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Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy

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Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Empty
MessageSujet: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyMar 8 Oct - 18:33




Sören x Ivy


La sonnerie du téléphone l’extirpe de son sommeil. Sören tâtonne à l’aveuglette jusqu’à sentir l’appareil flirtant un peu plus avec les bords de la table de chevet à chaque vibration. Il ouvre tant bien que mal un œil pour s’enquérir des deux informations capitales de ce réveil incongru. Les réponses lui soutirent un juron. Il est midi et demi et l’appelant est son officier de liaison. « Fait chier. » Il s’éclaircit la gorge et un relent d’alcool s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Single Malt Whisky, dix ans d’âge. Le soldat passe une main dans sa crinière brune, noyé sous des mèches rebelles et les symptômes d’une gueule de bois. « Je t’ai laissé trois messages. » Soupir. Le premier d’une longue liste. « Les gens normaux dorment le samedi matin. » Sören quitte à contrecœur son cocon de drap et sa couette emmitouflée. Un rail de lumière diurne s’infiltre sous sa porte, accompagné des rires d’Aisling et de l’une de ses tantes. « Et les traqueurs reçoivent de nouvelles assignations. Prends une douche, bois de l’eau, j’ai du boulot pour toi. » Second soupir.

Ses volets s’ouvrent sur la grande tour de la cathédrale qui perce à travers le ciel tacheté et sur les pinacles qui surmontent les contreforts de la nef. Son regard se promène sur les allers et venues dans les rues en contrebas qu’il contemple au travers de la baie vitrée immaculée. Ses pensées divaguent, n’écoutent que d’une oreille les instructions qui s’échappent du combiné. Bla bla bla, suspicion d’agression par une aberration… Bla bla bla bar du quartier sud… « Deux samedis d’affilés, tu sais ce qu’on dit : jamais deux sans trois. » Il enfile un pantalon de jogging, le téléphone coincé entre son épaule et son oreille. « C’est l’Etat qui régale ? » La désapprobation de son interlocuteur lui parvient depuis l’autre bout de la ville. « Pas de vague. Tu enquêtes, tu le débusques et tu te retires. » Troisième soupir. « Emmène Coleson, son don sera utile. » Un silence s’installe. « Un problème ? » Tu parles d’un problème. « Aucun. Mission bien reçue, je retourne me pieuter. » Et merde.

L’eau qui ruisselle le long de sa peau nue clarifie ses pensées. Une bonne douche vivifiante bienvenue après ses écarts de la veille. Sören laisse le flot bouillant désengourdir ses phalanges meurtries après de nombreuses heures à cogner sans relâche, d’abord mains gantées sur un ring, puis à vif contre un sac. Une séance de boxe hebdomadaire qui s’était éternisée, dans une vaine tentative de masquer la teinte dérangeante dont se colorait le lien qu’il partageait avec Ivy. S’il s’adonnait le vendredi aux sports en salle, la jeune femme s’était de toute évidence arrêtée à ceux de chambre et l’affluence de sentiments et d’émotions dont il était bombardé – ne serait-ce que par de subtiles sensations insidieuses – suffisait à le foutre en rogne pour la soirée. Certaines choses devaient rester hors de sa portée, et celle-ci en faisait définitivement partie… Mais ce foutu lien en décidait autrement. Alors lorsque la colère et la douleur ne remplissaient plus leur office, le militaire s’était tourné vers son dernier remède, celui qui ne l’avait jamais laissé tomber ; et le bourbon avait rejoint sa soirée.

_______________

Adossé au mur d’un bar, dans l’angle d’une ruelle, le vagabond d’un soir tire une taffe et recrache aussitôt un nuage épais et amer. Son paquet de clopes diminue plus vite que ne passent les minutes mais la patience n’a jamais été son fort. Il réajuste son blazer sur ses épaules, un fin blouson de cuir recouvrant un tee-shirt cintré et des tatouages sur une grande partie du corps. Il s’est apprêté pour l’occasion, cheveux parfaitement coiffés, barbe finement taillée sublimée par une touche d’huile boisée. Le vétéran met un point d’honneur à soigner son image, cultivant cette double facette mi-distinguée, mi-décontractée. Il dévisage les passants sans retenue ; comme à son habitude, d’un regard qui, sans être appuyé, est suffisamment invasif pour déstabiliser ceux qui s’y attardent, mais ça, l’emmerdeur en chef n’en a rien à carrer. Comme beaucoup d’autres choses. Ses prunelles émeraudes croisent celles de jeunes et de plus âgés, hommes et femmes, étudiants et baroudeurs. Il lit leur gestuelle, - instinct primal du soldat, réflexe d’enquêteur – déchiffre ce que le bruit ambiant cache à ses oreilles, mais ses pensées sont bien éloignées ; tournées vers sa fille qu’il a délaissée pour une nouvelle soirée.

Sören lui a consacré son après-midi, a sauté un déjeuner de toute manière loupé pour offrir à son plus merveilleux trésor une virée entre père et fille au parc communal. Quelques heures hors du temps, bordées d’apaisement et d’affection, lors desquelles il oubliait responsabilité et culpabilité pour se consacrer à ce qui réellement comptait. Et lorsque le délai était écoulé, il gardait la face, masquait la déception au fond de son cœur pour ne pas chagriner son petit ange au regard déjà peiné ; ajoutant quelques boutades maladroites à la recette du père ingrat.

De retour à l’appartement, il confia Aisling à sa sœur. « Ne m’attendez pas. » glissait-il à son intention, maudissant ces mots dès l’instant où il les prononça et, réajustant discrètement son holster en s’assurant que son arme de service était invisible sous sa veste, il quittait leur nid douillet.

Le traqueur jette son mégot, râle dans sa barbe comme à son habitude. Un coup d’œil rapide à sa montre, un autre à son portable. Pas de message. Encore un juron. Il réajuste sa pose, s’installe plus confortablement semelle contre le mur décrépi. Il espère qu’Ivy ne tardera pas, l’attend depuis déjà de longues minutes. L’appel du verre se fait sentir, il devrait s’en abstenir il est en mission après tout mais comme pour beaucoup de choses il s'en fiche éperdument. Les règlements n’ont d’intérêt que lorsqu’ils sont mis à l’épreuve, entravés. Il tire une nouvelle clope de son paquet. L’avant-dernière. Il a toujours le goût crasseux de la précédente dans la bouche, à peine écrasée, mais l’impatience le guette et titille sa nervosité. Attendre n’a jamais été l’une de ses qualités ; c’est ce qu’il se dit en sortant son briquet.

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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyMer 9 Oct - 18:27


Time won't heal this damage anymore

I am a little bit of loneliness, a little bit of disregard. Handful of complaints but I can't help the fact that everyone can see these scars. I am what I want you to want, what I want you to feel, but it's like no matter what I do, I can't convince you to just believe this is real
Sören Mikkelsen ⊹ Ivy Coleson



C’est la vibration de ton téléphone qui t’avait sorti des bras de Morphées et de ceux de l’homme qui se trouvait dans le même lit que toi. En effet, un regard sur ton téléphone t’avait suffit pour comprendre que c’était important juste en voyant le nom de Sören s’afficher… Si ce n’était pas pour le travail il ne t’aurait jamais écrit un samedi matin et en fait, si ce n’était pas pour le travail il ne t’aurait tout simplement pas écrit. Après tout, étant donné que votre relation était plutôt compliquée, il fallait bien avouer que vous voir au travail vous suffisait amplement et si vous aviez pu, vous n’auriez même pas travaillez ensemble, mais ça, ce n’était pas de votre ressort. Quoi qu’il en soit, une fois son message lu tu t’extirpas des draps pour poser tes pieds nus sur le sol glacé de la chambre, tandis que l’homme râlait parce que tu quittais son étreinte. Déjà de un, il devait savoir que c’était rare que tu dormes avec quelqu’un d’autre que ta propre personne et de deux, ton travail primait sur tout.

Fronçant les sourcils, tu regardais la tenue que tu avais laissée sur la chaise du bureau en te disant que Sören n’allait vraiment pas apprécier que tu aillas en mission habiller comme ça, mais en même temps, tu étais souvent de sortie le vendredi soir et de ce fait, puisque tu n’étais pas chez toi, tu n’avais d’autre choix que de remettre ta tenue à moitié de soirée. Après tout, il aimerait encore moins que tu le fasses attendre trop longtemps pour un souci de vêtements. Clairement, il faudrait vraiment que tu penses à avoir une tenue de rechange dans des situations pareilles, mais bon, les vendredis soirs tu n’avais clairement pas la tête à penser à ça. Bien au contraire, tu faisais tout pour ne penser à strictement rien pendant de telles soirées, surtout sachant que Sören faisait toujours sa séance de boxe le vendredi et que de ce fait, tu devais tout faire pour ne pas ressentir la colère qui jaillissait à travers votre lien dans chacun de ses coups. Oui… Tu te devais de penser à rien ces jours là…

Voilà donc pourquoi, tu enfilas ton pantalon noir taille haute plutôt moulant agrémenté par un haut blanc à dentelles au niveau du décolleté, peut-être un poil trop plongeant, que tu avais rentré dans ton pantalon pour ainsi souligner ta taille de guêpe et enfin une veste courte en cuir noir par dessus. Un regard dans le miroir te confirmas que dans le fond la tenue aurait pu passer s’il n’y avait pas tes chaussures à talons… Car bon, il fallait bien se l’avouer que traquer des aberrations ce n’était pas la meilleure des idées que de le faire en talon… Tant pis, dans le pire des cas tu les enlèveras et tu courras pieds nus. Quand on a pas le choix on a pas le choix. Rapidement tu observas ton maquillage qui avait fort heureusement pas coulé et même s’il était un peu trop foncé comparé à ce que tu mettais en temps normal, car souligné par un magnifique trait d’eyeliner, il n’en demeurait pas moins que ça rendait bien. Et finalement, après une légère hésitation tu tentas une dernière provocation en mettant le rouge à lèvres bordeaux que tu portais la veille. Ainsi il comprendrait bien que lorsque tu ne travaillais pas, tu vivais ta vie comme tu l’entendais et que tu n’étais pas dans ta chambre comme une pauvre malheureuse à attendre un message de ton supérieur.

Un coup d’œil sur ta montre te prouva que tu étais un petit peu en retard. « Eh merde ! » Lanças-tu tandis que tu quittais l’appartement de ta conquête d’un soir pour te rendre au lieu de rendez-vous. Tu marchais donc dans les ruelles aussi vite que possible. On pouvait d’ailleurs entendre tes talons claquer sur le sol avec une certaine violence tandis que tu tournais au coin d’une ruelle pour arriver au fameux bar où il t’attendait. En vrai, il aurait pu ne même pas te dire où le retrouver, car le lien semblait te guider vers lui, et plus tu t’approchais, plus tu sentais votre lien se raffermir. Finalement tu pu l’apercevoir, adossé au mur du bar, une clope au bec, prêt à l’allumer. Visiblement, au vu du visage de ce dernier il devait t’attendre depuis quelques minutes déjà, mais…C’était compliqué d’être à l’heure quand le message te réveille et que tu dois te préparer en deux temps trois mouvements.  Mais bon, autant dire que ce n’était pas là une excuse que tu pourrais lui donner, car après tout, lui non plus ne devais pas être ravi de devoir travailler un samedi soir qui plus est avec toi…

Arrivée à sa hauteur, tu lanças. « Alors quelle est notre cible ? » Oui, toujours du style à aller droit au but, surtout que lui demander comment il se portait ne servirait strictement à rien puisque grâce à votre lien, tu ressentais son irritation de ne te voir arriver que maintenant. Autrement dit, il valait mieux rapidement le lui faire oublier en montrant que tu étais intéressée par la mission et que c’était cela l’important. Tu ne pu t’empêcher de regarder du coin de l’œil sa tenue, il fallait bien avouer qu’il avait toujours le don de bien s’habiller et qu’une réelle aura pleine de charisme s’échappait de lui… Te concentrant à nouveau sur son visage tu attendais d’avoir tous les éléments de la mission, espérant d’ailleurs qu’elle se passerait bien, car après tout… Lorsque vous étiez tous les deux sans personne pour vous forcer à temporiser vos propos, il arrivait que cela parte quelque peu en live. Mais bon, tu priais pour que ce ne soit pas le cas aujourd’hui, car tu avais encore la tête pleine de l’alcool de la vieille.

 
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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyJeu 10 Oct - 12:05




Sören x Ivy


Le lien intime qu’il partage avec sa partenaire de terrain – qui vaut toutes les balises GPS du monde – l’informe de son arrivée prochaine, ce qui ne l’empêche pas de jouer de son zippo pour allumer sa clope. Le militaire trouve un certain réconfort dans ce simple geste routinier et, s’il a bien conscience de ces signes alarmants d’addiction, se complait dans le bien-être éphémère d’une taffe, d'une bouffée, d'une fumée recrachée. Il porte son avant-dernière cigarette à ses lèvres, le regard rivé sur les allers et venues et les passages sur la rue animée mais il sent et il sait que son opposée arrivera par la ruelle, de l’autre côté. Il tourne la tête dans sa direction, observe son accoutrement sans laisser transparaître la moindre réaction, imperturbable comme à son habitude et tire une nouvelle taffe pour chasser d’éventuelles pensées.

Sören attend que la jeune spectre arrive à sa hauteur. Sa proximité suscite au profond de lui une douce allégresse, signe que le lien qui les unit s’est installé profondément dans sa chair et son âme et ça, le soldat ne le supporte pas ; ne l’accepte pas. Alors comme à son habitude il redouble de froideur, polit son armure de glace pour ne pas laisser l’afflux d’informations et de sentiments partagés brider sa concentration et le détourner de sa mission ; non, plus jamais.

Il avait tenté de se séparer d’Ivy dans son unité dès qu’il avait pris conscience de la connexion qui les unissait, à base de prétextes désuets telle que l’inexpérience de la jeune femme face aux risques et dangers qu’ils affrontaient. Ses supérieurs avaient balayé ses revendications d’un revers, lui rétorquant à juste titre qu’il était le mieux placé pour y remédier et qu’à défaut d’une véritable raison, mademoiselle Coleson resterait sous son autorité. S’ils savaient… Il avait dès lors mis un point d’honneur à ne faire aucune distinction entre Ivy et les autres membres, gardant ce lien secret et tentant par tous les moyens de l’étouffer. C’était un leader passionné, vétéran qui considérait chaque membre de son équipe comme des frères et sœurs et qui, même s’il ne le montrait jamais, était certain qu’ils le savaient. Après tout il en faisait démonstration à sa manière, quelques précautions paternalistes par-ci, quelques éclats cyniques par-là… Des aveux en demi-teinte d’un homme bourru qui les nierait jusqu’à l’échafaud. Lorsqu’ils étaient tous ensemble, inclure Ivy dans cet aspect de sa vie, au sein du groupe, de leurs missions n’était pas un problème, mais lorsqu’ils n’étaient que tous les deux… Le lien prenait une toute autre dimension, une autre place. Difficile de le réprimer lorsque tous ses sens et ses pensées étaient tournés vers son opposée. Il devenait alors un autre Sören, plus distant, pour se protéger ; pour les protéger tous les deux.

« Alors quelle est notre cible ? » Son regard intrusif la détaille sans gêne ni retenue de la tête aux pieds. « N’importe quel homme à l’intérieur, de toute évidence. » Une remarque à la subtilité d’un ours mal luné sur sa tenue de la soirée. Le militaire au fond de lui s’étrangle à la vue de ses escarpins, de son pantalon collé au corps et des dentelles ravissant son décolleté. Pour un million de raisons sa tenue était… inappropriée. Il se contente d’un soupir et d’une taffe, glisse un regard vers les passantes et leur accoutrement de soirée et se console en se disant que sa partenaire aurait le mérite de se fondre dans les festivités. Le traqueur fait un pas vers elle, comble la distance qui les sépare pour glisser au creux de son oreille : « La même chose que d’habitude. Simple contrôle de routine. On entre et… » Il glisse un bras dans le dos de la jeune femme, effleure le cuir de sa veste pour l’inviter à avancer et continue à voix haute, teintée de l’engouement stimulant de la chasse : « ...on passe une bonne soirée. »

Le barbu tend sa clope à moitié consumée à un groupe de fumeurs squattant la devanture de l’établissement avant d’ouvrir la porte pour laisser madame entrer la première. La musique et les échos des conversations couvrent en un instant le claquement des talons d’Ivy tandis qu’une douce odeur d’alcool chatouille ses narines dès son premier pas à l’intérieur. Il passe sa main dans ses cheveux, s’assure d’une coiffure impeccable, il ne peut pas s’en empêcher et prend sans plus attendre sa direction préférée. « Tu sais où me trouver. » glisse-t-il à l’attention de son équipière et il prend la direction du bar sans attendre de réponse de sa part. Sören s’installe sur un tabouret, faisant mine de se désintéresser totalement de la raison de leur présence. Après tout il vient de se trouver un tout nouveau centre d’intérêt : « un double Talisker. » Accoudé à la tablette de bois clair, il se tourne vers la salle. Ses pupilles expertes balayent les différentes tables, établissent une première analyse des résidents des lieux. Il se veut charmeur lorsque certains regards croisent le sien, camoufle ses véritables intentions derrières quelques demi-sourires aguicheurs adressés à la gente féminine. Il évite tout regard direct avec Ivy pour demeurer imperturbable. Il sait pertinemment où elle se trouve et guette le moindre regard tourné dans sa direction. Le moindre indice pouvant le mener à une aberration elle aussi en chasse. Mais rien ne presse… Surtout lorsqu’un verre au fin liquide ambré atterrit sur le comptoir dont il ne tarde pas à prendre une première gorgée qui ravit ses papilles et son addiction si bien assumée. Ouais… Il avait bien toute la soirée.

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Dernière édition par Sören Mikkelsen le Mar 15 Oct - 16:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyJeu 10 Oct - 14:54


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A l’instant précis où tu te campas devant lui un sentiment de bien-être envahi chaque cellule de ton corps. C’était impressionnant ce que tu pouvais ressentir lorsque tu te trouvais proche de lui… En même temps, il était ton opposé et de ce fait, absolument tout semblait te pousser à passer du temps avec lui pour te sentir bien, car oui, lorsque tu étais loin de lui trop longtemps un sentiment de manque pouvait se faire ressentir et autant dire que ça…Tu n’appréciais pas du tout. En effet, ressentir du manque vis-à-vis de quelqu’un, et encore plus d’un homme, cela te rendait juste folle étant donné que tu t’étais toujours dit de ne jamais être dépendante de quelqu’un sentimentalement, sauf que là, tu n’avais juste pas le choix et ça t’énervait encore plus. Voilà sans doute pourquoi tu faisais toujours tout pour l’agacer pour bien lui montrer que tu n’avais pas besoin de lui, alors que dans le fond toutes les cellules de ton corps semblaient te pousser vers lui. C’est donc comme à ton habitude que tu cherchas à fermer tes pensées dès ton arrivée face à lui, car tu ne voulais pas que le lien se raffermisse encore plus, même si dans le fond tu savais que pour cela c’était déjà trop tard. Peut-être que si vous n’aviez pas travaillez ensemble le lien ne se serait pas autant installé, sauf que voilà, vous étiez quasiment tous les jours ensemble à cause des missions et de ce fait, plus tu le voyais, plus tu avais envie de le voir. Putain de cercle vicieux. C’était d’ailleurs pour cela que dès le départ tu aurais préféré changer d’unité, sauf que ton don était bien trop intéressant pour pouvoir être transféré ailleurs et c’est donc pourquoi tu aurais aimé qu’il se charge d’une autre unité, sauf que là non plus vous n’aviez eu d’autre choix que de collaborer.

Quoi qu’il en soit, puisque tu étais obligé de collaborer avec lui, tu te forças comme à ton habitude à détacher ton attention de votre lien pour te plonger entièrement dans la mission et c’est ainsi que tu lui demandas quelle était votre cible. « N’importe quel homme à l’intérieur, de toute évidence. » Fronçant les sourcils tu ne relevas pas le manque d’information qu’il te donnait, après tout, il était doué pour ne pas te dire tout ce qu’il savait juste pour t’agacer. Soit, tu ferais sans informations. « La même chose que d’habitude. Simple contrôle de routine. On entre et… » Et son bras vient à se glisser dans ton dos pour te pousser à avancer vers l’entrée du bar. Ce simple contact eu pour effet d’électriser ta peau. Une partie de toi voulait qu’il ne s’éloigne jamais et une autre partie avait envie de le frapper pour avoir osé te toucher. « Et ? » « ...on passe une bonne soirée. » Prenant une profonde respiration, tu te forças à oublier cette main dans ton dos pour te concentrer seulement sur la traque à venir et sur l’adrénaline que cela avait le don de provoquer en toi. Tu avanças donc assez vite pour que son bras ne reste pas longtemps sur ta peau et tu pénétras donc dans le bar, sachant pertinemment qu’il te suivait de près. Après tout, le lien entre vous n’avait de cesse de te le rappeler.

« Tu sais où me trouver. » Sören était parti en direction du bar sans même attendre que tu n’acquiesces d’un mouvement de tête ou que tu dises quelque chose, il avait le don de t’agacer lorsqu’il faisait ça. Bon en fait, il t’agaçait qu’importe ce qu’il faisait, mais cela tout de même...tu n’aimais pas. Quoi qu’il en soit, tu savais en effet pertinemment où le trouver, un verre à la main au bar, toujours à boire. Secouant la tête tu te décidas à faire un tour des lieux avec élégance. Finalement, heureusement que tu étais encore en tenue de soirée car cela collait parfaitement avec l’ambiance du bar. En effet, si certains étaient tranquillement installés à des tables ou au comptoir, d’autres dansaient au milieu de la pièce et tu te décidas donc à suivre cette dernière façon d’être pour pouvoir regarder autour de toi tout en faisant bouger ton corps. Après tout quelqu’un qui danse et qui regarde autour d’elle ce n’était pas étonnant puisque la tête suivait les mouvements de ton corps. Sauf que toi, même si tu semblais ne pas regarder précisément quelque chose, au contraire, tu analysais tout… Absolument tout… Et ton don commençait à s’éveiller. A dire vrai, il s’était déjà éveillé lorsque tu étais entré dans le bar, sentant qu’une aberration s’y trouvait, mais chacun de tes pas te rapprochaient de cette cible et plus tu dansais plus ton don commençait à s’affoler. L’aberration était proche, particulièrement proche…

Finalement, tes yeux croisèrent celui d’un homme que l’on aurait pu qualifier de quelconque, car semblant sans histoire, juste posé à boire une pinte à une table, mais dès que ton regard tomba sur lui, ton don chuchotas alors à ton oreille. C’était lui… Tu savais pertinemment que c’était juste un simple contrôle de routine, que tu devais au plus vite faire un signe à Sören pour lui signaler la cible possible, sauf que l’aberration croisa ton regard et alors un regard carnassier étira s’est lèvres tandis qu’il se leva pour avancer vers toi. Et merde, finalement tu aurais mieux fait de n’être pas aussi bien habillée… Avant même que tu ne puisses faire le moindre mouvement il avait attrapé ta main pour te faire danser. « C’est bien triste de voir une jeune femme aussi jolie danser seule. » « Vous devez être le preux chevalier qui vient me sauver de ma solitude j’imagine. » « Vous avez tout compris. » Et tandis qu’il te faisait tourner au milieu de la piste, ton regard cherchait celui de Sören au bar, mais celui-ci semblait plus attiré par son verre que par toi or à cet instant précis quelque chose te disait que l’aberration n’avait pas forcément qu’une simple envie de danser… Or tu ne voulais clairement pas devenir le quatre heure de qui que ce soit…


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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyLun 14 Oct - 14:28




Sören x Ivy


Il fait rouler son verre, plonge son regard et ses pensées dans le liquide qui danse avec lancinance au creux de sa main. Obsédant tourbillon. Si d’éternels tracas tourmentaient encore sa pauvre âme il y a quelques minutes, le bourbon efface les doutes et balaye les remords. Alors naturellement, l’homme en proie à ses vices en commande un second sitôt le grand frère ingurgité. Se contenter d’un verre vide, ça jamais.

Il était incapable de se décider, incapable de déterminer ce qui l’agaçait le plus : passer son samedi soir avec sa partenaire de terrain dont il évitait soigneusement la compagnie hors des heures conventionnelles de travail, ou réaliser que chaque fibre de son corps avait tressailli lors de leurs retrouvailles, impatientes de retrouver leur opposé ; son opposée. Il ne supportait pas cette dépendance qui s’installait, une de plus, effeuillant ses résistances les unes après les autres sournoisement. En présence d’Ivy, tout était amplifié. Ses sens, ses sensations et émotions. Son agacement ; sentiment partagé qu’il ressentait également chez la jeune femme. Un partage sans filtre qui échappait en tout point à son contrôle. Mais sa nervosité et son irritation, elle en était familière depuis longtemps.

Un profond soupir accompagne une nouvelle inspection de la salle. Malheureusement son verre n’est pas l’objet de leur mission, réalise-t-il lorsqu’il abandonne l’idée de demander une facture pour sa note de frais ; ses employeurs n’apprécieraient peut-être pas les méthodes de leur agent. Il détourne le regard des mains habiles du barman qui s’adonnent à quelques acrobaties hypnotisantes avec bouteilles et shaker et part à la recherche d’Ivy. Après tout c’est elle la spécialiste de la traque ; lui n’apporte que son expérience, sa connaissance du terrain et de ses aléas et ses gros bras. Son flair n’a rien de surnaturel, contrairement à celui de la spectre qui… se trouve au beau milieu de la piste de danse, se déhanchant au milieu des habitués des lieux. Il roulerait bien des yeux s’il ne captait pas ceux de sa coéquipière et le message dont ils sont porteurs. Un simple échange silencieux qu’il déchiffre en un instant. Elle a mis le nez sur l’aberration et celle-ci a son nez juste en face de son décolleté.

Sören finit son verre cul sec, étouffe un juron. La règle d’or de ces fameuses missions était simple : ne jamais approcher la cible. Ses pupilles parcourent la piste de danse, évitent de se confronter directement au couple inédit mais il ne relâche pas son attention de la créature à l’apparence anodine qui a jeté son dévolu sur sa partenaire. Bordel. Qu’est-ce qu’il allait pouvoir écrire sur son rapport ? « L’agent Coleson forte de sa tenue inappropriée s’est retrouvée collée serrée à danser avec l’aberration pendant que je picolais surveillais les lieux. » On a connu mieux… Le vétéran secoue la tête, « Fait chier. » Celui-là il n’est pas volé.

Ivy connait le protocole en cas d’agent compromis. Ses hommes étaient briefés et entraînés pour chaque situation. La mission passe avant le reste. Ils allaient devoir improviser, ne pas griller leur couverture, aussi fine et en dentelle soit-elle. Ivy continuerait à jouer la danseuse solitaire et lui le soulard de service. Si c’est bien leur homme, au moindre dérapage il interviendrait, la sortirait de n’importe quelle situation périlleuse… Le cas contraire… Ils passeraient tous les deux une mauvaise soirée. Une nouvelle fois la confiance qu’elle lui portait serait mise à l’épreuve mais il était hors de question qu’il se compromette à son tour sans preuve, flagrant délit.

Une rapide évaluation de la situation s’impose, Sören prévoit le pire, anticipe une possible agression. Ne rien laisser au hasard. Il n’y a que deux issues : la principale donnant sur la rue bondée et la porte de service s’ouvrant sur la ruelle bordant l’arrière du bar. Un endroit désert et isolé. La sortie de service ou les sanitaires ; deux possibilités. Il repère une tablée de demoiselles endiablées et déjà bien éméchées idéalement située juste à côté des deux issues qu’il suspecte. Un second soupir accompagne un appel au barman : « Offre une tournée à cette table de ma part… Et le petit frère... du petit frère... pour moi. » Finalement une note de frais va peut-être s’imposer.

Une longue liste de jurons s’étouffe cette fois au fond de sa gorge lorsqu’il tend son verre en direction de ses complices désignées, n’attendant qu’un hochement de tête de leur part pour quitter son perchoir et se frayer un chemin à travers les tabourets et les jambes jusqu’à leur table. Parfaitement située. « Bonsoir. » Il affiche un sourire qui se veut charmeur malgré l’amertume de ses pensées. « Je déteste boire seul… » C’est faux, il adore ça, il se complait dans cette solitude qui nourrit et entretient ses propres démons. « …mais je ne voudrais pas m’imposer… » Quelques verres entrechoqués viennent clore cette fausse démonstration de timidité et il se lance dans de réjouissantes présentations, éludant toutes les questions personnelles par quelques pirouettes maladroites. Quel merdier… Il perd Ivy du regard, constamment sollicité, mais son attention reste focalisée sur elle même s'il donne l'impression de s'en être désintéressé. Il joue son rôle tel un virtuose ; l'artiste des merdiers insoupçonnés. Elle lui en doit une. Et une sacrée.

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Dernière édition par Sören Mikkelsen le Mar 15 Oct - 13:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyMar 15 Oct - 10:07


Time won't heal this damage anymore

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Sören Mikkelsen ⊹ Ivy Coleson



Ton cerveau était en ébullition depuis que l’aberration t’avait approché, réfléchissant au plus vite a la meilleure façon de se sortir de ce merdier, car oui c’était un beau merdier dans lequel tu t’étais fourré… Ne jamais entrer en contact avec la cible, or à cet instant on ne pouvait pas faire plus de contact que sa main dans la tienne te faisant tourner à travers la pièce. Oula non, c’était le pire contact possible, car de celui-là tu ne pouvais pas t’en défaire facilement sans griller ta couverture, or le but c’était justement de ne pas lui montrer qu’il était espionné, traqué, par des agents du CAA. Donc autant dire que tu te devais de réfléchir à ce que tu pourrais faire pour t’en sortir sans provoquer le moindre scandale. Voilà pourquoi tu t’étais mise à capter le regard de Sören pour qu’il puisse lui aussi réfléchir à la meilleure solution possible et surtout te sortir de là. Tu sentais déjà que s’il réussissait il allait te remonter les bretelles comme jamais et que toi tu allais être d’une humeur massacrante. Dans le fond tu ne savais pas ce qui était le pire, être dans les bras de cet aberration ou devoir supporter les critiques virulentes de ton opposé. Bon d’accord, être collé à l’aberration était sûrement le pire mais… Tu n’avais clairement pas hâte de te retrouver seule avec Sören et sa colère.

D’ailleurs, tandis que l’aberration te ramenait contre lui tout en soufflant à ton oreille « Au fait, moi c’est Lachlan et c’est quoi ton petit nom ? », tes yeux se posèrent sur un Sören qui avait changé d’emplacement, il était à une table proche de la sortie de service et des toilettes entouré de minettes alcoolisées. Un part de toi eu un soupçon de jalousie lorsque tu le vis parler avec ces dits demoiselles mais tu fit vite taire ce sentiment pour te concentrer sur ce qu’il y avait de vraiment important. « Hope. » Simple, ton deuxième prénom, c’était souvent celui que tu utilisais lorsque tu ne devais absolument pas être reconnue comme une spectre, car après tout Ivy pourrait mettre la puce à l’oreille. En effet, puisque tu es une des premières spectres transformées et que par ailleurs tu traques les aberrations depuis bien longtemps, cela pouvait être un risque que l’un d’eux sache qui tu es avec un simple prénom. Alors voilà, ce soir tu t’appellerais Hope, ce qui était plutôt de rigueur puisque tu avais grand espoir de te sortir de ce mauvais pas, même si plus les minutes passaient, plus tu sentais que tu étais vraiment mal barrer et qu’il semblait te vouloir pour son repas du soir.

« Ravissant prénom, comme celle qui le porte d’ailleurs. » Et c’est alors que ses doigts se mirent à jouer avec une de tes mèches de cheveux pour finalement la mettre derrière ton oreille et ainsi créer une vision dégager vers ta nuque. Bon au moins maintenant tu savais de quelle aberration tu avais à faire, car il semblait particulièrement intéressé par la veine qui battait au creux de ton cou. Nouveau regard rapide vers Sören, presque imperceptible, avant de te concentrer à nouveau sur Lachlan. « Charmeur à ce que je vois. » « Je ne dis que la simple  vérité. » « Vous voulez savoir la vérité ? » Il fronça un sourcil tandis que tu te rapprochais de son oreille comme pour murmurer un secret. « Je commence à fatiguer et à avoir soif, on ne pourrait pas se poser un petit peu ? » Hochement de tête et il t’entraîna vers sa table, collée à celle des minettes et de Sören, tout en appelant le barman pour qu’il puisse prendre la commande. Et sans même que tu ai pu décider de quoi que ce soit un verre se trouva devant tes yeux et devant ceux de Lachlan, un cocktail à n’en point douter. « A notre rencontre, Hope. » Et il leva son verre pour trinquer, bien obligé de le faire également, tu arboras ton plus beau sourire en disant. « A notre rencontre Lachlan. » Ainsi Sören aurait peut-être une idée de quel aberration précise il s’agissait, certes tu pouvais mettre ton doigts à couper que cela devait être un vampire, mais était-ce un récent ou… un ancien…

Et tu trempas tes lèvres dans le cocktail sous le regard de Lachlan qui attendait visiblement un retour gustatif de ta part. Si tu avais pu esquiver le fait de boire une boisson dont tu ne connaissais absolument pas les composant tu l’aurais fait, mais son regard ne te quittais pas une seule seconde alors tu avalas un peu plus de liquide pour finalement lui dire. « Et bien délicieux cocktail, de quoi est-il composé ? Je n'arrive pas différencier les saveurs.. » « Ce serait bien dommage de gâcher la finesse de ce cocktail en détaillant au millimètre sa composition. » Eh merde… Cela ne sentait rien de bon…  Pour autant tu ne pouvais pas montrer ta crainte, car le vampire verrait bien trop vite ton pouls s’emballer, alors tu restais calme, du mieux que tu pouvais, tout en envoyant des signaux de détresse à Sören à travers votre lien. Au moins pour ça votre lien d’opposition était plutôt pratique, pas besoin de parler pour se comprendre. « Mais il ne te plait pas ? » « Si si, il est délicieux, tu as raison, ce serait dommage de casser le mystère. » Et alors qu’il portait une nouvelle fois son verre à ses lèvres tu dû en faire autant, car tu savais pertinemment que si tu ne buvais pas il risquait de s’énerver et de comprendre que quelque chose clochait. Après tout, les vampires sont vifs d’esprit et de ce fait, tu devais continuer à te faire passer pour une danseuse solitaire et non pas comme une fille méfiante de ses intentions. Alors tu bu encore un peu de ce breuvage tandis que son bras vient se poser autour de tes épaules et que tu te retrouvais maintenant coincer entre le mur et lui. Heureusement que Sören n’était pas loin, mais tu réfléchissais tout de même à toute vitesse à ce que tu pourrais faire. Dire que tu vas aux toilettes ? Non il te suivrait… Dire que tu es fatigué et que tu souhaites rentrer ? Il te suivrait aussi… Eh merde, tu étais vraiment dans un beau pétrin et le pire c’était que plus les minutes passaient, plus tu avais l’impression que tes sens s’engourdissait comme si tu avais bu plus que de raison alors que tu n’avais même pas bu un verre complet…  


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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyMar 15 Oct - 15:31




Sören x Ivy


« Alors tu bosses dans la communication ? » « Plus ou moins… » Il déteste les mensonges, n’est pas à l’aise avec cet exercice. C’est écrit sur son visage, il grimacerait presque à l’entente de ses propres pipeaux. Sören préfère les demi-vérités et les questions éludés aux histoires factices et totalement inventées. Mais la communication sérieusement… Il y met la conviction d’un crapaud édenté mais l’alcool désinhibe assez ses partenaires de soirée pour les convaincre de son honnêteté. Son regard quitte ses interlocutrices l’espace d’une seconde éphémère lorsqu’il capte un frisson étranger et pourtant si familier ; celui d’Ivy, chasseuse devenue chassée qui goûte à ses dépens aux avances tactiles de leur aberration toute trouvée. Ses pupilles s’attardent plus que nécessaire sur ce doigt s’invitant sans invitation le long de sa peau pour dégager une vue plongeante sur la nuque de la jeune spectre. Il sait au plus profond de lui-même qu’elle cherche son regard mais le sien qui n’a que trop trainé ne dévie que pour retourner auprès de ses compagnes éméchées. Il ne peut pas prendre le risque d’être associé à la danseuse esseulée et se contente de se murmurer un silencieux « Je sais. » en guise de réconfort. Tout va bien se passer.

« Tu travailles pour une grande boîte ? » « On peut dire ça, disons qu’elle est très connue… » Unique bonne nouvelle, ses voisines de table semblent apprécier les réponses évasives qu’il leur offre ; un jeu de piste sur la vie du barbu solitaire. « Je sais ! Dans la mode ! » « Pas vraiment non… » Le militaire regrette d’avoir laissé son costume de vieux con bourré sur son tabouret. Il se concentre sur son verre et les discussions animées pour être certain d’ignorer Coleson et son cavalier qui rejoignent le banc d’à côté. C’est-un-foutu-cauchemar. Il balance une boutade parmi tant d’autres qu’il termine en trinquant avec l’une des demoiselles et en adressant un coup de coude complice à une autre ; se fait une place dans le groupe. Il observe le serveur revenir avec deux verres, frôler son bras avant de déposer les cocktails sur le bois de la table dans son dos. Le mauvais pressentiment s’installe au fond de lui avant même qu’il n’entende son équipière trinquer avec un certain Lachlan. Inconnu au bataillon. Il improviserait jusqu’au bout de toute évidence.

Ses pensées se tournent vers Ivy. Une petite voix lui chuchote qu’elle ne devrait pas porter ce verre à ses lèvres mais il est piégé tout comme elle. S’ils se trompent, Lachlan n’est qu’une aberration parmi tant d’autres essayant de passer une soirée agréable mais il n’y croit pas. Mais s’ils ont bien raison et qu’il intervient trop tôt, toute l’opération tombe à l’eau. Dieu seul sait ce qu’il y a réellement dans le mélange mais lui sait que Coleson n’a d’autre choix que de le boire. « Ce serait bien dommage de gâcher la finesse de ce cocktail en détaillant au millimètre sa composition. » Une main se dépose sur son avant-bras, ré-attirant son attention sur une discussion dont il s’était coupé. Il prend conscience de son poing fermé, de ses ongles enfoncés fermement dans sa paume et relâche cette pression presque à contrecœur.

« Mais il ne te plait pas ? » Sören se félicite d’être passé maître dans l’art de l’impassibilité, d’être capable de contenir la boule qui se nouerait au creux de son estomac s’il laissait un seul instant ses émotions et son lien avec Ivy s’exprimer. Il ne supporte pas cette situation d’impuissance, l’incapacité d’intervenir, de sortir la membre de son équipe de là, de la mettre à l’abri. Une impuissance qui lui rappellerait de douloureux souvenirs s’il s’y abandonnaient… Mais il refuse de perdre pied, de cramer sa couverture et sa chance d’intervenir au moment crucial.

Il ressent alors un léger trouble ; vertige passager dont il connait l’origine. S’il ne vacille qu’une demi-seconde, il devine l’état dans lequel commence à se trouver Ivy. Une seule certitude : elle ne doit pas en boire une goutte de plus. Champion de l’improvisation de comptoir, Sören s’excuse auprès de ses interlocutrices en prétextant une envie pressante. Pause pipi parfaitement coordonnée, il se lève brusquement au moment où le serveur refait un passage en hâte et le heurte comme une brute. Le malheureux trébuche, renverse son plateau qui termine sur la table voisine, renversant le contenu des trois pintes sur le couple de danseurs. « Je suis désolé. » s’excuse le traqueur en titubant, mimétisme parfait d’un habitué des fins de soirée à l’envers. Il retombe lourdement sur la banquette, sur-joue en s’écroulant à moitié sur sa voisine. « Je suis confus… J’ai dû prendre un verre de trop… Je… » Il tend sa serviette au dénommé Lachlan qui la repousse avec agacement. Il a perdu son atout charme auprès de la gente féminine attablée avec lui mais le verre d’Ivy est noyé sous une bonne dose de bière amère et le potentiel vampire bien irrité. Le soldat évite tout contact visuel avec sa partenaire sous peine de se trahir ; il espère que cette scène suffira à faire quitter les lieux au chasseur avec sa proie et qu’il pourrait ainsi extraire son opposée de ce merdier…


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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyMar 15 Oct - 16:58


Time won't heal this damage anymore

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Plus tu t’abreuvais du cocktail plus tes sens semblaient devenir flous. Oh pourtant tu faisais tout pour ne pas boire trop, car avant même que tes lèvres ne touchent pour la première fois ce breuvage tu t’étais douté que quelque chose clochait. Cela s’était même conforté lorsque Lachlan n’avait pas voulu en dire plus quant à sa composition… Tout semblait te dire de ne pas boire une seule goûte de ce qu’il t’offrait mais tu n’avais pas le choix. Alors tu t’abreuvais à cette boîte de Pandore, complètement inconsciente d’avoir osé l’ouvrir et tu craignais fortement de ce qu’elle ferait. Pourtant, tu savais pertinemment à cet instant, que ne pas boire ne pourrait qu’éveiller les soupçons de l’aberrations or c’était la dernière chose à faire. Foutue tenue, pourquoi avait-il fallu que tu attires son attention ainsi ? Tu n’aurais pas pu être invisible dans un coin de la pièce pour observer ? Il faut croire que non… Mais quoi qu’il en soit il était bien trop tard pour les regrets et l’aberration semblait particulièrement ravie d’avoir pu mettre la main sur toi. Et d’ailleurs, comme sur la piste de danse c’est ce qu’il fit une nouvelle fois, car avec la main qui ne tenait pas le cocktail il se remit à jouer avec tes cheveux pour à nouveau que ton cou soit bien visible. Sa voix murmurée à ton oreille te fit complètement flipper intérieurement. « Tu es vraiment à croquer. » Contenance contenance… Alors après une profonde inspiration tu émis un léger rire comme si sa phrase était amusante, ou juste parce que tu ne croyais pas ses propos, mais en tout cas tu essayais de réfléchir, vite, mais tu n’arrivais pas…

Fort heureusement, quelqu’un réfléchissait pour toi, car tu vis au coin de ton œil Sören se lever pour finalement heurter le serveur ce qui fit renverser l’intégralité du plateau sur ta table et sur toi aussi… Même si en temps normal tu aurais été vraiment énervé face à une telle situation, là tu t’en réjouissais, car en effet ton cocktail était maintenant arrosé par une bonne dose de bière et donc maintenant tu avais une bonne raison de ne pas le boire. « Je suis désolé. Je suis confus… J’ai dû prendre un verre de trop… Je… » Au moins cela t’avais permis de te défaire de l’emprise de Lachlan qui était concentré sur Sören et sur la serviette que ce dernier souhaitait lui donner pour s’essuyer. Serviette qu’il refusa, l’aberration n’était vraiment pas ravie de ce coup du sort et cela se voyait sur son visage. Sören l’avait coupé dans son jeu pour te droguer, car clairement c’était sans le moindre conteste cela l’un des composants du cocktail au vu de ton état d’esprit un peu étrange à cet instant, et de ce fait, le vampire supposé faisait tout pour se contenir. « Clairement cet endroit est bien mal fréquenté, tu ne trouves pas Hope ? Peut-être devrions nous trouver un endroit avec moins de soulards. » Et avant même que tu n’ai pu répondre quoi que ce soit, Lachlan t’entraînait déjà avec lui, te forçant presque à te lever et le suivre. Tu n’eus pas besoin de regarder Sören, toute ta détresse se faisait ressentir à travers votre lien, mais en même temps tu ne pouvais pas faire grand-chose, la prise de l’aberration sur ton bras était forte et si tu t’en défaisait trop violemment, il ne l’accepterait pas facilement. Alors tu te laissas entraîner à l’extérieur car c’était peut-être plus simple de se débarrasser de lui sans la présence de civils, mais ne faisant pas attention au fait qu’il avait pris la porte de service plutôt que la sortie principale, encore bien trop confuse dans ton esprit. Heureusement que tu n’avais pas bu tout le cocktail, car clairement au vu de ton état d’esprit à cet instant, tu n’imaginais même pas ce que cela aurait été en ayant tout ingurgité…

Arrivé à l’extérieur, l’air frais te fis le plus grand bien, mais ce sentiment de bien être fut de courte duré, car il continua de t’entraîner avec lui, un peu plus loin encore dans la ruelle de service. Il faisait sombre, la nuit était tombée, et tout ton être criait danger… C’était rare que tu ai peur à l’approche des aberrations, bien trop habituée à les traquer, à être la source de leur peur à eux mais là… Là tu étais terrifié. « Lachlan, ne voulais tu pas aller dans un autre bar ? Enfin ailleurs… Il fait froid et je préférerais rentrer. » Il fit volte face et avant même que tu n’ai le temps d’ajouter autre chose tu te retrouvais coller contre le mur froid d’un bâtiment, ton regard plongé dans le sien. « Oh mais je peux te réchauffer ma douce. » Sa poigne sa raffermi tandis qu’il te collait maintenant complètement, ses lèvres se déposèrent sur ton épaule pour ensuite remonter vers ton cou tandis que tu te tortillais pour te défaire de sa poigne. « Lachlan, je préfères vraiment rentrer… » « Ne fais pas ton innocente maintenant qu’on est que tous les deux, toute cette dentelle est un appel pour t’embrasser. » Ton corps était crispé, et pour la première fois depuis longtemps tu avais peur…


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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyMar 15 Oct - 20:42




Sören x Ivy


Il sent un mélange d’inquiétude et de gêne de la part des demoiselles auprès desquelles il avait trouvé refuge. Le parfait gentleman venait de se transformer en poivrot de bar de quartier, nul doute que son capital séduction venait de connaître une chute inégalée. Qu’importe cette mascarade, ses fréquentations de la soirée faisaient simplement parties d’un déguisement finement élaboré. La serviette que refuse d’attraper le dénommé Lachlan lui confirme que son plan a marché ; l’aberration commence à s’agacer et qui dit agacement dit soif de sang et impatience exacerbées. Ivy ne tarderait pas à servir de dîner, ce qui était étrangement la meilleure nouvelle de la soirée…

« Clairement cet endroit est bien mal fréquenté, tu ne trouves pas Hope ? Peut-être devrions nous trouver un endroit avec moins de soulards. » Le vampire supposé attrape sa partenaire, l’oblige à se lever malgré son état second, catatonique. Sören sait qu’il ne peut pas compter sur elle pour les minutes qui suivent, après tout elle avait fait sa partie du job et d’une manière magistrale. Ils savaient maintenant qui était la créature à traquer. Le militaire se remémore encore une fois les paroles de leur officier de liaison « Tu enquêtes, tu le débusques et tu te retires. » Dans l’état actuel des choses, son rapport ressemblerait à « Elle danse, je picole, elle se fait bouffer. » Toujours pas terrible. « Encore désolé l’ami. » continue-t-il à l’attention du chasseur qui entraîne Coleson en direction de la sortie de service ; comme prévu. C’est un métier.

Il accable son cas de grands gestes maladroits jusqu’à ce que Lachlan disparaisse à l’extérieur. En un éclair, le soulard retrouve toute sa lucidité. Ses mains redevenues expertes fouillent dans sa poche arrière, en tirent un vieux portefeuille en cuir usé. Sören extirpe deux billets de son bien qu’il dépose sur la table et glisse en direction du serveur. « Navré pour le dérangement. » Il se garde de soupirer, encore un bar où il ne remettra jamais les pieds. Sa voix est assurée, son ton autoritaire même pour s’excuser. « J’offre une dernière tournée, gardez la monnaie. » Pas certain que sa charmante compagnie de la soirée n’ait réellement besoin d’un autre verre, le vétéran ne se focalise pas sur les détails de leur non-sobriété. Ses pensées sont toutes tournées vers le lien avec son opposée, à l’écoute de la moindre sensation de douleur ou de détresse. Et plus les secondes passent, plus cette dernière monte crescendo, colorant leur connexion d’une teinte troublée ; il devine une peur à peine masquée. « Bonne soirée mesdames. » Oh de cette soirée, Ivy allait en entendre parler.

Des pas prudents l’amènent devant la porte. Il sait qu’il est observé, s’arrête un instant pour s’appuyer à cette dernière, tête baissée, feignant de nouvelles nausées. Quelques secondes pour susciter l’intérêt, quelques autres pour se faire oublier. Un coup d’œil rapide en arrière et il profite d’un rare instant oublié des regards indiscrets pour porter sa main à son holster, sous sa veste et extirper de son étui son arme de poing jusqu’alors dissimulée. Il prend une profonde inspiration, tente d’ignorer la respiration saccadée de sa partenaire qui trouble ses sens, joue avec sa concentration. Main sur la poignée, il compte deux nouvelles inspirations, sait que le vampire percevra son arrivée dès la porte déverrouillée. Une, deux… Trois, il presse la clenche, l’esprit vif et affûté.

Fort de son expérience militaire, il accompagne l’ouverture de la porte de l’épaule pour mettre en joue quiconque se trouverait à la gauche de l’issue de service – un premier repérage des lieux lui avait permis de constater la présence d’une benne à ordre à cette même gauche, cachant ainsi d’éventuelles trouble-fêtes à la vue de l’une des deux ruelles. Sören était certain d’y trouver sa cible… Qui détache son attention et ses lèvres de la spectre sitôt le jeune Mikkelsen arrivé. « Hé connard… »  Son bras s’aligne en direction du vampire dont les traits se froncent et se tordent, mués par une rage féroce. Le monstre repousse violemment Ivy, se jette en direction du militaire dont les sens s’émoustillent et s’emballent. Une décharge d’adrénaline s’infiltre dans ses veines, mobilise le moindre muscle de son bras, Sören aligne le canon de son arme d’une précision… mortelle. Sans un instant de répit, ni la moindre hésitation, il presse la détente. Un bruit sourd immobilise le vampire dans son élan… Accompagné d’une balle plantée entre les deux yeux. Sören se félicite que sa coéquipière et sa tenue humide et inappropriée aient été une distraction suffisante pour lui faire gagner le temps d’intervenir avec la forme et la manière.

Le soldat fait un pas vers le dénommé Lachlan étendu sur le sol. « …t’as oublié de payer. » Une deuxième balle se loge juste à côté de sa petite sœur. On n’est jamais trop prudent avec ces saloperies. Il glisse son arme à sa ceinture, sait que son homme est immobilisé pour la soirée. Il s’en remettra… Avec un bon mal de crâne, enfermé à la place qu’il mérite. « Vous êtes en état d’arrestation pour l’usage de stupéfiants et de multiples agressions sur bla bla bla… Va chier. » Le militaire se rapproche de son opposée. « Tu vas bien ? » Il tente de combler la distance qui les sépare lorsque des agents font irruption, l’interpellent depuis l’entrée de la ruelle. Sören peste, met ses mains en évidence et lentement extirpe ses papiers de sa poche pour confirmer son identité. « Ne me remerciez surtout pas. » râle-t-il tandis qu’ils s’approchent, toujours méfiants. Il soupire, ronchonne, peste dans toute sa splendeur. Il a une autre priorité. « Coleson ? »

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MessageSujet: Re: Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy Time won't heal this damage anymore ☽ Ivy EmptyMar 15 Oct - 22:06


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Sören Mikkelsen ⊹ Ivy Coleson



Cela faisait longtemps, bien longtemps en vérité que tu n’avais pas ressenti une telle peur. Oh certes tu avais eu tes nombreuses doses d’adrénalines, de légères frayeurs, mais pas une véritable peur comme celle-ci… Pour tout dire, la dernière fois que cela s’était produit c’était au tout début de la CAA peu de temps après la Révélation et juste avant de rencontrer ton opposé, autant dire que cela remontait maintenant à presque trois ans. Mais oui, il y a trois ans tu avais bien cru que tu passerais de vie à trépas bien plus vite que tu n’aurais pu l’imaginer. Une aberration peu encline à accepter le Rituel s’en était prise à toi avec violence et tu en portes encore aujourd’hui les cicatrices dans le bas de ton dos, trois magnifiques griffures. Oh certes, tu avais fini par te venger de cette aberration pour avoir presque réussi à avoir ta peau, mais il n’en demeure pas moins que cela avait été ta pire frayeur et depuis tu n’en avais pas eu d’aussi grande, sans doute parce qu’en tant que traqueuse tu débusquais les aberrations sans pour autant être parmi elles… Or là… tu étais bien trop proche de l’un d’entre eux et son souffle chaud contre ton cou te faisait craindre le pire. Si Sören arrivait une seconde trop tard il en serait fini de toi et au vu de ton état catatonique tu ne pouvais pas faire grand-chose sans lui. C’était horrible de te sentir dépendante à ce point de quelqu’un et pourtant à cet instant c’était bien le cas, ta vie était entre ses doigts au même titre qu’elle était proche des lèvres de Lachlan qui embrassait ta peau, mais tu savais que ce n’était qu’un leurre et que ses véritables intentions n’allaient pas tarder à surgir. Moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, l’aberration posa son autre main sur ta bouche tout en plantant ses crocs dans ta peau pour t’éviter de crier. Tu bougeais, te débattais, mais rien ni faisait, il était bien trop fort pour toi. Pauvre Ivy…

C’est alors que le bruit de la porte de sortie qui s’ouvre parvient à tes oreilles, une lueur d’espoir monta jusqu’à ton cerveau tandis que tu sentais ton opposé s’approcher. « Hé connard… » Lachlan tourna alors son attention vers Sören qui semblait prêt à lui tirer dessus, et ni une ni deux, l’aberration te repoussa avec violence ce qui te fit perdre pied et tomber au sol en même temps qu’il se faisait tirer dessus et qu’il tombait à son tour. Il fallait bien avouer que s’il y avait quelqu’un qui savait viser c’était bien Sören… « …t’as oublié de payer. » Cette phrase aurait pu te faire rire si seulement tu ne te sentais pas aussi stone et que la terre entière semblait tourner autour de toi. Foutue drogue. Foutue morsure. Foutue chute. Autant dire que ce n’était pas ta soirée… et tu savais déjà que ton supérieur n’allait clairement pas l’apprécier non plus cette soirée. « Vous êtes en état d’arrestation pour l’usage de stupéfiants et de multiples agressions sur bla bla bla… Va chier. » Ses propos te venaient par vague, tu n’entendais pas tout, bien trop concentrée à essayer de te redresser un minimum et t’asseoir le dos contre le mur. Non clairement, tu étais trop sonnée pour te lever complètement. Inspire. Expire. Inspire. Expire. « Tu vas bien ? » Mais il se fait vite interpeller par des agents en charge de récupérer l’aberration ce qui t’empêcha de répondre. De toute façon tu te sentais pas assez en forme pour dire quoi que ce soit.

« Ne me remerciez surtout pas. » Autant dire que ton opposé semblais d’une humeur radieuse, ce n’était pas sa manière de dire cela qui te faisait dire ça…Mais plutôt votre lien. En effet tu pouvais ressentir toute sa mauvaise humeur à travers celui-ci. Merveilleux, tu risquais vraiment de prendre cher lorsque les agents ne seront plus là et qu’il pourra se défouler sur toi. Tu l’entendais déjà venir que c’était de ta faute, que tu n’avais pas à te vêtir comme ça, que tu avais merdé, que tu avais fait courir un grand danger à vous deux, que tu étais inconsciente, et patati patata… Mais en vérité à cet instant tu t’en fichais. « Coleson ? » Sa voix beaucoup plus proche de toi te fit étrangement du bien, même si dans le fond tu savais qu’il était remonté à bloc contre toi, cela te faisait du bien de le savoir à côté… Foutu lien, tu détestais être autant dépendante de lui… Quoi qu’il en soit, tu te forças à tourner ta tête vers lui, la main toujours sur ton cou pour bloquer le sang qui s’échappait des deux petites plaies qu’il t’avait faites. Après les griffures voici venir la morsure, oh la joie… Tu essayas de te lever mais dès l’instant où tu parviens à être debout, tu te mis à tituber pour finalement trébucher et te précipiter vers les seuls bras qui pouvaient te rattraper…Ceux de ton opposé. Foutu lien…Et pourtant à cet instant, lorsqu’il te rattrapa, ton corps entier était empli de joie, il était là pour toi. Et sans faire plus attention au monde qui t’entourait tu te mis à tourner de l’œil. Tout étaitsombre autour de toi, mais la seule chose à laquelle tu restais connecté, c’était lui.


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