Chapitre 1
La ville de Bristol n'est plus la même depuis cette annonce où chaque groupe occupe une zone de la cité. Cela ne durera pas, la paix sera rompue par ceux que nous craignons le plus. Je ne fais pas confiance à ceux qu'on peut qualifier de dangereux. Ils seront toujours une menace pour notre merveilleuse ville. Malheureusement, nous ne pouvons pas exterminer les aberrations. C'est bien dommage, nous aurions pu tuer ces êtres malfaisants. Je parle des vampires et non des autres. Je hais les vampires, ils méritent la mort. Cependant, ceux qui ont fait le rituel, je ne les considère plus comme des êtres infâmes.
Je continue de penser à ceci pendant quelques instants puis j'entends mon portable sonner. Il s'agit de mon alarme pour mon rendez-vous à la banque. Je dois voir un conseiller concernant mon argent. J'entends quelqu'un frapper à la porte. Il doit s'agir de la personne qui est chargée de veiller sur ma fille Amélia. Celle-ci est bien sage, elle dessine sur le coin de la table. Je lui dis que je vais ouvrir la porte puis je me rapproche de l'entrée. J'ouvre cette dernière et je salue Kylis.
Quelques instants plus tard, je laisse ma fille en compagnie de Kylis. J'ai confiance à la demoiselle, elle a la tête sur les épaules. Ce n'est pas la première fois que je fais appel à elle pour surveiller mon ange. Non, elle la garde de temps en temps mais quand elle ne peut pas, je demande à quelqu'un d'autre. Je fais confiance à une poignée de personne concernant la surveillance de mon enfant. On ne sait jamais sur qui on tombe … Certaines personnes sont malhonnêtes et dénuées de bon sens. D'autres peuvent faire du mal à l'enfant. Je ne souhaite pas que la personne en charge d'Amélia la maltraite. Si c'est le cas, je n'hésiterais pas à utiliser la méthode force, c'est-à-dire porter une plainte au commissariat. Enfin, seulement si Amélia a été battue par la personne. Je ne vais pas monter sur mes grands chevaux si c'est Amélia qui s'est blessée toute seule.
Je monte dans ma voiture après m'être installée puis je démarre celle-ci. Je roule avec cette dernière dans le quartier des humains. Heureusement que nous avons la banque ici. J'arrive quelques minutes plus tard à ce lieu. Je trouve une place sur le parking puis je sors de la voiture. Je m'approche de la banque puis je vois des personnes, je les salue. Bien souvent des gens oublient de dire bonjour, au revoir, merci ou s'il te plaît. Ce n'est pas compliqué de prononcer ces mots …Ah la politesse est reléguée au second plan maintenant.
Après cette réflexion, je m'avance au niveau de la file. Elle est déjà longue. J'espère que je ne serais pas en retard à mon fameux rendez-vous! Je remarque que devant moi se trouve Joren. Ce dernier est en train de fouiller dans son sac. Je ne souhaite pas le déranger, peut-être pas peur qu'il sursaute en entendant son prénom. L'homme remarque ma présence puis il commence à me parler. Un sourire naît sur mes lèvres .
_Hey Joren !
M'exclamais-je avec douceur. Je t'avoue qu'avec le boulot et ma fille, je ne sors pas beaucoup. Les étudiants doivent me rendre leurs copies sur un partiel. Mais, sinon, je ne sais pas quand ils pourront venir au musée. Tout se passe bien chez toi ?
Je souris. Je me souviens d'avoir bu ton fameux cocktail délice d'un soir. Il avait quoi dedans déjà ?
Demande-je poliment et en le regardant dans les yeux.Je repense à la demande de mes étudiants concernant le musée Bristol City Museum and Art Gallery. Dans celui-ci, nous trouvons une galerie d'art mais également une section d'archéologie ou de science naturelle. Le rez-de-chaussé est consacré à l’archéologie où nous avons des sections consacrées à l’Égypte, l'Assyrie et d'autres sections. Cependant, le sujet de mon cours ne se porte pas sur la civilisation égyptienne ni assyrienne mais sur les romains. Peut-être qu'un jour, je pourrais amener mes étudiants dans des villes romaines ou dans d'autres musés mais pour l'instant, ce n'est pas possible.
La file avance doucement mais sûrement puis j'entends un bruit, je me tourne et je vois trois personnes cagoulées où on ne voit pas leurs visages. Que veulent-ils ? La panique commence à opérer dans la salle. Je regarde Joren, je me mordille les lèvres et j'avale une salive. Les bandits s'avancent vers nous avec des pistolets à la main.
_ Mettez-vous sur le côté. Je vous conseille de ne pas résister. Madame, n’appelez pas la police
dit la voix du premier braqueur. Où se trouve le patron de cette satanée banque ? Je veux aller au coffre !
Sa voix est énervée et menaçante. Il commence à tirer un coup en l'air.Or, cette voix me semble familière. Il s'agit d'une aberration que j'avais croisée dans la prison. Est-ce un coup de ces êtres mauvais ? Je commence à m’affoler. Certaines dames pleurent. Certaines personnes de la file se mettent sur le côté, d'autres ne bougent pas. Je me mets sur le côté avec Joren.
_ Que devons-nous faire Joren ?
Demande-je inquiète.Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Je suis paniquée. J'ai si peur. Je ne sais pas si j'ai quelque chose dans mon sac pour me défendre. Je me baisse pendant que les autres ne me voient pas puis je fouille et je trouve seulement une brosse à dent. Mince ! Il doit s'agir de celle d'Amélia. C'est sur qu'avec ça, je ne pourrais pas me battre. C'est ridicule.
Un bandit vient vers le groupe où je suis. Je vois les trois couples, je connais surtout le couple formé par les personnes âgées. La mamie tremble. Et si elle faisait une crise cardiaque ici ? Il faut un médecin. Le mécréant se saisit du petit garçon et pose son pistolet sur la trempe du petit.
_ Vous bougez et je fais sauter la cervelle du p'tit gars !
La voix est menaçante de ce second personnage.Qu'allons-nous devenir maintenant ? Qui pourra nous sauver ? Oh, j'ai si peur. Et Amélia ? Mon dieu, faites que nous puissions survivre face à cela. Le petit appelle à l'aide. L'homme donne une taloche au garçon. Quel barbare ! Est-ce un vampire ? Ou, une autre créature malfaisante ?
abigail ❧ braquage à la banque