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tear you apart. (Amanda)

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MessageSujet: tear you apart. (Amanda) tear you apart. (Amanda) EmptySam 24 Juin - 15:55

Lovely... Lie still, and close your eyes girl
Got a big plan, this mindset maybe its right. At the right place and right time, maybe tonight. And the whisper or handshake sending a sign. Wanna make out and kiss hard, wait never mind. © DISTURBED


Le cœur aussi froid que la pierre usée qui t’entoure, avec l’œil du Diable qui allume les funèbres cierges en tes yeux, pour t’aider à y voir mieux, tu avances en ces abîmes calmés, mais obscurément hantés par les cris lugubres et les larmes du sombre désespoir qui semblent encore mouiller ces sordides boyaux de galet. Tes yeux pâles comme l’azur qui percent à jour l’obscurité, tel un flamboyant signe de prédiction découpé au couteau dans un lourd ciel molletonneux de nuages, un Converse après l’autre, tu t’enfonces, t’appropries égoïstement ce dédale humide, le bout de tes doigts de ta main droite allant effleurer d’une caresse vicieuse les cicatrices et veinures de l’Histoire qui se sont gravés à tout jamais dans la pierre. Tu sens la vie. Elle palpite sous tes caresses stériles. Elle suit servilement les indescriptibles arabesques de tes doigts qui roulent sur ce mur, mènent ces étranges chorégraphies macabres, pour soulever les antiques poussières et les reliquats d’un Autrefois que tu parviens à revoir, malgré la frayeur instantané que l’écran du 21ème impose.

Avant la peur, il y avait l’horreur.
Avant l’évasion, il n’y existait aucune échappatoire possible.
Avant les liens délivrés, il y avait les chaines douloureuses attachées aux frêles chevilles.
Avant l’Espoir, il y avait le Désespoir.
Avant l’unique évadé, il y avait les par centaines, hommes, femmes, aux fronts courbés sous le joug des caprices sans loi d'un Maître tyrannique à la cruauté sans répression qui envoyait ses hommes, armés jusqu’aux dents, dans toutes parures, pour conquérir et ramener à lui ces pauvres miséreux aux cœurs ulcérés par les mauvais traitements.
Avant le silence funèbre des catacombes, il y avait le froissement des pieds nus enchaînés aux autres qui se traînaient sur le pavé humide, les sévices gratuits et les mots insultants des subalternes guidant la Parade des Esclaves.
Avant les catacombes, il y avait l’hécatombe, la sordide Histoire d’une lignée d’Humains enchaînés jusqu’à la mort, pour l’échange de quelques pièces d’or.
Mais que le lien qui les unissaient tous soit de fer ou d’or : qui l'acceptait restait (reste encore à ce jour) un esclave.

Sous la tendre impulsion de tes doigts vigoureux et amochés qui se pressent contre la roide paroi, tu sens la vie. Elle palpite sous tes caresses stériles. Tu n’es pas comme les autres. Quand tu entres en un lieu historié, tu t’imprègnes de sa richesse, laisses son histoire te transcender et en viens à vadrouiller en son espace avec l’irrévérence magistral du Démon qui s’invite dans la demeure du Tout-Puissant. Tu voues un culte maudit pour tout. Absolument tout. Mais à la fois tu t’en indiffères. Totalement. Arrivé au coude du sombre couloir, tes doigts quittent doucement la paroi suintante, à l’affut du silence, tu entends dans les ténèbres un écho, le sabbat de deux pieds lourds qui foulent de manière effréné le pavé usé. Fantôme hanté par un fantôme plus gros que lui. Il court. Vite. Très vite. Il laisse l'honneur derrière lui, comme effacé par ses pas de course le guidant nulle part. Avant il y avait le Désespoir, maintenant il y a l’Espoir. L’espoir de trouver une issue possible, dans ce labyrinthe de la terreur.

Tu ne bouges plus. Tu attends. Celui qui plane autour de toi s’approche. Sa silhouette, massive, gigantesque, robuste, parvient à se dessiner dans l’obscurité et tu peux maintenant entendre sa respiration de taureau écumé. Loup en fuite. Tout juste que tu as le temps de mettre une identité à cette entité qui hante votre lieu, que le corps lourd du fugitif te fauche avec la brutalité d’une grue épouvantée à la résonnance des nuages tonnants. Agile, il rattrape son équilibre temporairement perdu alors que toi tu te stabilises contre la cloison de pierre. Tu as tout juste le temps de t’adosser contre le mur que, plein de fureur, de rage, de désespérance, l’ombre courtaude se redresse, te surplombe de son lustre sinistre et se rue sur toi au pas de charge. Un étau se ferme à ta gorge et un second t’accroche au col de ton t-shirt pour mieux prolonger ton échine contre cette saloperie de paroi humide.

- Tu ne m’auras pas. Personne ne m’emmènera là-bas. T’entends, enculé ?

Ton dos bute pour une deuxième fois contre le mur et tu sens que cela commence à te rendre légèrement inconfortable.

- J’ai entendu.

- JAMAIS ! JAMAIS ! PLUS JAMAIS !

La main lupine t’écrase la gorge, tu la sens qui se réduit douloureusement sous la poigne herculéenne. Impassible, malgré l’étrangeté des circonstances, tu lèves tes mains et viens les enrouler autour des poignets qui te malmènent.

- T’ENTENDS ?! JAMAIS !

- Écoutes. Écoutes-moi bien, espèce de boule de poil écœurante, hormis l’insulte raciste, ta voix de poète conserve sa verve mielleuse, cet étrange fluide magnétique qui rend toute âme sensible lorsqu’elle résonne tout contre elle.

Tes paumes écrasées sur les poignets se resserrent et tu le sens déferler dans le magma de tes veines. Sauvage et purulent élixir, infernal nectar et d'un mortel poison, ton sang gangrené l’aval, le submerge, le gorge, plonge dans l'oubli son âme inondée par le mauvais sort, charriant sur lui le vertige, le dénivelé défaillant vers les rives de la mort alors que vos épidermes restent prisonniers du contact qui peut lui être fatalement trop fort. Tu maitrises ton don parfaitement, sais frapper dans l’os du loup qu’une bénigne petite carie… L’étourdir, par le tuer. Lui donner un vague aperçu d’une mort certaine, qu’il a le choix d’éviter ou pas.  

Il ne se sent pas très bien, mais ne comprend pas. Un coup de blues. Une petite mort dans l’âme.

- Je ne suis pas ici pour toi. Tu me lâches et te casses… avant que je t’emmène dans un lieu où le souvenir du Ribcage te paraîtra comme un camp de vacances.

Brusquement, follement, comme s’il avait peur que tu lui refiles la lèpre, il te libère et reprend sa course où elle a été interrompue.

Toi, de ton côté, tu restes ici et attends.
Tu n’es pas là pour Eux. Tu es là pour Elle.
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MessageSujet: Re: tear you apart. (Amanda) tear you apart. (Amanda) EmptyMer 19 Juil - 14:16




Tear you apart

feat Lazarus A. Turner
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L'obscurité embrassait Bristol, réveillant ainsi les êtres de nuit. La chasse était ouverte, c'était aussi le meilleur moment de la journée pour une course poursuite entre "monstres" et "humains", que dis-je, de la nuit. Amanda avait parfois du mal à recueillir les informations dont elle avait besoin selon ce qu'on lui demandait d'observer du à ces chasseurs qui arpentaient les rues sans cesse. De nombreuses fois elle avait du remettre ses observations au lendemain à cause de ces vilaines petites personnes.

Bon, avec un peu de chance elle avait été très rarement dérangée alors qu'elle observait pour une belle récompense. Quoi de mieux que de la nourriture bien fraîche en échange d'informations juteuses qui même pour elle sont utiles ! Ce contrat était tout de même risqué, observer le Ribcage alors que de nombreux militaires patrouillaient autour, prêts à t'arrêter si ils te voyaient et armés jusqu'aux dents bien évidement. Et bien sûr qui ne renonceraient pas à une petite course poursuite pour pigmenter un peu plus leur nuit. La personne qui l'avait engagé avait intérêt à bien respecter sa part du contrat surtout que son paiement n'était pas de l'argent pour une fois.

Cette nuit elle avait rendez-vous avec cette personne pour lui faire part de ses informations. Le lieu était l'un des endroits les plus sombres qu'elle connaissait de la ville et préférait éviter d'y trainer mais c'était aussi le seul endroit où ils pouvaient ne pas être dérangés. Les seuls passant des catacombes étaient les adolescents qui aimaient s'effrayer ou qui taguaient les murs avec des bombes de peintures. Des dessins sans rapport et de magnifiques écritures. Les jeunes de nos jours. Il y avait aussi les prisonniers du Ribcage auquel elles étaient reliées qui traversaient pour s'enfuir de ce lieu.
C'est d'ailleurs une personne comme ça qu'elle croisa alors qu'elle venait de pénétrer dans les lieux. Un tas de muscles l'envoya valser contre les parois en pierre sans même se retourner. Il puait le chien. Loup en fuite.

- Ces bêtes pourraient faire gaffe.


La vampire se releva sans le quitter des yeux, voyant la tâche s'éloignait petit à petit, finissant par devenir à peine visible par l'oeil.

Elle s'avançait plus profond dans l'obscurité. D'abord une sensation d'être seule puis au fur et à mesure elle pouvait sentir une personne non loin d'elle. Son rendez-vous. Une forme se dessinait au loin, prouvant la présence de quelqu'un. C'était lui, cet humain qui allait lui donner ce qu'elle voulait de plus en ce moment. Il n'y avait rien de plus horrible que le manque de nourriture pour elle, et les animaux n'assouvissait guère sa soif. Elle avait besoin de sang, de véritable sang.

- J'suis là.

Amanda se tenait à une distance de sécurité. Ils avaient beau avoir un contrat, il pouvait à tout moment le rompre et s'en prendre à elle, après tout elle était une Aberration non ? Et puis le Ribcage n'était pas très loin d'ici, c'était encore plus simple pour lui de l'y enfermer.

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