life is a bitch and then you die (Skylar)

T’attacher, c’est pas ton truc. Tu sais que votre liberté ne durera pas toujours, tu sais que certains d’entre vous vont y passer alors tu t’attaches pas - tu prends pas le risque. T’as pris l’habitude de t’enfermer dans ta solitude, dans ta vue pessimiste de ce monde de merde. Du coup, t’as dû trouver des stratagèmes pour oublier - ne serait-ce que pour quelques minutes. T’enchaîne les aventures sans lendemain, ces choses qui ne signifient rien et qui te laissent sur ta faim, tu te saoules jusqu’à n’en plus pouvoir - jusqu’à ne plus tenir debout. T'enchaines les excès dans le but de survivre un peu plus longtemps, dans le but de ne pas laisser ton cerveau choisir l’option rationnelle de te faire exploser dans les locaux de ces cons. - Mais tu peux pas t’empêcher d’avoir un côté protecteur quand tu croises quelqu’un dans la même merde que toi. Tu peux pas t’empêcher de vouloir les aider. Peut-être que ça donne un sens à ta misérable vie d’empêcher que la leur ne soit brisée. Ouais, ça doit sûrement être ça.

Tu restes pourtant ce mec solitaire prêt à tout pour le rester, pour rester en vie et entier. Alors t’essaies de pas trop utiliser ton don, surtout en public. Pourtant, il fait partie de toi et bordel ce que tu trouves ça amusant de l’utiliser. Alors t’en profite que lorsque t’es seul ou que c’est une véritable nécessité - et bordel ce que devoir faire attention t’emmerde royalement.

En véritable britannique, les vulgarités sortent de ta bouche à rythme régulier. Putain se trouve ainsi être un véritable mot de liaison dans la plupart des phrases que tu prononces. T’es aussi terriblement franc - souvent bien trop pour ton bien. Alors quand tu mélanges ta franchise et tes expressions vulgaire, ça attire pas mal l’attention.

the story of a fucking loner
Aussi longtemps que tu te souviennes, t’as toujours été quelqu’un de solitaire. Si t’avais une psy, elle te dirait que c’est sans doute parce que tu fais confiance à personne - parce que t’as peur de l’abandon. C’est pas le genre de choses que t’assumes à présent mais tu sais qu’elle aurait pas tort. T’as jamais eu de parents, toi. Enfin, il paraît qu’ils ont été là les deux premières années de ta vie d’après le personnel de l’orphelinat dans lequel t’as atterrit. Tu sais pas pourquoi ils décidés que t’étais un fardeau dont ils devaient se débarrasser, mais t’as peut-être une idée. Quoiqu’il en soit, tu recherches pas de réponse à cette question que tu ne te poses même plus. C’est ta vie. Point. Tu peux pas changer le passé alors… pourquoi essayer ? Et puis vivre là bas, grandir en compagnie d’autres gosses paumés - ça a forgé ton caractère. Ca a fait de toi ce que tu es aujourd’hui, qui tu es aujourd’hui. Si tes géniteurs avaient été là, t’aurais peut-être pas survécu. T’aurais connu une famille, la protection des tiens et ça t’aurait rendu soft, tout mou. Tu serais pas capable de survivre dans ce monde comme tu le fais aujourd’hui.

Quand t’étais gosse, t’as trouvé une guitare dans un coin. Tu l’as chopée, puis tu l’as plus jamais lâchée. Cette guitare, c’est bébé et tu l’auras toujours avec toi, quoiqu’il arrive. D’ailleurs, il paraît que t’es plutôt doué avec - d’après le peu de gens qui ont eu l’occasion de t’entendre jouer.

T’as toujours fuit les attaches. À l’école, t’étais le gosse qu’on évitait, celui sur lequel on inventait des rumeurs un peu comme celle qui raconte que Marilyn Manson s’est viré les côtes pour se faire des pipes. Des trucs de dingues, des trucs impossibles, tout ça parce que tu les faisais flipper. Tant mieux. Valait mieux ça que tu t’attaches à des idiots qui ne feraient que te poignarder dans l’dos dès qu’ils en auraient l’occasion. Parce que si l’orphelinat t’as bien appris un truc - c’est que c’est chacun pour sa gueule dans ce monde de pute. Tu sais que tout le monde n’est pas comme ça, certes, mais t’as pas envie de tenter ta chance. T’as une vie à garder.

Et puis t’as commencé à te faire tatouer. Ça a commencé quand t’as eut 14 ans et que t’es tombé sur un artiste qui voulait bien dessiner dans la peau d’un gosse. Après le premier, t’as plus jamais arrêté. T’en voulais un autre, puis un autre. T’enchaînais les petits boulots pour pouvoir te les payer, jusqu’à ce que tu sois trop grand pour continuer de vivre à l’orphelinat - enfin, plutôt aux orphelinats dans lesquels on ne cessait de te balader. À la rue, t’as pas eu d’autre choix que de trouver un bon travail - un truc qui pourrait te permettre de vivre convenablement, de louer un appart, de devenir un mec à peu près honnête. Alors t'as déménagé à Bristol histoire de changer d'air et t’es devenu videur dans ton bar métal favori. C’est pas un métier de rêve, certes - mais t’es parmi les tiens : parmi des gens ouverts d’esprits et qui partagent ton amour pour la musique et pour les tatouages.

the story of a fucking alteration
Altérations. Tu détestes ce mot. Tu détestes le fait que votre existence ait été révélé. T’as jamais eu foi en les humains pour accepter les différences - et t’es bien placé pour savoir qu’ils y réagissent mal. Mais tu t’attendais pas à ce qu’ils ne soient pas les seuls. C’est à rien n’y comprendre. Pour toi, ces chasseurs qui souhaitent vous changer sont bien pires que des animaux sauvages. Eux, au moins, verraient cela comme une évolution de la race. L’avantage d’être un orphelin, c’est que personne n’a vu venir le fait que tu faisais partie de ces “altérations”. Résultat, t’es un peu un clandestin. Les CODECS ignorent ton existence et c’est pour cela que tu te considères comme un fugitif. T’as de la chance de n’avoir jamais fait la moindre connerie et attiré leur attention sans le vouloir.

Ton pouvoir, c’est la télékinésie. Ca t’a fait flipper quand tu l’as découvert mais maintenant, tu l’adores. Il coule dans tes veines, il fait partie de toi. Certes, il t’épuise bien trop souvent quand tu l’utilises à foison, mais il est dans ton sang. Ca te tue de devoir le cacher, de devoir jouer les humains comme les autres. Parce que tu peux pas te permettre de te faire remarquer - parce que tu ne passes déjà pas bien inaperçu avec ta dégaine. Et malgré tout ça, tu peux pas t’empêcher de vouloir aider ceux qui sont en galère comme toi - ceux qui fuient pour garder leur identité et leur liberté. T’aimerais en avoir rien à foutre pour mieux sauver tes miches, mais c’est plus fort que toi. No-one will be left behind.

Ton don, tu l’as découvert pendant ton adolescence. Fallait croire que t’étais un peu idiot avant parce que tu prenais pour des coïncidences le fait que les objets bougent un peu autour de toi. Ce ne fut que quand tu eus douze ans que tu commenças à te poser les bonnes questions. Et puis, quand un signe tremblant tomba sur l’un de ces camarades de classe que tu haïssais, t’as fini par comprendre. C’est pas pour autant que t’as réussi à maîtriser ton don directement - bien au contraire. T’en a chié. T’en as bien chié. Tu ne parvenais pas à faire ce que tu voulais quand tu le voulais et, parfois, tu t’en servais sans le vouloir. Heureusement, avec de l’entraînement, tu es parvenu à comprendre ce pouvoir et maintenant, tu sais t’en servir d’une manière à peu près convenable.

Pseudo et âge:
EXORDIUM. sur un internet - Carolynn dans la vie. Je viens d'avoir... 23 ans. On peut toujours dire que j'en ai 22 ? Juste... Juste pendant encore une année ?

Comment as-tu connu le forum?
Un petit démon sur mon épaule nommé Aidan.

Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire?
L'inspiration qui m'est apparut en lisant les annexes - soit trois idées de personnages. J'vous remercie pas pour la décision très difficile ensuite, hein. *boude*

Depuis combien de temps fais-tu du RP?
Depuis... oh mon Dieu ça fait 12 ans. J'suis un fossile.

Fréquence de connexion:
Normalement tous les jours, mais ça change en période très remplies. Mon DUT aime me recouvrir sous le boulot pendant une semaine, puis rien me donner ensuite. C'est très random.

Un commentaire?
Moi, j'vous fais des câlins (et Skylar, il vous baise)