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Give me a minute to disappear | Baxter

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Cash Ledford
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MessageSujet: Give me a minute to disappear | Baxter Give me a minute to disappear | Baxter EmptyDim 13 Sep - 12:22

Août 2020


Mais qu'est-ce que tu fous là ? Cette question résonne en toi, une seconde tonitruante, quand tu pousses la porte du pub. Comme un réveil-matin. Sauf que tu dors encore, alors tu ne ressens qu'une gêne désagréable dans ton sommeil sans en connaître la source. Impossible de trouver dans tes rêves psychédéliques. Une alarme diffuse par ton insouciance et ton envie d'aider Anthea. Tu repères vite le groupe que t'es venu rejoindre : déjà une dizaine de personnes autour de tables bougées pour l'occasion. Bruyant, alcoolisé, il passe presque inaperçu un vendredi à vingt-deux heures. T'espères que ça continuera dans cette voie parce que, ce groupe, c'est celui d'extrémistes opposés au surnaturel. Pour une fois, c'est qu'une soirée « entre potes ». Pas de discours, pas de plan, pas de sortie au mieux contestataire. Moins intéressant pour glaner des infos, important pour s'intégrer dans le club. D'autant plus qu'à part être présent, tu ne fais pas grand-chose. Jusqu'à maintenant, t'as surtout fait la potiche. Heureusement qu'ils ont besoin de soutien. D'après eux, la ville s'est soumise aux créatures parce que les gens sont trop lâches pour se battre. Rien que participer à leurs réunions et manifestations te rend plus courageux que la moyenne. Ils ont beau être cons, ils arrivent à flatter une corde sensible.

Ignorant comme tu sais si bien le faire ton malaise – et en partie noyé par une belle plante, t'approches tranquillement avant de feinter un reproche qui se résumerait en un basique : « Vous avez osé commencer sans moi ! » T'as fermé la boutique à dix-huit heures, t'es rentré chez toi avant de repasser côté bar t'assurer que tout va bien, et seulement après t'es parti pour cet endroit miteux du quartier nord. T'associer avec Ezechiel t'a permis d'engager deux personnes supplémentaires pour gérer le comptoir, domaine dans lequel tu ne connais que la pratique côté tabourets. Tu préfères jouer en buvant un coup que les servir, les coups. Ça t'autorise – c'en est tout l'intérêt – d'avoir tes soirées quand tu le souhaites. Bosser douze heures par jour, non merci. Ce qui t'amène dans ce pub plus sale que le tien, oserais-tu ajouter un tantinet lugubre. Tu oserais. Qu'attendre de plus de la part d'individus prêts à cramer des immeubles entiers pour garantir la mort de tous ses occupants ? Pour t'accorder à l'ambiance, t'as troqué chemise et veston avec un simple t-shirt uni. On sait jamais comment peut tourner la réunion. Pas envie d'abîmer tes vêtements qui coûtent un bras. T'as déjà donné tes doigts.

Bière commandée, elle t'est servie alors que t'as enfin trouvé une chaise et une place où t'incruster. T'écoutes la conversation lancée précédemment, rebondis sur un truc de temps en temps. Faut t'intégrer, te fondre dans la masse. Mais tu veux pas t'impliquer trop. Tu veux pas t'attacher à ces gens. La vie est déjà assez compliquée. Sauf qu'on te changera plus : fidèle à toi-même, t'as commencé à développer des affinités avec certains. Puis avec eux, tu te sens compris. Ces peurs, ces angoisses, elles ne sont pas balayées ni pointées du doigt. T'as pas à avoir honte. T'as pas à te justifier. C'est pour ça que, au fond de toi, un vieil écho trouve son diapason dans ce groupe. Même si tu l'avoueras pas. Même si tu te l'avoueras pas.

Et la soirée avance. Tu te retrouves au milieu d'un jeu de mimes. Te voilà à essayer de faire deviner Astérix quand t'aperçois une tête connue se profiler à l'intérieur. Tiens... Tout se passait trop bien. L'idée qu'il te voit dans cette position – occupé de mimer de belles tresses et les soubresauts suite à l'ingestion de la potion magique – ne t'inquiète pas. Vous vous êtes illustrés dans bien plus ridicule ensemble. C'est plutôt de ta compagnie dont tu n'es pas fier. S'il devait avoir un seul point commun avec sa sœur – celle que tu connais, ce sont ses opinions sur la situation actuelle. T'espères qu'il ne reconnaîtra aucun d'entre eux. Et tu prétextes une soif soudaine et urgente pour arrêter d'attirer l'attention sur toi. Il y a foule, alors t'en profites pour te perdre dedans vers le zinc. Pourvu que Baxter ne te voit pas. Ce serait beaucoup plus simple, et toi, t'aimes la simplicité. Très fort.
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MessageSujet: Re: Give me a minute to disappear | Baxter Give me a minute to disappear | Baxter EmptyLun 21 Sep - 14:14


Certains se couchent à 20h, paraît-il. Moi, c’est à 20h que je me suis réveillé, ou presque. Eh oui, c’est con, mais à croire que j’avais vraiment besoin de faire une sieste. En même temps, il faut dire que je ne prends pas vraiment le temps de me reposer ces dernières semaines. La vérité est que je ne suis jamais aussi inspiré que la nuit, et puis, si veux graffer tranquillement dans les rues et ruelles de Bristol, il faut bien que ce soit la nuit, vous savez, loin des regards indiscrets. Graffer jusqu’à pas d’heures pour dénoncer le système, la Couronne, les inégalités, la criminalité… et surtout, les cons. Et bon Dieu, qu’est-ce qu’il y en a plein dans cette ville.

Ceci dit, ce soir je ne compte pas aller graffer. Non, j’ai plutôt envie d’aller boire et me détendre, surtout qu’on est vendredi soir. Enfin… même si ça avait été un lundi soir, ça n’y aurait rien changé, en réalité. De temps en temps, il faut se faire plaisir aussi, nan ? Profiter de la vie et faire la fête comme il se doit, même s’il n’y a rien de spécial à fêter. C’est ce que font les gosses avant qu’on leur apprenne à faire l’inverse. Pas étonnant que certains finissent par dérailler complètement : même ceux qui profitent à fond de la vie ne sont jamais à l’abri, alors imaginez les autres ! Surtout dans notre Bristol adorée, hein. Mais bon, tant qu’à dérailler, autant que ce soit en buvant et en dansant, c’est tout de suite plus fun. Tiens…

Qu’est-ce qu’il fout celui-là ?

A peine entré dans le pub, j’observais les gens autour de moi, histoire d'étudier l’ambiance. Puis soudain, mon regard venait d’être attiré par ce blond qui faisait des gestes cons, mimant sans doute quelqu’un. Des gestes que je cherchais à interpréter, comme ses potes, là… Jusqu’à ce que je reconnaisse son visage. Ce bon vieux Cash. Je l’observe pendant quelques secondes, afin de voir comment il réagira quand il me verra, si ce n’est pas le cas déjà. Et… Le con, il fait semblant de ne pas m’avoir vu ! J’étire un sourire carnassier, avant de l’aborder.

“Ça va, tu parles même plus à ton vieux pote, sympa hein !”

Pour la discrétion, on repassera. Quoique, en réalité j’ai fait exprès. Mais ça n’étonnera peut-être pas mon ancien client. Eh oui. Cash et moi, ça fait des années qu’on se connaît. J’étais son dealer à l’époque, en fait. Une phrase qui me sonne tellement étrange désormais, mais qui est vraie, tout simplement. Si maintenant j’ai une vie plus ou moins équilibrée, il fut un temps où je vendais de la drogue, et où j’en prenais aussi. Là, c’est fini, j’ai retenu ma leçon. Une overdose presque fatale aura été suffisante, merci. Puis, j’ai trouvé une drogue de remplacement assez efficace : le graffiti. Pour ça que je m’en fous si mon sommeil est un peu tordu à cause de mes horaires un peu particuliers parfois ; c’est un moindre prix à payer par rapport aux effets de la coke et des autres saloperies dans le genre. Mais enfin, revenons-en à nos moutons, ou plutôt à notre mouton blondinet. Arborant un sourire moqueur, je m’approche de Cash, avant de commander une bière.

“Alors, Cashcash ! Ça roule ou quoi ? Je t’avais pas vu depuis un bail ! ” Dis-je en tapotant son épaule.

Certains pourraient trouver ça marrant, mais j’aime bien Cash, malgré le fait que j’étais son dealer et et que désormais je n’y touche plus. C’est un type bien, et il ne m’a jamais emmerdé pour des histoires de drogue depuis que j’ai arrêté. Il est cool et il est fun, donc je ne vois pas pourquoi je devrais faire semblant de ne l’avoir jamais rencontré. Contrairement à lui, tiens. Peut-être que c’est parce qu’il est avec ces… Têtes d’Imperium ? Bordel, j’en reconnais au moins deux ou trois, là.

“Alors, tu me présentes tes potes ? Tu les connais depuis longtemps ?”

Mon regard se fige dans celui du blond, provocateur et sévère à la fois. Lui aussi est devenu un Imperium ? Sans déconner !
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MessageSujet: Re: Give me a minute to disappear | Baxter Give me a minute to disappear | Baxter EmptyLun 5 Oct - 19:03

La simplicité ne t'aime pas, par contre. Elle semble trouver un malin plaisir à t'éviter : tu la verrais presque filer devant toi, un doigt d'honneur en guise de salut tandis que Baxter passe à l'offensive. Même pas le temps d'atteindre le comptoir qu'il t'accoste – comme le crocodile, sorti de ses marécages, prêt à te bouffer. Parce que, directement, il te fait savoir ne pas être dupe. Il t'a vu faire semblant de rien. Tu décides que lui mentir est un mal pour un bien. Et qu'après tout, il t'évite depuis des années sans jamais avoir reçu un reproche de ta part. Tu souris, l’œil pétillant, un brin goguenard quand tu répliques :

« Écoute moi donc l'hôpital qui se fout de la charité ! »

Cet Elfe, que tu croyais humain jusqu'à récemment, a été ton dealer quelques temps. Du jour au lendemain, il a disparu. C'est quand vous vous êtes recroisés par hasard que tu as appris qu'il se détachait de son ancienne vie. Le copinage entre fournisseur et drogué a donc évolué. Et si ça va mieux maintenant, à l'époque Baxter avait du mal à cacher son malaise. Difficile de tirer un trait sur ses mauvaises habitudes quand les témoins restent dans les parages. T'as rien dit, même si ce que vous aviez s'approchait plus d'une amitié que d'une relation clientèle. T'as rien dit, parce que ce qu'il fait, ça le regarde. Et maintenant, c'est toi qui l'évites alors qu'en réalité tu lui ferais volontiers plus de place dans ton quotidien. Après la boutade, tu te permets de placer ton bras autour de ses épaules et tu l'emmènes ainsi à votre destination où vous commandez chacun une bière. Comme si votre dernière rencontre ne remontait pas à des lustres. Comme si découvrir sa nature t'avait laissé indifférent.  

Sauf que ce n'est pas du tout le cas et il ne te laisse même pas aborder le sujet. Après le jeu de mot récurrent et les banalités, il embraie tout de suite sur le problème. Tu tempères ton rire nerveux dans la mousse de ton verre que tu colles à tes lèvres. Il semble avoir lancé les questions innocemment, et tu te prends au piège. Par contre, tu te trouves une sortie de secours. T'as peut-être pas saisi que Baxter avait repéré que le groupe puait l'Imperium, ça t'empêche pas de préférer dévier la conversation. Autant qu'il apprenne que t'étais devenu leur poulain le plus tard possible.

« Pas longtemps, on s'en fout. C'est toi qui m'intéresse là. » Tes sourcils sautillent d'excitation pour appuyer tes mots. Ta façon de montrer que t'es sérieux mais qu'en même temps ça l'est pas. « J'ai trop de choses à te demander, j'ai appris que t'étais – tu baisses la voix – un Elfe. La classe ! Dis-moi que tu veux bien m'en parler ? Steuplait, steuplait, steuplait ! »

Une gueule d'ange, les yeux qui amadouent, la bouche qui supplie. T'es le meme du chat potté fait homme. En l'instant, t'as oublié pourquoi t'es ici et surtout dans quel quartier tu te trouves. Peut-être pas l'endroit idéal pour parler Réversa. Enfin sans lister toutes les raisons qui la rendent merdique. T'indiques du menton une table libre dans un coin de la pièce, et surtout à l'opposé de tes « potes ».

« Regarde, elle attend que nous et tes histoires... », que tu lances comme si le destin voulait qu'il accepte.
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MessageSujet: Re: Give me a minute to disappear | Baxter Give me a minute to disappear | Baxter EmptyMer 14 Oct - 13:54

Je me mordille la lèvre, avant de pousser un rire étouffé. Ouais, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, c’est vrai. Mais merde ! Si je l’ai évité pendant un long moment, c’était pour une raison très forte. C’était pour être sûr que j’allais tenir. Que mon passé ne reviendrait pas me rattraper. J’aime bien Cash, ça a toujours été le cas, mais… Bordel. J’avais été son dealer et lui mon client. Il me rappelait directement cette période sombre de ma vie, où je ne contrôlais plus rien, où je sombrais petit à petit. Avoir tué cet ange à Réversa m’avait changé, d’une certaine façon. En pire, évidemment. Surtout, cela m’avait fait croire que j’étais devenu un monstre, que j’étais indigne, que j’étais la honte de famille, famille qui avait été tuée dans le Grand Incendie, au passage. Désormais, je sais que ce n’était pas tout à fait vrai, ça… mais pas à l’époque. J’étais complètement perdu. J’étais comme une épave malmenée par la mer déchaînée – la mer déchaînée étant ma vie de merde, évidemment. Et dans cette métaphore, Cash était quoi au juste, me demandez-vous ? Bah… Une mouette ? C’est mignon et tout, ces bêtes, certes… Mais si vous ne faîtes pas attention, ça vous vole votre précieux sandwich en moins de deux. Le précieux sandwich dans cette métaphore étant ma sobriété, je tiens à le souligner. Enfin…

Bon Dieu, trop de métaphores tue la métaphore.

Mais bon, vous l’avez compris. Et si vous n’avez pas compris, tant pis. En tout cas, oui, Cash avait quelque part raison, je n’avais pas le droit de faire mon susceptible, mais j’en avais envie. Puis ce n’est pas comme si je n’étais pas du genre à dire tout ce que je pense. Il me connaît déjà ce con, alors il n’a aucune raison de faire son susceptible à son tour. Surtout que j’ai quand même raison, hein ! Il a fait semblant que j’étais invisible, c’est pas cool ! Transparent, oui ; mais pas invisible. Je me pince les lèvres, alors que Cash place son bras autour de mes épaules. Je l’aime bien cette grosse mouette. Et dans le fond, je sais qu’il me volera pas mon sandwich, car il est cool. Mais si la mouette commence à traîner avec des oiseaux Imperium… C’est tout de suite moins cool.

Une fois les bières commandées, je reviens à la charge. Je veux savoir s’il les connaît depuis longtemps. Comprendre si mon instinct se trompe ou pas. Je crains que non, qu’il ne se trompe pas, comme souvent. Après son petit rire nerveux, le blond me répond qu’il les connaît depuis pas très longtemps. Avant de changer de sujet comme un grand. Je le regarde sévèrement, mais avec un sourire carnassier aux lèvres. Alors comme ça, c’est moi qui l’intéresse… Moi et mon statut d’elfe. Je finis par pousser un soupir, alors qu’il me supplie de lui en parler. Bon sang, on dirait un gosse. J’étire un sourire amusé. Croit-il vraiment que je ne vois pas ce qu’il fait, là ? Peut-être, peut-être pas… Mais je le laisse gagner, cette fois.

« D’accord, mon enfant, je vais te raconter une histoire vieille de plusieurs siècles. »

Dis-je en imitant la voix d’un vieux décrépit. Puis je dois vous avouer : parler de mon elfitude, ça me plairait bien, ouais. Mes racines, mon passé. Ma nature. La vérité est que tout le monde s’en fout, en temps normal. Alors ouais, ça me fait plaisir qu’il s’y intéresse. Marchant à reculons en direction de la table que l’humain m’avait indiquée, je lance un dernier regard vers le groupe d’Imperiums, plus loin. Ça attendra. L’elfitude avant tout, hein. Je m’installe tranquillement, avant de boire une bonne gorgée de bière. Relevant mes prunelles vers Cash, je hausse les épaules.

« Eh oui, j’suis un elfe ! Mon deuxième prénom, c’est Legolas… Ou pas. » Nouveau sourire taquin, avant de poursuivre, plus sérieux. « Je n’en parle jamais. Ça fait bizarre... Pourtant, j’suis fier d’être un elfe. Fier d’être né dans un clan, d’avoir grandi dans la forêt. La vie était… Plus simple. Plus belle. Une époque révolue. »

La nostalgie me frappe, le visage de mes parents me revient en tête et les larmes me montent aux yeux. Cette blessure ne se refermera probablement jamais. C’est comme ça. Dix ans déjà, et j’ai toujours aussi mal quand j’y pense. Et je ressens toujours cette colère, cette rage incandescente vis-à-vis des Anges, les psychopathes qui ont fait brûler notre forêt, notre clan. Je cligne les yeux pour chasser ces pensées et boit une longue gorgée de bière. Plutôt que de me morfondre dans ma nostalgie amère, je préfère satisfaire la curiosité de cet humain qui s’intéresse aux Elfes.

« Bon, je ne sais pas vraiment par où commencer… Balance tes questions, vieux ! Je suis prêt ! »

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