Invité
| Sujet: Sofia ♣ No more pain Ven 23 Juin - 10:19 | |
| Sofia E. Alden Avatar: Phoebe Tonkin Humaine à don - Freak like me Statut: Approuvée
Âge: Sofia a 28 ans.
Métier: Infirmière au sein du Ribcage
Lieu de naissance: En France, à Paris pour être précise.
Don: Toucher guérisseur – Sofia peut soigner grâce à ses mains posées sur le corps de la personne blessée ou malade. Elle ne peut en aucun cas soigner les maladies graves (type cancer, sida and co.), mais peut soigner les petites grippes et autres virus qui se soignent habituellement par médicaments. Elle parvient également à réparer les cellules et donc à faire cicatriser les plaies, stopper les saignements. Malheureusement pour elle, l’utilisation abusive de ce don la fatigue énormément. Si la maladie qu’elle tente de stopper est trop forte, Sofia sera malade pendant deux à trois jours, sentant les effets de cette maladie avant qu’ils ne s’estompent naturellement.
Particularité: Sofia a quelques rares tatouages. Elle boit mais ne fume pas. Dire qu'elle est alcoolique serait abuser, mais elle s'est mise à boire un peu plus à la mort de ses parents.
Opinions: Aberrations, Altérations … Nous ne sommes que le fruit de la folie de l’homme. A qui la faute ? Personne n’osera montrer les vrais coupables du doigt n’est-ce pas ? Alors, est-ce un bien ou un mal ? Je ne saurais le dire. Je crois que tout a une raison d’être. Mais je regrette la violence, la peur, la haine qui s’est installée. Avant j’étais différente, je le vivais bien. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être regardée de travers ; le sentiment que certains me méprisent ou me craignent. Oui c’est vrai, les contrôles ne sont pas toujours une mauvaise chose et les lois ne sont pas non plus toujours mauvaises. Mais pourquoi forcer des êtres à redevenir humains s’ils se plaisent en l’état et qu’ils ne représentent pas un danger. Je crois qu’on nous fait payer la folie et la soif de pouvoir de l’Homme. Et quelque part, j’aimerais que les choses changent, que les regards changent. J’aimerais faire évoluer les choses. Mais qui suis-je pour ça ?
Révèle-toiDouce - Bienveillante – Drôle – Ambitieuse – Impulsive – Têtue – Déterminée – Empathe – Parfois sensible … Voilà quelques termes qui pourraient décrire facilement Sofia. Cette jeune femme a grandi avec une vision du monde assez particulière. Ses parents voulaient faire d’elle une personne ouverte à tout et à tout le monde, une personne bienveillante et reconnaissante. Malgré la vie dans une grande ville, Sofia n’est donc jamais devenue une personne stressée et solitaire. Elle aime découvrir, comprendre, observer. Elle aime écouter et aider. Sofia est, ce que l’on peut appeler une bonne personne. Son âme est belle, du moins autant que possible. Pleine de joie, de bonne humeur et de positivité, elle essaye de rester la plus lumineuse possible. Ou du moins, elle essayait, dans sa vie d’avant., malgré son travail. Aujourd’hui, face à la monstruosité, à la haine, à la tristesse, elle peine à rester aussi positive. Heureusement, elle peut compter sur sa détermination et sa volonté. Têtue, bornée même, elle ne laisse jamais tomber ses objectifs. Elle va au bout de ses envies. Et, surtout, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. La belle a des valeurs, qu'elle respecte et auxquelles elle reste fidèle. Elle voue sa vie aux autres, mais elle ne s'oublie pas pour autant. Fille unique, elle a du rapidement faire face aux autres, enfant, puis adolescente, puis adulte. Elle a appris à se faire une place, à coups de pied et parfois de poings, mais surtout grâce à son intelligente. Sofia n’abandonne jamais, ni ses objectifs, ni les autres. Elle est une personne de confiance, qui n’accorde cependant pas facilement la sienne. Ce qui la pousse parfois à être solitaire. Grande passionnée, elle ne fait rien à moitié. Elle aime la musique, l'art en général, l'écriture aussi, ce qui la pousse un peu plus dans sa bulle, celle qui lui offre -durant quelques heures- un peu de repos. Sofia aime la nature, ce dont elle a beaucoup manqué dans sa vie parisienne. Confie-toi« Toutes mes félicitations Madame Alden, c’est une fille ! » » Dit-le médecin qui déposa le corps ensanglanté de l’enfant qui criait à pleins poumons jusqu’à ce qu’il se love contre la peau transpirante de sa mère, cessant instantanément ses cris. Sofia Eleanore Alden venait de voir le jour en cette journée neigeuse de janvier 1988. À ses côtés, son père Peter et sa mère Hélène, souriaient face à ce cadeau de la vie. S’ils n’avaient pas voulu connaître le sexe de leur enfant, se fut pour garder la surprise, tout simplement, au grand désespoir de leurs proches. Mais ces deux là ne faisaient clairement rien comme les autres. Deux ans plus tôt, Peter avait quitté l’Angleterre pour partir à la découverte de la France. C’est là, dans un parc parisien, que son regard s’était posé que la belle Hélène, sagement assise sous un arbre à bouquiner une œuvre shakespearienne. Il l’avait abordé, avec son français trop peu riche. Il l’avait fait sourire. Et l’amour était venu les frapper. Six mois plus tard, malgré les réticences de leurs parents, les deux tourtereaux s’étaient mariés. Installés à Paris, pour que Sofia puisse continuer ses études d’architecture, le jeune couple avait vécu dans le bonheur le plus parfait, jusqu’à ce que Madame tombe enceinte. D’abord, la peur leur rongea le ventre. Mais le bonheur pris bien vite place. Peter était originaire d’une vieille famille anglaise ayant vu le jour à Réversa. Dans sa famille, certaines choses étranges s’étaient développées. Des dons. Uniquement chez les garçons. Fait étrange et totalement inexpliqué. De génération en génération, les choses ont commencé à s’oublier, à se dire autrement. Quoi qu’il en soit, les hommes de la famille possédaient presque tous un don, alors que les femmes restaient totalement normales. Hélène avait été mise au courant. Elle n’avait pas eu peur, ni de l’histoire de la famille, ni du don de son époux, lui qui parvenait à déplacer les objets par sa simple pensée. Hélène était peut-être trop ouverte pour avoir peur de son mari et des siens. Et l’amour qu’elle lui portait aussi. Ainsi, ils vécurent heureux. Si heureux d’avoir une petite fille qui n’auraient pas de dons, qui serait totalement normale.
« Laisse moi faire maman. » dit la petite Sofia alors que sa mère venait de s’entailler le doigt, tout bêtement, avec le couteau de cuisine. Sans crainte du sang et de la plaie, la petite fille attrapa le doigt, l’enveloppa dans sa main et ferma les yeux. À la fois ébahie et effrayée, Hélène regarda faire sa fille, sentant son doigt se réchauffer légèrement. Et lorsque son petit ange relâcha son doigt dans un sourire ravi, Hélène ne pu que constater que sa blessure n’était plus qu’un vilain souvenir ; que sous le sang, la peau s’était totalement refermée. Ce fut ce jour là, un jour totalement banal d’une journée d’été, que la petite Sofia, âgée de seulement cinq ans, découvrit son don. Hélène et Peter furent d’abord tristes, désolés, et même en colère. Jamais ils n’auraient cru que la ‘malédiction’ frapperait une fille de la famille. Jamais. Et pourtant, c’était le cas. Sofia était touchée. Par soucis de bien faire, le couple voulu conduire leur fille sur les terres d’origines des parents. Mais à Réversa la vie était bien particulière, avec la venue des Anges. Impossible d’y mettre un pied. Ils devraient se débrouiller seuls. Peter prit l’éducation de sa fille en mains, du moins l’éducation de ses dons. Lui aussi avait dû apprendre à les cacher. Lui aussi avait dû apprendre à vivre avec. C’est ainsi que la petite Sofia devint plus proche de son père que de sa mère. Larmes, cris, détresse, Sofia eut beaucoup de mal à comprendre sa différence et le secret que cela imposait. Après tout, comment empêcher une petite fille de sept à sauver le petit chien qui venait de se faire renverser par une voiture sous les yeux de badaud ? Le secret était lourd. Pesant. Si bien que la petite se mît à le maudire, à maudire son don. Elle se renferma un temps sur elle-même en grandissant, principalement à l’adolescence.
« Ma chérie, cesse de t’épuiser, tu sais que je vais mourir … » … Hélène était allongée sur son lit, le corps épuisé par la chimiothérapie qui cherchait à combattre le cancer qui la rongeait. Le foutu crabe était venu se faufiler dans la famille heureuse. Sofia n’était qu’une adolescente, tout juste âgée de seize ans. L’âge où l’on découvre la vie, les sorties entre amies, les garçons et bien d’autres choses encore. Mais Sofia n’était pas comme les autres. De par son don d’abord, qui la rendait naturellement plus solitaire que les autres. Même si elle avait fini par bien le maîtriser, elle se sentait différente des autres. Et puis à cause de cette maladie. La jeune adolescente remplaçait sa mère dans toutes les tâches quotidiennes. Courses, ménages, repas, lessives. Aidée bien évidemment par son père, elle grandissait plus vite que les autres jeunes de son âge. Et la peine la rongeait. Celle de voir sa mère dépérir de jour en jour. La colère aussi, lui serrait les tripes à l’en faire hurler de rage. Cette colère douloureuse, celle de ne pouvoir aider celle qu’elle aimait tant. Pourquoi la vie lui avait-elle offerte le don de soigner, si elle ne parvenait pas à sauver sa propre mère ? Jusque-là, Sofia n’avait été que très peu confrontée aux échecs. Elle avait soigné bien des bobos, guéris bien des grippes ou autres. Elle en payait le prix, parfois, mais ce n’était rien ça pour elle. Mais là, impuissante, elle regardait sa mère vomir, lui relevant les cheveux pour ne pas qu’elle se salisse. La chimiothérapie était agressive, fragilisait son corps. Si la jeune fille parvenait à soulager quelques maux, elle s’épuisait à vouloir guérir la maladie. En vain. Elle comprit alors ses limites. Et c’est cette époque de sa vie qui la décida sur son avenir. Elle aiderait les gens, avec et sans ses dons.
« Bienvenue Mademoiselle Alden, c’est votre premier jour, c’est ça ? Je vais vous faire visiter Ribcage. » … Sofia avait tout quitté en France. Sa mère était morte depuis plus d’une dizaine d’années maintenant et son père avait trouvé la mort six mois plus tôt, malade lui aussi. La jeune femme avait fini par croire que la vie la maudissait, condamnée à voir ses proches mourir sans pouvoir les sauver. Sa vie en France avait pourtant été agréable, ou presque. Devenue infirmière puis infirmière de bloc opératoire dans un grand hôpital parisien, elle menait sa carrière avec beaucoup de courage, de plaisir et d’ambition. Investie, elle ne comptait pas les heures. Elle aimait ce qu’elle faisait et osait parfois user de sa capacité pour soigner les autres. Sofia avait réussi à se fondre dans la masse. Elle avait connu des amours, s’était un peu plus lâchée dans sa vie personnelle. Sorties, alcool, fêtes, il fallait décompresser entre collègues après les longues semaines de travail. Sa vie n’était pas parfaite, mais elle lui plaisait. Sa joie de vivre était réelle, aux côtés de son petit ami qu’elle fréquenta durant une bonne année. Mais, la mort de son père la replongea dans un mal-être réel. Sur son lit de mort, il lui fit promettre de rejoindre l’Angleterre, de retrouver les leurs, de trouver d’autres personnes comme elle. Alors elle quitta tout, les larmes aux bords des yeux, le cœur lourd. Elle quitta son travail ; elle quitta Paris et la France.
Cela fait maintenant quatre mois que Sofia est installée à Bristol. Pas de famille retrouvée. Seule face à cette ville nouvelle, à cette abomination qu’est le Ribcage. Sofia en a appris plus sur ceux appelés Aberrations, Altérations. Elle n’en comprit pas l’intérêt, de tout ça, de ces tests, de ces horreurs, de ces regards et de ces jugements. Malheureusement, pour vivre là, il fallait se plier aux règles. Et Sofia, malgré son fort caractère, s’y plia. Elle passa donc les tests qui s’avérèrent concluants et positifs. Ses capacités professionnelles additionnées à son don firent d’elle une employée nécessaire. Elle se vit donc offrir un poste, celui d’infirmière au sein du Ribcage. Elle y travaillerait, mais vivrait à Bristol. Une nouvelle vie, différente, solitaire, loin de sa ville, de son pays, de ses amis. Et la question se posa : avait-elle bien fait de venir ici ? Hors-jeuPseudo et âge: Lilie - La trentaine passée. Non on ne demande pas son âge à une Dame xD
Comment as-tu connu le forum? Via une recherche PRD
Qu'est-ce qui t'a convaincu de t'inscrire? Le design, le contexte original et les réponses rapides et sympa à mes questions (je suis Eli ^^)
Depuis combien de temps fais-tu du RP? Depuis plus de 10 ans maintenant je crois.
Fréquence de connexion: Je tenterai de me connecter tous les jours. Je pourrais rp environ une fois par semaine. J’espère cependant parvenir à faire les 50 messages par mois, n’étant pas que sur ce forum et n’étant pas forcément une grosse floodeuse.
Un commentaire? Rien à signaler pour le moment, mais si vous voulez déjà un lien futur ou passé, n'hésitez pas ^^
Dernière édition par Sofia E. Alden le Ven 23 Juin - 19:40, édité 4 fois |
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