Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez

Dead like me + Ivy

Aller en bas
Anonymous
Invité


Dead like me - Dead like me + Ivy Empty
MessageSujet: Dead like me + Ivy Dead like me - Dead like me + Ivy EmptyJeu 8 Juin - 20:17

STOP. I'M ALREADY DEAD + VERSUS IVY
 
A spirit climbs my spine to the brain. Following the rail-road tracks down again. I needed space with soul, maybe we can die there.



Rage. Elle t'empoigne au plus profond de ton être. Une froideur polaire t'anime. Tu ne sens plus rien d'autre. Tes dextres rageuses fourmillent derrière l'arrière de ton crâne planqué derrière ta casquette. Monceaux organiques explosés. Trou béant. Tout tient par miracle. Tu sais d'or et déjà qu'il va te falloir purifier ces plaies pour laisser place à de nouvelles parties cérébrales. Avec emphase et rage, tu découvres que quelques souvenirs se sont fait la malle. Tu ne connais plus le sobriquet dont t'avais affublé tes géniteurs. Tu as oublié leur visage et leurs propres noms. Tu as oublié le goût de certains aliments. Tes pieds nues grattent l'asphalte alors que tu grognes tes injures dans tes lippes gercées. T'as la tronche d'un putain de cadavre et aucun artifice pour y remédier. T'as même l'impression que des mouches te filent déjà au train, prête à t’empoisonner l'existence jusqu'à régénération.

Et le pire, c'est que t'as oublié le visage de celui qui t'as fait ça.

« - 'Chier ! »

Un petit point dans le néant qui beugle sa solitude. Les ténèbres sont tombés depuis longtemps sur … T'es où déjà ? Tu râles encore, réalisant que t'as nul part où aller. T'as oublié où tu crèches. Tu cherches dans les vêtements pouilleux « prêté » par le médecin légiste qui t'a rafistolé tout se pissant dessus. Un Sweat-shirt miteux d'un vert dépassé et un vieux jean trop grand. T'as préféré faire l'impasse sur les godasses, laissant tes pieds bleus à la vue de tous. Tu dois voir l'avantage dans toute cette merde, au moins, plus personne pourra te tuer avant au moins deux foutues semaines. La troisième fois que l'arme t'est passée à gauche, ton palpitant n'a repris ses battements qu'une semaine après ta régénération. T'as été malade à crever la semaine d'après. Une foutue semaine à flirter avec les mouches à merde et à te tartiner de parfum et de maquillage pour faire passer la pilule. Le monde est aussi terne que ta bouille diaphane. Tu soupires. T'avais pas prévu ça. Mais tu comptes bien retrouver l'enfoiré qui t'a liquidé. Des doigts de pieds se prennent dans l'asphalte et tu te traînes, jusqu'à trouver un but, jusqu'à retrouver ton chemin quitte à racler le sol. T'entends des talons qui claquent au loin. Une démarche féminine. Une démarche presque féline.

Tes mirettes à peine à l’affût s'élèvent. T'es du genre à te foutre d'avoir de la compagnie. Tu favorises de loin cette bonne vieille solitude. Mais là, un truc te pousse à lever tes mirettes vers la silhouette qui se diriger droit vers toi. Vous partagez le même trottoir. Et petit secret bien gardé de ce connard d'univers, vous partagez même bien plus. Tellement plus. Tu vois d'abord sa crinière brune qui retombe sur ses épaules. Tu te retournerais pas sur elle car les femmes t'indiffèrent. Alors tu piges pas. Pas tout de suite. Ta marche s'achèvent lentement, tu ralentis même jusqu'à te retrouver au point mort. Là, comme une abrutie. A accrocher les mirettes de la brunette aux longues quilles. Elle te surpasse en centimètres. C'est pas bien dur, t'as les gambettes extra-courtes pour une femme de ton âge. Tes cils papillonnent. Tu jurerais sentir une once de chaleur t'envahir et le ciel se dégager pour laisser à tes iris floues une myriade de constellations violacées.  Tu jurerais même sentir ton palpitant, l'espace d'une fraction de secondes. Mouvement éphémère qui percute ta petite poitrine. Tes yeux presque aveugles voient enfin tout d'une netteté si parfaite, à tel point que jamais encore, tu n'as aperçu le monde avec autant de justesse.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Tu fermes tes mâchoires que tu découvres stupidement ouvertes.
Ca devrait pas se passer comme ça, ton corps n'est plus qu'une enveloppe froide jusqu'à nouvel ordre. Pire encore, une femme n'a jamais su te faire cet effet. Tes arcades se froncent sur tes onyx et tu sens tes pupilles assécher plus que jamais, à défaut de pouvoir gerber son eau salé. Pleurer, tu le fais jamais. T'en es tout bonnement pas foutue. Pourtant c'est ce qui se passerait, si t'avais de l'eau à cracher. Tu restes là, plantée, incapable de parler. Tes brumeuses sous la visière, levée vers elle. Tu voudrais la toucher, mais t'as soudainement honte de ton état cadavérique. Tu te racles la gorge et mange les alentours d'un regard troublé. Faut que tu te casses d'ici et tout de suite. Une de tes blagues vaseuses reste coincée dans l’œsophage.
T'en as même perdu ton flegme.
code par SWAN - gif tumblr



Dernière édition par Morrigan Petty-Fitzmauric le Sam 10 Juin - 15:44, édité 1 fois
Anonymous
Invité


Dead like me - Dead like me + Ivy Empty
MessageSujet: Re: Dead like me + Ivy Dead like me - Dead like me + Ivy EmptyJeu 8 Juin - 23:58

Dead like me

feat Morrigan


I've got your remedy. If you itchy baby take a sip. Sip a little sip of me, yeah. And I won't try to understand. 'Cause it's out of my control. It'll breathe new life tonight. Into your broken soul. With my ju ju ya ya ya. Shimmy voodoo make you alala. Voodoo magic kiss. Your broken heart I'm sure to fix it Ju ju ya ya- Dead cool dropouts

Les Ténèbres s'ancrent dans la ville. Voile obscur déployant ses tentacules dans le cœur des Hommes. Une animation nouvelle habite alors la ville. Les Lumières resplendissent, pareil à des étoiles. Les âmes se confondent. Les corps se délassent. Sommeil réparateur pour certains. Nuit des plus endiablées pour d'autres. La vie Nocturne diverge en tout point de la vie Diurne. Une même ville pour un univers entièrement nouveau. La Fatigue se déploie et malgré tout, j'aime à fureter parmi ces âmes frivoles. Toujours en quête d'adrénaline. Poupée de chairs aux ambitions obscurs, je flâne à l'affût constant d'un drame, d'un danger. Ce besoin d'adrénaline pour compenser une journée bien trop calme.  

Pilotage semi-automatique, mes jambes avancent sans itinéraire, sans objectif. Juste le plaisir de découvrir et redécouvrir la ville. Juste le plaisir de savourer la brise nocturne. Une ombre parmi les ombres, je vois, j'observe et j'entend sans réellement écouter. Ces voix. Ces éclats de rire. A dix milles lieux des cris et des larmes. Un instant de répit, malgré tout, salutaire. Promesse silencieuse de poursuivre ma mission. Celle de protéger cette ville. Rendre à Bristol sa quiétude d’antan. C'est en partie dans cette optique que je bifurque vers le parc. En dépit du couvre-feu instauré par le Conseil, il existe toujours quelques aventuriers pour s'y risquer. Si je pouvais, ne serais-ce que cette nuit, empêcher un drame, je serais alors une spectre comblée.

Les sens soudainement en alerte, je déambule, le pas agile. Mes prunelles, au loin, captent une silhouette. Sentiment étrange, électrisant. Mes chairs s'enflamment. Douce chaleur se répandant dans mon organisme. Regard toujours rivé sur cette silhouette, chacun de nos pas nous rapprochent indéniablement. Attraction déroutante. Je l'étudie, l'observe. Son étrangeté n'est pas la première chose qui me frappe. Non. Ce qui me frappe, en cet instant, c'est ce sentiment étrange me parcourant. Putain, c'est quoi ce bordel?! La distance s'effrite au point d'en être risible. Et au croisement de nos vies, nous nous stoppons, nous jaugeant? Nous étudiant?

Une fanfare se joue au creux de ma poitrine. La trompette de la victoire et soudainement, le monde m'apparaît plus net. Nos yeux se font face et nos lèvres demeurent scellées. Deux pauvres cloches en plein milieu d'un parc. Pire encore, un sourire endiablé orne mon visage soudainement éblouissant. J'en ressens presque l'envie de pleurer, merde! C'est comme si.... C'est comme si je venais de retrouver une chose de valeur. Une complémentarité à mon palpitant. Mon....

Oh non!

— Et merde, que je souffle.

Nop! Oh que non! Ces histoires d'opposés... c'est de la bullshit en barre! (click, si si, click) Âme solitaire. Ma solitude je l'aime. Mon indépendance, je la chéris. Je refuse d'être, d'une manière ou d'une autre, liée à quelqu'un de cette manière. Alors pourquoi je continue à sourire. Alors pourquoi je continue à la regarder comme si il s'agit de la plus belle chose du monde alors que clairement, cette nana a la gueule d'un cadavre?!

— T'as pas l'air bien...

Non, Ivy... Sérieusement? Je me taperais bien dessus. Manque plus que je fasse ma Ariana en l'invitant chez-moi! Aussitôt pensée, que mes lèvres s'ouvrent à nouveau et je me dois de faire violence pour les refermer aussi sec. Stop. On arrête les conneries!


Made by Lunatic Café

Anonymous
Invité


Dead like me - Dead like me + Ivy Empty
MessageSujet: Re: Dead like me + Ivy Dead like me - Dead like me + Ivy EmptySam 10 Juin - 17:47

STOP. I'M ALREADY DEAD + VERSUS IVY
 
A spirit climbs my spine to the brain. Following the rail-road tracks down again. I needed space with soul, maybe we can die there.



Fous-toi pas de ma gueule. Tes iris presque blanches virevoltent. Tu sais plus trop où les déposer, sur la femme, dont les paroles raisonnent aux tiennes, ou au contraire, loin d'elle. Très très loin. Le juron lâché te reste en travers de la gorge, mais t'en penses pas moins. C'est une putain de blague, hein ? Tout ce sentiment capiteux qui te reste sur le bout de ta péninsule ne peut qu'être une vaste badinerie. Tout comme l'étrange ferveur qui boue au fond de ta bedaine. T'aurais envoyé chier la demoiselle depuis un paquet de minutes, si t'avais été dans ton état normal. Pourtant, pour une raison que t'ignores, tu te sens assez charitable pour l'épargner de ta langue de vipère. Tu te contentes de racler ta cluse sèche. Morte, pour lui écumer d'une voix trop éraillée:

« - Bof.

Bof. C'est tout ce que tu trouves à dire ? Tu baisses les yeux sur tes pieds nus et bleus, le petit accotement perché sur une plaque herbagée et les colonnes d'arbres vertigineux. Le sentiment refuse de se tirer de ta tête. La dualité de tes deux sentiments se confrontent. Le réconfort s’étalant sur l'agacement tel un rongeur paresseux. Tu perds le contrôle depuis qu'on t'a descendue. Et tu exècres ça du plus profond de tes tripes décomposées. Tu reprends pourtant après un long moment, sans soupir, sans air pour tes poumons provisoirement morts :

- Un enfoiré m'a tiré une balle dans le crâne, tu précises en pointant la dite-caboche de ton index. T'as même l'audace d'hausser les épaules. C'est si naturel, pour toi, que ça en devient vite lassant. C'est presque ton quotidien.  De toute façon, tout le monde sait que le pays tout entier est un Festival du Freakshow continue, alors à quoi bon lui faire des pirouettes? Elle est à Bristol, faudrait être sacrément stupide pour mettre les pieds ici sans savoir que c'est le nid de l'enfer.

Un autre truc te turlupine, c'est le sourire qui barre son visage. Un sourire qui se confond dans ses paroles brutales.

- J'ai oublié deux trois trucs … J'sais plus où j'habite … Que tu baves d'un air hagard, trop troublée par tes observations. Tu continues de tourner sur toi-même, oubliant qu'une bouillasse organique doit continuer de dégouliner de sous ta casquette et souiller ta crinière ondulée. J'ai b'soin d'un frigo ou d'un congélo … tu marmonnes plus toi-même que pour elle.

Tu te sens même carrément anesthésiée de la carcasse. Mais tu te sens si saoulée par toute cette merde que tu te contentes de jacasser, comme ça, au milieu du parc et avec une nana que tu connais pas. Enfin, tu crois. Et si tu l'avais oublié ça aussi ?

- Excuse-moi, on s'connaît ? Tu fais en te retournant vers elle. Parce que j'ai l'impression que oui, et j'ai comme qui dirait légèrement perdu la boule à cause de … Tu sais. »

Te voilà farouche avec les mots maintenant ? Y a rien à préserver. Et tu te fous bien de la santé mentale de madame, parce que tu te fous de tout et n'importe qui.

Alors pourquoi, putain !
code par SWAN - gif tumblr

Anonymous
Invité


Dead like me - Dead like me + Ivy Empty
MessageSujet: Re: Dead like me + Ivy Dead like me - Dead like me + Ivy EmptyLun 26 Juin - 13:46

Dead like me

feat Morrigan


I've got your remedy. If you itchy baby take a sip. Sip a little sip of me, yeah. And I won't try to understand. 'Cause it's out of my control. It'll breathe new life tonight. Into your broken soul. With my ju ju ya ya ya. Shimmy voodoo make you alala. Voodoo magic kiss. Your broken heart I'm sure to fix it Ju ju ya ya- Dead cool dropouts

Bof. Elle se porte “bof”. C’est toujours mieux que “mal” ou d’être morte. Bof. Dans le fond, ça veut tout et rien dire à la fois. Bof. C’est le genre de réponse qu’on donne sans grande conviction. Autrement dit, ça ne va pas fort. En même temps, y’a qu’à voir sa gueule pour le comprendre. Elle doit remercier la drogue ou intenter un procès à ses parents? Intriguée par cette inconnue, mes claires prunelles vagabondent, promenant mon regard scrutateur sur sa menue silhouettes et OH PUTAIN.

— T’es un schtroumpf géant ou… ça se passe comment? que je demande en fixant ses pieds.

Perplexe, mon sourcil gauche (c’est important de savoir qu’il s’agit du gauche!) se hausse, prenant la forme d’un circonflexe raté. C’est limite si je ne me penche pas pour examiner ça à la loupe.

Un enfoiré m'a tiré une balle dans le crâne.

Sa réponse m’arrache une petite moue et je redresse la tête.

— Je vois…

C’est une putain de morte… En gros c’est ça? Impossible. Ce n’est pas un vampire. Mon don ne se déclenche pas. Une humaine? Tsss! Les humains, même à don, ne reviennent pas d’entre les morts. Une aliénée? Couplée au syndrôme de la schtroumpfette?

— J'ai oublié deux trois trucs … J'sais plus où j'habite …
— C’est balow…


Violente est mon envie de l’inviter chez-moi. Besoin irrépressible de passer plus de temps en sa compagnie des plus… étranges. Je lutte. Parce que primo… Je refuse de croire ou d’admettre que cette nana… c’est mon opposée! Je rechigne. Je proteste. Deuxio… je ne veux de personne pour être mon opposée. Donc sans offense, la schtroumpfette, t’es pas totalement en cause. Tertio… Vivre avec Ariana me rendait trop sociable et aimable. Beurk. Je ne suis pas une assistante sociale post-mortem.

— J'ai b'soin d'un frigo ou d'un congélo …
— Intéressant.


Sérieusement? Je suis censée répondre quoi, moi? Je devrais partir, au lieu de rester là à la regarder. Elle se retourne, et OH GOD. C’est quoi ce que je vois dans sa tignasse? Merde… Elle s’est roulée où, celle-là? J’ai vraiment hérité d’une cracra aliénée? Sérieusement? Je rend service à la communauté, je traque et tue les Aberrations et on m’inflige ça?

— Excuse-moi, on s'connaît ? Parce que j'ai l'impression que oui, et j'ai comme qui dirait légèrement perdu la boule à cause de … Tu sais.

De nouveau face à son visage de porcelaine creepy, j’hoche légèrement la tête. Désinvolte, je désigne de l’index mon crâne et imite avec la bouche le bruit hypothétique d’une arme à feu qui tire.

— Ouais, je sais. Mais la réponse est non. On ne se connait pas.

Et je m’en portais très bien! Vraiment! D’ailleurs, je devrais partir. Ou peut-être l’emmener à l’hôpital. Non. Ma job c’est de traquer les monstres, pas de jouer le garde-fou. Me mordillant la lèvre inférieur, je me recule de quelques pas, visiblement gênée. Comment conclure cette conversation?

— Bon courage pour… Tu sais. Ton trou dans le crâne.

Me détournant d’elle, une lutte intérieur déchire mes entrailles. Rester auprès d’elle, je le dois. Parce qu’elle semble seule, en mauvaise posture… et aussi parce que j’en ressentais, non pas l’envie, mais le besoin. C’est justement parce que j’éprouve ce sentiment étrange que je désire fuir ardemment. Un pas. Deux pas. Au troisième, je commence déjà à me tourner vers l’illustre inconnue.

— Ma coloc, elle a acheté un congélo y’a pas longtemps. Si tu veux …





Made by Lunatic Café


Anonymous
Invité


Dead like me - Dead like me + Ivy Empty
MessageSujet: Re: Dead like me + Ivy Dead like me - Dead like me + Ivy EmptySam 19 Aoû - 11:20

STOP. I'M ALREADY DEAD + VERSUS IVY
 
A spirit climbs my spine to the brain. Following the rail-road tracks down again. I needed space with soul, maybe we can die there.



Tu détestes les gens, sauf quand tu peux leur décortiquer une ou deux viscères. T'as besoin d'en finir et vite. Tu la fixes, la grande brune aux airs ébahis. Ton propre reflet d'expression faciale d'ahurie. Tu sais pas trop quoi lui dire, trop pressée de rejoindre ton logis. Et vite. Et t'en as un, tu le sais, c'est même certain. T'es même convaincue d'avoir fait le nécessaire avec le congélo. Tu te souviens du matelas posé là, juste au cas ou. Tu te racles la gorge, prend une mine gênée et opine du chef alors qu'elle prend congé. Une part de toi se dit que c'est pas trop tôt, l'autre couine et trépigne, furieuse à l'idée de la voir s'éloigner. Tu ne comprends pas. Vraiment pas. Tu recules à ton tour, visse la casquette sur ta bouille en mettant la visière à l'arrière et tourne les talons.

Etrangement trop lentement. T'as oublié de répondre une politesse, petit embarra dont tu ne t'encombres pourtant jamais. Risible. Alors que tu pivotes, elle fait de même.

Et c'est là que le bordel commence.
La base du pire quiproquo de l'univers.

« - Ah euh ... - Ma coloc, elle a acheté un congélo y’a pas longtemps. Si tu veux … - Merci ...

Quoi ?

Tes paupières babillent alors que tu fronces le sourcils. Merde, elle va croire que t'acceptes l'offre ! Vos paroles se sont empêtrées les unes dans les autres et t'as pas l'air bien maligne. Oups.

- Enfin j'veux dire ...

Qu'est-ce qu'y t'arrive Petty-Fitzmauric ? Tu donnes ta langue au chat ? Et depuis quand au juste ? Non mais c'est pas possible d'être aussi gourde ! Ton pragmatisme s'envole en mille morceaux alors que ton cerveau tourne à cent à l'heure. D'ici demain, tes souvenirs reviendront. Tu sais qu'une clef de secours est planquée quelque part, non loin de ta porte d'entrée. Mais où elle, cette satanée porte ? Demain, ça reviendra. A l'aurore, tu pourras oublier cette drôle de nénette qui te retourne l'estomac.

- Ok, si ça l'embête pas ... tu finis par abdiquer en hochant le menton. Tu te rapproches et décide de faire profil bas. Cette fille n'a pas besoin de savoir qui tu es vraiment. Le choc passé, tu reviendras toi-même mais en attendant, tu profites de ta drôle de léthargie pour continuer de jouer ce rôle qui te déplaît.

- Je nettoierais le congélo moi-même, c'est pas toujours super agréable le lendemain. Le froid peut mettre du temps à tout .... figer, parfois. Rien de grave, je vais guérir d'ici quelques semaines. Et demain, je me souviendrais sûrement de mon adresse. »

C'est un cauchemar.
Un foutu cauchemar qui est loin d'être fini.  
code par SWAN - gif tumblr


Contenu sponsorisé


Dead like me - Dead like me + Ivy Empty
MessageSujet: Re: Dead like me + Ivy Dead like me - Dead like me + Ivy Empty

Dead like me + Ivy
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Not dead yet
» Weight of the Dead [Abigail]
» Wanted, dead or alive
» Wanted Dead or Alive | Risa - Aidan - Selena

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Whispers of dawn :: Rp's-
Sauter vers: