Mia Soraya Barker

Ce n’est jamais évident de se décrire objectivement… Je dirai même que c’est impossible, mais soit, je vais essayer. La première chose qui transparait chez moi, c’est… J’hésite entre deux de mes traits de caractère. Mais je serai tout de même tentée de commencer par ma douceur. Parce que je crois que c’est vraiment ce qu’on dit en premier de moi, lorsque l’on me rencontre. De mes gestes, à mon ton de voix, tout est doux et calme. Je souris beaucoup, parce que je sais que tout peut arriver du jour au lendemain, alors il faut profiter de chaque jour au maximum, sans se laisser abattre par des petites choses insignifiantes. Bon, à cause de ça on me traite aussi de folle, de délurée ou de tout ce que vous voulez qui y ressemble. Oui, bon, je ne me prends pas au sérieux quoi ! Il faut savoir rire dans la vie ! J’adore faire des blagues d’ailleurs ! Plus ou moins drôles pour les personnes concernées… Mais en général, promis, ça fini toujours bien ! Ou presque… On peut compter sur moi pour remonter le moral si besoin. J’ai tout une panoplie de grimace à mon actif pour ça, et je vous jure que je sais être créative là-dessus ! Enfin, pas que là-dessus d’ailleurs. J’ai tendance à être plutôt créative, que ce soit dans la connerie, comme pour des sujets plus sérieux. En ce qui concerne le sérieux, d’ailleurs, j’avoue que je suis plutôt du genre à être calculatrice… Un défaut ? Bien sûr que non. Tout dépend des points de vue, surtout quand il s’agit par exemple du fait de devoir réfléchir si telle ou telle action me trahira en tant qu’elfe, ou chose du genre. J’ai tendance à être prévoyante. Folle, mais prévoyante. D’ailleurs je n’aime pas quand une situation m’échappe, et que je ne la contrôle pas. Heureusement que je suis quelqu’un de patiente, et de persuasive. Ça m’a permit plus d’une fois de retourner une situation dans ma faveur.

Je suis cartésienne… Autant vous dire que j’ai vraiment eu du mal à croire à cette histoire de vampires… La drogue me paraissait bien plus plausible comme histoire. Mais bon, maintenant que je les ai devant les yeux, je suis bien obligée d’y croire non ? Mais ça ne remet pas tout en question ! Qu’on ne vienne pas me parler d’entité supérieure. Enfin, moi si on m’en apporte la preuve, je veux bien y croire, en attendant… Nope.
Bon du coup, je suis tout de même ouverte d’esprit. J’ai accepté ces créatures, et… Je n’ai rien contre elles en fait. Un homme, un humain, a tué mon père. Je ne vois pas en quoi ces créatures méritent la mort, alors qu’un humain peut faire bien pire et s’en tirer juste avec une condamnation. Personnellement, je suis prête à tout entendre.

Pour finir… Je me décrirai comme quelqu’un de sensible. Cela vient surement de mon empathie envers le monde qui m’entoure. Enfin à cause de tout ça, je m’attache très facilement, ce qui m’a valu quelques ennuis déjà, mais je crois que c’est plus fort que moi. Lorsque j’apprécie quelqu’un, je ne peux m’empêcher de m’attacher à la personne… Que ce soit en amour ou en amitié…

Je suis née à Bristol en 1985, et j’y ai pratiquement toujours vécu. J’ai grandi au sein d’une famille aimante et attentionnée. Je suis fille unique, car mes parents n’ont jamais réussi à avoir de deuxième enfant. Au bout de trois fausses couches, ils décidèrent d’abandonner, épuisés moralement, et reportèrent tout leur amour sur moi. J’étais une enfant gâtée, sans pour autant avoir ce caractère d’enfant roi, souvent lié à la situation.

Mon enfance se déroula comme celle de n’importe quelle petite fille. J’étais une élève moyenne, me contentant de quelques points au dessus de la moyenne, bien que j’aurai pu faire nettement mieux. J’aurai pu, si je passais moins de temps au refuge canin et félin à côté de chez nous, et plus de temps dans mes leçons, après l’école. Mais voilà, sans que je ne puisse l’expliquer, j’étais fascinée par les animaux, je me sentais bien auprès d’eux. Tous les enfants aiment les animaux, c’est vrai. Mais moi, c’était bien plus que n’importe quel enfant. Je crois que je ne voyais vraiment que par eux, presque à travers leurs yeux. Je les comprenais. Enfin j’en avais l’impression. J’attendais toujours impatiemment la sortie d’école, pour aller aider au refuge. Je crois que j’ai commencé à y aller vers l’âge de neuf ans. J’étais jeune, mais responsable. Et puis, c’était vraiment juste à côté de chez nous, alors mes parents me laissaient faire, en toute confiance. Il m’arrivait bien sûr de participer à des activités avec mes copines d’école, mais il fallait toujours que je passe au refuge avant de rentrer.

Année après année, je continuais à partager mon temps entre l’école, et le refuge. Jusqu’en l’an 2001… J’avais alors seize ans. Mon père était parti en voyage d’affaire à l’étranger, jusqu’à ce qu’on apprenne que son vol avait détourné par un terroriste… Son avion avait été s’écraser sur l’une des deux tours jumelles du World Trade Center… J’ai évidemment cru que je ne m’en relèverai jamais, que je ne pourrai pas vivre sans ce père auquel j’étais si proche. Mais la vie continue, malgré tout… Même le ciel semble s’effondrer sur nos têtes. Nous nous sommes soutenues, maman et moi, nous avons relevé la pente. Je n’en voulais pas à ce terroriste. Enfin… Disons plutôt que je ne me laissais pas gagner par la colère, ou la haine. De toute façon, ça ne servirait à rien. Je préfère juste garder les bons souvenirs partagés avec mon père, garder la joie qu’il peut me transmettre. Sourire, même quand ça ne va pas. Penser de façon optimiste.

C’est suite à cet évènement que je décide de me lancer dans des études de sociologie politique. Mon père étant diplomate de son vivant, je voulais lui rendre hommage. Je voulais qu’il soit fier de moi, du fait d’avoir choisi le même parcours que lui, et de réussir. Enfin, je l’espère… Je finis le lycée en redoublant mes efforts. Je passe moins de temps au refuge maintenant, pour en passer plus derrière mon bureau, à étudier, à faire mes leçons. Je parviens à rentrer à la faculté, et commence les études supérieures.

Seulement, je me rends compte, au bout de quelques mois, que ce n’est pas une branche pour moi. Les cours ne m’intéressent pas, ils me donnent envie de dormir… Je sèche de plus en plus, jusqu’à ne plus y aller du tout. Je ne suis pas fière de moi, je souhaitais y parvenir pour mon père, mais… Après tout, je peux peut-être lui rendre hommage différemment. Et puis… Je suis presque sûre qu’il serait fier de moi, quelque soit mon choix. Je décide alors de prendre une année sabbatique, afin de réfléchir à ce dont j’ai envie de faire, et pour cela, je prends la décision de partir à la rencontre des origines de mon père, dans le comté du Yorkshire. Ma mère me manque, même si l’on s’appelle tous les jours, mais je sais que j’ai besoin de me retrouver là bas. Finalement, le choix de mon orientation se fait plutôt facilement et naturellement. Je me sens si bien avec les animaux… Pourquoi ne pas travailler avec eux ? Et en même temps… C’est un secteur plutôt bouché, il faudrait quand même que j’assure mes arrières. C’est pourquoi je choisi finalement de me lancer dans des études de secrétariat, à Bristol, après avoir passé un an dans le Yorkshire. Cette année là m’a fait énormément de bien. Etrangement, je dirai que c’est là bas où je me suis le plus épanouie, où je suis vraiment devenue moi. Je voyais mon père dans chaque recoin de paysage, mais je me sentais bien. Je me suis fait des amis, et des soirées mémorables, qui resteront gravées à jamais dans mes souvenirs.

Mes nouvelles études se passaient plutôt bien. C’était une branche qui me plaisait, et j’obtins mon diplôme deux ans après mon retour du Yorkshire. C’était en 2007. Mon premier poste vint ensuite assez vite. Vous ne devinerez jamais où ! Je ne pouvais rêver mieux. Mon rêve était de travailler avec les animaux ? J’y suis enfin parvenue en devenant secrétaire dans un cabinet vétérinaire. Le vétérinaire m’appris même quelques tâches en plus, réservées normalement aux auxiliaires vétérinaires. J’aurai pu avoir tout ce qu’il fallait pour être heureuse. C’était le cas d’ailleurs, pendant trois ans. Mais l’entité là-haut – cette blague - sembla encore vouloir me mettre au défi. Mon monde s’écroula autour de moi une deuxième fois, lors de cet appel de la police, m’informant de rentrer chez nous au plus vite. J’appris sur place que ma mère venait de mourir… Un arrêt cardiaque. La voisine, avec qui elle prenait le thé à ce moment-là, a tout de suite appelé les pompiers, mais il était déjà trop tard. J’ai du apprendre à remonter la pente une nouvelle fois. Mais cette fois j’étais seule. Je décidais alors de vendre la maison familiale, qui me rappelait trop de souvenirs, et de m’acheter un petit appartement avec l’argent récupéré. Je mets du temps à m’en remettre, mais comme toujours, la vie continue. Il faut ré-apprendre à vivre avec cette douleur, cette peine. Je récupère un chiot, puis un chaton, au boulot. Tous deux destinés normalement à l’euthanasie à cause de familles irresponsables, je me suis sentie obligée de les récupérer. J’étais tombée amoureuse de ces bouilles dès le premier regard. C’est le souci quand on travaille avec les animaux… C’est facile de craquer… Mais je ne regrette pas. Je ne m’imagine pas vivre sans eux maintenant. Ils m’ont aidé à remonter la pente, après la mort de ma mère.

En 2015, il se passa quelque chose de bizarre en ville… Un massacre, des corps vidés de leur sang. Le mot « vampire » revenant dans toutes les bouches. D’après le gouvernement, il s’agissait des dégâts causés par une nouvelle drogue. Une nouvelle drogue qui faisait se prendre pour des vampires. Après tout, pourquoi pas… Les drogues peuvent faire bien des dégâts, alors pourquoi pas ça… Et pourtant, je compris, deux ans après, qu’il s’agissait bien de vrais vampires. La Révélation. Reversa et ses créatures surnaturelles. Cette révélation m’ouvrit les yeux sur bien des choses. Je compris que Reversa était la ville d’origine de ma mère, dont elle ne parlait presque jamais. Je m’étais toujours demandé pourquoi. Je le sais maintenant. Ma relation avec les animaux m’apparait plus claire aussi. Je suis une elfe, bordel… Je comprends tout de suite qu’il vaut mieux que je me taise à ce sujet. J’aurai aimé poser une tonne de questions à mes parents, notamment à ma mère, mais aucun des deux n’est ici, aucun des deux ne peut me répondre. Certaines questions doivent rester sans réponses apparemment… J’apprends également, donc, l’existence des vampires, des loups-garous. Je ne fais pas partie de ceux qui prennent peur. Je sais qu’ils peuvent être dangereux, mais ce sont des êtres « humains » aussi après tout. Ils ont le droit d’être traités comme tel. Le fait de raser Reversa, de traquer ces « aberrations »… C’en était trop. Il fallait que je fasse quelque chose. Alors lorsque j’ai appris la création d’organisations comme le CODECS, je n’ai pas hésité longtemps. J’ai quitté mon poste de secrétaire pour rentrer en tant qu’enquêtrice au sein du CODECS. Je veux agir pour les altérations, pour ces humains à don, et ces elfes calfeutrés, dont je fais partie. Je veux un jugement juste, non biaisé. Ce n’est pas leur nature qui fait peur. Il faut juger le don, la personne dans sa globalité. J’ai été approuvée, et je souhaite que chacun ai le droit d’être traité objectivement.

Voilà où j’en suis aujourd’hui. Enquêtrice au CODECS, œuvrant pour une justice juste, cachant le fait que je sois une elfe, en me faisant passer pour une humaine à don, dans une ville qui tente de s’habituer à l’arrivée de créatures surnaturelles.

Pseudo et âge: Tala, 26 ans

Comment as-tu connu le forum? … Pfiou

Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? C’est de la faute du schizophrène lycan/ange <<

Depuis combien de temps fais-tu du RP? … J’ai arrêté de compter… Plus de dix ans

Fréquence de connexion: En général toute la semaine. Le week-end un peu moins

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