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Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer."

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MessageSujet: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 2 Mai - 0:07

SAGE CURTIS

« Le pouvoir est ombrageux par sa nature , comme la liberté est méfiante par son essence. » - L.-P. de Ségur


Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." V5i4

ft. Vanessa Morgan
VAMPIRE | SUPERNO
COPYRIGHT Aeli

Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." N00zSage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." 4il6
➥ ÂGE: 30 ans physiquement, 175 ans réellement

➥ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 9 décembre 1845 dans une plantation du sultanat de Zanzibar (actuellement rattaché à la Tanzanie)

➥ MÉTIER: Propriétaire de l'hôtel The Henry VIII

➥ PARTICULARITÉ: Avant d’être vampire, je n’étais rien. Une chose. Une possession analphabète. Un grigri africain. Moins qu’un animal. Ma transformation fut l’évènement le plus heureux que j’eus à vivre, une naissance dans la souffrance qui me fit entrer dans une ère nouvelle, celle où je vécus longtemps auprès d’Hayden Clifford et de son clan. Lui était un véritable chef… Le genre de mec qui sait mener les siens et œuvrer pour leur survie. Si j’ai sans doute été une roue de secours lors de sa disparition, je suis désormais la leader du clan vampirique depuis bientôt trois ans et je compte bien être à la hauteur de l’héritage qu’il m’a laissé et protéger les miens : ils passeront avant tout… Tout, sauf peut-être avant ce secret bien sombre que je garde enfoui dans le sang d’une vengeance.

➥ OPINIONS: Renouveau… J’ai envie d’y croire. Je dois sans doute être trop conne ! Après tout ce qu’ont vécu les miens suite à la Révélation, je m’accroche à une chimère en ayant parfois le sentiment de piétiner les cadavres de mes frères et sœurs lorsque ma voix s’élève à la table du Conseil. Entente cordiale entre tout ce beau monde, disent-ils… Tu parles ! Pour l’instant, cette ville où vivre en harmonie n’est qu’un idéal, une utopie à laquelle j’ai envie de rêver mais dont je sais que nous allons devoir la façonner à notre manière, nous autres Aberrations, pour que ces racistes notoires d’Imperiums comprennent que désormais il va falloir composer avec nous et nos différences.

HOW IT'S INSIDE

Plier mais ne pas rompre, jamais. Ma mère m’a toujours dit que j’étais une battante, le genre de guerrière dont le caractère doux avait été enseveli sous les affres de l’étouffante chaleur africaine. Si elle aurait pu me briser, cette existence rude m’a au contraire endurcie et m’a permis d’endurer les pires humiliations et insultes. Mon genou a peut-être touché terre à l’époque, aujourd’hui il n’effleurera plus jamais le bitume : me voici de toutes les luttes, prête à relever tous les défis qui se présenteront et à en découdre avec mes opposants. La résilience a fini par faire place à l’orgueil, celui qui me pousse à vouloir montrer ma valeur et celle des miens, à vouloir promouvoir la formidable chance que notre condition vampirique nous offre. Cette facette n’est pas toujours reluisante, d’autant qu’avec mon amour de la langue j’ai une fâcheuse tendance à me montrer arrogante en faisant des mots mon terrain de jeu.

Tantôt légère et utopiste, tantôt sérieuse et responsable, je suis terriblement protectrice envers ceux qui se placent sous mon aile. Je ne laisse rien au hasard quand je souhaite parvenir à mes fins. Quant à mon optimisme apparent, il m’aide à être appréciée et dissimule souvent ma méfiance, bien que j’entretienne encore un vain espoir en la  bonté de la nature humaine. Perfectionniste et mesurée dans mes choix, une lionne dort en mon sein et elle n’hésitera jamais à montrer les crocs, voire à basculer dans la cruauté si cela s’avère nécessaire. Toutefois, ne vous y trompez pas : je suis loin d’être secrète… Quoique…

Loin de l’archétype du leader renfrogné et inaccessible, je m’expose, je provoque et j’adore cela ! Balayée par la servitude de ma vie passée, ma personnalité haute en couleurs a révélé toutes ses nuances lorsque le rouge sanguin est devenu ma teinte de prédilection. Sans doute est-ce pour conjurer les années à être muselée que je me suis alors épanouie dans un feu d’artifices de nuits blanches et de cocktails. Le moins qu’on puisse dire, c’est que je sais m’amuser ! Entre soirée à thèmes et pole dance, vous me trouvez indécente ? A quoi bon porter des masques, n’a-t-on pas tout « révélé » maintenant ?

Alors oui, je suis taquine avec ce brin de folie qui me définit si bien : sans compter qu’avec mon air sympathique et ma mine joueuse, on me donnerait le bon Dieu sans confession alors que l’absolution n’est même plus une possibilité tant mon âme a cumulé les péchés. Il faut dire qu’être immortelle et fêtarde n’est pas une combinaison très saine pour obtenir le salut, mais elle a le mérite de permettre de croquer la vie (et quelques jugulaires) à pleines dents et cela, ça n’a pas prix.


TELL ME A STORY

֍ Samahani : Pardon ֍

Ma terre natale coule encore dans mes veines. Un mélange de sable, d’été sans fin et de parfums épicés. Présenté ainsi, on parlerait d’un rêve, d’un idéal où il faisait bon vivre mais cela, c’est votre regard d’occidental moderne qui vous le souffle. Lorsque le soleil est à son zénith et tombe sur le sol avec ardeur, il vous brûle la peau et ravive les effluves suants de douleur de vos semblables qui triment sous le joug d’autres à la peau plus claire. Leur langue, dont le chant revêt la couleur de la peur, dans des nuances sombres et inquiétantes, a fouetté ma peau dès ma naissance. Née captive, ma mère m’a bercée, m’a aimée... Autant que mes frères et sœurs avant moi, autant que mes frères et sœurs après moi. Nous avons été nombreux, bien qu’elle n’ait jamais aimé quiconque dans cette grande plantation. Le maître, un métis arabo-africain qui avait gagné le droit de cultiver en fournissant des esclaves pendant des décennies, suffisait à remplir son ventre d’une progéniture dont personne ne voulait et qui rendait ma pauvre mère plus faible à chaque accouchement. Elle a dû mourir ainsi, après une harassante journée à récolter des clous de girofle. Peut-être leur odeur l’a-t-elle aidée à s’anesthésier tranquillement...

Moi, je l’avais vite oubliée sur ce boutre après qu’on m’ait arrachée à elle dans mes larmes d’enfant. Le collier de fer autour du cou et le corps pressé contre celui de mes semblables, cet arôme fut vite remplacé par celui de la déchéance et de la mort. Moins que des animaux, moins que ces marchandises qu’on destinait aux greniers du marché, j’étais perdue dans une foule enchaînée. Comment comprendre à dix ans à peine que vous ne valiez rien, pas même une goutte d’eau pour ne pas que la vie vous abandonne. La grande faucheuse passa, beaucoup la suivirent. Dans une veillée forcée, certaines tentèrent d’entonner des chants funèbres vite réprimés et je compris alors que la moindre faiblesse n’aurait jamais sa place dans cet univers sans pitié. L’horreur devrait toujours frapper les yeux de l’innocence, là où elle devient terrible c’est lorsque l’enfant comprend qu’elle est ici normale.  

L’arrivée au port puis dans le quartier de Mkunazini fut violent, nombreux furent ceux qui durent ramper sous les bastonnades des esclavagistes pour rejoindre les salles en sous-sol du marché aux esclaves. Au-dessus de ma tête, le plafond bas était parcouru de fines fissures qui dessinaient des scènes que mon esprit de gamine tentait d’animer. Ici un perroquet aux ailes multicolores, ici une antilope aux longues jambes filiformes qui s’évade vers un ailleurs où rien ne l’enchaîne. Des milliers de reliefs merveilleux comme ceux de ces portails sculptés et de ces maisons de pierre que nous avions vues en arrivant dans les rues étroites de la capitale. Une princesse devait y vivre dans ces palais de marbre, n’est-ce pas ? Je rêvais d’en devenir une, ma mère m’avait dit que cela n’était pas notre destin mais que les étoiles brillaient plus que tout l’or du monde pour chacun d’entre nous et que je devrais m’en contenter. Je rêvais à tellement plus... Tous les soirs, perchée à la fine meurtrière, je respirai l’air froid de la nuit qui arrivait à me faire oublier un instant que ma vie ne serait rien de plus qu’un asservissement perpétuel où jamais je ne serai maîtresse de mon existence.

La vente se déroula trois jours plus tard. Un cadeau, voilà ce que je fus pour mon nouveau maître : un bonus gratuit, le fruit d’une tombola écœurante qui vit triompher le plus riche cultivateur de l’assemblée dont les acquisitions faisaient résonner leurs bijoux de métal rouillé au rythme de leurs pas fatigués. Nous étions les plus forts, ceux qui avaient survécu et les seuls qui valaient quelque chose.

Les années suivantes se déroulèrent à la musique des coups de kiboko, à la nuance du sang de mes doigts qui s’écharpaient sur les girofliers et des sourires de mes amis qui jamais ne se ternissaient. Nous arrivions à être heureux, un bonheur fragile qui nous permettait de tout affronter. Nous implorions des dieux invisibles à travers des prières païennes et des rituels que nous cachions à nos surveillants : aussi imbécile que cela ait pu être, ces instants de communion après des journées d’un travail harassant me dotaient d’un courage idiot. Bien sûr, les plus âgés me prévenaient souvent qu’un jour mon insolence envers le maître et ses sbires me conduirait à ma perte, mais à quoi bon vivre muette ? Je n’hésitais jamais à m’interposer, à prendre insultes et corrections pour défendre les autres. J’étais idiote et provocatrice, mais parfois il est impossible de se taire. Entre arabe et swahili, ma bouche crachait son venin lorsque l’injustice nous frappait. Pardon... Un mot vide de sens que je fus toujours obligée de murmurer pour ne pas en crever. Il m’en coûta des marques qui aujourd’hui encore zèbrent ma peau, certains se doutent de leurs origines : toutefois, aucun ne peut savoir ce qu’elles sont. Mon obstination, ma force, ma capacité de survie.



֍ Naweza kukusaidia : Puis-je vous aider ? ֍

Dix-huit années de ma vie furent volées dans cette plantation. Elles passèrent si vite que j’eus à peine le temps d’en prendre conscience, à moins que ce ne soit les décennies perdues depuis qui aient fini par faire disparaître la sensation brûlante de révolte qui grondait alors en moi. Je la dissimulais alors sous des couches de servitude, de labeur et de soumission. Tout était dans le dosage, savoir quand moufter, savoir faire profil bas : rester en vie était un art, le premier que j’exerçais de ce qui était destiné à être une courte existence d’asservissement.

Pourtant, loin de mes journées à trimer dans les allées, à courber l’échine et à ployer sous un soleil de plomb, d’autres jouaient mon destin. Les britanniques gagnaient en influence dans le sultanat, des affaires politiques dont je ne savais rien. Mon univers était si loin de ces considérations, des voix qui se flattaient mutuellement pour essayer d’obtenir ce qu’elles désiraient. Un jeu de dupes dont les grands se régalaient en se donnant bonne conscience : après tout, c’était pour le bien de tous ces esclaves qu’ils tentaient de faire changer les mœurs et d’abolir le marché d’êtres humains, pas pour gonfler leur ego d’étrangers civilisés. Et ils réussirent.

Bientôt, des hommes arrivèrent dans nos entrepôts décrépis. On nous donna le choix. Pour la première fois de notre vie, nous étions devenus des Hommes. Qu’on ne s’y trompe pas, nous n’avions en vérité d’autre solution que d’accepter de continuer notre rude quotidien de récolteurs. Qui aurait bien daigné nous accorder un autre statut que celui dégradant d’esclave affranchi ? Jamais nous n’aurions trouvé le moindre travail pour assurer notre subsistance, jamais nous n’aurions pu trouver de quoi nous nourrir, de quoi loger… Une loi ne changeait pas grand-chose, même si je refusais de le comprendre. Les anciens parlaient de mascarade, les plus jeunes voulaient croire en un avenir. J’étais de ceux-là, optimiste comme toujours.

Une proposition. Une simple proposition suffit à me donner cet espoir fou que ma vie pouvait prendre un nouveau tournant. Soudain, on m’offrait une chance. J’avais bien des fois œuvré dans la maison de mon maître en tant que servante et rencontré certains de ses convives. L’un d’eux, un riche négociant anglais amenait dans sa suite sa fille qui s’était prise d’affection pour moi m’avait-on dit. Puis-je vous aider ? Voilà ce qu’il m’avait dit avant de m’annoncer qu’il était prêt à me payer le voyage sur le prochain navire en partance pour l’Angleterre. Il m’offrait un billet en tant que femme de chambre pour sa famille dans une ville où l’on ne faisait plus plier les personnes à la couleur de peau différente.

Je partis ainsi sans regret, le bruit des vagues frémissant à mes oreilles et les nuances furieuses d’un crépuscule africain dans l’iris tandis que mon regard se perdait une dernière fois vers l’horizon de ma terre natale. Je ne la reverrais jamais et cela ne m’attristait pas. J’avais seulement une furieuse envie de vivre.



֍ Ni siku nzuri : Il fait beau aujourd’hui ֍

Les pavés avaient remplacé la poussière des rues où je j’évoluais désormais. Dans ce cadre où la révolution industrielle façonnait le paysage pour ce qu’il appelait le progrès, la nature n’avait, elle, plus sa place. Les girofliers avaient laissé place à de vastes bâtisses longées d’allées où circulaient des fiacres et les seules graines qui gratifiaient encore mon regard de leurs couleurs chatoyantes étaient celles qui tintaient dans ma poche, une bourse de bien peu de valeur.  Les esclaves n’existaient plus en 1873 à Bristol, du moins c’est ce qu’on se plaisait à croire en gratifiant la servante de quelques pièces tout juste suffisantes pour qu’elle puisse payer de quoi s’offrir du fil pour repriser son uniforme.  

Cela avait quelque chose d’intéressant, cette manière qu’avaient les gens à se donner bonne conscience. Les premiers temps, j’avais été bien traitée. Je souriais à la vie, je me laissais aller à des  découvertes constantes, les yeux remplis d’étoiles et le rire teinté de mon accent d’Afrique. J’avais cette part d’exotisme qui devait leur plaire au milieu de la fumée des usines qui pullulaient en périphérie de la ville. J’apportais les rayons de mon soleil dans les nuages gris et la pluie si fréquente. Cependant, peu à peu, les choses changèrent. Là où je m’étais cru une amie pour la fille de Lord Berkeley, je devins une femme de chambre comme une autre, voire bien moins qu’une autre...

Tantôt cuisinière, tantôt blanchisseuse, je m’affairais parfois jour et nuit pour répondre aux caprices de cette femme-enfant aux goûts chics et propos chocs. Le racisme me frappa plus durement encore que dans mon pays natal. L’attrait de la nouveauté avait ce don d’être aussi intense que fugace et une fois passé il n’en restait que des miettes que les talons de ces dames en robes à faux-cul piétinaient allègrement. Des conversations huppées d’hier emballées dans de jolis « il fait beau aujourd’hui » sans fond, nous avions dérivé vers une soumission totale accentuée par mon statut inexistant dans ce pays où mon soi-disant sauveur s’était révélé être un maître de plus. Les insultes fusaient pour une tasse posée tremblotante alors que je n’avais avalé que de maigres restes, je me retrouvais chosifiée dans une fourmilière qui m’effrayait. Les barreaux pouvaient bien être plus dorés, je m’étais évadée d’une cage pour en gagner une autre.



֍ Usiku mwema : Bonne nuit ֍

J’ai tout oublié de ce que je faisais dehors cette nuit-là. Mes cheveux s’étaient étendus en corolle autour de mon visage lors de ma chute, dessinant une auréole parsemée de l’éclat carmin des graines l’église tombées de ma poche. Que ce soit le malaise, la douleur ou la mort si proche, mes souvenirs s’étaient eux aussi déversés sur le sol de cette ruelle coupe-gorge sans faire le moindre bruit. Ils avaient filé entre les pierres irrégulières, comme le sang s’y était infiltré lorsque des crocs avaient laissé deux filets écarlates couler le long de ma jugulaire, me laissant presque exsangue. Je crois qu’il avait hurlé : de rage, de désespoir, de regret. J’avais sombré à tout jamais dans les ténèbres avant d’apercevoir cette lueur décisive qui l’avait conduit à avoir le réflexe qui me donnerait une nouvelle chance. Elle se créa dans la souffrance, une blessure à l’âme qui me vit me tortiller dans la poussière et la crasse tandis que mon être tout entier changeait imperceptiblement. Ma lutte fut vaine, elle prit bientôt fin.

Trois. Il me fallut trois départs dans la vie pour naître enfin. Une arrivée terrible dans les larmes et les cris. Ils déchirèrent le silence, tel le bris d’un vase s’écrasant sur le carrelage lustré ou ceux d’un travailleur recevant quelques corrections. Mes deux vies précédentes s’expièrent dans ma voix, trouvèrent un dernier écho dans cette soirée de réveillon. Perdus dans leurs chants lyriques, les bonnes gens n’entendirent rien à ma détresse pendant la messe de minuit. Ils célébraient une naissance, sans avoir conscience de celle qui se jouait à quelques artères du parvis.

A peine vingt-quatre heures, c’était ce qu’il avait fallu à mon corps pour accepter ce renouveau. Si j’avais d’abord lutté pour éloigner ce qui me semblait être le Mal, je m’étais finalement laissé aller à la ouate tendre du coma. Seuls les rêves m’avaient jusqu’alors offert une telle quiétude. Quand je m’éveillai au monde, mon père m’avait abandonnée. De lui, ne restaient qu’une silhouette vague derrière mes paupières et une soif dévorante. Sa brûlure montait dans ma gorge, la marquait au fer rouge tandis que le sang séché s’était figé sur ma robe dont les plis glacés avaient pris des formes étranges.

Des personnes moururent sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit. Je les vidai de leur fluide vital qui vînt renforcer dans mes veines cette nouvelle femme qui venait d’émerger des ombres. J’entrai la lumière quand la nuit était désormais ma seule demeure. Heureusement, je le rencontrai très vite, cet homme à la mine grave et inquiète. Il portait sur moi une attention toute particulière qui dénotait avec le mépris qui m’avait toujours été destiné. Grâce à lui, je m’insérai bien vite au cœur de la vie vampirique : mon patronyme changea, mon prénom en fit de même. J’étais une nouvelle-née dans cet univers si particulier dans lequel aucun code n’était encore établi. Les Anciens n’avaient guère plus de poids que moi, ils étaient nés peu avant d’expériences maladroites qui avaient permis l’avènement d’une race immortelle.

Bonne nuit Sage. Ces mots d’Hayden Clifford, chef de notre clan et mon protecteur attitré, me firent toujours sourire. Il ne m’avait pas seulement donné la force d’apprendre à maîtriser ma Soif, il m’avait appris à contenir ma rancœur et ma colère qui, toutes deux, auraient pu me conduire à réduire à néant tous ceux qui m’avaient un jour manqué de respect. Et ils étaient nombreux ces pauvres petits bourges qui n’auraient plus paru être que des coquilles blanchies si mes canines avaient eu l’audace de frôler leurs cous de cygnes délicats. M’en détacher ne fut pas facile, cela aurait été trop beau. Je dus mériter cette relance des dés. J’y parvins étape par étape : ne plus assouvir mes envies, parvenir à rester maître de moi-même, tenter d’avoir une vie stable… Pendant longtemps, je me bornais à ces trois objectifs. Mon ami m’y aida sans faillir, un soutien mutuel dans notre recherche d’un équilibre que nous n’avions pas forcément connu avant notre transformation.

Si notre condition rebutait certains d’entre nous, elle était mon plus grand espoir de pouvoir enfin commencer à vivre. Elle me permit ainsi, au fil des années de m’épanouir : à travers mes relations que je pris plaisir à tisser loin des préjugés habituels qui m’avaient toujours blessée, mais aussi à travers la multitude de jobs que j’exerçai. Je connus toutes les dérives de la nuit sans jamais y succomber, j’y goûtai sans jamais m’en enivrer. Fiable et loyale, je devins le bras droit de notre chef et mis un point d’honneur à veiller sur les vampires récemment entrés dans notre monde. J’appréciais m’occuper d’eux, les guider et les épauler. J’avais l’espoir que tous parviennent à s’accepter et à trouver le bonheur qu’ils n’avaient jamais eu la chance de savourer.



֍ Kwaheri – Au revoir ֍

S’il avait fallu vingt-cinq ans pour que notre statut évolue vers un clan organisé, la ville de Réversa où se trouvait l’origine de notre transformation avait mis bien moins de temps à être quadrillée et exclue du reste de la planète. L’équilibre était fragile, toujours constamment remis en question et pourtant nous poursuivions nos vies. La mienne eut pendant très longtemps ce parfum exaltant de la liberté. Elle ne fut pas acquise, pas tout de suite quand les premiers vampires étaient eux-mêmes atteints par les mœurs de l’époque victorienne et son paternalisme abruti, mais doucement elle fit son nid et me permit de devenir cette jeune femme franche et provocatrice qui savait user de tous ses talents pour œuvrer aux intérêts des siens.

J’étais déjà centenaire depuis quelques décennies quand je fis la connaissance de la première personne que j’aurais été capable de faire passer avant mon clan. Elle était elfe et sa beauté particulière lui donnait cette apparence parfaite que seuls les contes de fées savent retranscrire. Elle n’était sans doute pas si jolie, ni même si exceptionnelle mais notre lien avait déclenché une attirance mutuelle irrépressible. Elle avait besoin de moi, autant que j’avais besoin d’elle. Etait-ce cela qu’on appelait amour ? J’en doutais car là où des couples se déchiraient, nous nous complétions et ouvrions des portes sur une réalité où même nos rêves n’avaient plus de limites. Sa simple présence suffisait à rendre les couleurs plus éclatantes, les odeurs plus douces et les sons plus cristallins. Tout était transcendé.

Cela aurait dû continuer ainsi, funambule partagée entre l’idéal de mon clan et celui de mon opposition. La Terre tourne pourtant, inlassablement. Comme le sablier, elle égrène le temps et laisse dans son sillage une traînée de poudre qui n’attend que d’être embrasée. Nous étions des erreurs à corriger, des monstres à traquer : des démons à éradiquer pour être exacte. La première fois que je rencontrai des « Anges », à l’automne 2010, je faillis tout perdre. Le Rituel ils l’appelaient… Ils avaient l’air si convaincu de leur connerie avec leurs grands airs de sauveurs ! Ils prêchaient tels des fanatiques de leur « réhumanisation »… Comme si nous n’étions plus humains… A croire qu’ils ne savaient pas. Il était si facile d’enterrer ces péchés au lieu de les assumer, ils avaient oublié où étaient leur part de responsabilité dans notre avènement.

Ce jour-là, certains des miens subirent la foudre rédemptrice des Anges. Des rituels furent accomplis et on arracha leurs dons aux miens qui avaient dû tant souffrir pour les mériter. Jamais il ne m’arriverait la même chose, je me battrai de toute mon âme : j’avais trop perdu pour rendre les armes devant leur purification imbécile.

En 2012, nous crûmes que notre alliance avec les Lycans sous le signe d’une Résistance commune avait mis un terme à toute cette mascarade. Ce n’était que le premier round. Une bataille gagnée, la guerre nous attendait et, avec elle, son lot de morts injustes. Quatre ans plus tard, elle atteint une apogée au moment où les miens vinrent me trouver. Ils ne me dirent rien, me conduisirent simplement jusqu’à la place centrale de Reversa où l’impensable s’exposait à la vue de tous. Le choc, l’incompréhension, la révolte. Des images me revinrent : loin des réverbères qui éclairaient la scène d’une lueur blafarde inquiétante, j’avais déjà vu ce genre d’exécution il y a fort longtemps. Quel que soit le continent, le siècle ou la victime, le couperet qui s’abattait était toujours aussi brutal. Je perdis tout sang-froid cette nuit-là et faillit devenir le monstre qu’ils attendaient que je sois. Comment avoir le temps pour la vengeance ou la vindicte quand les vôtres risquaient leur peau après cette déclaration ? Les hostilités étaient lancées et nous en serions les principales victimes, nous et toutes les Aberrations avec qui les humains ne pouvaient supporter de partager leur ville.

En tant que bras droit, je fus hissée au rang de cheffe naturelle du clan par les Anciens. Mon deuil n’avait pas eu le temps de débuter que je me retrouvais avec des dizaines et des dizaines d’existences sur lesquelles veiller. Ils étaient ma famille et je devais les protéger, tout comme mon opposée que je dus repousser au second plan pour m’occuper de ceux qui avaient toujours été mon unique famille.

Le drame arriva malgré tout ce que j’avais pu prédire et anticiper. Il frappa mon clan lorsque le secret réversien éclata. Nous sentîmes le fléau nous guetter et avant même d’avoir eu le temps d’évacuer tout le monde, nous fûmes pris d’assaut. Si l’esclavagisme m’avait appris quelque chose, c’est que jamais les différences ne pouvaient être acceptées sans que du sang soit d’abord versé. Il macula notre quartier général, celui dans lequel nous accueillions tous nos frères et sœurs et depuis lequel nous organisions notre fuite vers les souterrains. Je me battis, blessai et tuai bien des assaillants ce jour-là… Mais je ne pus rien faire quand, dans une basse manœuvre, ils détruisirent nos remparts contre notre ennemi naturel. Au revoir… Les lèvres de ce Rédempteur s’étaient étirées dans un sourire de clown lorsque les rayons pénétrèrent et c’est dans des hurlements farouches qui virèrent au désespoir que s’éteignirent bien des miens… J’eus juste le temps de disparaître à mon tour par une trappe dérobée avant de subir le même sort.

On ne me reprocha jamais cet épisode, je le fis bien assez toute seule.



֍ Karibu : Bienvenue ֍

Après une vie clandestine, faite de contrebande et de marché noir dans les tunnels qui couraient sous Bristol vînt la Trêve. Le Conseil de Bristol fut instauré et, avec lui, cette illusion qu’un dialogue pourrait être engagé avec les autorités afin de trouver un terrain d’entente suffisant pour nous permettre de nous réinsérer dans une existence en surface. Si nous pûmes sortir de nos trous à rats, notre quotidien n’en redevînt pour autant une partie de plaisir. Nous étions des parias, une espèce à abattre au même titre que les Lycans. Bientôt, même les Altérations furent regardées de travers.

Pire encore un traitre dormait au sein même de ma faction. Mon cœur se brisa. Non pas parce que je n’avais pu empêcher mon second de se retourner contre moi, mais parce qu’il m’avait volé une part de moi-même. Ma moitié… Mon âme jumelle… Même la transformation me parut douce en comparaison de cette plaie béante qui entailla mon être. N’importe quel supplice aurait été plus supportable que cette impression soudaine d’être brisée en mille morceaux. Je fis des horreurs suite à cet épisode, un secret devînt mien et me lie encore à deux autres. Tous trois, nous sommes détenteurs d’un mystère qui se taira à jamais.  

Pour m’évader de ce deuil impossible, je me jetai à corps perdu dans mes tractations politiques. Leur « bienvenue » initial finit par disparaître au profit de mines ingrates quand elles n’étaient pas carrément répugnées ou dédaigneuses. Néanmoins, si mon apparence jeune et ma parole incisive ne jouait pas toujours en ma faveur, je savais qu’elles n’étaient pas seules en cause dans la stérilité de nos discussions. Le Conseil de Bristol n’était qu’une manière de plus d’allier le politiquement correct à une forme de mise sous tutelle de toute une partie de la population, un racisme que les conseillers ne prenaient parfois même pas la peine de dissimuler. En apparence, je continuai d’y croire, en privé je prévenais les autres vampires du risque que nous encourions par la faute d’êtres aux esprits obtus.

Bien que je profitai du pacte de non-agression pour rebâtir les cendres d’un refuge digne de ce nom pour mon clan en devenant propriétaire d'un vieil hôtel à l'abandon, The Henry VIII, où je me mis à recueillir tous les vampires abandonnés par leurs créateurs et autres âmes en perdition, je n’en restai pas moins sur mes gardes. La Terreur me donna tristement raison… Les Rédempteurs étaient des abominations bien pires que celles que nous pouvions représenter à leurs yeux, le Conseil et tous les habitants de cette ville étaient simplement trop lâches pour admettre que même s’ils restaient à ces hommes et femmes une part d’humanité en eux, elle n’était plus qu’un vestige et, eux, une carcasse vide d’empathie. Après cela, comment douter encore de qui étaient les véritables monstres ?  


֍ Tutaonana baadaye : A la prochaine ֍

On pourrait croire que le temps étiole toute la rancœur, en réalité il ne fait que l’accroitre. Dans une ascension lente, il la mène à son apogée : un ressentiment froid, invisible, qui trouve refuge sous un masque. Là où certains préfèrent la fraîcheur glacée d’une nuit sans fin, j’ai décidé d’éclairer la mienne du soleil de mon espoir. J’ai toujours été rayonnante, je le resterai malgré l’adversité même si en moi gronde une tempête que je serai prête à faire tonner si on osait encore menacer mon clan.

D’abord trop noire, ensuite trop femme, maintenant trop monstre... A la prochaine, que dira-t-on ? Les préjugés ont jalonné ma vie et si aujourd’hui le Conseil a pris un nouveau nom pour se donner des airs de Renouveau, je ne lui accorderai pas ma confiance tant qu’aucun pas de sa part n’aura été réellement fait vers les Aberrations. Rien que ce nom me donne la nausée et pourtant c’est lui qui reste sur les lèvres de nos détracteurs. La Charte me direz-vous ? Pour l’instant, ce n’est qu’une feuille de papier sur laquelle on a inscrit des idéaux vides de sens tant qu’ils ne seront pas devenus la norme. Je veux des garanties, des preuves et non plus des promesses. Alors je lutte et je débats, je fais entendre ma voix et porte celle des vampires qui comptent sur moi.

La petite fille à qui on narrait une vie de servitude heureuse est morte depuis longtemps. Désormais, elle use de son influence, prend soin de ceux qui ont besoin d’un foyer telle une nouvelle mère et saura montrer les crocs s’il le faut.



BEHIND THE SCREEN

➥ Pseudo & âge: Aeli/Aelinor/Sélène, 29 printemps !

➥ Où as-tu connu le forum et qu’est ce qui t’as poussé à t’inscrire ? Une folle envie de recommencer à rp avec deux excellents rpgistes qui me rejoindront bientôt nous a conduits à découvrir votre univers au fil des recherches, les possibilités que vous offrez nous ont décidés et me voilà pleine d'enthousiasme à commencer l'aventure parmi vous !

➥ Acceptes-tu les blessures sur ton personnage ? Ouiiiii

➥ Es-tu prêt à laisser les dés chambouler ton destin ? Ouiiiii

➥ Ton personnage et toi êtes-vous prêts à vous battre pour votre camp ? Carrément ! Déterminées même !

➥ Depuis combien de temps fais-tu du RP ? 14 ans déjà…^^

➥ Fréquence de connexion: Au minimum, trois fois par semaine.

➥ Un dernier mot ?  :coeeur: love  :coeeur:



Dernière édition par Sage Curtis le Dim 24 Mai - 18:08, édité 20 fois
Anonymous
Invité


Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Empty
MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 2 Mai - 1:25

La voilà la vampirette youhou

Je te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous amour licorne
Rhea A. Bishop
Rhea A. Bishop

Neutrum ad honorem
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 2 Mai - 12:04

Bienvenue officiellement parmi nous Sage! :coeeur:

J'ai hâte de découvrir ta fiche en tout cas et de voir ce que vous nous réservez comme personnages! Tout ça me semble extrêmement prometteur en tout cas **

Bonne rédaction et si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas, ma boite à mp, celles de Casssandre et Gryffin sont grandes ouvertes! I love you

Cassandre E. Nealson
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 2 Mai - 16:20

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue :coeeur:


J'ai hâte de voir comment tu vas t'approprier la demoiselle oué

Bon courage pour la rédaction de la fichette ! super
Anonymous
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 2 Mai - 17:42

Bienvenue par ici Sage ! Hu Je suis curieuse d'en savoir plus **
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 2 Mai - 19:10

Bienvenue parmi nous, Sage wai nemu

Super choix de perso ** Et elle est très belle la miss amour licorne

Courage pour la fichette super
Anonymous
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyMer 6 Mai - 0:30

T'es toute belle, j'ai hâte de lire la suite :3

(hâte qu'on se tape dessus aussi ._.)
Anonymous
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyMer 6 Mai - 2:32

Merci pour votre accueil !!! love

J'avance doucement et je finis cette fichette pour ce week-end au plus tard. chou
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyJeu 7 Mai - 12:34

Courage Sage! **

Tu peux le faiiiiiire! Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." 523132974 Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." 523132974 Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." 523132974 Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." 523132974 Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." 523132974
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyJeu 7 Mai - 18:09

Elle est tellement canon, très bon choix ! Au plaisir ! et bienvenue !
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyVen 15 Mai - 1:44

Je suis sincèrement désolée mais ma comptabilité s'est rappelée à moi avec une échéance terrible et je n'ai donc pas pu finir ma fiche à temps... Maintenant que je suis libérée (délivrééééééééééééeeeeeeee), cela devrait aller vite tant je suis en manque d'écriture ! Puis-je demander un délai jusqu'à la fin du week-end s'il vous plait ? nemu
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyVen 15 Mai - 8:40

Oh la vilaine Compta spider

Le délai est accordé sans souci ! Bon courage pour la fin de fiche Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." 523132974
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyJeu 21 Mai - 10:55

Hello @Sage Curtis

Tout va bien ? Hu As tu besoin d'un délai supplémentaire ?
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyJeu 21 Mai - 13:57

Rhalalala je suis tellement désolée... Excusez-moi pour ce retard... Crying or Very sad Je fais de mon mieux pour avancer, mais j'ai dû récupérer de mes nuits blanches compta de la semaine dernière (et j'avais donc une concentration d'huître pour écrire) et à côté je bosse en téléconsultation toute la journée donc le soir écrire sur l'ordi a été complexe.

Un dernier mini-délai est-il possible ? nemu Mon histoire est écrite mais je dois juste terminer de relire et corriger avant de poster les cinq dernières parties pour la validation.
Cassandre E. Nealson
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptyJeu 21 Mai - 14:57

Arf oui je comprends, c'est une période compliqué en ce moment.

Si tu veux tu peux avoir le même délai que pour Fionnuala, soit jusqu'au 30/31 mai ?

Bon courage pour cette période compliquée
Anonymous
Invité


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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 23 Mai - 0:38

C'est tout bon pour moi ! Petite demande de validation postée, j'attends vos avis. nemu
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MessageSujet: Re: Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." Sage Curtis ✤ "Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer." EmptySam 23 Mai - 9:42

Ça valait tellement l'attente! **

Ta compréhension du personnage est tellement parfaite et franchement, je suis scotchée par l'histoire  ! Et super contente que tu aies craqué pour ce perso' du coup parce que je sens que tu vas en faire des trucs super chouettes!

A part un petit passage où il y a une coquille (mais je pense que c'est une erreur d'inattention):

Citation :
Ils ne me dirent rien, me conduisirent simplement jusqu’à la place centrale de Bristol où l’impensable

C'était encore Réversa à l'époque où Hayden a été tué (en 2016) et non Bristol, mais sinon nickel!

Je te laisse le petit guide du forum pour compléter la validation! :)

FéLICITATIONS !

TU ES DESORMAIS VALIDé(e)

➥ Le petit guide du nouveau. Hey bravo pour ta validation ! Tu as su déjouer les pièges de la fiche et construire un personnage jouable parmi nous !  

Avant de commencer à arpenter les parties du forum, je t'invite à remplir ton profil et ta feuille de personnage, ainsi que d'ouvrir ta fiche de liens & RP's. Ces étapes accomplies, tu as la possibilité d'accéder au récapitulatif des personnages présents sur le forum et de te lancer dans l'aventure en postant une demande de jeu (ou en répondant à une demande déjà existante  ).

Jette un coup d’œil à la boutique du forum, le Comptoir de Bristol. Tu y retrouveras toutes les infos pour gagner, dépenser tes points et surtout tout pour faire évoluer ton personnage. Tu peux également y poster tes demandes de rangs personnalisés, création de lieu(x), mise en avant de scénario sur la page d'accueil,...

Afin de montrer que tu es un digne Wodien, tu pourras prouver par ici ton activité mensuelle.

Si tu as envie de papoter avec la communauté, rejoins notre serveur Discord, et n'hésite pas à flooder à volonté.

Nous organisons régulièrement des soirées CB, n'oublie pas de faire un saut de temps à autre vers les annonces, pour ne pas manquer les news de WOD !

Le staff est à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à Mp : @Cassandre E. Nealson , @Edana J. May et @Gryffin Waterford si tu as besoin d'être soutenu pour tes premiers pas  

Enfin, le plus important:  Amuse-toi bien :coeeur:



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