpital à Saint-Pétersbourg. Comme si je n’étais absolument rien. Mais j’ai rapidement été jugé suicidaire, dépressif. Alors plutôt que de me laisser livrer seul face à moi-même on m’a conduit en hôpital psychiatrique pour suivre un traitement. On m’a bourré le moue, mais franchement, je n’ai jamais raconté toutes ces choses à qui que ce soit. J’ai juste prétendue être ce que j’étais à cause de la maladie. Que je me laissais mourir parce que Loreleï me manquait. C’était des conneries tout ça. Mais c’était plus facile que de dire la vérité. J’avais peur que personne ne me croit. Qu’on me prenne pour un fou. Et puis je n’avais plus rien. Plus personne. Alors franchement, je crois que je n’ai même pas cherché à sortir de là-bas. Ca a duré environ deux ans. Je n’en suis sortie qu’il y a trois semaine. Juste avant ma… La maladie a fini par se déclencher. J’allais mourir. Sur le moment j’ai cru que ça ne m’importait pas grand-chose. Quand ça fait deux ans qu’on cumule tentative de suicide sur tentative de suicide c’est le genre d’information qui est sensé vous soulager et vous réconforter. Mais moi j’ai eu peur. Et au bout du compte, je me suis rendu compte que je n’avais pas envie de crever. Que je voulais vivre. Que j’avais encore plein de choses à connaitre. Et là seule idée que j’ai eu ça été de le retrouver. Sven. Je n’avais pas vraiment d’autre choix et sur le moment… Ca me semblait être une bonne idée.

Alors je suis sortie, et je suis retourné le voir. Je savais où le trouver, il n’avait pas déménagé. Je me suis imaginer des trucs vous savez. Je me suis imaginé qu’il serait content de me revoir en forme. Enfin, c’était un bien grand mot mais j’avais repris du poids, je me sentais mieux physiquement parlant. Je lui ai demandé de me transformer, je lui ai expliquer pourquoi. Me transformer c’est qu’il avait toujours promis. Pour me garder avec lui pour l’éternité comme il disait. Et sa promesse il l’a simplement tenu avant de me foutre dehors. J’ai toujours pensé que je ne connaitrais jamais pire souffrance que ce qu’il m’a fait endurer. J’ai eu tort. L’agonie de la transformation, c’était ce qu’il y avait de pire. Sentir mon corps se débattre, encore et encore. J’avais le sentiment de bruler de l’intérieur, que j’allais littéralement imploser. J’ai hurler son nom. A Sergueï. Sans trop savoir pourquoi. J’espérais peut-être naïvement que lui aussi était revenu ici. Mais non, il était parti depuis longtemps déjà. Ca a duré vingt-quatre heures je crois. J’en sais trop rien. Tout ce que je sais c’est que ça m’a semblé être une éternité. Sven aurait pu me soutenir, m’aider, mais non. J’étais seul, dans une pièce, livré à moi-même. Il me détestait et pourtant, même si ça me fait du mal de le reconnaitre, il m’a sauvé la vie. Ou tout du moins, il m’a évité de mourir. Quand c’était terminé il m’a juste foutu dehors. Il a prétendu m’avoir fait une fleur. Je n’avais vraiment plus nulle part où aller. Je crois que c’est pour ça que j’ai décidé de venir ici. Je pensais que ça serait plus simple. Que je me sentirais moins… Seul. J’ai besoin d’aide. Pour contrôler tout ça. Ces nouvelles choses. Je suis largué. »

Largué je l’étais. Je venais de quitter mon pays pour la première fois de ma vie, venant trouver refuge ici, dans l’espoir que l’on puisse m’aider. Dans l’espoir de trouver… Un sire de substitution. Quelqu’un qui m’apprendrait à contrôler toutes ces nouvelles choses, ces nouvelles émotions. Mais dans l’espoir de le retrouver lui. Je le sais qu’il est là. Je peux le sentir. J’ai besoin de savoir pourquoi il est parti sans moi. J’ai besoin de comprendre. Je veux des réponses. Toute ma vie n’avait été basée que sur des horreurs, et tout ce que j’espérais, tout ce que je voulais, tout ce que je demandais, c’était de retrouver un semblant de paix. Un semblant de bonheur. Et vivre une vie… Un peu plus normal. Mais ça me semblait tellement improbable tout ça. Encore plus maintenant, encore plus depuis que j’étais devenu ce que je suis. Ca me semblait être une bonne idée sur le moment… Ca me semblait oui. Mais maintenant… Je n’en suis plus certain… Et vivre normalement dans un monde ou y'a plus rien de rationnel, je ne vois pas comment je le pourrais. Je ne suis pas aveugle, je le vois bien que plus rien de sens ici. Que je ne suis pas seul. Je le savais, je m'en doutais, et même si je ne me pose plus la question concernant ce qu'ils sont tous, j'aimerais au moins comprendre pourquoi. Pourquoi avoir créer des monstres ? Pourquoi avoir fait ça ? Comment je pourrais envisager les choses autrement alors que c'est un vampire qui à détruit ma vie ? La vie elle n'a plus de sens. Plus rien n'en a. Je n'arrive déjà pas à comprendre ce qui m'arrive, alors comment comprendre ce qu'il se passe autour ? Parfois il y a juste des choses que l'on ne peut pas expliquer. C'est comme ça. Et tout ce qu'on doit faire c'est vivre avec...



Your Other Half
icon by Vocivus Pseudo & âge: Call me As. :) 31 ans et toutes mes dents.
Depuis combien de temps RP-tu?: J'avais encore le Minitel. Arrow
Acceptes-tu les blessures in game?: Tant qu'on ne me coupe pas un membre, oui M'sieur !
Acceptes-tu que Tata Crown et ses dés bouleverse ton destin?: Ma fois, pourquoi pas ça peut toujours être drôle.  Razz
Comment as-tu connu le forum?: Sur PRD suite à la recherche de forum de quelqu'un. J'ai eu le malheur de cliquer sur le bouton, et déjà le design m'a beaucoup plus. Alors j'ai lu le contexte, et j'ai été absorbé par le récit... Et j'en ai lu d'avantage... Et me voilà. Puis j'ai connu Réversa de nom. A l'époque il était partenaire avec l'un de mes forum ou partenaire sur un des forum sur lequel j'étais, je sais plus, mais bref il était bien populaire.  siffle  
Présence & Rythme RP: Je peux être assez rapide si je me sens bien et inspirée. :) Mon rythme peut varier d'une semaine à 3 semaines mais rarement au-dessus.
Un commentaire?: Le forum à l'air vraiment intéressant. Du coup big up pour les admins. :)



Dernière édition par Nikolaï Davidov le Sam 19 Sep - 10:00, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyLun 14 Sep - 12:25

Welcoooooooooome Nikolaï **

Waw ça fait plaisir de lire tout ça ! Et un baybay vampire en plus **

Tu as bien fait de cliquer nemu

En tout cas j'ai hâte d'en lire davantage sur le bonhomme et de voir ce que tu nous prépares! N'hésite pas si tu as la moindre question @Cassandre E. Nealson et moi-même, on se fera un plaisir de te répondre ♥

Bonne rédaction et encore bienvenue parmi nous! :coeeur:
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyLun 14 Sep - 12:49

Bienvenue parmi nous, Niko nemu

Hâte d'en savoir davantage sur le jeune vampirou Nikolaï Davidov  4133840348


Bon courage pour la fichette super
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyLun 14 Sep - 13:12

Welcoooome :coeeur:

Quel plaisir de voir un bébé vampire nemu un russe en plus, Ezechiel est content boris

Citation :
ACCEPTES-TU LES BLESSURES IN GAME?: Tant qu'on ne me coupe pas un membre, oui M'sieur !

On ne fait pas encore dans l'amputation, mais ça peut être une idée Nikolaï Davidov  137481336 *Prends note xD*

Bon courage pour la fichette ! Nikolaï Davidov  523132974
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyLun 14 Sep - 18:17

Bienvenue ! Je suis curieux de découvrir l'histoire de Nikolaï, la plume est déjà très agréable cute

*va faire attention à sa gorge* Very Happy

Bonne rédaction Nikolaï Davidov  523132974
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyMer 16 Sep - 18:20

Welcome ô gentil homme aux belles quenottes et à l’envoûtante chevelure !

Plein de bonne vibes pour la fichette et surtout hâte de te croiser in rp !

Have fun et encore bienvénou dans la famillia ! Nikolaï Davidov  523132974 Nikolaï Davidov  523132974 Nikolaï Davidov  523132974 Nikolaï Davidov  523132974 Nikolaï Davidov  523132974 Nikolaï Davidov  523132974
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyJeu 17 Sep - 10:00

Merci à tous pour votre accueil ! :)
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyVen 18 Sep - 20:34

Coucou Niko!

Me voilà pour la presque validation! :coeeur:

Tout d'abord: pauvre bichon! L'a pas eu facile le pauvre!

Quelle jolie plume, en tout cas :) Je n'ai que deux petits points à soulever:

- Je me suis un peu perdue dans la chronologie à un moment et je n'ai pas saisi à quel moment précis il est arrivé à Bristol, exactement?
- Tu explores beaucoup le point de vue vampire, mais du coup face à la Révélation, j'aurais aimé un ptit point sur son avis sur les autres groupes, un petit mot pour savoir comment il a perçu tout ça (vu que de base, ce n'est pas trop son univers :) )

On est franchement près de la valid', en tout cas ! I love you
Nikolaï Davidov
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyVen 18 Sep - 21:44

Hello ! Avant tout merci ! :)

Alors pour ma chrono ça fait 1 semaine environ qu'il est arrivé à Bristol. Je l'ai marqué je sais plus trop où, vers la fin je crois. XD Fin c'est pas vieux.

Pour ce qui est de la révélation (désolé j'avais écris tout un truc détaillé, mon ordi a planté, j'ai perdu ce que j'avais écris, je recommence. XD) je n'en parle pas parce que Niko était séquestré à ce moment là. Il a été complétement coupé du monde et donc ce n'est pas évident de se créer une opinion sur quelque chose que l'on ne connait pas. Il a su l'existence des vampires avant,et du coup j'en parle furtivement à ce moment quand je dit que pour lui, il a perdu tout sens du rationnel et que même 2+2 ne font plus quatre. Quant au reste j'avoue que c'est compliqué. Il vient d'arrivé du coup en une semaine c'est pas simple de se faire un avis. Concrètement à part les vampires il ne connait pas grand chose. Il a été séquestré par Sven de ses 18 à ses 23 ans, et ensuite il a fini en HP jusqu'à sa vampirisation qui a eu lieu y'a deux semaine en arrière. Il ne connait pas encore tout et j'avoue que j'avais envie de jouer là-dessus et de développer cet aspect en jeu. Découvrir les choses en même temps que lui. XD Après s'il faut que je rajoute un paragraphe je le ferais mais c'est franchement pas simple vis à vis du fait qu'il ne connait concrètement pas encore tout ça. Sept ans d'enfermement c'est long et du coup tout ce qu'il s'est passé à l'extérieur à ce moment là, il ne l'a concrètement pas connu et pas vu. erm
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptySam 19 Sep - 15:28

Ok! :)

ça me paraît parfaitement cohérent, merci pour les précisions et les petits ajouts! **

Tu vas donc pouvoir torturer Niko en jeu mwahahaha :coeeur: Je te laisse le petit guide ci-dessous, n'hésite surtout pas au besoin ♥

FéLICITATIONS !

TU ES DESORMAIS VALIDé(e)

➥ Le petit guide du nouveau. Hey bravo pour ta validation ! Tu as su déjouer les pièges de la fiche et construire un personnage jouable parmi nous !  

Avant de commencer à arpenter les parties du forum, je t'invite à remplir ton profil et ta feuille de personnage, ainsi que d'ouvrir ta fiche de liens & RP's. Ces étapes accomplies, tu as la possibilité d'accéder au récapitulatif des personnages présents sur le forum et de te lancer dans l'aventure en postant une [url=https://whispersofdawn.forumactif.com/t1538-black-wedding-o-demander-ou-partager-un-rp[/url] (ou en répondant à une demande déjà existante  ).

Jette un coup d’œil à la boutique du forum, le Comptoir de Bristol. Tu y retrouveras toutes les infos pour gagner, dépenser tes points et surtout tout pour faire évoluer ton personnage. Tu peux également y poster tes demandes de rangs personnalisés, création de lieu(x), mise en avant de scénario sur la page d'accueil,...

Afin de montrer que tu es un digne Wodien, tu pourras prouver par ici ton activité mensuelle.

Si tu as envie de papoter avec la communauté, rejoins notre serveur Discord, et n'hésite pas à flooder à volonté.

Nous organisons régulièrement des soirées CB, n'oublie pas de faire un saut de temps à autre vers les annonces, pour ne pas manquer les news de WOD !

Le staff est à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à Mp : @Cassandre E. Nealson ou  @Edana J. May  si tu as besoin d'être soutenu pour tes premiers pas  

Enfin, le plus important:  Amuse-toi bien  


Isaïah M. Stones
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptySam 19 Sep - 23:42

Bienvenu Niko, comme pour Faye, je viendrais lire ta fiche, et surement proposer un lien. j'ai déjà une petite idée de ce que j'aurais beosin, maintenant à voir si cela colle avec ton perso.
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MessageSujet: Re: Nikolaï Davidov Nikolaï Davidov  EmptyDim 20 Sep - 10:28

Merci pour la validation ! :)

Et avec plaisir Isaïah ! Tu me diras. ^^

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