Anastasia Becker

Anastasia n’est pas forcément une fille facile à vivre, et elle le sait. Elle s’en excuse d’avance, elle ne fera rien pour changer. Elle a un fort caractère. Elle ne retient pas forcément ses mots. Lorsqu’elle a quelque chose à dire, elle ne se prive pas, que ce soit blessant ou non. Elle adore emmerder son monde. C’est sa façon de montrer qu’elle tient à vous.
De manière générale, elle est plutôt réfléchie, mais il lui arrive parfois de se laisser envahir par ses émotions et donc de faire des choses impulsivement. Elle ne regrette pas forcément après. Elle est du style à assumer ses gestes du début à la fin. D’ailleurs, lorsqu’elle a une idée en tête, c’est assez difficile de la faire changer d’avis. Têtue et persévérante, elle ? Non, du tout… Et plutôt rancunière aussi...
Elle n’est pas forcément altruiste envers les inconnus. Mais si vous êtes dans son cercle proche, vous pourrez compter sur elle à coup sûr, quelque soit le besoin. Elle utilisera sans réfléchir sans don pour vous aider, malgré la contrepartie jamais agréable.
Elle aime les animaux sortant du commun, elle possède d’ailleurs un python molure albinos prénommé Dyonisos (Dyoni pour les intimes !) et d’un iguane vert prénommé Arès, chez elle. En parlant d’animaux, Anastasia a la phobie des chiens. Gros, petits, elle ne fait pas la différence. C’est baveux, ça court partout, c’est toujours fou et ultra envahissant, et ça mord ! Moyen idéal si vous ne voulez pas de sa présence à vos côtés… Elle a peur des orages aussi… A ses heures perdues elle s’occupe particulièrement de ses plantes, qu’elle utilise pour faire des tisanes, des onguents, etc. C’est un peu son jardin secret, fait comme un jardin d’hiver dans un coin de sa maison. Niveau argent elle n’est vraiment pas à plaindre, mais n’est pas du style à s’en vanter. Anastasia n’est pas du tout présomptueuse, bien au contraire. Elle est plutôt discrète sur sa vie privée. Elle a pris pendant longtemps des cours de self-defense qui font qu’elle se débrouille plutôt bien maintenant.

Si on me demandait où je suis née, je serai bien en peine de répondre. Il y a quelques années j’aurai répondu avec assurance “dans la forêt de Reversa !”. Mais depuis que mes parents m’ont avoué qu’ils m’avaient adoptée, je sais que cette réponse est fausse. Je n’ai jamais vraiment ressenti le besoin de savoir exactement d’où je venais. Ma vie me plait comme ça, je m’en contente très bien. Alors je continue de dire que je suis née à Reversa. Ce que je ne sais pas, c’est qu’à la base, je suis russe. Je suis née en Russie, non loin de St Petersbourg. Mais je n’ai pas vécue longtemps là-bas, ni auprès de mes parents biologiques. J’ai été enlevée à la maternité, par une sorte de mafia russe spécialisée dans le trafic de bébé. Histoire de brouiller les pistes, j’ai fini dans un orphelinat anglais, en 1983.

Ignorant totalement la nature illégale de l’orphelinat dans lequel ils venaient d’entrer, un homme et une femme sont venus me chercher. Mes parents officiels, sur les papiers. Enia et Colin. En réalité, seul l’un des deux sera mon parent. Ils ont le même nom, mais leur mariage n’est que ruse pour déjouer les lois. Mes nouveaux parents sont en fait deux papas. Colin et Gareth. L’adoption étant encore interdite pour les couple gays à l’époque, Colin s’est marié avec sa meilleure amie pour pouvoir avoir lui aussi une vie de famille, comme n’importe quel couple, pour pouvoir, lui aussi, construire sa famille avec l’homme qu’il aime. Je ne suis pas une elfe, mais j’ai été élevée exactement comme tel, au sein du clan Clamhain. J’ai appris à détester les lycans, et les vampires. Ces êtres égoïstes et dangereux. J’ai aussi appris à respecter la nature, à reconnaître chaque plante et à en connaître son utilité. Je m’en sers encore très fréquemment, afin de faire des onguents divers et variés. Si les gens ne connaissaient pas mon histoire, ils auraient vraiment pu croire que j’étais une elfe. Tout comme moi, d’ailleurs. Seulement, un détail me chiffonnait, et me mis la puce à l’oreille. Je voyais les autres enfants développer un don, alors que chez moi, rien ne venait. J’ai commencé à poser des questions à mes pères. Ils se sont alors senti obligés de m’avouer, plus tôt que prévu, qu’ils m’avaient adopté. A vrai dire, cela n’a rien changé pour moi. J’avais été abandonnée, je ne souhaitais pas connaitre mes parents biologique. Ma vie était à Reversa. J’étais heureuse comme ça.

C’est vers mes quinze ans que je me suis rendue compte que finalement, je n’étais pas si éloignée des elfes que ça. Je me suis découvert un don. Etrangement, j’avais découvert que je pouvais soigner des blessures, mais au détriment de mon corps. Voulant soigner la coupure d’un des enfants du clan, j’avais apposé ma main sur la blessure le temps d’avoir un coton. Une vive douleur, comme une décharge, me fit la retirer tout de suite, laissant apparaitre une coupure refermée sur la main de l’enfant, et une zone de brûlure sur ma main, exactement au même endroit. J’ai appris à le maitriser et à l’appréhender doucement, ne cherchant pas à me mutiler pour rien…

Grandissant, je décida de m’orienter vers l’architecture. Je passais mes semaines à la ville pour mes études et mes week-ends dans la foret, dans ma famille. Diplome en poche, j’installa mon cabinet à l’orée de la forêt afin de me rapprocher de mes proches. Jusqu’au jour du grand incendie, où je perdis tout ce que j’avais. Mes parents y laissèrent la vie, et mon cabinet parti en fumée lui aussi. Ce jour-là, j’étais en visite chez un futur client, à l’autre bout de la ville. J’ai eu beau revenir aussi vite que possible, il était déjà trop tard… Ce fut la raison pour laquelle j’en vint à haïr les anges autant que les lycans ou les vampires. Tous des aberrations de la nature, qui n’auraient jamais du voir le jour. Je décida de lâcher l’architecture un peu afin de me consacrer à la lutte contre les anges. D’abord les anges, ensuite les nocturnes. Une chose à la fois. Je rejoins donc la Résistance, et aida activement à la chute du Gouvernement angélique. Je ne mêla pas, par contre, aux groupes extrêmistes. Les anges ou les nocturnes, même combat.

Et puis la Révélation arriva. Je ne fus pas surprise, cela devait forcément arriver à un moment ou à un autre vu comment les choses évoluaient. Les nocturnes prenaient de plus en plus de libertés, le danger était partout. Alors évidemment que ça a fuité, et qu’on ne pouvait plus rien arrêté… Au moins, maintenant j’ai l’impression que la menace est prise un peu plus au sérieux. J’ai rejoins la CAA dès que possible, en tant que traqueuse. C’était le poste qui me correspondait le mieux, et croyez moi, j’y mets tout mon coeur. Je ne leur ai pas caché que j’avais un don. Il est plutôt inoffensif, et peut même s’avérer plutôt utile pour eux, donc j’ai été approuvée. Travaillant pour eux, je n’ai pas besoin de prendre l’antisérum. J’ai accepté la puce de géolocalisation sans sourciller. Je n’ai rien à me reprocher. Enfin ils pourraient ne pas être de mon avis concernant les anges, mais pour eux, je ne me préoccupe que des aberrations. Pour le moment...

Pseudo et âge: Tala, bientôt 27 ans T-T

Comment as-tu connu le forum? Je ne sais plus… Enfin WoD via Reversa XD

Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? Un ange… (Au tout début je ne sais plus XD L’histoire certainement)

Depuis combien de temps fais-tu du RP? … Une quinzaine d’années

Fréquence de connexion: Variable

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