Jericho Ainsworth - Phrase badass

Jerry est le genre de personne à ne pas faire les choses à moitié. Lorsqu’il s’implique, il s’implique à fond quitte à y passer plusieurs heures pour que tout soit parfait. Il aime faire les choses bien et proprement, sans bavure et sans baisser les bras. Parfois même, pour arriver à ses fins, il serait près à tout calculer à l’avance, pour être sûr que le plan se passe à merveille. Il est aussi quelqu’un de loyal, en qui on peut avoir confiance. Il déteste trahir encore plus lorsqu’on le trahit. Il n’est pas rancunier, mais cela le blesserait beaucoup. Il a toujours un sujet de conversation, que ce soit avec un inconnu ou non, ses amis le qualifiaient de bavard comme ils le qualifient aussi de mauvais joueur. Jouer avec son grand frère était un enfer, comme pour lui ou pour l’autre. L’un adorant tout faire pour gagner, l’autre détestant perdre. Il est du genre à croire qu’un chat noir porte malheur, comme passer sous une échelle, briser un miroir ou encore ouvrir un parapluie à l’intérieur. Son frère n’arrive pas à croire qu’il croit à ces conneries mais Jay n'y peut rien parce que parfois, il peut être naïf et à longtemps cru au père noël, jusqu’à ce qu’un jour, son frère tire sur la barbe d’un père-noël pour lui faire découvrir la supercherie. Parfois, quand on était gosse, s’était bien.

Je suis un aristocrate et ceci n’est pas mon secret. Je sais, ça ne se voit pas ! Parce que je ne me comporte pas du tout comme l’un d’entre eux. Heureusement en revanche, je sais qu’il ne faut pas boire le rince doigt (parce que je l’ai fait une fois et mon frère n’a pas cessé de me faire chier avec ça.) Je n’étais pas non plus le genre d’ado à aimer faire la fête, mais plutôt celui qui se préoccupe du soir des autres : pourquoi moi et pas eux ? Ni par culpabilité, ni par générosité mais plutôt par naïveté ; je donne de l’argent : soit au sans-abri (a qui je préfère donner à manger pour être sûr qu’ils mangent) soit à des association, le plus souvent, aux bonne-sœurs. Certains pourraient croire que je fais cela pour avoir une bonne image. Qu’il pense ce qu’ils veulent, je pense plutôt à équilibrer le monde.

Ce qui fait moins aristocrate est ma passion pour le sport, en particulier, les sports de combat et les arts martiaux. Maman voulait que j’aie une passion dans laquelle je me donne à fond pour pouvoir dire à ses copines que « mon fils est champion de boxe poids léger » pendant que l’autre frère apprenait à parler français ou japonais. J’ai un grand frère très protecteur du nom de Chrys. Je l’adore mais parfois et comme tous les grands-frères, il me protège un peu trop comme je peux faire les quatre cents coups avec lui. Donc, comme je l’ai dit, j’aime le sport, le combat. C’est pourquoi je me suis engagé dans l’armée après avoir gagné quelques titres.

L’armée fut pour moi un moment de ma vie le plus enrichissant. Obéir aux ordres, n’a jamais été un problème mais voir ses compagnons d’arme, avec qui nous avons partagé beaucoup de trucs, c’est autre chose. Mais pour rien au monde, j’aurai voulu quitter l’armée de terre. C’est une blessure à la jambe, en revanche, une balle dans la cuisse, pour être précis, qui m’a fait quitter mes fonctions. Le médecin m’a assuré que je ne pourrais plus jamais marché comme avant donc à part rester assis sur une chaise, je ne pouvais plus reprendre le service, sachant qu’il faut courir et sauter, ça aurait été une mission impossible pour survivre sur le terrain.

Alors, je suis retourné dans ma ville natale, au près de ma famille. Je pensais que je retrouverais ma vie d’avant (sans le sport et la compétition) mais se fût raté lorsque mon frère m’annonce d'emblée que le surnaturel existe. Mon frère n’est pas du genre à passer par quatre chemin, ni a faire dans la dentelle, encore moins depuis qu’il est devenu un ange. Naïvement, je pensais qu’il me mentait, qu’il blaguait pour me faire peur, mais il m’a fait montrer son don, enfin montrer, j’ai pu voir ma mère croire au pire mensonge de sa vie. Et j’ai pu voir mon frère encore plus raisonnable qu’avant. Il m’a fait clairement comprendre que je n’étais pas en sécurité en revenant à la maison et que même s’il ferait tout pour me protéger, il a conscience qu’il ne sera pas toujours là pour moi, qu’il faudra que je sache me protéger tous seul et quatre ans de taekwondo et une jambe invalide ne suffirons pas. Il m’a expliqué que j’avais le choix entre être un ange mais perdre ma sensibilité ou être un spectre mais ne jamais avoir d’enfant. Pourquoi mon frère a préféré être un ange est un grand mystère (lui qui ne voudra jamais avoir de gosse) mais pour un spectre, ce n’était pas la chose à retenir. Je n’ai rien fait sur un coup de tête. C’est une décision qui m’a prise du temps à prendre. Je ne comprenais pas pourquoi ces êtres dangereux qui se savaient dangereux, ne cherchaient pas à ne plus l’être. Surtout lorsqu’on entend parler d’une tuerie faite par des vampires. Après ça, je n’aurais plus envie d’être un vampire, si j'en avais été un. Il fallait faire quelque chose pour que tout redevienne comme avant. Je voulais garder mon humanité bien que je ne dis pas que les anges ne l’ont plus, mais quand on voit à quel point ils peuvent être froid et manipulateur… ça fait presque froid dans le dos. Finalement, je comprends pourquoi il a voulu être un ange, ça lui correspond mieux. Je ne pouvais plus être sur le terrain mais je pouvais encore servir à quelque chose dans ma ville : je pouvais profiter de mes talents pour la rendre meilleure, pour la nettoyer.

Je suis donc entré dans les forces du C.A.A. en tant qu’agent de terrain, malgré ma blessure à ma jambe. Pendant que mon frère est derrière un bureau, m’avouant qu’il n’est plus banquier mais qu’il gère tout de même la finance. Ça y est, je pars quelques années et le monde tourne à l’envers ! Mon frère m’a avoué qu’il avait peur que je perde mon autre jambe, ou pire, la vie. Ce qui est paradoxale vu qu'il voulait que j'ai un don pour me protéger des Aberrations, mais je le rassure en lui disant que j’ai bien survécu face à des gosses de 10 ans qui avaient un fusil d’assaut dans la main, je saurais faire face à des vampires qui eux non plus, n’ont pas eu le choix d’être là où ils en sont. On me fit changer mon nom pour plus de discrétion, protéger ma famille, je connais tout ça et j’emprunte le même nom que j’avais eu à l’arme si je me faisais capturer. Et oui, la guerre, ce n’est pas jolie. Mon faux nom est Ares (comme le dieu de la guerre) Bencroft mais ce n’est qu’un détail et je suis enfin prêt à travailler là où on me le demande. C’est à Reversa que je commence à travailler en secret car personne n’est au courant que les Aberrations et les Altérations existent à part, très peu de personne.

Lorsque la Révélation arriva et je pus retrouver mon vrai nom et exercer mon métier : traquer les Aberrations qui ne sont pas enfermés ou ceux qui arrivent à fuir ; et les convaincre de passer le Rituel. C’est plus compliqué que je ne le pensais. Il ne suffit plus de tuer mais d’essayer de les garder en vie pour qu’ils puissent passer le Rituel. Je pense qu’eux aussi ont le droit à une seconde chance, une seconde vie dans laquelle ils puissent vivre une vie normal, une vie humaine.

Pseudo et âge:Cookiez et 22 ans

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Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire?Le contexte, tellement original et j'avais envie de jouer sur un thème surnaturel

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