Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez

I'm scared to get close ☽ Ivy

Aller en bas
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptySam 19 Oct - 21:45


 
 

 
Sören x Ivy

 

 
La sonnerie du téléphone l’extirpe de son sommeil. Il ouvre tant bien que mal un œil pour s’enquérir des deux informations capitales de ce réveil incongru. Les réponses lui soutirent un juron. Il est midi et demi et l’appelant est son officier de liaison. Comme une impression de déjà-vu. « Fait chier. » Le militaire se redresse sur ce fauteuil qui n’est pas le sien, étire un bras et une épaule endoloris. Il cligne plusieurs fois des yeux pour chasser les tâches noires qui dansent devant ses rétines. « Allo… Ne t’énerve pas déjà, je n’ai pas même pas eu le temps de… Non, tu ne peux pas m’envoyer à l’autre bout du ville le samedi soir et t’attendre à ce que je réponde à huit heures le lendemain… »

Sören se lève à contrecœur du fauteuil avec la désagréable sensation d’être happé en arrière par ce dernier. Ce simple geste lui requiert toute son énergie matinale, il se sent déjà vidé, lourd des courbatures d’un sommeil peu réparateur. Il fait les cents pas dans ce salon qui n’est pas le sien. « Descendu ? Je ne l’ai pas descendu. Est-ce que j’ai visé son foutu cœur ? Non. Est-ce que je l’ai cramé en pleine rue ? Non. Je-ne-l-ai-pas-descendu… » Il visite une cuisine qu’il ne connait pas, trouve un verre sur l’égouttoir qu’il remplit d’eau au robinet et continue sa petite marche matinale dans cette nouvelle pièce. « Mal au crâne ? Je lui ai laissé mes ibuprofènes, je ne suis pas un salaud. D’ailleurs si t’arrives à les récupérer, j’ai un de ces débuts de migraine… »

La lumière du jour l’agresse plus que de raison. Bordel, il rêve d’un matelas confortable et d’une couette bien chaude. Le traqueur détache le téléphone de son oreille, laissant son collègue gueuler dans le vide le temps de descendre sa flotte cul sec. C’est moins drôle qu’avec le whisky. Il laisse le verre en plan sur une table, retourne en direction du salon. Ses pas le portent marche après marche jusqu'en haut d'un l'escalier, jusqu'au seuil d’une chambre à l’intérieur de laquelle il jette un coup d’œil par la porte entrebâillée. Coleson est enroulée dans son drap, il a senti les effets de la drogue s’estomper heure après heure. Jamais avant ce jour il n’avait empiété sur son intimité, jamais il n’avait partagé sa présence autant de temps d’affilée… Les sensations du lien n’en étaient que décuplées.

Les souvenirs de la veille étaient limpides. Le bar. Lachlan. Les deux balles. Puis tout est allé très vite. Les agents de proximité alertés par les coups de feu tirés. Ces abrutis qui ont mis un temps fou à vérifier son identité. Ivy avait tenté de se relever par elle-même. Il l’aurait bien empêché s’il avait vu la plaie sur sa nuque plus tôt, si ces deux trous du cul n’avaient pas pointé leur canon sur sa poitrine. La suite ? Sa partenaire qui s’écroule dans ses bras tendus, ce foutu lien nouant son estomac d’inquiétude plus que de raison. Des consignes données aux agents en service pour embarquer la carcasse de l’autre enfoiré, un message à son officier supérieur pour le prévenir de la situation et il se relevait de ses fonctions ; la mission accomplie à sa façon.

« Et bah ma vieille, t’es sacrément lourde… » avait-il lâché à l’intention de sa partenaire pour tester son état de lucidité et l’absence de réponse cinglante était évocatrice de son état. Il avait fouillé ses poches en quête de ses clefs, tout aussi étrange et malsain que cela pouvait sembler… Mais il ne pouvait pas ramener Ivy chez lui, pas auprès de sa famille et de sa fille ; hors de question de les mêler à son travail et ses dangers. L’hôpital le faisait royalement chier, qui dit hosto dit paperasse et il n’avait qu’une seule envie : se pieuter. Et c’était tout ce dont elle avait besoin, la belle au bois dormant, une bonne nuit de repos sans cocktail, ni vampire. Alors le traqueur tira du pantalon de son équipière un trousseau qu’il glissa dans le sien et prit la direction d’une adresse qu’il connaissait sur le bout des doigts ; comme celle de chaque membre de son unité.

Il se félicita qu’à cette heure tardive ou matinale, question de point de vue, les voisins de la brune étendue dans ses bras profitaient eux de leur nuit de sommeil et joua de sa mémoire pour retrouver le pallier de son opposée. Il ne s’y était pointé qu’une fois, pour lui déposer une décharge administrative à signer, depuis ce jour il s’était juré de ne plus y mettre les pieds. Une rapide exploration des lieux l’avait mené jusqu’à sa chambre sur laquelle il ne s’attarda pas, se contentant de déposer la spectre inconsciente au milieu de son lit. « La prochaine fois, on prendra le menu diet. » Toujours pas de réaction. Il s’assura de son état, déboutonna sa ceinture et le haut de son pantalon pour libérer ses voies circulatoires et recouvrit sobrement de son drap. Rien ne s’était passé comme prévu ce soir mais il était trop crevé pour enrager. Laissant la porte entrebâillée, il s’était traîné jusqu’à un fauteuil salvateur et la suite, vous la connaissez…

« Dis pas n’importe quoi. On n’a pas approché la cible. La cible nous a approché. » Il étouffe un juron de plus, et ce n’est pas le premier. « Ça change tout… Non, on n’aurait pas dû… Ça s’appelle les aléas du terrain, c’est pour ça que tu m’as envoyé. » Sören retourne poser son popotin sur le coussin. Ses fringues sont froissées, ses cheveux en bataille, il rêve d’une douche. Une douche brûlante. « La quoi ? La tenue ? Tu nous as envoyé dans un bar un samedi soir, à quoi tu t’attendais ? Un treillis avec une insigne et une plaque ? » Fumiers d’agents de bas étage qui avaient déjà fait leur rapport. « C’est ma responsabilité, mon erreur de jugement, ok ? » Elle allait l’entendre, ça c’est sûr. « La prochaine fois, au lieu de la jolie spectre canon, envoie moi Clarke et son haleine de chacal. Tu verras aucune saloperie ne viendra le draguer. » Il sent la colère s’inviter à la fête et la fatigue redoubler. « Écoute… Tu auras mon rapport demain matin sur ton bureau… Avant dix heures si tu veux. Je te paye même un café, d’ailleurs si on peut parler de ma note de fr… Non ? D’accord, laisse tomber… Demain matin, sans faute… Bonne nuit. » Il repose le téléphone sur l’accoudoir. « Oh quelle merde. » Ça va encore être la Saint Sören demain. Il soupire, cherche une position confortable mais c’est peine perdue et, après un dernier regard en direction de la chambre silencieuse, il ferme les yeux et se laisse à nouveau sombrer.

 

 
panic!attack
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyDim 20 Oct - 8:16


I'm scared to get close

I long for that feeling to not feel at all. The higher I get, the lower I'll sink, I can't drown my demons, they know how to swim... Can you hear the silence? Can you see the dark? Can you fix the broken? Can you feel, can you feel my heart?
Sören Mikkelsen ⊹ Ivy Coleson



Blottie dans les bras de Morphée depuis longtemps déjà tu semblais avoir du mal à t’en défaire et pourtant… Pourtant une sonnerie se mêla à tes rêves et te forças à ouvrir les yeux. Quelle heure était-il ? Et surtout à qui cette sonnerie pouvait bien appartenir ? Fronçant les sourcils, totalement déboussolée tu regardais autour de toi pour essayer de récolter le maximum d’information sur la nuit dernière. Déjà premier point tu étais chez toi, dans ta chambre, ce qui était plutôt une bonne chose. Second point tu étais entièrement habillée avec juste ton pantalon ouvert. Troisième point tu avais un sacré mal de tête. Et … . « Descendu ? Je ne l’ai pas descendu. Est-ce que j’ai visé son foutu cœur ? Non. Est-ce que je l’ai cramé en pleine rue ? Non. Je-ne-l-ai-pas-descendu… » Oh putain mais qu’est-ce que faisais Sören dans ton appartement ? Certes tu n’étais pas face à lui mais tu aurais pu mettre ta main à couper que c’était là la voix de ton opposé et clairement, il ne semblait pas particulièrement ravi. Pas étonnant, vu le rapport qu’il semblait rendre au téléphone, il devait très certainement être avec son supérieur au téléphone. Et à cet instant tout te reviens, le bar, l’aberration qui t’avait approché, la drogue dans ton verre, et surtout les deux petits trous qui se trouvaient au niveau de ton cou. Eh merde… Tu te laissas retomber en arrière sur ton lit, de toute façon tu avais trop mal à la tête pour te lever et surtout, tu n’avais clairement pas envie de croiser Sören de sitôt…

D’ailleurs tu entendis ses pas s’approcher dangereusement de ta chambre tandis qu’il continuait à parler au téléphone, ni une ni deux tu refermas les yeux au cas où il ait la brillante idée de te regarder dormir, clairement tu n’étais pas encore prête pour la moindre confrontation avec lui concernant hier soir, surtout sachant que tu n’avais pas encore pris ton café matinal. Ca c’était LA règle incontournable, personne ne pouvait te parler avant que tu n’ai bu ton café du matin. Accro ? Oui sans aucun doute, accro au café et à ton verre de vin rouge pendant les dîners, mais bon ça c’était une autre histoire… En tout cas, tu avais eu une bonne idée en lui donnant l’impression que tu dormais encore, car grâce à votre lien tu pu sentir que Sören était juste au pas de ta porte entrebâillée et qu’une légère pointe d’inquiétude surgit rapidement avant d’être englouti par de la colère lié à sa discussion téléphonique. « Dis pas n’importe quoi. On n’a pas approché la cible. La ... » Le reste te parvient moins bien car il descendait les escaliers en colimaçons pour retourner sur le canapé où tu supposais qu’il avait dû passer la nuit. Eh ben si on t’avait dit qu’un jour Sören dormirait chez toi, tu aurais ri au nez de la personne. Après tout, ton opposé et toi vous aviez pris l’habitude de vous éviter le plus possible en dehors des heures de boulot pour justement éviter que le lien ne se consolide encore plus qu’il ne l’était déjà. Autant dire que cette soirée dans le même appartement avait dû empirer les choses. Super… « C’est ma responsabilité, mon erreur de jugement, ok ? » Te levant sur la pointe des pieds tu t’approchas de la porte pour essayer d’entendre au mieux la conversation sans qu’il ne puisse te voir. « La prochaine fois, au lieu de jolie spectre canon, envoie moi Clarke et son haleine de chacal. Tu verras aucune saloperie ne viendra le draguer. » Un sourire amusé étira tes lèvres en entendant ça, tu étais donc jolie ? Ca il s’était bien gardé de te le dire…

En sentant que sa colère redoublait d’ardeur face aux propos que son interlocuteur semblait lui dire, tu préféras donc faire marche arrière et t’allonger une nouvelle fois dans ton lit en ramenant la couverture sur toi et ni une ni deux tu fus à nouveau entraînée dans les bras de Morphée. Pour autant ce fut plus une courte sieste qu’un véritable sommeil, car tu te réveillas plusieurs minutes après, incapable de te rendormir. Clairement il était temps de te lever et vu le manque de bruit, Sören avait certainement dû s’endormir. Autrement dit tu pourrais peut-être te faire un café avant que le déluge ne s’abatte sur toi. C’est donc sur la pointe des pieds que tu attrapas des vêtements pour te changer dans ton dressing et que tu descendis sans un bruit pour finalement entrer dans la salle de bain. C’était assez loin du canapé où il dormait pour qu’il n’entende pas le bruit de l’eau couler, surtout que d’après votre lien il semblait particulièrement bien endormi. Une bonne chose. Tu laissas donc l’eau glisser sur ta peau nue pour ainsi bien nettoyer le sang qui avait séché dans ton cou. Une fois que ce fut fait tu te séchas, mis un pansement sur les deux petits trous que le vampire t’avait amoureusement laissé et tu enfilas un jean ainsi qu’un haut assez simple. Après tout, tu n’allais pas à un défilé de mode. C’est ainsi qu’une fois habillé tu sorti de la salle de bain, toujours sur la pointe des pieds pour aller faire couler un café. La douce odeur du café torréfié te fit un bien fou et lorsque tu versas le délicat breuvage dans une tasse tu étais alors au comble du bonheur. Tout du moins, allais-tu l’être pour une courte durée, car déjà tu entendais Sören s’agiter dans son sommeil. « Shit… » Peut-être devrais-tu déjà préparer ta tombe, car clairement, il y avait un risque potentiel pour qu'il veuille te dégommer à son réveil. Autant dire que tu avais une envie assez forte à cet instant, fuir...


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 950 WORDS.
 
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyDim 20 Oct - 18:44




Sören x Ivy


Une vibration de son téléphone tombé entre l’accoudoir et sa cuisse l’extirpe de son sommeil, suivi d’une douce odeur de caféine torréfiée. Sören baille à s’en décrocher la mâchoire, gigote sur son siège de fortune et secoue la tête vigoureusement pour se requinquer. Il tâtonne à l’aveugle pour remettre la main sur son bien qu’il déverrouille d’un glissement de doigt pour tomber sur une dizaine de messages envoyée par sa sœur. « Tu rentres bientôt ? » « Je te garde à manger ? » « Aisling ne fait que te réclamer… » « Ils te font bosser même le dimanche ? » « On commence à s’inquiéter… » « Sören ? » Et merde. Il pianote rapidement sur le clavier virtuel. « Bientôt là. J’ai encore un truc à régler. » Il avait promis à sa fille de lui consacrer la journée, lui avait promis qu’il couperait même à sa grasse matinée pour l’emmener où elle voulait. Merde, merde et merde.

La marmotte quitte à nouveau le fauteuil en râlant. Cette journée était déjà pourrie depuis qu’elle avait commencé. Quelques pas pour lui dégourdir les jambes le mènent face à face avec sa partenaire, la locataire des lieux. Il la dévisage de haut en bas, sans tact ni retenue, s’attarde un instant sur ses cheveux encore humides et cette fameuse mèche avec laquelle Lachlan s’était amusé. Il se rapproche d’elle, comble la distance qui les sépare en pestant intérieurement qu’elle soit sur son chemin. Ses pensées toujours vaseuses commencent à s’éclaircir et la remontrance matinale qu’il a subie commence à titiller ses nerfs – même avec cette foutue tête de déterré. Un doux parfum chatouille ses narines, savoureux mélange de gel douche et de shampoing qu’il apprécie plus qu’il ne le devrait. Il le sait, le lien joue sur ses sens et sa perception de l’environnement ; sa peau frétille, il expire fortement pour chasser ce musc non invité. Lui sent une toute autre fragrance, celle d’une soirée arrosée et d’une nuit sur un fauteuil, entortillé.

Il frôle l’épaule de la jeune femme, ses pupilles dévient sur sa nuque masquée. Insensible à la gêne et aux gestes inappropriés, il écarte la cascade de cheveux bruns qui recouvrent un fin sparadrap. « Ça va mieux ? » Tant pis si ce geste la fout en pétard, ainsi ils seraient deux dans le même état. Il n’a aucune envie de jouer les papas poules, il n’en a ni la patience, ni l’envie. Cette simple phrase était déjà de trop. Il se détourne sans attendre la réponse, instantanément, et lâche d’un ton blasé en se dirigeant vers la salle de bain : « y’a encore du café ? ». Une question banale, alors que rien dans cette matinée ne l’était.

Le barbu s’accoude face au lavabo. Il défie du regard son reflet qui le juge silencieusement. « T’as une sale gueule. » lâche-t-il à son intention. Il fait couler de l’eau tiède dont il s’asperge le visage puis, enivré par la sensation de chaleur sur sa peau, laisse tomber sa tête dans la vasque pour rincer sa barbe et sa tignasse emmêlées. Il passe une longue minute sous le robinet qu’il quitte à contrecœur, attrapant à tâtons une serviette pour s’essuyer. Quitte à ne pas avoir été invité, autant faire comme chez lui. Sa poche arrière vibre à nouveau, il ronchonne dans sa barbe qu’il est en train de sécher.

Sans se presser, il revient en direction du salon. Il cherche ses mots en chemin, ne les trouve pas. Il finit son trajet les yeux rivés sur son téléphone. « Changement de plan, débriefing demain à dix heures. J’attends ton rapport à neuf heures. » Son portable retrouve sa place sans tarder, c’était ça ou le balancer à travers la pièce. « Va te faire foutre. » Il s’imagine déjà sa matinée. Toujours les mêmes reproches, toujours cette même rengaine moralisatrice. Ça lui cassait déjà les pieds. Et pas que… Ses bonnes résolutions envolées, il débaroule dans la pièce le pas lourd et cadencé. Rien de ce qui s’était passé hier n’aurait dû se produire. Il allait en prendre la responsabilité, c’était son rôle de veiller à ce que ça n’arrive pas mais Ivy allait en entendre parler. Il revient vers elle en poussant un soupir las ; le calme avant la tempête. « Faut qu’on parle de ce qui s’est passé hier. » grogne-t-il d’un tout autre ton, transformé.

panic!attack
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyLun 21 Oct - 9:39


I'm scared to get close

I long for that feeling to not feel at all. The higher I get, the lower I'll sink, I can't drown my demons, they know how to swim... Can you hear the silence? Can you see the dark? Can you fix the broken? Can you feel, can you feel my heart?
Sören Mikkelsen ⊹ Ivy Coleson



Le divin breuvage entre tes mains, tu respirais l’odeur du café avec délectation, il fallait bien avouer qu’en même temps, tu ne pouvais juste pas t’en passer… Le café le matin c’était un véritable rituel et de ce fait, l’avoir bien au chaud dans tes mains te comblait de bonheur. Ce qui était juste quelque peu étrange c’est que tu semblais vraiment être heureuse, bien, alors qu’il fallait avouer que la mission de la vieille n’avait pas été une grande réussite et pourtant… Pourtant tu te sentais bien… Fronçant les sourcils, ton regard se posa sur Sören qui commençait à émerger et qui avait les yeux rivés sur son portable. C’était à cause de lui que tu te sentais aussi bien, à cause de lui et de vôtre foutue lien… Tu étais dépendante à sa présence et le fait qu’il était là ce matin faisait un bien fou à vôtre lien. Comme quoi, cette nuit dans le même appartement n’avait fait qu’empirer les choses. Secouant la tête tu préféras te concentrer sur ton café, le portant à tes lèvres et tu avalas alors un peu de cette boisson que tu affectionnais tant tandis que Sören se levait de ton fauteuil et qu’il s’approchait de toi. Intérieurement tu priais pour qu’il ne se mette pas à crier de suite, tu n’étais pas encore assez réveillée et en pleine possession de tes moyens pour accepter une engueulade de bon matin.

Etrangement, il fit le complet opposé de ce que tu t’étais imaginé, écartant tes cheveux bruns pour dévoiler le fin sparadrap que tu avais mis quelques minutes plus tôt sur ta blessure de la veille. « Ça va mieux ? » Tu ne pu qu’hocher la tête, bien trop surprise qu’il fasse un tel geste envers toi. D’habitude il évitait tout contact et se montrait le plus froid possible. Bizarre. Alors tu hochas une nouvelle fois la tête en murmurant. « Oui ça va mieux. » Après tout, la bonne nuit de sommeil t’avait fait un bien fou et la drogue s’était dissipé de ton organisme, autant dire que c’était là une très bonne chose. Alors oui, ça allait mieux, mais tu étais quand même bien perturbé qu’il le demande.  Mais ni une ni deux il redevient lui-même avec son air détaché et blasé tandis qu’il se rendait vers la salle de bain. « y’a encore du café ? ». Tu n’eus même pas le temps de répondre qu’il était déjà dans la salle de bain. Haussant les épaules, tu lui servis une tasse, te disant qu’il en aurait lui aussi bien besoin lorsqu’il aurait fini de se rafraîchir. Tu posas donc la tasse sur la sorte de table bar qui servait de couper la cuisine et le salon en deux pièces, tout en t’installant à l’une des chaises hautes.

« Va te faire foutre. » Eh merde… Il venait certainement d’avoir un message qui avait dû le mettre de mauvaise humeur… Ravie, tu t’attendais à tout lorsqu’il débarquerait à nouveau dans la pièce et comme tu t’en étais douté, c’est l’air las et légèrement énervé qu’il revient vers toi. « Faut qu’on parle de ce qui s’est passé hier. » Génial, il aurait pu commencer la matinée directement par ce point, au moins tu aurais évité d’espérer qu’il ne l’aborde pas avec un air pareil. Mais bon Sören restait…Sören hein, et tu ne pouvais de ce fait pas imaginer qu’il n’aurait pas abordé un tel sujet. « Et de quoi veux-tu parler exactement ? Du fait que la cible m’ait approché ? Tu sais pertinemment qu’au vu du cas de figure on n’avait aucune autre possibilité de rester campés dans nos rôles et par ailleurs tu sais également que ce sont les risques des traques. Parfois, la cible nous repère, là elle a même pas dû prendre conscience qu’on était là pour la traquer, donc dans le fond il n’y a aucun problème à propos d’hier. » Tout du moins c’était ce que tu te forçais à croire, mais tu savais aussi pertinemment que si tu n’avais pas eu une telle tenue peut-être que cela ne serait pas arrivé et que l’aberration t’aurait même pas remarqué, mais bon tu n’allais pas non plus t’habiller comme un sac de poubelle juste pour contenter tes supérieurs…  


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 950 WORDS.
 
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyLun 21 Oct - 10:01


     
     

     
Sören x Ivy

     

     
Il avait mis les deux pieds dans le plat sans prendre de gants, c’était du Sören tout craché. Le militaire confronte la spectre la mâchoire serrée ; en véritable boule de nerf mal lunée. « Et de quoi veux-tu parler exactement ? Du fait que la cible m’ait approché ? Tu sais pertinemment qu’au vu du cas de figure on n’avait aucune autre possibilité de rester campés dans nos rôles et par ailleurs tu sais également que ce sont les risques des traques. Parfois, la cible nous repère, là elle a même pas dû prendre conscience qu’on était là pour la traquer, donc dans le fond il n’y a aucun problème à propos d’hier. » Il sent la tension grimper en flèche à chaque phrase d’Ivy. Tous les mots qu’il ne veut surtout pas entendre s’échappent les uns après les autres des lèvres de sa partenaire. Oh non, ils n’allaient certainement pas en rester là…

   Il secoue la tête avec dépit et frustration, la contourne pour se rendre au bar sur lequel elle a déposé à son attention une tasse de café. La chaleur du récipient désengourdit ses doigts toujours douloureux, mais ce n’est qu’un maigre répit à côté de ce qui les attend. Il ne s’encombre pas d’un « merci », comme à son habitude ; en temps normal il se serait contenté d’un lever de verre ringard qu’il pense être sobre et classe… – il se trompe – mais dans l’immédiat il est obnubilé par les engueulades qu’il subira le lundi matin et la mauvaise foi de son opposée. Il s’adosse à la tablette du bar pour lui refaire face. « Aucun problème à propos d’hier ? » Sa voix trahit une irritation naissante, et pourtant il essaie de se contenir. La situation le ferait presque marrer s’il n’allait pas se faire latter les fesses en début de semaine. « Aucun problème à propos d’hier… » répète-t-il à son intention en secouant la tête.

   Il boit une gorgée brûlante qui lui irradie le gosier. « Oui tiens, parlons du fait que la cible t’ait approché… On commence par quoi ? Ton déhanché ou ta tenue de soirée ? Faut dire que ces gros connards qui ont fait leur rapport l’ont adoré. Tu envisages de la remettre lundi ? Ils sont tous impatients de voir ce décolleté. » Il repose sa tasse et tape dans ses mains. « Mais autant le mettre en valeur, hein ? La piste de danse c’était une merveilleuse idée. Un popotin qui se dandine pour attirer tous les vampires du quartier, c’était parfait. » Le soldat lâche un juron. Comment va-t-il tourner ça dans son rapport ? Sa voix est dure, froide, sans pitié. S’il ne hausse pas le ton pour l’instant, ce dernier est sévère, glacial et s’accompagne d’un regard inquisiteur.

   « Il n’y a que des problèmes. » l’accuse-t-il. « On était censé le trouver, le surveiller et se retirer sans être repéré. Est-ce que tu vois le problème ? C’est pour ça qu’on t’a assigné à cette mission. Pour le trouver sans être repéré ! C’est une grande réussite. » Il se montre plus autoritaire qu’il ne le devrait mais son tempérament s’est enflammé ces dernières années. Il porte de lourdes cagettes sur ses épaules, ses démons du passé, sa culpabilité, ses addictions… Ses épaules sont peut-être plus frêles qu’il ne le pensait. Il ne supporterait pas de perdre une autre personne sur le terrain, encore moins son opposée… Alors comme à son habitude ses tourments prennent une couleur toute particulière… Teintés de colère et d’animosité. Et il n’est pas prêt de se calmer…

   Il se remémore les paroles de la jeune femme en boucle. « les risques des traques », « aucun problème ». Ca le fait enrager. « Les marques dans ton cou, ce sont les risques des traques, c’est ça ? Les deux balles plantées dans sa gueule ce ne sont pas des problèmes non plus ? Un contrôle de routine Ivy ! Avec ton don pour s’assurer qu’il ne nous approche pas ! A la place on s’est donné en spectacle, fait agressé et j’ai fait usage de mon arme à l’arrière d’un bar bondé ! Rien ne va ! » En entendant ses propres mots il prend d’autant plus conscience de la branlée qui l’attendait. Les débriefings n’étaient jamais tout roses lorsqu’il y était convié. Il était attendu à tournant après de récents débordements, avait un seul mot d’ordre : faire profil bas. C’était une franche réussite. Il se détourne de la spectre en soufflant et se concentre à nouveau sur sa tasse en s’accoudant au bar. « Fait chier… »

     

     
panic!attack
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyLun 21 Oct - 10:28


I'm scared to get close

I long for that feeling to not feel at all. The higher I get, the lower I'll sink, I can't drown my demons, they know how to swim... Can you hear the silence? Can you see the dark? Can you fix the broken? Can you feel, can you feel my heart?
Sören Mikkelsen ⊹ Ivy Coleson



A l’instant même où tu avais terminé de lui répondre tu t’étais rendu compte à quel point tu l’avais énervé avec tes propos. Certes ce n’était pas là ton but, mais il n’empêche que tu l’avais énervé… Eh merde… Tu avalas une gorgée de café avant qu’il ne te saute à la gorge, car clairement, à travers votre lien, tout semblait dire qu’il n’avait pas apprécié ce que tu avais dit. Il était vrai que tu avais un peu dédramatisé la chose, mais en même temps il ne s’était rien passé de dramatique non plus. Bon peut-être que cela aurait pu se finir bien plus mal, mais étant donné qu’il n’y avait pas de mort, ou pouvait dire que c’était une réussite, non ? Oui non peut-être pas, mais quand même, tu étais plutôt énervé qu’il puisse à ce point être énervé à propos d’hier alors qu’au final ce n’était pas ton souhait que l’aberration t’approche, il s’était approché c’est tout. « Aucun problème à propos d’hier ? » Outch, tout dans sa voix montrait qu’il était énervé et qu’il vienne à nouveau te faire face après avoir pris son temps de boire un peu de café ne disait rien qui vaille. « Aucun problème à pros d’hier… » Et voilà qu’il venait de secouer la tête, fuis Ivy, fuis… Mais non tu restas sur place, attendant qu’il développe le fond de sa pensé vu qu’apparemment il semblait en contradiction total avec ce que toi tu pensais.

« Oui tiens, parlons du fait que la cible t’ait approché… On commence par quoi ? Ton déhanché ou ta tenue de soirée ? Faut dire que ces gros connards qui ont fait leur rapport l’ont adoré. Tu envisages de la remettre lundi ? Ils sont tous impatients de voir ce décolleté. » Ton déhanché et ta tenue, rien que d’entendre ces deux petits mots sortir de sa bouche telle une insulte avait réussi à tendre tous tes muscles. Tu n’avais qu’une envie, de le gifler, surtout lorsqu’il ajouta que tu devrais peut-être le remettre lundi vu que tout le monde voulait le voir. Macho de merde, heureusement que c’était ton supérieur sinon tu lu aurais directement mis ton poing en pleine face. Zen Ivy, zen… « Mais autant le mettre en valeur, hein ? La piste de danse c’était une merveilleuse idée. Un popotin qui se dandine pour attirer tous les vampires du quartier, c’était parfait. » Ta zenitude ne reste pas bien longtemps et la suite de ses propos eurent tôt fait de te tendre encore plus. Il était vraiment dur dans ce qu’il te disait, surtout qu’il ne mentionnait pas une seule fois le fait que pendant que tu étais effectivement en train de faire du repérage, lui était au bar en train de picoler. Alors bon, il pouvait bien parler de ton attitude, mais la sienne dans tout ça ? « Il n’y a que des problèmes. On était censé le trouver, le surveiller et se retirer sans être repéré. Est-ce que tu vois le problème ? C’est pour ça qu’on t’a assigné à cette mission. Pour le trouver sans être repéré ! C’est une grande réussite. » Ton sang bouillonnait de plus en plus dans tes veines et tu avais beau vouloir te détendre, cela semblait impossible. Il ajoutait toujours la petite touche qui te donnait envie de sortir de tes gons.

« Les marques dans ton cou, ce sont les risques des traques, c’est ça ? Les deux balles plantées dans sa gueule ce ne sont pas des problèmes non plus ? Un contrôle de routine Ivy ! Avec ton don pour s’assurer qu’il ne nous approche pas ! A la place on s’est donné en spectacle, fait agressé et j’ai fait usage de mon arme à l’arrière d’un bar bondé ! Rien ne va ! » Tu savais pertinemment que dans le fond, tu n’étais pas autant en tort qui te le disait, car tu savais très bien que s’il était aussi tendu c’était parce qu’il allait avoir a rendre des comptes à ses responsables, mais il n’en demeurait pas moins qu’il n’avait pas à te parler comme ça. « Fait chier… » Souffla-t-il après s’être accoudé au bar avec sa tasse à la main. Alors il pensait que tu allais en rester là ? Te faire porter le chapeau de touuuut ce qui n’allait pas dans cette soirée. Non mais sérieusement… La main qui se trouvait le long de ton corps se ferma et c’est donc poings fermés que tu fis volte face vers lui. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre Mikkelsen. Tu sais tout aussi bien que moi que de un je n’étais pas en train de me déhancher au milieu de la piste, j’étais placé là car c’était le seul endroit où je pouvais tourner sur moi-même et observer chaque personne pour justement trouver cette foutue cible, mais visiblement tu étais bien trop occupé avec ton verre de Whisky que tu n’as pas pu vraiment y faire attention pas vrai ? »

Tu ne cries pas, cela ne sert à rien, ton ton est mordant, froid, sec, c’est largement suffisant. Quant à tes yeux, s’ils pouvaient tuer, et bien Sören tomberait directement à terre. « Oh mais bien sûr tu penses que la faute ne vient que de moi pas vrai ? C’est tellement plus simple. Mais que je sache boire directement en début de mission, c’est vrai que c’est tellement intelligent ! Oh mais pardon, c’est vrai que j’ai dû boire aussi, mauvaise pioche il y avait de la drogue dedans mais tu sais pertinemment que ce n’était pas mon choix. Toi par contre tu as bieeeeeeen choisi d’aller directement au bar dès notre arrivée et inutile de me faire croire que tu as bu un soft, j’ai un odorat et je sais reconnaître du whisky dans l’haleine de quelqu’un. » Tu sens que tu as serré un chouilla trop fort tes poings car tes ongles semblaient pénétrer ta chaire, mais dans le fond il valait mieux ça que de t’énerver encore plus et faire preuve de violence. « Ensuite concernant mon décolleté, excuse moi d’avoir une vie en dehors de mon boulot et d’avoir dû m’habiller en vitesse après ton message sans avoir le temps de choisir autre chose. Surtout que tu sais pertinemment que ma tenue collait avec le bar où  nous sommes allés, alors ne va pas voir un problème là où il y en a pas, si tu voulais pas que ta partenaire se fasse draguer, il suffisait d’emmener Clarke avec toi, je suis sûr que là il n’y aura pas de putain de problème ! » Secouant la tête, tu fis le tour du bar pour aller dans la cuisine et te servir un verre d’eau que tu bus cul sec. Il fallait avouer que ta longue tirade t’avait donné soif…


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 950 WORDS.
 
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyLun 21 Oct - 11:06


     
     

     
Sören x Ivy

     

     
Il bouillonne sur place, Sören. Il savait pertinemment que Coleson n’accepterait pas ses reproches et les lui renverrait en pleine poire mais il espérait au fond de lui qu’elle n’en fasse rien. Car la jeune femme avait le don le foutre en pétard plus que n’importe qui en ce bas monde, et ce don était entretenu par un foutu lien connectant leurs pensées, leurs émotions et leur âme et soyez certain que son âme était tout sauf ravie de recevoir les reproches d’Ivy. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre Mikkelsen. Tu sais tout aussi bien que moi que de un je n’étais pas en train de me déhancher au milieu de la piste, j’étais placé là car c’était le seul endroit où je pouvais tourner sur moi-même et observer chaque personne pour justement trouver cette foutue cible, mais visiblement tu étais bien trop occupé avec ton verre de Whisky que tu n’as pas pu vraiment y faire attention pas vrai ? » Son corps tout entier se raidit. Il repose la tasse de café sous peine de l’exploser au creux de sa main. Ses pupilles fulminent, foudroient son opposée d’une colère sourde. S’est-elle vraiment permis d’aborder ce sujet ? Son ton est glacial, ses prunelles tout aussi enragées que celles du soldat. Une petite voix au fond de lui lui chuchote qu’ils entretiennent cette rage l’un et l’autre – l’un pour l’autre – mais il n’en a que faire dans l’immédiat… Car ça marche à la perfection. Il ressent l’aigreur et l’irritation de sa collègue… Et sa ne fait que renforcer les siennes.

   « Oh mais bien sûr tu penses que la faute ne vient que de moi pas vrai ? C’est tellement plus simple. Mais que je sache boire directement en début de mission, c’est vrai que c’est tellement intelligent ! Oh mais pardon, c’est vrai que j’ai dû boire aussi, mauvaise pioche il y avait de la drogue dedans mais tu sais pertinemment que ce n’était pas mon choix. Toi par contre tu as bieeeeeeen choisi d’aller directement au bar dès notre arrivée et inutile de me faire croire que tu as bu un soft, j’ai un odorat et je sais reconnaître du whisky dans l’haleine de quelqu’un. » Sören voit rouge, s’il y a bien un domaine dans lequel il excelle, ne serait-ce pas dans le déni de ses propres démons ? Il pointe un index accusateur sur la spectre. « Je te déconseille d’aborder ce terrain à nouveau. Plus maintenant. Plus jamais. » Ses paroles viennent du fond des tripes d’un alcoolique qui ne s’assume pas toujours ; son ton est âpre et pernicieux. « Je n’ai aucun compte à te rendre, Coleson. Ni sur le terrain, ni dans ton appartement. Avec ou sans verre, je suis toujours là pour te sauver ton cul. » Son sang tambourine à ses tempes, pulse dans chaque vaisseau de son corps, prêt à imploser. Il rajoute, furibond : « Ne t’avise plus jamais d’en reparler. Je ne le répéterai pas. » Il risquerait gros si cette subtile information fuitait, lui qui avait déjà une ardoise lourde de conneries sur le dos. Mais il avait assez confiance en Coleson pour que ce reproche ne sorte pas d’une dispute entre opposés ; il l’espérait en tout cas. Sinon cela ferait bien longtemps qu’il l’aurait virée de son équipe. La confiance était primordiale pour exercer leur boulot. Comme le fait que malgré leur éclat de rage du moment, il n’hésiterait pas à se mettre en péril dans les minutes qui suivaient pour elle. Pour une sœur d’arme. Mais il se gardera bien de le lui dire, il a d’autres projets pour elle dans l’immédiat…

   « Ensuite concernant mon décolleté, excuse moi d’avoir une vie en dehors de mon boulot et d’avoir dû m’habiller en vitesse après ton message sans avoir le temps de choisir autre chose. Surtout que tu sais pertinemment que ma tenue collait avec le bar où nous sommes allés, alors ne va pas voir un problème là où il y en a pas, si tu voulais pas que ta partenaire se fasse draguer, il suffisait d’emmener Clarke avec toi, je suis sûr que là il n’y aura pas de putain de problème ! » L’avait-elle entendu au téléphone ? Sören avait du mal à croire que la mention de Clarke en pleine tirade était le fruit d’une coïncidence et du hasard. Il peste intérieurement qu’elle ait pu entendre « cette partie » de la conversation, celle où il mentionnait la « jeune et jolie spectre ». Oh elle le savait, c’était écrit sur son décolleté « je suis une jeune et jolie spectre », se dit-il pour se consoler ; mais que le compliment vienne de lui l’irritait. Foutu agent de liaison. Foutu téléphone de ses deux. Ivy contourne le bar pour se servir un verre d’eau, lui refait fasse alors qu’il avait pris le soin de lui tourner le dos. Et merde. Il l’observe se servir à boire, la couve d’un regard mauvais, courroucé, ses paroles toujours en travers de la gorge.

   En tout objectivité, il avouerait que c’était que les aléas et les risques du terrain et qu’ils avaient assez bien improvisé vues les circonstances – surtout qu’il n’était jamais mécontent de descendre une ou deux aberrations. N’importe quel autre de ses agents n’aurait reçu qu’une réprimande passagère, une remarque cinglante sur sa tenue et il serait passé à autre chose. Mais ce n’était pas n’importe quel autre de ses agents alors il persiffla : « Oh ça j’ai remarqué que tu avais une vie en dehors de ton boulot ». Leur lien lui avait partagé les activités nocturnes de la demoiselle. Y repenser en cet instant, les yeux dans les yeux, était particulièrement désagréable. « Tu n’as aucun reproche à me faire, surtout lorsque je dois traverser la moitié du quartier avec ton corps inconscient dans les bras. Peu importe où j’étais placé, n’oublie pas qui t’a tiré de là. » Il est de mauvaise foi, connait très bien la jeune femme et appuie sur son point sensible. « La prochaine fois, ta tenue et ton attitude seront adaptées… Et peut être que je n’aurais pas besoin de te materner. » Son cœur martèle sa poitrine. Ce lien pourri décuple tout, sentiment et ressentiment. Il boit une gorgée de café, la main nerveuse. Il sait qu’il a frappé là où ça fait mal, et qu’une certaine demoiselle risque de ne pas du tout apprécier.

     

     
panic!attack
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyLun 21 Oct - 14:13


I'm scared to get close

I long for that feeling to not feel at all. The higher I get, the lower I'll sink, I can't drown my demons, they know how to swim... Can you hear the silence? Can you see the dark? Can you fix the broken? Can you feel, can you feel my heart?
Sören Mikkelsen ⊹ Ivy Coleson



Clairement tu aurais peut-être dû éviter de t’emporter à ce point, tu aurais mieux fait de faire preuve de maturité et accepter les remarques de ton supérieur pour que la discussion s’achève au plus vite, sauf que voilà… Tu n’étais pas du style à laisser passer de telles insultes, car oui tu avais pris ses propos pour des insultes à ton encontre et de ce fait, tu ne pouvais juste pas le tolérer. Donc oui, tu t’étais quelque peu emporté, lui disant d’aller se faire foutre dès ta toute première phrase. Classe, non ? Bon peut-être pas, mais il n’en demeurait pas que ça venait du cœur et que tu n’avais pas pu t’empêcher de parler de manière aussi virulente, car en même temps…C’était ça ou lui mettre ton poing en pleine face donc, bon, au final tu étais plutôt diplomate, non ? Visiblement lui, ce n’était pas ce qu’il pensait, car plus tes propos se poursuivaient, plus il se tendait, et à travers votre lien tu pouvais ressentir toute son aigreur, sa colère, ce qui ne faisait que booster la tienne. Alors tu abordas un sujet que tu aurais peut-être dû éviter… Son addiction à une certaine boisson alcoolisée. « Je te déconseille d’aborder ce terrain à nouveau. Plus maintenant. Plus jamais. » Il pointait son doigt vers toi, l’air accusateur, mais en même temps tu ne savais que trop bien qu’il n’y avait que la vérité qui blesse. Or toi, tu avais ciblé la plus grosse vérité de Sören qui continuait de se voiler la face. « Je n’ai aucun compte à te rendre, Coleson. Ni sur le terrain, ni dans ton appartement. Avec ou sans verre, je suis toujours là pour te sauver ton cul. » Toujours là pour te sauver le cul ? Ah oui ? Tu allais rétorquer de manière cinglante quand il rajouta « Ne t’avise plus jamais d’en reparler. Je ne le répéterai pas. » Oh bien sûr que non que tu n’en reparlerais pas, tout du moins tu n’en parlerais à personne d’autre que lui, car tu savais pertinemment que cela pourrait lui coûter sa place et même si à cet instant chaque vivre de ton corps était en colère contre lui, tu ne lui ferais jamais une telle chose.

C’est donc ainsi que tu poursuivis en parlant du décolleté, ayant préféré ranger ton frein pour le moment concernant le fait qu’il était à ce qui parait toujours là pour sauver ton cul, car dans le fond tu sentais que tu finirais bien par le lui renvoyer en pleine gueule… Tu rebondis donc sur ton décolleté, sur ta tenue d’hier soir, car clairement tu n’avais pas du tout aimé ses propos concernant celle-ci. Après tout tu pouvais t’habiller comme tu voulais, non ? Certes il s’agissait d’une mission hier soir, mais il n’empêche que ta tenue collait alors à la perfection avec la soirée dans laquelle vous vous êtes retrouvés. Donc dans le fond cela aurait été même plus bizarre si tu avais été vêtue de manière normale, mais bien évidemment cela il ne s’en rendait pas compte hein… Pour te calmer tu avalas donc un grand verre d’eau, sentant que les remontrances n’étaient pas finies. « Oh ça j’ai remarqué que tu avais une vie en dehors de ton boulot » En entendant cette remarque ta main se serra sur le verre que tu tenais entre tes mains tout en relevant ton regard pour le plonger dans le sien. Il avait posé le doigt sur quelque chose qui te mettait hors de toi, tu avais le droit d’avoir une vie privée et le fait qu’en une seule phrase il semble dénigrer celle-ci t’énervait au plus haut point. « Tu n’as aucun reproche à me faire, surtout lorsque je dois traverser la moitié du quartier avec ton corps inconscient dans les bras. Peu importe où j’étais placé, n’oublie pas qui t’a tiré de là. » Et voilà qu’il relançait le sujet du c’est moi qui t’ait sauvé la peau et ce même avec un verre dans la main. Il piquait là où ça faisait mal et visiblement il semblait ne pas avoir fini.

« La prochaine fois, ta tenue et ton attitude seront adaptées… Et peut être que je n’aurais pas besoin de te materner. » Tu posas soudainement un peu trop brutalement le verre que tu tenais entre tes mains sur le plan de travail, ce qui provoqua une large fissure sur celui-ci, mais clairement, avoir cassé un verre t’importait peu à cet instant T, tu étais bien trop énervé pour te préoccuper d’une question matériel. Tu laissas donc les débris en plan tandis que tu venais te planter devant lui. « Oh non ne t’en fais pas, je n’oublie pas qui m’a tiré de là, mais vu ce qui se passe en ce moment, tu aurais peut-être mieux fait de me laisser en plan, tu ne crois pas ? Ah mais non c’est vrai que ça aurait été encore plus compliqué d’expliquer que ta partenaire est morte car tu avais les yeux plongés dans le fond de ton verre. » Ton regard ne quittais pas le sien et au fond de tes yeux on pouvait lire toute la rage qui s’y trouvait. Il t’avait dit de ne pas en reparler, mais à cet instant tu n’en avais cure, il n’aurait pas dû  piquer à ce point. « Quant à ma tenue, mon attitude, cela ne te regarde en rien, est-ce que moi je te casse les couilles sur ton addiction à la cigarette et à l’alcool, non. Certes, je l’ai fait juste avant mais c’était juste pour te montrer que si toi tu viens me faire des reproches sur ma propre personne et bien je peux aussi t’en faire. Tu n’es pas Saint Sören que je sache, tu as des défauts comme chacun d’entre nous, alors arrête de te croire au dessus, car c’est faux. » Tu n’étais même plus vraiment en colère, tu étais juste triste, blessée, déçue… Il avait utilisé des sujets sensibles pour toi contre toi et ça c’était vraiment inconcevable… Tu secouas la tête, puis fini par t’éloigner de lui pour te diriger vers les grandes baies vitrées et observer l’extérieur. « Si tu veux me faire payer notre lien, vas-y continue comme ça, tu es sur la bonne voie, mais quand tu blesses comme ça, rappelle toi que je le veux encore moins que toi. » Putain de lien d’opposés.


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 950 WORDS.
 
Anonymous
Invité


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  EmptyLun 21 Oct - 14:32


     
     

     
Sören x Ivy

     

     
Sören réalise qu’il est allé trop loin lorsque le verre d’Ivy heurte violemment le plan de travail. Il l’avait su dès que ses dernières paroles s’étaient échappées de ses lèvres crachant leur venin. Tu parles d’un chef d’équipe et d’un ancien membre des forces spéciales ; lui qui avait connu le pire n’était pas capable de garder son sang-froid face à une collègue ; sa partenaire. Tout ça à cause d’un lien pourri, se dit-il. Certainement pas à cause de certaines addictions et de traumatismes dont il n’avait jamais guéri. Coleson comble la distance qui les sépare, vient se planter en face de lui. Il ne fuit pas le regard noir qu’elle lui adresse. « Oh non ne t’en fais pas, je n’oublie pas qui m’a tiré de là, mais vu ce qui se passe en ce moment, tu aurais peut-être mieux fait de me laisser en plan, tu ne crois pas ? Ah mais non c’est vrai que ça aurait été encore plus compliqué d’expliquer que ta partenaire est morte car tu avais les yeux plongés dans le fond de ton verre. » Le soldat serre les poings à son tour, secoue la tête. « Fais pas ton idiote. » susurre-t-il la mâchoire serrée. La fraternité passait avant tout à ses yeux ; il l’avait appris dans les pires des situations. Il aurait donné n’importe quoi pour sortir Ivy des crocs de ce vampire, dans d’autres circonstances elle le saurait également.

« Ma tenue, mon attitude, cela ne te regarde en rien, est-ce que moi je te casse les couilles sur ton addiction à la cigarette et à l’alcool, non. Certes, je l’ai fait juste avant mais c’était juste pour te montrer que si toi tu viens me faire des reproches sur ma propre personne et bien je peux aussi t’en faire. Tu n’es pas Saint Sören que je sache, tu as des défauts comme chacun d’entre nous, alors arrête de te croire au dessus, car c’est faux. » Sa tasse s’écrase à son tour brutalement sur le bar en entendant des paroles qui fâchent, lourdes de sens et de vérité. Il n’en garde que l’anse dans la main, le récipient brisé sous l’impact et cet accès de colère. Une marée brunâtre se répand le long de la tablette et s’égoutte lentement de son bord. Du café recouvre sa paume, s’écoule entre ses doigts crispés avant de se teinter de vermeil. Sören ignore l’entaille d’un reste de faïence dans sa paume et se contente de balancer la poignée dans le fond de tasse survivant. Une envie folle de se défouler les poings le pique au vif. Il payerait cher pour s’offrir une séance de boxe, serait même prêt à écraser ses phalanges contre l’un des murs porteurs si une douleur physique pouvait soulager celle de son âme en cet instant. « C’est la deuxième fois, Coleson. » mugit-il. « Il n’y en aura pas de troisième. » Aucun de ses hommes ne lui avait jamais manqué de respect et même s’il avait ses torts dans cette dispute qu’il avait provoqué, il ne tolèrerait pas un débordement de plus. Il en allait de son autorité.

La jeune spectre s’éloigne et lui tourne le dos. Son regard a changé, les sentiments qu’il ressent à travers leur lien se transforment, virent d’une colère noire à d’autres teintes bleu foncé. Toujours sombres. Plus profondes. Tristesse. Déception. La rage du soldat ne s’adoucit pourtant pas ; Ivy avait le don de le foutre en pétard plus que n’importe qui d’autre au monde. Ce lien était dangereux. Pour elle comme pour lui. « Si tu veux me faire payer notre lien, car clairement c'est ce que tu es en train de faire... Vas-y continue comme ça, tu es sur la bonne voie, mais quand tu blesses comme ça, rappelle toi que je le veux encore moins que toi. » Peut-être bien qu’elle avait raison. Que tout ce ressentiment était en réalité dirigé contre leur lien et contre leurs supérieurs qui ne manqueraient pas de lui tomber dessus. Lui qui s’était juré de ne plus jamais s’inquiéter pour qui que ce soit, de ne plus jamais laisser un élément extérieur détourner son attention et ses pensées… N’avait-il simplement pas peur de commettre une erreur ? D’être distrait par leur lien l’espace d’une seconde… De tout foirer comme il l’avait déjà fait par le passé. Il quitte le bar, laisse son merdier en plan, se dirige vers le fauteuil et son dossier sur lequel repose sa veste. « Aisling est toute ma vie, tout ce qu’il me reste… Et pourtant j’aurais donné la mienne sans hésitation pour te sortir de là-bas. A chaque imprudence elle risque de perdre son père, parce que c’est mon devoir. Je n’attends rien de moins que l’excellence de la part de chacun d’entre vous parce que vous êtes les meilleurs. Je refuse de perdre l’un d’entre vous. » Il attrape sa veste. « Ne mélange pas tout. » crache-t-il toujours de mauvaise foi, parce qu’il était hors de question de perdre la face. Ses pas le portent jusqu’à la porte d’entrée devant laquelle il s’arrête. « J’attends ton rapport demain matin à huit heures… » Il abaisse la poignée. « ...dans lequel tu mentionneras que je t’ai suggéré une tenue appropriée à un samedi soir dans un bar. » Porte entrouverte, il s’arrête dans l’embrasure une dernière fois. « C’est un ordre. » Et il claque la porte derrière lui, impatient de retrouver la chair de sa chair et l’unique amour de sa vie.


     

     
panic!attack

Contenu sponsorisé


I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty
MessageSujet: Re: I'm scared to get close ☽ Ivy I'm scared to get close ☽ Ivy  Empty

I'm scared to get close ☽ Ivy
Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Whispers of dawn :: Rp's-
Sauter vers: